normale mais non, si tu regardes bien tu noteras qu'elle utilise le nouveau thème graphique applati introduit avec les versions 5. C'est donc cette fois-ci une
TI-Nspire CX II CAS
mais habillée de l'ancien boîtier
TI-Nspire CX CAS
.
Ce n'est pas la seule anomalie qui était à remarquer sur cette photo, on note également que les 2 vis normalement inacessibles de part et d'autre du pavé tactile sont ici exposées. Ce qui nous donne ici une calculatrice facilement démontable et remontable, sans doute destinée à l'équipe de développement.
Frédéric
a vraiment l’œil pour avoir remarqué ces détails au sein d'une annonce des plus banales !
La face arrière nous confirme avec une étiquette
Aladdin 1.1
qu'il s'agit bien d'une
TI-Nspire CX II CAS
,
Aladdin
étant le nom de code de la gamme
TI-Nspire CX II
.
Le numéro de série
DVTII00033
nous confirme pour sa part qu'il s'agit bien d'un prototype, ici dans la phase
DVT
parmi les 5 phases accompagnant la sortie d'un nouveau produit chez
Texas Instruments
:
PROTO
(Prototype)
EVT
(Engineering Validation Tests)
DVT
(Design Validation Tests)
PVT
(Production Validation Tests)
MP
(Mass Production)
Le numéro
00033
suggère quant à lui une production en très petit effectif, quelques dizaines, ce qui serait bien cohérent pour des calculatrices destinées à l'équipe de développement.
bouleversait complètement l'univers vidéoludique de ta
Casio Graph 90+E
(plus connue en tant que
fx-CG50
au-delà des frontières françaises)
et des modèles plus anciens
fx-CG10/20
en te sortant
Prizoop
, un émulateur de consoles de jeux
Nintendo Game Boy
de 1989 et
Game Boy Color
de 1998 !
Aujourd'hui accroche-toi bien à ta chaise car
Thomas
est de retour avec
NESizm
, cette fois-ci un émulateur pour la console de jeux
Nintendo NES
de 1985 !
Ne crois pas que ce retour en arrière de quelques années implique une baisse de la qualité des jeux, bien au contraire, car les
Game Boy
étaient des consoles de jeux portables alors que la
NES
est une console de jeux de salon :
A la place des
160×144
pixels, tu auras maintenant droit à des jeux en
256×240
pixels de résolution !
La
Game Boy Color
de 1989 pouvait afficher 32768 couleurs différentes. Officiellement toutefois, seules 56 couleurs différentes pouvaient être affichées simultanément à l'écran, et de plus dans un mode spécial impliquant nombre de contraintes techniques pour le développeur. En pratique, les affichages de la plupart des jeux
Game Boy Color
utilisaient les modes inférieurs en 32 ou même 10 couleurs. Ils étaient ainsi paradoxalement assez pauvres en couleurs différentes, avec des rendus pouvant souvent être comparés à des coloriages enfantins. La
Nintendo NES
permet quant à elle d'afficher simultanément jusqu'à 52 couleurs différentes choisies parmi 53 couleurs, mais avec beaucoup moins de contraintes techniques. Cela nous donne en pratique des jeux bien plus colorés !
Des centaines d'excellents jeux débarquent donc dès maintenant sur ta
Graph 90+E
!
Découvrons donc dès maintenant l'application
NESizm
, et nous la comparerons au passage à celles disponibles sur la concurrence :
pixels facilement adressables, le reste constituant une bordure sur 3 côtés dont la couleur est destinée à permettre de vérifier facilement l'état du mode examen.
Les jeux
NES
affichant en
256×240
pixels, on pouvait a priori s'attendre à une réduction de cet affichage sur 216 pixels de hauteur.
Il n'est certes pas possible de lancer
NESizm
en mode examen, aussi t'avons-nous fait ci-contre un montage allumant la bordure dédiée en vert.
Et grosse surprise, si les menus de
NESizm
affichent bien dans la zone normale de
384×216
pixels, lorsqu'un jeu est lancé celui-ci est bien affiché en utilisant totalité des 224 pixels de hauteur de l'écran et déborde ainsi dans la bordure du mode examen ! Cette prouesse technique à ce jour exclusive à
NESizm
à notre connaissance permet une réduction de résolution sensiblement plus légère que ce que nous anticipions, les jeux étant finalement affichés en
240×224
pixels, visiblement sans aucun problème de lisibilité.
