Pour la rentrée 2017 nous découvrions avec toi une grosse surprise inattendue, l'inoubliable
officiellement conçue en Europe selon son emballage, mais n'étant en réalité qu'un maquillage d'un modèle asiatique, la
par le hongkongais
Truly
. Certes non commercialisé directement par ce constructeur, il s'agissait d'une très légère variante de sa
TG205
, lui rajoutant juste le mode examen pour la France. Avec son écran graphique hybride munie d'un zone matricielle en timbre poste et greffé sur une carte électronique de calculatrice scientifique du siècle dernier, traiter cette chimère de fumier, ce serait insulter le fumier.
Cela fait certes des années que nombres de constructeurs asiatiques réutilisent, modifient ou imitent des calculatrices scientifiques de marque plus ou moins récentes, mais le fait de leur mettre un écran graphique est encore récent et suffisamment rare pour que l'on s'intéresse à ce phénomène.

Aussi, nous nous sommes commandés ce qui ressemble à autre hybride, la
TY-TX800
, première et à ce jour seule calculatrice graphique du chinois
Tianyan
, sortie pour la rentrée 2016. Nous allons la découvrir avec toi.
Déballage
Tour du propriétaire
1er allumage et écran
Applications
Fonctionnalités
Matériel et mémoires
Performances
Bilan


La
Tianyan TY-TX800
nous est donc arrivée dans un emballage moderne similaire à celui d'un smartphone. Pour un modèle asiatique, il serait particulièrement intéressant selon l'emballage, puisque l'on y note :
- un écran large contrasté
- 64K de RAM
- connectivité USB
Rien qu'avec ça, nous serions déjà bien au-dessus de tous les hybrides asiatiques que
a pu nous importer après les avoir fait maquiller, dont bien évidemment sa monstrueuse
avec sa mémoire de moins de 300 octets déjà indigne des années 80 !

La connectivité USB est particulièrement remarquable, encore jamais vue sur aucun modèle graphique hybride, et donc très intéressante.

Mais bien évidemment, nous ne sommes pas du genre à nous satisfaire d'un simple emballage, et allons dans la mesure du possible vérifier tout ça devant toi.
Le dos de l'emballage donne un caractère institutionnel au modèle, annonçant en anglais une supervision de sa conception par le
"Ministère de l'Education et de la Recherche" (Ministry of Education Research - chinois on suppose)
et le
"Centre de Développement pour l'équipement scolaire" (Center for Educational Equipment)
.



Mais une fois déballée, pas grand chose finalement malgré la taille de la boîte, juste la calculatrice et un manuel. Même pas de câbles.

L'avant et l'arrière du manuel confirment les infomations de l'emballage.
Mais qui lit les manuels ? Certainement pas nous; passons donc de suite à ce qui nous intéresse tous, la calculatrice, et nous reviendrons éventuellement au manuel en cas de difficultés.



A première vue, la calculatrice semble avoir copié exactement les couvercle et boîtier d'une
, non sans avoir quand même fait l'économie des patins.

C'est assez curieux pour un produit conçu en accord avec l'institution, à moins bien sûr que la permission ait été demandée.


Certes ce n'est pas la bonne couleur, mais il suffit de se référer non pas au modèle français mais au modèle international
et là c'est bon, à quelques détails de sérigraphie près.

Le clavier est lui aussi clairement copié de
Casio
là encore, mais ce n'est cette fois-ci pas du tout le clavier des calculatrices graphiques
.

A rapprocher plutôt du clavier des
, soit internationnalement de la gamme
, plus précisément des modèles de milieu et haut de gamme
,
et
à quelques détails de sérigraphie près, notamment la touche
Tools
inexistante, ou encore le clavier alphabétique complet.


Niveau connectivité on confirme bien la pésence d'un port mini-USB ainsi que d'un port mini-Jack 2.5, exactement comme sur le boîtier
Casio Graph 35+E / fx-9750GII
.
La calculatrice s'alimente avec 4 piles AAA, bien évidemment non incluses.

