Cascade est un jeu programmé par Eric ici encore pour calculatrice HP Prime, tirant profit des capacités tactiles de son écran.

Le jeu peut être vu comme une variante des jeux Bubble Breaker ou SameGame, ou encore justement du jeu Cascade qui était intégré sur l'ordinateur de poche Psion Revo.

Tu te retrouves face à une grille initialement de 16×12 cartes, arborant les 4 enseignes françaises traditionnelles : cœur, carreau, trèfle et pique.

Tu peux, d'un simple clic, supprimer tout un bloc de cartes adjacentes partageant une même enseigne. Les cartes alors libérées tombent vers le bas, et se déplacent vers la gauche en cas de colonne vidée.

Ton objectif est de vider intégralement la grille. Attention donc à bien anticiper pour ne pas rester coincé...

Une fois de plus de la part d'Eric un très beau jeu fort bien soigné, exploitant correctement les capacités matérielles et logicielles de la calculatrice choisie !

Avec Tour de Magie des Couleurs, Eric nous fait une nouvelle fois dans l'originalité.

D'une part, le jeu cible la calculatrice HP Prime, première soumission dans cette catégorie.
D'autre part, le jeu se joue avec un vrai paquet d'au moins 32 cartes à mélanger !

Niveau calculatrice, le jeu se contrôle intégralement à l'écran tactile et se joue à 1 joueur contre la calculatrice.

Tu commences le jeu en indiquant un motif de 3 couleurs successives (rouge ou noir), et la calculatrice choisit elle aussi un motif en secret de son côté.

Il te faut ensuite retourner une à une les cartes de ton paquet, et en donner les couleurs à la calculatrice. À chaque fois que les couleurs des 3 dernières cartes retournée reproduisent l'un des motifs choisis pour la partie (le tien ou celui de la calculatrice), le joueur concerné gagne 1 point !

Et la magie dans tout ça ? Et bien tu devrais te rendre compte que la calculatrice est anormalement bonne à ce jeu a priori de hasard pour elle, vu qu'elle n'a aucune connaissance de la façon dont tu as mélangé le paquet.

Ce jeu est un portage de version déjà sorties par Eric en 2021 pour calculatrices NumWorks, TI-83 Premium CE Edition Python et Casio Graph 90+E.

Outre le tactile, le jeu bénéficie d'animations, et exploite fort pertinemment les calques graphiques (buffering multiple) offerts par la HP Prime.

Pyramid a été initialement programmé pour calculatrice Casio Graph Math+. Si les graphismes sont produits grâce à la bibliothèque casioplot, le jeu dispose d'un écran d'accueil bénéficiant d'une animation utilisant la bibliothèque turtle. Cet écran se passe à l'aide de la touche

OK

comme indiqué.

Au-delà, Pyramid est une adaptation du jeu de cartes pyramide. Ton objectif est d'atteindre le sommet de la pyramide de cartes. Pour cela, tu peux retirer des cartes ou paires de cartes à condition :

• qu'elles soient entièrement découvertes entièrement découvertes (en pratique ici sans aucune carte en dessous)
• et que la carte ait pour valeur 13, ou que la somme des valeurs des 2 cartes donne 13
  (sachant que le valet a pour valeur 11, la reine a pour valeur 12, et le roi a pour valeur 13)

Si il n'y a pas de cartes respectant ces critères, tu peux tirer la prochaine carte du talon à l'aide de la touche

VARIABLE

.

Tu choisis ensuite les cartes à l'aide des touches fléchées :

• ↑

  pour aller sur la dernière carte du talon si découverte

• ←

  et

  →

  pour toutes les autres cartes à la base de la pyramide, de façon raccordable (aller au-delà de la dernière carte de droite te ramène à gauche)

Chaque carte choisie se valide alors à l'aide de la touche

OK

, et en cas d'erreur sur la première carte d'une paire, une deuxième pression suffit pour invalider le choix.