Saluons également la belle fluidité de l'animation à vitesse quasi réelle, et ce sans aucun besoin d'accélérer sa calculatrice!
En effet,
Thomas
dit avoir conçu l'émulateur
NESizm
intégralement à partir de zéro, avec comme objectif principal les performances sur
Le menu d'accueil également rappelable depuis un jeu avec la touche
MENU
, te propose de poursuivre ta partie en cours si existante ou de charger une nouvelle
ROM
de jeu.
Une entrée
Options
te permet également de configurer ton émulateur, avec au choix :
System
Controls
Display
L'entrée
Remap Buttons
des
Options
te permet de définir ou redéfinir les touches actionnant les manettes
Nintendo
, ce que les autres émulateurs
NES
ne permettent pas :
On peut toutefois regretter que les touches clavier soient décrites non par leurs noms mais par leurs codes
Casio Basic
, aussi voici une petite table pour te repérer :
F1
79
F2
69
F3
59
F4
49
F5
39
F6
29
SHIFT
78
OPTN
68
VARS
58
MENU
48
←
38
↑
28
ALPHA
77
x²
67
^
57
EXIT
47
↓
37
→
27
X,θ,T
76
log
66
ln
56
sin
46
cos
36
tan
26
/
75
S↔D
65
(
55
)
45
,
35
→
25
7
74
8
64
9
54
DEL
44
AC/ON
34
4
73
5
63
6
53
×
43
÷
33
1
72
2
62
3
52
+
42
-
32
0
71
.
61
×10^x
51
(-)
41
EXE
31
NESizm
ne définit donc par défaut que les touches contrôlant la 1ère manette :
action
A
:
SHIFT
action
B
:
OPTN
select
:
F5
start
:
F6
et bien sûr les flèches directionnelles
Si tu as besoin de la 2ème manette, soit pour jouer à deux soit pour déverrouiller des secrets dans certains jeux, il te faudra la configurer.
Mais ce n'est pas tout, autre exclusivité de
NESizm
, l'application te définit également des boutons supplémentaires qui n'étaient pas présents sur les manettes d'origine, mais sur certains accessoires optionnels comme les manettes
NES Max
et
NES Advantage
, comme les boutons
Turbo A
et
Turbo B
de la 1ère manette, ici contrôlés avec
ALPHA
et
x²
!
Ces boutons simulaient en fait d'une simple pression des appuis répétés sur les boutons d'action
A
ou
B
, permettant par exemple de tirer automatiquement en rafale dans certains jeux.
Sur la
NES Advantage
l'on pouvait même contrôler à l'aide de deux molettes le rythme de répétition des actions
A
et
B
associées, afin de mieux s'adapter au délai de latence après chaque action qui pouvait varier d'un jeu à l'autre selon la ou les animations déclenchées. Et bien ça aussi c'est prévu, avec l'option
Turbo Key
par défaut à
8 Hz
(8 appuis par seconde)
que tu pourras passer à
2 Hz
,
4 Hz
,
15 Hz
ou encore
30 Hz
.
Notons enfin une dernière touche,
Fast Fwd
contrôlée par
^
, qui te permettra d'accélérer temporairement le jeu, pour passer rapidement une animation, un texte défilant ou un long couloir.
Avec un tel soucis méticuleux du détail, on sent vraiment que l'auteur a été un grand fan de la
Nintendo NES
et a dû y passer un nombre conséquent d'heures quand il était plus jeune.
NESizm
n'est pas un simple émulateur de
Nintendo NES
, c'est aussi un émulateur de
NES Advantage
. En conséquence des possibilités exclusives qui devraient ravir non seulement les lycéens, mais également aussi bien les nostalgiques que les
Pour mieux faire comprendre les compatibilités et incompatibilités, commençons un tout petit peu par expliquer la
NES
.
Nintendo
a fait le maximum pour segmenter le marché et ainsi pouvoir imposer librement ses prix.
Derrière la dénomination générique de
NES
se cachent en fait 2 consoles :
la
Famicom
(pour Family Computer)
sortie au Japon en 1983
la
NES
qui en est la version internationale distribuée à partir de 1985 en Amérique du Nord puis Europe
Ces deux consoles utilisent des cartouches de jeux de forme et même connecteur différents
(72 broches pour la
NES
, 60 broches pour la
Famicom
)
et ne sont donc physiquement pas compatibles, du moins pas sans utiliser des adaptateurs.