Avec un tel clavier, la
Tianyan TY-TX800
est-elle donc un modèle basé sur une technologie de calculatrice scientifique ? Il est maintenant grand temps de l'allumer pour voir ce dont il en retourne.

Une fois alimenté, comme sur la terrible
on note un écran hybride, avec une zone matricielle surplombée de plusieurs indicateurs fixes :
- 2ndF
- A
- M
- STO
- RCL
- STAT
- CMPLX
- PROG
- BASE
- GRAPH
- DRG
- FIX
- SCI
- ▼
- ▲

Encore une fois, à quelques détails près des indicateurs reprenant presque à l'identique ceux des
et par extension des gammes internationales
et
.
Mais à la différence de la cauchemardesque
la zone matricielle a ici une taille correcte, occupant l'écran presque au complet. En zoomant et comptant sur la photo, on note une définition honorable de 128x64 pixels, exactement comme sur les
Casio Graph 35+E / fx-9750GII
.

L'écran ne semble par contre pas aussi contrasté que le prétendaient l'emballage et le manuel, utilisant des cristaux liquides non pas noirs mais bleus, comme sur la traumatisante
.

L'écran serait donc plutôt à rapprocher de celui de la
.


La calculatrice nous accueille donc avec un menu à icônes comme sur les
.
Notons toutefois qu'avec 5 icônes par ligne au lieu de 4, c'est l'ancienne génération de
sans USB qu'il faut prendre comme référence.
Certaines icônes sont identiques à celles de
, l'application
RUN
par exemple, et d'autres très fortement inspirées.

De plus, notons également la présentation des icônes sur seulement 2 lignes avec légende en bas. Ce n'est pas du tout le style des
, mais par contre c'est celui de la gamme
, dont les récentes
. Peut-être un indice supplémentaire d'emprunt à une calculatrice
scientifique, ici donc un bout de code de son
firmware
.
Toutefois, ce menu semblerait bien trop lourd pour le petit processeur de la machine. Il faut en effet dans les 1 seconde pour faire passer la sélection d'une icône à une de ses voisines.

Voyons maintenant ce qu'il y a.
4)
Applications et fonctionnalités
:
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Les applications sont au nombre de 12 :
1) RUN
2) CPLX
3) STAT
4) BASE
5) EQUA
6) TABLE
7) MAT
8) VECT
9) GRAPH
0) PRGM
A) RECUR
B) LINK
Nous avons donc ici à priori un éventail de fonctionnalités très riche et contemporain, contrairement à l'anachronique
qui ignorait des objets mathématiques essentiels tels que les suites numériques, matrices et vecteurs.
L'on apprécie également les conversions de base ainsi que la véritable connectivité, pas comme sur la dégénérée
dont le port mini-Jack ne sert qu'à désactiver le mode examen, c'est-à-dire à rien vu que c'est impossible en pratique.
Découvrons maintenant les fonctionnalités ensemble.


1) RUN :
L'application de calculs RUN
, malgré la taille de l'écran, ne permet de visualiser qu'un seul couple calcul-résultat à la fois, limitation présente sur les scientifiques là encore. 
De plus, tout l'historique de calculs sera perdu à chaque extinction de la machine ou changement d'application, comme sur les scientifiques ici aussi. 
Deux indices qui plaident encore une fois pour la réutilisation de code .
Par contre, notons que contrairement à la décadente , ici nous avons bien comme sur les graphiques et scientifiques : 
- la saisie en écriture naturelle
- les résultats exacts en écriture naturelle
Toutefois, ces excellentes fonctionnalités souffrent d'un défaut d'intégration. A part l'application CPLX
, aucune autre n'en bénéficie. 

2) CPLX :
Il nous faut donc basculer dans cette application spécifique pour les calculs sur les nombres complexes.
Comme annoncé, elle partage avec la précédente les excellentes fonctionnalités de saisie et affichage en écriture naturelle, ainsi que de calcul exact. 
On apprécie l'affichage atomique des résultats complexes, donc compréhensible et recopiable sans risque d'erreur, contrairement à la catastrophique . 

Toutefois bizarrement, elle semble ne pas gérer l'écriture sous forme exponentielle, renvoyant Math ERROR
dans ces cas-là. 


