Dans un
article précédent nous te présentions la dernière version d'
Omega, le
firmware tiers ultime pour ta
NumWorks développé et testé par
Quentin Guidee et ses illustres collaborateurs ci-dessous :
Omega permet en effet d'améliorer grandement les possibilités de ta
NumWorks et ce même en mode examen. Citons entre autres :
- la réactivation du moteur de calcul littéral que NumWorks avait introduit dans sa version 1.2 pour le supprimer dans sa version 11
- une application Atom avec un tableau périodique des éléments
- une bibliothèque de constantes physiques
- une mémoire de travail étendue de 16K à 32K pour l'exécution de scripts Python plus conséquents notamment dans le cadre de projets
- une application avec une calculatrice RPN
- le support pour le rajout d'applications externes
Parmi les applications externes disponibles à ce jour, citons notamment :
- Nofrendo, émulateur de console de jeux Nintendo NES
- mais également KhiCAS par parisse.
Basée sur Xcas, son logiciel intégré de mathématiques, cette application étend les capacités mathématiques de ta NumWorks au niveau d'une HP Prime, bénéficiant du moteur de calcul formel GIAC avec notamment la possibilité de construire automatiquement des tableaux d'étude de fonction avec indications d'éléments de démarche !
Elle est de plus programmable sous deux syntaxes au choix, Xcas ou Python. Et en prime, le langage de programmation inclut des commandes de tracé à la Scratch/Logo pour réinvestir les acquis de collège !
Nombre de fonctionnalités parfaitement légitimes puisque disponibles en mode examen pour les candidats ayant choisi des modèles concurrents, un nivellement par le haut pour l'égalité entre candidats !
Aujourd'hui sort la nouvelle version
Omega 1.19. Elle est basée sur le code source actuel du
firmware Epsilon officiel en cours de développement, et elle t'inclut donc en avant-première les améliorations officielles que
NumWorks a prévues pour la très prochaine version
13 dont le bêta-test vient tout juste d'être lancé !
Nous allons donc voir ensemble quelles sont les nouveautés apportées à la fois par
NumWorks pour la version
13 et par l'équipe
Omega pour la version
1.19, en te précisant bien à chaque fois de qui elles proviennent.
Notons déjà que les icônes d'applications ont été refondues pour être davantage en phase avec les couleurs du thème d'
Omega.
Grande nouveauté, dans l'ensemble des applications il t'est enfin possible de sélectionner naturellement du texte dans une zone de saisie comme sur ordinateur, en maintenant la touche
shift
puis une touche fléchée.
La sélection pourra alors être coupée-copiée-collée-effacée à l'aide des raccourcis clavier.
C'est particulièrement bienvenu dans le cadre de l'application
Python, pour une saisie encore plus rapide et donc agréable de tes scripts lorsqu'ils comporteront plusieurs lignes ou blocs similaires - merci
NumWorks !
Notons également que le défilement des tableaux de valeurs présentés par les divers applications a été accéléré.
Gros ajout de l'équipe
Omega, une langue supplémentaire est maintenant disponible, le
Hongrois. De quoi contribuer grandement au rayonnement de la
NumWorks hors de nos frontières, merci !
Pour plus de clareté, l'équipe
Omega a regroupé l'ensemble des paramètres liés au calcul dans un sous-menu
Math.
Note que tu pourras même y choisir le symbole de multiplication de ton choix, une exclusivité
Omega à ce jour !
L'équipe
Omega nous permet enfin d'avoir un peu de visibilité mémoire directement sur la calculatrice, avec l'affichage de la capacité
RAM ainsi que de son utilisation à l'écran
A propos. Actuellement nous avons 1K utilisé sur une capacité de
32K.
Afin de cibler les besoin des différents pays et examens,
Omega dispose de 3 modes examens au choix désormais nommés de la façon suivante :
- Standard, qui efface le contenu mémoire comme exigé en France
- Sans symbolique, ciblant les pays interdisant les fonctionnalités de calcul formel ou même littéral (Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni...).
En plus du contenu mémoire, il désactive en prime le mode de calcul littéral de l'application Calculs ainsi que l'accès aux applications externes, ce qui interdit donc KhiCAS par la même occasion.
- Sans symbolique ni texte, ciblant les pays dont la réglementation interdit l'accès à tout éditeur de texte pendant les épreuves (Pays-Bas, ...).
En plus des points précédents, il désactive l'application Python.
De nouvelles couleurs sont sélectionnables pour la diode examen :
Certains pays exigent en effet une couleur spécifique, comme le jaune-orange pour les Pays-Bas. Pour la France rien d'imposé, mais nous te conseillons de rester sur le rouge comme le
firmware officiel afin de n'effrayer aucun surveillant.
L'application
Paramètres offre de plus désormais un nouveaux choix, celui de la taille de police qui sera utilisée dans l'application
Python :
- Grande qui correspond à la taille utilisée jusqu'ici et permet d'afficher 12 lignes sur 29 colonnes
- Petite qui permet quant à elle d'afficher 16 lignes sur 42 colonnes
Notons de plus que ce réglage s'applique aussi bien à l'éditeur qu'à la console
Python. De quoi te permettre une bien meilleur vue d'ensemble de tes scripts ainsi que de leur affichage - merci
NumWorks !
Jusqu'à sa dernière version, le
firmware officiel ainsi que ses dérivés avaient quand même le gros inconvénient de ne te laisser bien souvent visibles dans l'applications
Calculs que les deux derniers calculs effectués, de part la grande taille de police utilisée.