De façon précurseure bien avant l'arrivée du
DVD
,
Nintendo
avait de plus découpé le monde en différentes zones : Japon, Europe, Amérique du Nord... Les consoles et cartouches de jeu vendues dans chacune de ces régions étaient zonées, et refusaient de fonctionner avec tout appareil de zone différente. Bien que l'on pouvait par exemple brancher sans adaptateur une cartouche américaine sur une console européenne et vice-versa, en pratique ça ne marchait pas... ... du moins pas sans une petite modification. Il suffisait en effet sur la puce
Nintendo 3195A
de couper la 4ème patte en partant d'en bas à gauche pour dézoner ta console, et lui permettre de lancer des jeux provenant du monde entier.
Enfin, même une fois ceci fait les ennuis n'étaient pas terminés. Les cartouches de jeux distribués étaient optimisées pour le standard vidéo utilisé par la console :
le
NTSC
en
60 Hz
au Japon et en Amérique du Nord
le
PAL
en
50 Hz
en Europe
Un jeu
PAL
inséré dans une console
NTSC
était ainsi accéléré de 20%, et inversement un jeu
NTSC
inséré dans une console
PAL
était ralenti de 20%. Mais là n'est pas le problème. Nombre de jeux tiennent compte dans leur code de cette synchronisation en 50 ou 60 Hz. Insérer donc dans ta console une cartouche de jeu prévue pour un autre système vidéo pouvait selon son codage conduire à des erreurs d'affichage plus ou moins importantes, et même dans certains cas extrêmes à un plantage de la console.
Et pourquoi vouloir jouer sur sa console à une cartouche de jeu d'un autre continent ? Plusieurs raisons à cela :
Plusieurs jeux n'ont été distribués que dans certaines zones.
D'autres jeux bien que commercialisés dans plusieurs zones pouvaient présenter des différences plus ou moins importantes.
Parmi les plus célèbres carnages on peut citer le jeu français
Dragon Ball
qui pour sa sortie en Amérique du Nord a fait l'objet d'une véritable censure, se voyant renommé en
Dragon Power
avec même le remplacement des
sprites
de
Son Goku
par une sorte d'homme-singe à l'air débile, de celles de
Tortue Géniale
par une espèce de vieux druide barbu, le renommage de
Bulma
en
Nora
, celui de
Yamcha
en
Lancer
, ... bref, restons-en là sinon je vais m'énerver.
... et vous osez vous plaindre de
Dragon Ball Evolution
après ça ?...
Un bon émulateur de
Nintendo NES
se doit donc de permettre de jouer à l'ensemble de tous ces jeux tout en nécessitant le moins de manipulations possible de la part de l'utilisateur.
Pas de problème avec les jeux
NTSC
américains comme vu plus haut, et les jeux
NTSC
japonais marchent également comme tu peux voir ci-contre.
Passons donc maintenant aux jeux
PAL
européens. Nous avons le candidat parfait pour tester,
Cobra Triangle
, l'un des pires jeux pour la compatibilité
NTSC/PAL
. Lorsque la cartouche du jeu
PAL
était insérée dans une console
NTSC
, elle produisait des erreurs d'affichage majeures démarrant dès l'écran titre et te poursuivant tout le long de ta partie, erreurs qui de plus pouvaient même finir par arriver à planter la console. On pourrait penser a priori que les jeux
PAL
ne sont pas gérés, puisque la version
PAL
de
Cobra Triangle
souffre ici sur calculatrice des mêmes erreurs d'affichage.
C'est certes fidèle au matériel, mais un utilisateur
'normal'
s'attendrait dans le cas d'un tel jeu à ce que l'émulateur corrige ces erreurs en basculant en mode
PAL
.
En réalité, les jeux
PAL
sont bien gérés par
NESizm
, mais il n'est pas facile selon l'auteur de coder une détection automatique. En attendant, si tu souhaites jouer à des jeux
PAL
sur
NESizm
, il te suffira de rajouter une mention
PAL
en majuscules quelque part dans le nom de leur fichier, et l'émulateur basculera alors automatiquement en mode
PAL
à leur lancement avec un affichage correct.
C'est déjà pas mal, dans le sens où aucune compatibilité
PAL
ne semble être disponible sur les émulateurs de la concurrence, félicitations
NESizm
!
Sur
NumWorks
notamment, la première version de l'installateur en ligne de l'émulateur proposait certes le choix
Nous n'en avons pas terminé avec la compatibilité. La console
NES
ne dispose en fait que d'une fenêtre de
40 Kio
pour adresser le contenu des cartouches de jeu.