3) STAT :
L'application STAT
fusionne en fait ce qui sur nombre d'autres modèles est scindé en deux applications :
- les statistiques à 1 variable
- les statistiques à 2 variables, également appelées régressions

Pour les statistiques à une variable on peut demander divers sommes et paramètres (moyenne, écart-type, effectif total...)
, mais hélas pas les essentiels médianes et quartiles inconnus de la machine. 
On apprécie également la possibilité de construire des diagrammes, ici diagramme circulaire ou diagramme en barre (incorrectement appelé histogramme)
. 



Pour les statistiques à deux variables, on retrouve les fonctionnalités équivalentes à l'exception des diagrammes.

Le nombre de choix de types de régressions est impressionnant. 
On apprécie également le détail des formes recherchées et la présentation claire des paramètres, contrairement à la déprimante . 


4) BASE :
Application de conversion de bases, fonctionnalité fort appréciable pour le public concerné, notamment au lycée les enseignements de SI et ISN en série S, et ETT en série STI2D. 
On apprécie également via la touche Tools
l'accès aux opérateurs bit à bit. 


5) EQUA :
Application de résolution d'équations. Elle gère :
- les systèmes d'équations linéaires à 2 ou 3 inconnues
- les polynômes du 2ème ou 3ème degré
Mais comme déjà annoncé, elle ne bénéficie ni du calcul exact ni de l'affichage naturel. Les solutions éventuelles seront donc en écriture décimale possiblement approchée, et dans ce cas non recopiables sur une copie. 


6) TABLE :
Application pour réaliser des tableaux de valeurs de fonctions.
Mais hélas, elle ne gère pas les résulats exacts comme déjà dit. 



7) MAT :
Cette application de calcul matriciel gère jusqu'à 3 matrices nommées MatA
, MatB
et MatC
.
Les matrices définies peuvent avoir de 1 à 4 lignes et colonnes.
La touche Tools
permet d'accéder aux tokens
spécifiques aux matrices non disponibles au clavier notamment pour les saisies de calculs : noms des matrices ainsi que opérateurs de dimension, déterminant et transposée.
Mais comme déjà dit, l'application ne bénéficie ni du calcul exact ni de l'affichage naturel. 


8) VECT :
Cette application de calcul vectoriel gère jusqu'à 3 vecteurs nommés VctA
, VctB
et VctC
.
Ici les vecteurs définis peuvent avoir de 2 à 3 composantes uniquement.

La touche Tools
permet là encore d'accéder à la saisie des tokens
spécifiques non disponibles au clavier : noms des vecteurs ainsi que opérateurs de dimension et produit scalaire (le produit vectoriel étant accessible quant à lui via la touche
×
du clavier)
. 


9) GRAPH :
Là encore, l'application GRAPH
fusionne ce qui sur nombre d'autres modèles est scindé en deux applications :
- les graphes de fonctions
- les graphes de coniques
Là encore bizarrement, la partie coniques de l'application nous rappelle très fortement l'interface équivalente sur les , aussi bien dans le nombre de choix que dans la façon de les énumérer, jusque même dans la façon de les illustrer :


0) PRGM :
L'application de programmation, qui cette fois-ci n'est pas un leure contrairement à la touche PROG
de cette damnée de . 
Jusqu'à 4 programmes peuvent être saisis.


Le langage de programmation dont les instructions sont accessibles depuis l'éditeur via la touche Tools
ne nous dit rien à première vue, mais semble comparable en capacités au langage interprété de .
A bien y regarder, il semble que la syntaxe s'inpire très fortement du Basic, notamment avec les PRINT
et WEND
. Pour le coup, ce serait plus proche du Basic que le langage de Casio improprement appelé Casio Basic
dans nos communautés, et bien plus anciennement Pascal lite
dans certains magazines.

Notons que contrairement à l'historique de calculs, les programmes saisis ne seront pas perdus à l'extinction de la machine ou changement d'application ! 
Par contre, ils seront bel et bien perdus en cas de pression du bouton RESET
au dos, ou retrait/défaillance des piles. Ils sont donc stockés en mémoire RAM et non en mémoire Flash ROM, et il n'y a donc pas de pile de sauvegarde. 