Le jeu bénéficie de graphismes sympathiques avec le dessin de la couleur de chaque carte. L'affichage en est parfaitement fluide et sans défaut, exploitant correctement le fonctionnement en double buffering de la bibliothèque casioplot.

Sur calculatrice, les touches sont très réactives. Sur émulateur il est laborieux de passer l'écran d'introduction, le clic sur la touche

OK

lors de l'animation semblant très souvent ignoré (alors qu'il n'y a plus de problème de touches par la suite).

Eric relève de plus le défi d'adapter son jeu à un autre modèle, la NumWorks.

Pour les quelques différences :

• pas d'écran d'introduction ici
• la touche pour tirer la prochaine carte du talon devient

  ↓

Des graphismes ici aussi très propres sans défaut visible malgré l'absence de double buffering sur cette plateforme.

Snake est donc une adaptation du célèbre jeu du serpent initialement pour la calculatrice NumWorks et sa zone graphique Python en 320×222 pixels. Elle se joue intuitivement aux touches fléchées du clavier, qui te permettent de contrôler les mouvements d'un serpent vu de dessus, initialement petit. Ce dernier avance en permanence et les flèches te permettent juste de lui indiquer une nouvelle direction. Ton objectif est d'établir le meilleur score possible en lui faisant manger des cartes apparaissant l'une après l'autre sur le terrain. Sauf que chaque nouvelle carte mangée fait grandir ton serpent d'une case et te laisse donc moins d'amplitude pour tes déplacements. L'ouroboros est habituellement mortel dans ce type de jeu ; le serpent ne doit pas se manger lui-même.

Le jeu se joue ici sur une grille de 16×10 cases affichée en pleine largeur (chaque case étant un carré de 20 pixels de côté) avec une particularité délicieuse ; la grille est raccordable (si ton serpent atteint le bord droit de l'écran il ressort à gauche de l'écran). De quoi te sauver de certaines situations périlleuses... ou pas.

C'est fort bien codé, le jeu est réactif avec des affichages fluides sans défaut visible.

Attention si tu joues sur le firmware officiel Epsilon, l'écran de game over appelle automatiquement la fonction exit() pour terminer l'exécution du script, fonction qui n'existe pas dans l'implémentation Micropython de ce firmware.

Sacha et Ambre ont de plus relevé le défi optionnel d'adapter leur jeu pour Casio Graph Math+ avec sa zone graphique Python très différente et originale, inhabituellement large en 384×192 pixels.

Il a été tenu compte de cette spécificité, le jeu se passe ici sur une grille de 19×8 cases.

Nous aurions une remarque et une critique à ce sujet :

• Pour la remarque, avec seulement 8 lignes, le jeu est beaucoup plus difficile et change de plus radicalement l'expérience de jeu. Ton serpent va très vite dépasser 8 cases soit une hauteur d'écran, faisant que tout déplacement vertical sera hautement périlleux, notamment au niveau du passage de haut en bas de l'écran ou vice-versa, et devra donc être suivi presque immédiatement d'un changement de direction pour l'horizontale. Mais ce n'est absolument pas un reproche.
• Pour la critique, le choix d'être resté avec des cases en carré de 20 pixels de côté donne ici des marges blanches à droite et en bas d'écran. Celle en bas d'écran notamment fait plus de la moitié de la hauteur d'une ligne, ce qui est particulièrement trompeur. Peut-être aurait-il été judicieux d'expérimenter d'autres dimensions de cases pour mieux remplir l'écran, d'afficher un cadre autour de la zone de l'écran explorable par le serpent (même si c'est peut-être contre-intuitif par rapport à l'aspect raccordable de la zone), ou encore tout simplement de prendre un tout petit peu plus de place pour l'affichage du score en haut d'écran.

Le double buffering ici obligatoire est correctement utilisé ; aucun défaut d'affichage n'est visible.

Pas d'erreur ici à l'écran de game over, mais à la place une petite anomalie ; tu peux continuer à jouer sur l'écran en question.