40 Kio
ce n'est pas beaucoup
(sauf pour les programmeurs
Python NumWorks
)
.
Nombre de jeux ont besoin de bien plus que cela, et embarquent à cette fin un circuit électronique dans la cartouche. Cette dernière ne contient alors plus seulement la puce
ROM
, mais l'interfacent derrière un
mapper
. Le rôle de ce circuit est de présenter à la console à travers cette même fenêtre de
40 Kio
des zones différentes de la
ROM
lorsque nécessaire.
Les fichiers que tu fournis à l'émulateur contiennent bien évidemment le contenu de la puce
ROM
avec un numéro identifiant le
mapper
associé, mais absolument pas le détail du fonctionnement interne du
mapper
en question. Une difficulté technique de l'émulation
NES
est donc que l'émulateur doit reproduire à la fois le fonctionnement interne de la console, mais également le fonctionnement interne du
mapper
de chaque cartouche. Et les
mappers
ont varié d'un éditeur de jeu à un autre, il existe plein de mappers différents, plusieurs 100aines...
Tester la bonne compatibilité de l'émulateur nécessiterait de se constituer une banque avec au moins un jeu pour chaque
mapper
, ce que nous n'avons pas pu faire pour cette annonce. On peut toutefois avancer quelques exemples :
soit à ce jour inférieure à celle des calculatrices concurrentes. Mais gardons espoir, il ne s'agit aujourd'hui que de la première version. En attendant
est non seulement compatible avec ces anciens modèles, mais l'histoire est très loin de s'arrêter là.
NESizm
est certes distribué en deux éditions différentes, un fichier
nesizm.g3a
et un fichier
nesizm_cg10.g3a
, mais ces deux fichiers fonctionneront de façon identique, et ce qu'ils soient installés sur
Graph 90+E
/
fx-CG50
ou
fx-CG10/20
. La seule est unique différence est que le fichier
nesizm_cg10.g3a
inclut une icône d'application sur fond noir, ce qui conviendra mieux au thème sombre utilisé par le système d'exploitation sur
fx-CG10/20
.
Si les fichiers sont donc identiques à l'exception de l'icône d'application, nous aurons par contre des différences à l'exécution selon qu'on les fasse tourner sur
fx-CG10/20
ou
Graph 90+E / fx-CG50
.
En effet, le processeur de la
fx-CG10/20
est certes compatible mais cadencé d'origine non pas à
116.15 MHz
mais à seulement
58.98 MHz
. A configuration d'émulation identique, les jeux tournent environ deux fois moins vite sur
fx-CG10/20
:
Les jeux sont donc très loin de tourner à vitesse réelle sur
fx-CG10/20
. Que peut-on faire ?...
On peut par exemple jouer sur les options système déjà explicitées plus haut et y régler la vitesse sur
Unclamped
avec un
Frame skip
de
4
. Ce n'est pas encore au niveau de la
Graph 90+E
, mais cela améliore quand même très nettement la vitesse des jeux :
Un inconvénient toutefois est que ce gain en vitesse a un coût, celui de la fluidité des animations qui sont maintenant saccadées.
Une autre solution est d'accélérer le processeur de la
ce n'est pas automatique, il faudra rerégler cette même configuration après chaque redémarrage de la calculatrice
(plantage, changement de piles, entrée/sortie du mode examen...)
cette configuration consomme davantage les piles, et il faudrait donc en prime la désactiver à chaque fois que tu n'en as plus besoin, en gros à chaque fin de partie
Dans tous les cas, c'est lourd.
Et bien
Thomas
a prévu la solution comme nous l'avions déjà noté plus haut.
Lorsque exécutée sur
fx-CG10/20
, l'application te déverrouille le paramètre
Overclock
dans les options système, paramètre que tu pourras régler à
Off
,
150%
ou
200%
.
Et c'est tout, une fois ceci fait tes réglages sont enregistrés, tu n'auras plus rien à faire, le processeur sera automatiquement accéléré à chaque lancement de jeu puis remis dans sa configuration initiale en fin de partie !
Maintenant que nous avons couvert l'ensemble des aspects techniques, terminons-en en comparant les performances entre les différentes solutions d'émulation
NES
pour calculatrices.