La touche Tools
permet également d'accéder à la saisie de divers opérateurs utiles ici non disponibles au clavier : opérateurs logiques, opérateurs arithmétiques ou encore opérateurs de comparaison.
La présence des deux écritures ≠
et <>
pour l'opérateur de comparaison différent
est surprenante.


A) RECUR :
L'application pour les suites numériques, qu'elles soient définies par récurrence ou par le terme général.
Notons qu'elle ne permet de définir et étudier qu'une seule suite à la fois. 
Mais en contrepartie, on apprécie :
- de pouvoir définir des suites récurrentes d'ordre 1 ou 2 comme sur les

- de même, de pouvoir les définir directement par la saisie de la relation de récurrence aux rangs
n+1
ou n+2
, soit exactement comme dans l'énoncé sans aucun besoin de tansformation et donc risque d'erreur ! 


Mais ce n'est pas tout, l'application propose également de façon remaquable et à ce jour exclusive des interfaces pour la définition de suites arithmétiques et géométriques avec rappel des formules ! 
On trouve même une interface pour calculer un terme précédent/suivant, avec là encore rappel des formules ! 
Mais quel dommage toutefois que le terme initial soit bloqué au rang 1, alors que l'on démarre usuellement en France au rang 0. 


B) LINK :
Et voici donc enfin l'application de connectivité. Elle pésente deux modes de fonctionnement :
- un pour l'échange de programmes avec une autre calculatrice via le port mini-Jack 2.5, même câble que sur les
- un pour la communication via le port USB, et vu l'image d'illustration affichée très certainement avec un ordinateur et pas une autre calculatrice, limitation également présente sur les

Une fois activée et connectée en USB, la machine apparaît sous la forme de deux périphériques d'entrée USB :
- Périphérique d'entrée USB
- Périphérique conforme aux Périphériques d'interface utilisateur (HID)
Rien à voir avec là, ça ressemble plutôt à ce que fait la . Peut-être là encore un détournement de la définition de périphérique d'interface utilisateur, afin de faire transiter des données en simulant des pressions successives de touches.
Malheureusement, nous n'avons pas pu tester davantage. Le manuel mentionne qu'il faut utiliser le logiciel de communication PC Tool
.
Mais hélas aucun CD n'était fourni dans la boîte. 
Le site officiel du constructeur ne distribue pas non plus ce logiciel, ni dans sa version anglaise ni dans sa version chinoise. 



Le menu de configuration accessible via
SHIFT
MODE
permet entre autres de choisir l'unité angulaire : degrés ou radians.
Mais très peu d'options sont disponibles et aucune ne permet donc de corriger les différents manques évoqués.



Pas d'application système ici, ni de possibilité d'accès à un menu de diagnostics. Ou en tous cas si il y en a un, il ne s'active pas avec la même combinaison que sur les
scientifiques partageant le même clavier.

Donc pas de possibilité d'en apprendre davantage logiciellement sur la bête, aussi passons de suite à sa dissection.


La calculatrice utilise donc deux cartes électroniques :
- une carte clavier de référence
YXF27462
et apparemment conçue le 24 septembre 2015 - et la carte mère visiblement conçue le 14 janvier 2016
On distingue sur la carte mère le contact du bouton reset.
On y note également niveau connectivité :
- l'emplacement
J1
pour le port mini-Jack 2.5 - le port mini-USB
- mais aussi l'emplacement
J2
pour la nappe amovible de la carte clavier - ainsi que l'emplacement
J3
pour la nappe amovible de l'écran
La possibilité donc de déconnecter et reconnecter les nappes est remarquable. Cela impliquerait donc que l'écran peut notamment être remplacé en cas de casse sans passage par une station de soudure. Cette fois-ci, c'est quelque chose à quoi les
ne nous ont pas habitués, toute calculatrice à l'écran endommagé ne pouvant avoir comme destination que la poubelle vu les coûts d'intervention. Une excellente surprise quoi !

