Il y a donc un changement de numérotation, puisque nous sommes passés de 1.8.1 à 1.9.0 et 1.9.1 en bêta, et puis maintenant à 9.2.0. On pourrait donc qualifier cette version de 1.9.2.0, mais il va falloir se faire à cette nouvelle numérotation.
Commençons déjà par les améliorations transversales puisque cette version (1.)9.2.0 introduit de grands changements internes.
Partage des variables entre applications :
On accède à ces données via la touche
varqui listera maintenant, à chaque fois avec un aperçu de leurs valeurs :
- les expressions (variables numériques et matricielles) mais désormais seulement celles définies (par ordre d’affectation) et non tout l’alphabet comme avant
- les fonctions et ça c’est nouveau
La solution mathématique NumWorks franchit ainsi un cap historique. On ne peut plus parler d'un simple agrégat d'applications comme chacun peut s'en faire sur son smartphone; il s'agit désormais d'une suite mathématique intégrée !
Libre nommage des variables :
Ils acceptent :
- les lettres majuscules A à Z
- les lettres minuscules a à z
- les chiffres, mais uniquement après une lettre
- le caractère tiret-bas (_), mais uniquement après une lettre
De formidables possibilités d’avoir des noms de fonctions beaucoup plus intelligibles et même collant davantage aux notations imposées par les énoncés !
Rajoutons que selon le même esprit, les fonctions de dérivation, intégration, somme et produit acceptent désormais un argument supplémentaire pour préciser librement le choix de la variable.
Maintenant voici ce qui concerne plus spécifiquement chacune des applications, mais non moins important pour autant :
OKaprès avoir sélectionné le nom d’une fonction pour se voir proposer la possibilité de la renommer.
Plus de limite, l'on peut désormais définir plus de 4 fonctions depuis cette application !
Il devient même enfin possible de définir une fonction en fonction d’une autre !
eval()
et float()
sont maintenant rajoutées au catalogue. Plus de limite ici non plus, on peut maintenant créer plus de 8 scripts depuis la calculatrice.
Le Python bénéficie lui aussi d’une énorme nouveauté, l’ajout du module time bien que non listé au catalogue, et qu’il faudra donc importer à la main en tapant
import time
. Une exclusivité à ce jour parmi les implémentations de Python sur calculatrices ! En l’absence donc de catalogue, on peut par exemple l’explorer avec notre script explmod.
Outre le nom du module et donc les sous-fonctions de chaîne qui en découlent, on peut noter les deux fonctions
time.monotonic()
et time.sleep()
.Enfin sur le simulateur en ligne, les dessins via le module kandinsky sont désormais affichés progressivement au fur et à mesure de leur réalisation, et non brutalement en fin d’exécution.
De quoi bien mieux comprendre ce qui se passe et éventuellement corriger, surtout dans le contexte du nouveau programme de Physique-Chimie de Seconde à la rentrée 2019.
Par rapport à la dernière version sortie (1.8.1), le microgiciel de la calculatrice a pris dans les 33Kio, ce qui est relativement peu par rapport à l'importance des nouveautés apportées. Il occupe désormais 688,7Kio soit 67,2% de la Flash de 1024Kio de la calculatrice.
Liens :
- Mise à jour (suivre les instructions)
- Simulateur en ligne
- Code source