Voici déjà ce que ça donne avec les calculatrices dans leur configuration d'origine,
NESizm
étant réglé sur
Unclamped
avec un
Frame skip
à
None
:
La
Graph 90+E
ne s'en tire pas mal du tout, dépassant la
NumWorks N0100
ou encore les
TI-Nspire CR4+
:
NumWorks N0110
(32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @
216MHz
)
TI-Nspire
(32 bits : ARM9/ARMv5 @
120MHz
)
TI-Nspire CX
(révisions A-V)
(32 bits : ARM9/ARMv5 @
132MHz
)
Casio Graph 90+E / fx-CG50
(32 bits : SH4 @
117,96MHz
)
NumWorks N0100
(32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @
100MHz
)
TI-Nspire CX CR4+
(révisions W+)
(32 bits : ARM9/ARMv5 @
156MHz
)
Casio fx-CG10/20
(32 bits : SH4 @
58,98MHz
)
Et voici maintenant ce que ça donne si l'on
overclocke
chaque calculatrice au maximum de ses possibilités. Pour la
Graph 90+E
c'est littéralement la configuration maximale supportée par l'outil; par contre pour la
fx-CG10/20
ce sera un peu moins car sinon il y a des problèmes de stabilité.
La
Graph 90+E
prend maintenant la tête du classement, dépassant nettement l'ensemble des
Un travail d'orfèvre passionné qui reproduit fidèlement dans ta
Casio Graph 90+E
l'univers
Nintendo NES
à un point jamais atteint jusqu'à présent sur calculatrices, même jusqu'au support des jeux
PAL
européens ainsi que des touches spéciales des manettes optionnelles
NES Max
et
NES Advantage
pour
gamers
! Le moindre détail semble avoir été pensé et pesé dans l'intérêt de l'utilisateur, comme l'option qui permet d'activer et désactiver automatiquement l'
overclocking
sur
fx-CG10/20
!
Un tel niveau de finition est remarquable pour un émulateur annoncé comme conçu à partir de zéro, félicitations !
Du grand art, nous ne serions pas loin de qualifier
NESizm
de la meilleure solution d'émulation
NES
sur calculatrices tous critères confondus, mais avant cela nous aimerions bien la gestion de quelques
mappers
supplémentaires. Ce sera donc pour la prochaine fois.
Suite à l'éradication de
Ndless
sur les
TI-Nspire
, la
Casio Graph 90+E
nous confirme ce soir encore une fois qu'elle est désormais la meilleure plateforme scolaire pour le
Si jamais tu étais déjà équipé(e) de tout ce qu'il te faut de ce côté-là, tu as également la possibilité de préciser que tu souhaites être tiré(e) au sort dans une des 3 autres catégories au choix :
Bientôt la rentrée de la dernière zone de vacances. Pour une rentrée dans la joie voici aujourd'hui
Ace Recon CE
, nouveau jeu pour encore et toujours plus de
fun
sur ta
TI-83 Premium CE
.
Conçu par
Mitchell Baker
alias
epsilon5
, ce jeu d'infiltration en vue de dessus te demandera de franchir les différents étages d'un immeuble de bureau.
Mais attention, car ici l'équipe de sécurité est armée et n'hésitera pas à faire feu sans sommation. Elle est de plus diversifié avec des gardes qui patrouilleront les couloirs quand d'autres joueront les
snipers
.
Sommes-nous chez
Texas Instruments
?... Les clés privées 2048-bits des
TI-Nspire CX II
nous attendent-elles au dernier étage ?...
Ton avatar se dirige avec non pas 4 mais 3 flèches,
←
→
pour tourner et
↑
pour avancer, pressables simultanément pour des mouvements encore plus réalistes ! Touche
2nde
pour tirer.
Une alarme encadrera l'écran en rouge lorsque tu seras dans le viseur d'un garde.
2 modes de jeu sont de plus disponibles au choix pour diversifier à ta guise ton expérience :
Classic
, dans lequel tu disposes de 10 munitions pour chaque étage.
et
Chaos
. Ici tes munitions sont illimitées, tu pourras en prime faire les poches de chaque garde tué, et acheter des bonus aux magasins situés entre les étages. Au menu nombre de choses intéressantes :
de quoi tourner et courir plus vite
des munitions qui ricocheront sur les murs
un mode furtif qui empêchera les gardes de te voir à travers les vites
des bombes déposables avec
alpha
Pour prolonger et enrichir ton expérience de jeu, un éditeur de niveaux est même inclus !
Le jeu et l'éditeur sont compilés à partir d'un code écrit en langage
C
disponible ci-dessous à l'attention des curieux.
On peut toutefois regretter fortement que l'auteur ait fait le choix de délocaliser les niveaux et pire données obligatoires de son jeu dans des variables d'application
(
AppVar
)
sans en respecter le format officiel.