Niveau circuits intégrés, la carte mère s'articule autour de 3 puces majeures :
- une puce inconnue à l'emplacement
U1
- une puce inconnue à l'emplacement
U2
- et à l'emplacement
U3
, une 39VF088
de chez SST
, Flash-ROM de 1Mio de capacité
L'architecture en 3 puces sur les calculatrices, c'est habituellement processeur, RAM et ROM.
U1
de part ses très nombreuses et longues pistes communiquant entre autres avec la mémoire Flash-ROM pourrait très bien être le processeur.
U2
serait toutefois surprenant pour de la RAM, puisque très éloigné du processeur.
Il serait donc possible que
U1
soit une puce regroupant processeur et RAM.
Notons donc qu'avec 1 mégaoctet de capacité la puce Flash-ROM contiendrait le système d'exploitation, et que ce dernier pourrait donc en théorie être mis à jour.

Pour la mémoire RAM, qu'elle soit dans
U1
ou
U2
, on peut avancer au moins 64 Kio comme annoncé sur l'emballage et le manuel.
Mais si il s'agit en réalité juste de la taille de la zone de stockage pour les programmes comme sur les
Casio Graph 35+E / fx-9750GII
, la capacité réelle serait supérieure.



Deux des trois puces essentielles nous étant dissimulées, tentons d'en apprendre davantage sur les capacités de la machine en prenant comme référence les
tests de performances de notre
QCC 2017
.
Pour le test graphique, il faut à la
Tianyan TY-TX800
pas moins de 14 minutes et 29,38 secondes pour tracer les deux courbes qui ne prennent que 15,46 secondes sur la
disposant du même écran !

Elle serait donc dans les 56 fois plus lente !




Pour confirmer ou infirmer, passons au test avec un programme de seuil puisque la machine a le mérite d'être programmable :
- Code: Select all
N=0
U=2
WHILE Abs(U-1)≥.02
N=N+1
U=1+1┘((1-U)(N+1))
WEND
PRINT N
U
La calculatrice se traîne ici lamentablement pendant 11 minutes et 39,32 secondes, contre dans les 15 secondes pour le même programme sur
!

Elle serait donc de façon similaire dans les 45 fois plus lente !

Vu ces performances, c'était parfaitement normal que la sélection des icônes rame au menu d'accueil. La carte mère nous dissimule visiblement un pauvre petit processeur de calculatrice scientifique totalement sous-dimensionné par rapport aux fonctionnalités.

Tu t'attendais à ce que nous descendions ce modèle en flèche ?
Et bien non, nous trouvons que la
Tianyan TY-TX800
est une machine très honnête, surtout quand on la trouve en import sur diverses boutiques en ligne autour de seulement 30€ !

La machine s'inspire de nombre de ses concurrentes et emprunte aussi bien aux
graphiques que scientifiques, mais en aucun cas il ne s'agit de plagiat, tout a dû être recodé et même réadapté pour la technologie et le clavier choisis.
Parfois l'on bénéficie d'ajouts améliorant l'original comme pour les suites arithmétiques et géométriques. Notons également le véritable langage de programmation Basic !

Logiciellement, la
Tianyan TY-TX800
est bien une machine de ce siècle, et de façon assez paradoxale nous paraît donc bien plus adaptée aux besoins des lycéens français que l'impardonnable
.
Il ne lui manquerait qu'une seule chose pour 2019 : un mode examen.
Comme quoi, les calculatrices graphiques hybrides asiatiques ne sont pas toutes forcément des bouses ambulantes, et le travail de certains constructeurs est intéressant.

Le défaut de l'arnaque
est surtout son prix dans les 35-45€ selon les magasins, soit presque autant que la
lui étant pourtant infiniment supérieure !

aurait mieux fait de se mettre en contact avec
Tianyan
plutôt qu'avec
, ou à défaut de mettre sa terrifiante
à un prix honnête, dans les 10-20€ maximum et encore nous sommes généreux. Dans les deux cas, c'est un souvenir très différent que le constructeur aurait laissé dans l'Histoire.