Elles seront donc définitivement supprimées à chaque activation du mode examen, rendant ainsi le jeu inutilisable même après désactivation du mode examen.
Tu seras donc dans l'obligation de retransférer les fichiers du jeu après chaque utilisation du mode examen.
Pour fonctionner correctement, le jeu a besoin des bibliothèques C téléchargeables ci-dessous. Mais rien de bien compliqué, il suffit juste de récupérer et transférer leur fichier.
dispose dans ce cadre de possibilités encore plus exclusives à ce jour. En effet même si il ne l'a toujours pas annoncé et encore moins exploité depuis, le constructeur a introduit dans la mise à jour
5.1.5
la gestion des claviers
USB
!
Oui, la
TI-83 Premium CE
(ou
TI-84 Plus CE
)
est à ce jour le seul modèle te permettant de brancher et utilliser un clavier
USB
pour une saisie encore plus facile et rapide de tes programmes et scripts
Python
; ni les
TI-Nspire
ni la concurrence ne permettent cela !
En prime ton expérience de saisie s'enrichit considérablement dans ce contexte avec :
la touche d'effacement arrière, parfaitement fonctionnelle bien qu'inexistante sur la calculatrice !
si la touche
annul
de la calculatrice a pour équivalent
verr num
sur les claviers, nous avons en prime la touche
esc
qui permet à la différence une annulation sans effacement, petite nuance
saisie de caractères minuscules ce qui n'était en dehors de l'application
Python
, du moins pas sans ajout d'un utilitaire
saisie directe de caractères non présents au clavier de la calculatrice et qu'il fallait aller chercher dans des menus !
et même saisie de caractères n'étant même pas dans les menus de la calculatrice !
Les équivalences de touches et fonctionnalités étaient certes logiques.
Par exemple la touche
3
de la calculatrice permet également de saisir
L3
ou
θ
via les modificateurs
2nde
et
alpha
. On retrouvait donc ces mêmes possibilités sur le clavier externe via les modificateurs
ctrl
et
alt
, ainsi que la possibilité supplémentaire de sortir un caractère spécial avec le modificateur
shift
.
Toutefois voilà, ces saisies secondaires n'étaient absolument pas indiquées sur un clavier
USB
standard, et avec une organisation de touches complètement différente ces équivalences n'étaient pas aisées à retenir non plus.
Même si le constructeur n'a finalement pas l'air très intéressé par cette possibilité qu'il a pourtant lui-même codée, nous allons l'explorer jusqu'au bout.
Nous te proposons aujourd'hui de traiter ce tout dernier problème, en personnalisant un clavier
USB
pour ta
TI-83 Premium CE
. Nous allons donc en corriger et compléter la sérigraphie.
Tu auras besoin pour cela :
d'une imprimante
Nous utiliserons ici une imprimante à jet d'encre, mais te recommandons l'impression laser pour la durabilité.
La calculatrice ne gère que la disposition de touches
Qwerty
. Il te faudra donc de préférence trouver/commander un clavier
Qwerty
, ce qui permettra des modifications de sérigraphie beaucoup moins lourdes.
Notre imprimante est ici une jet d'encre fonctionnant de façon totalement normale en quadrichromie soustractive. Il te faudra de préférence un clavier de couleur blanche ou claire; ça tombe bien ce sera assorti à la
TI-83 Premium CE
comme ça.
Ce qui nous amène donc à notre choix, ici un mini-clavier
USB Qwerty
filaire blanc à peine plus grand que la calculatrice que nous jugeons plus convenable pour le transport et l'usage scolaire, également très fin et léger.
Voici donc ci-contre nos autocollants destinés à en compléter ou corriger la sérigraphie, aussi bien pour
TI-83 Premium CE
que pour
TI-84 Plus CE
. Tu en retrouveras gratuitement en fin d'article une version directement imprimable, ainsi qu'une version modifiable.
De façon similaire à la calculatrice, nous adoptons donc un code couleur vert-bleu pour les fonctions secondaires. Nous utilisons ensuite 3 colorations de touches différentes :
Sur fond blanc et donc transparent une fois imprimé, les simples précisions sur les fonctions secondaires de la touche concernée. Cela concerne les touches donc la fonction principale telle que sérigraphiée ne change pas lorsqu'utilisée avec la calculatrice, une majorité comme déjà dit pour un clavier
Qwerty
.
Sur fond noir et donc masquant la sérigraphie d'origine une fois imprimé, les rares touches qui avec la calculatrice ne se comportent pas comme indiqué pour leur fonction principale.
Enfin sur fond gris et servant essentiellement de points de repères pour ne pas se tromper dans le collage, les touches qui soit se comportent exactement comme sérigraphié et pour lesquelles il n'y a rien à préciser, ou bien qui sont sans effet car non reconnues par la calculatrice.
Et voilà, il n'y a plus qu'à imprimer puis découper et coller. Impression bien évidemment en qualité optimale en sélectionnant un type de papier
brillant épais
ou à défaut
brillant
tout court.
Le voici enfin notre périphérique légendaire
TI-83 Premium CE Keypad
, dans toute la splendeur de sa première édition ! Nous voici fin prêts pour une saisie turbo des programmes et scripts
Python
!
Nous avons hâte de lire tes retours pour si besoin pouvoir encore l'améliorer !
Attention, si l'usage d'un clavier externe peu encombrant dans ce style ne pose a priori aucun problème en classe, il n'en est pas de même pour les examens.
La réglementation française actuelle interdit strictement l'usage de tout module externe ainsi que de tout câble, double interdiction donc ici.
Une interdiction parfaitement compréhensible, car un détournement évident serait de remplacer notre clavier
USB
filaire par un clavier
USB
sans fil
2,4 GHz
, surtout que selon nos tests le clavier continue à marcher même en mode examen. Et voilà, un complice dans le couloir ou à l'étage au-dessus/dessous pourrait parfaitement saisir directement les réponses sur l'écran de ta calculatrice une fois qu'il aura réussi à récupérer ton sujet...
Il y a moyen de détecter la pression d'une touche en lisant le flux d'entrée.
×
par exemple y écrit *,
÷
/,
^
**,
annul
[2K,
→
[C et
entrée
[F.
A noter que cette astuce n'est pas utilisable sur les
Casio Graph 90/35+E II
, car le module
sys
n'y est pas disponible. Si il est certes présent dans la version alpha avec la future application
Python
pour
HP Prime
, nous n'avons pas réussi à en faire fonctionner la fonction
readline()
correctement.
Voici le détail des écritures
stdin
associées aux touches de la
TI-83 Premium CE
, ainsi que leurs variantes en cas de combinaison de la pression avec les touches modificatrices
2nde
ou
alpha
:
f(x)
fenêtre
zoom
trace
graphe
2nde
mode
suppr
←
[D [H
↑
[A
alpha
X,T,θ,n
X x
stats
↓
[B
→
[C [F
math
a A
matrice
b B
prgm
c C
var
annul
[2K
◄►
d D
trig
pi e E
résol
f F
□/□
g G
^
** h H
x²
**2 sqrt() [1D i I
,
, E j J
(
( { k K
)
) } l L
/
/ e m M
log
log(,10) [4D 10**() [1D n N
7
7 o O
8
8 p P
9
9 q Q
×
* [ r R
ln
log() [1D exp() [1D s S
4
4 t T
5
5 u U
6
6 v V
-
- ] w W
sto→
= \\ x X
1
1 y Y
2
2 z Z
3
3 @
+
+ ' "
on
0
0
.
. :
(-)
- _ ?
entrée
[F
A priori, cela va être difficile de créer une unique fonction détectant de façon fiable les pressions de l'ensemble des touches clavier.
En effet les écritures
stdin
associées sont de tailles différentes. Or les fonctions de lecture
readline()
et compagnie sont bloquantes, et nous ne disposons pas sur
TI-83 Premium CE
du module permettant de les reconfigurer en non-bloquantes. C'est-à-dire que si l'on demande 3 caractères pour détecter les appuis sur les flèches et touches de validation/annulation, les pressions sur la plupart des autres touches n'écrivant qu'1 à 2 caractères dans le
stdin
ne rendront pas la main à notre script.
Nous ne disposons pas non plus de la fonction
stdin.isatty()
permettant de savoir si il y a encore des données à lire dans le flux d'entrée. Donc dans le cadre d'une lecture caractère par caractère, impossible de différencier l'espace produit par
alpha
0
de celui commençant les écritures associées aux flèches et touches de validation/annulation, ou encore le * associé à la touche
×
de celui démarrant également les écritures associées aux touches
^
(**)
et
x²
(**2)
.
Bref, en attendant mieux il faut faire des choix. Dans le cadre d'interfaces et jeux il y a sans doute possibilité de s'en sortir avec les seules flèches et touches de validation/annulation, soit de demander 3 caractères sur le flux d'entrée à chaque fois.
def ispressed(key="up",keylist=[]): if key=="enter": key=" [F" if key=="up": key=" [A" if key=="down": key=" [B" if key=="right": key=" [C" if key=="left": key=" [D" if key=="annul": key=" [2" press=True for i in range(3): if key[i]==keylist[i]: press=True else: press=False return press
Et petite démo, ça a l'air rapide ce qui est a priori un très bon signe pour tes futurs jeux et interfaces en
à Baltimore, conférence hélas annulée cette année à cause du contexte sanitaire que tu connais.
Allumons donc la bête. En effet c'est bien l'écran de démarrage
TI-Nspire CX II
qui apparaît, et cela nous fait drôle de le voir apparaître donc dans le cadre écran
TI-Nspire CX CAS
.
Nous ne notons pas de signe distinctif sur cet écran et notamment pas le tampon en forme de petit carré blanc en haut à gauche, ce qui si
Texas Instruments
n'a pas changé de méthode signifierait que ce prototype vérifie les signatures avec les clés de production et non les clés de développement. A priori, l'OS
(système d'exploitation - Operating System)
contenu sur ce prototype pourrait donc être sauvegardé par simple envoi vers une
TI-Nspire CX II CAS
de production non encore mise à jour.
Une fois démarré, on constate bien la présence d'un dossier
Developer Unit
mais vide, ce qui renforce notre dernière hypothèse.
Demandons maintenant les informations sur l'état de la calculatrice via
⌂
5
4
. En effet, cet écran nous annonce l'utilisation d'un OS en version
5.0.0.1407
, soit effectivement un nettement plus ancien que le
5.0.0.1509
de notre échantillon. Il est même plus ancien que la version
0F : TI-Nspire CX CAS / TI-Nspire CX-C CAS / TI-84 Plus C Silver Edition
10 : TI-Nspire CX / TI-Nspire CX-C
11 : TI-Nspire CM-C CAS / TI-Nspire CM CAS Chinese Edition
12 : TI-Nspire CM-C / TI-Nspire CM Chinese Edition
13 : TI-83 Premium CE / TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE / TI-84 Plus CE-T / TI-84 Plus CE-T Python Edition
1B : TI-84 Plus T
1C : TI-Nspire CX II CAS / TI-Nspire CX II-T CAS / TI-Nspire CX II-C CAS
1D : TI-Nspire CX II
1E : TI-Nspire CX II-T
Accédons maintenant au menu de maintenance à l'aide de la combinaison de démarrage
⌂
enter
EE
, puis au menu de démarrage caché en tapant le choix
9
non proposé. Nous pouvons alors lancer le logiciel de diagnostics.
Ce dernier se présente comme un
TG2985 DVT (2018/05/24)
, soit apparemment plus ancien que le
TG2985 /D PVT(2018/09/18)
de notre échantillon.
Nous n'avons hélas pas d'autre élément de comparaison, car nous n'avions pas encore découvert cette nouvelle méthode d'accès lors de notre passage sur les premiers salons.
L'écran
Information Screen
accessible en tapant
6
nous en apprend un peu plus.
Le logiciel de diagnostics est donc ici en version
5.00.60
compilée le
26 juin 2018
, soit sensiblement plus ancien que la
5.00.97
de notre échantillon compilée le
13 décembre 2018
.
Procédons donc maintenant à l'ouverture.
On remarque sur la couche de protection contre les fuites de batterie l'inscription manuscrite
DVTII 033 CD
reprenant donc le numéro de série gravé au dos.
Aux emplacements
U06
et
U08
, les puces inconnues
8UC17
et
8UF17
de notre échantillon sont ici des
8KC17
et
8KF17
.
La puce
ASIC
principale est en tous cas bien la même
ET-NS2018-001
. Rappelons que les derniers chiffres de cette référence indiquent les drapeaux non modifiables programmés à la fonte de la puce, identifiant le modèle et ainsi les OS qu'il doit accepter ou refuser, et que cette référence variera donc légèrement d'un modèle à un autre :
ET-NS2018-001
:
TI-Nspire CX II CAS
/
TI-Nspire CX II-T CAS
/
TI-Nspire CX II-C CAS
(drapeaux
001
)
ET-NS2018-100
:
TI-Nspire CX II T
(drapeaux
100
)
ET-NS2018-000
:
TI-Nspire CX II
(drapeaux
000
)
Soulevons la couche de protection batterie, nous y découvrons la même référence de carte que sur notre échantillon,