L'équipe
Omega s'attaque enfin à ce gros défaut et nous soulage avec une nouvelle option
Mode d'affichage exclusive, qui te permet de sélectionner un nouvel affichage
Compact pour l'application
Calculs.
L'affichage des résultats sera alors effectué sur la même ligne lorsqu'il y aura suffisamment de place, et t'offrira donc une bien meilleure vue d'ensemble de ton historique de calculs !
L'équipe
Omega te permet désormais de dupliquer tes scripts
Python. Aucune besoin donc de les ouvrir pour t'embêter à en sélectionner et copier le code pour ensuite le coller dans un autre script !
NumWorks pour sa part nous apporte beaucoup d'améliorations et nouveautés à l'application
Python, n'ayons pas peur des mots et disons même énormément.
Autre amélioration de saisie effectuée par
NumWorks dans le contexte
Python, le catalogue accessible via la boîte à outils inclut désormais les fonctions associées à la classe
list :
- list.append(x)
- list.clear()
- list.count(x)
- list.index(x)
- list.insert(i,x)
- list.pop(i)
- list.remove(x)
- list.reverse()
- list.sort()
Avec le dernier
firmware officiel, tu diposais d'une mémoire de stockage pouvant accueillir jusqu'à
16 Kio de scripts
Python. Dans sa dernière version,
Omega t'avait étendu cette capacité à
20 Kio.
Et bien
NumWorks semble avoir apprécié l'idée puisque la reprenant mais en mieux, augmentant l'espace de stockage de façon encore plus significative à
32 Kio !
En Python les possibilités d'interactions avec des interfaces, notamment pour des menus ou jeux, étaient très limitées sur la NumWorks.
En effet, il n'y avait pas de fonction permettant de tester la pression d'une touche.
NumWorks s'attaque enfin au problème dans la version
13, avec un nouveau module
ion à cette fin dont voici l'exploration en avant-première avec notre script
explmod.py :
- Code: Tout sélectionner
def sstr(obj):
try:
s=obj.__name__
except:
s=str(obj)
a=s.find("'")
b=s.rfind("'")
if a>=0 and b!=a:
s=s[a+1:b]
return s
def isExplorable(obj):
s=str(obj)
return s.startswith("<module '") or s.startswith("<class '")
def explmod(pitm,pitmsl=[],reset=True):
global curline
if(reset):
curline=0
pitmsl=[sstr(pitm)]
hd="."*(len(pitmsl)-1)
spath=".".join(pitmsl)
c,c2=0,0
spitm=str(pitm)
for itms in sorted(dir(pitm)):
c,c2=c+1,c2+1
try:
itm=eval(spath+"."+itms)
print(hd+itms+"="+str(itm))
if isExplorable(itm) and itm!=pitm:
pitmsl2=pitmsl.copy()
pitmsl2.append(itms)
c2=c2+explmod(itm,pitmsl2,False)[1]
except:
print(hd+itms)
if c>0 and reset:
print(hd+"Total: "+str(c)+" 1st level item(s)")
if c2>0 and c2!=c:
print(hd+" "+str(c2)+" item(s)")
return [c,c2]
C'est l'occasion pour nous de te fournir une table des codes clavier retenus, où la logique visuelle de numérotation t'aidera peut-être à retenir :
← 0 | ↑ 1 | → 3 | ⌂ 6 | OK 4 | ↩ 5 |
↓ 2 | ⏻ |
shift 12 | alpha 13 | x,n,t 14 | var 15 | ╒╕ 16 | ⌫ 17 |
e^x 18 | ln 19 | log 20 | i 21 | , 22 | x^y 23 |
sin 24 | cos 25 | tan 26 | π 27 | √ 28 | x² 29 |
7 30 | 8 31 | 9 32 | ( 33 | ) 34 | |
4 36 | 5 37 | 6 38 | × 39 | ÷ 40 |
1 42 | 2 43 | 3 44 | + 45 | - 46 |
0 48 | . 49 | ×10^x 50 | Ans 51 | EXE 52 |
On peut toutefois remarquer que la seule fonction fournie
keydown() par le nouveau module
ion ne permet que de savoir si une touche donnée est pressée ou pas.
Des scripts
Python implémentant des jeux ou interfaces
(pourquoi pas une boîte de saisie texte) vont donc devoir appeler cette fonction autant de fois qu'il y a de touches clavier traitées. On peut donc légitimement s'interroger sur ce que donne le temps d'exécution de la fonction potentiellement multiplié par les 46 touches clavier
(ou plutôt 45, la touche d'allumage/exinction n'étant pas gérée par le module).
Et bien testons, voici
getkeys.py, notre script où il te suffira d'un simple et unique appel
getkeys() pour scanner l'ensemble de la matrice clavier et récupérer la liste des codes des touches actuellement pressées :
- Code: Tout sélectionner
from ion import keydown
def keycodes():
lc = list(range(0,6)) + list(range(12,35))
for k in range(36,53):
if (k+1)%6:
lc.append(k)
return lc
def getkeys():
lk = []
for k in keycodes():
if keydown(k):
lk.append(k)
return lk
Nous allons de plus chronométrer l'appel
getkeys() à l'aide de notre script
timer.py :
- Code: Tout sélectionner
from time import monotonic
def timer(f, *par):
start=monotonic()
f(*par)
return monotonic()-start
L'appel maintenant devenu
timer(getkeys) nous mesure donc autour 0,04 seconde pour le scan intégral du clavier, aussi bien sur
N0100 que
N0110.
4 centièmes de seconde ce n'est certes pas rien, mais c'est quand même très loin d'être la catastrophe que nous craignions.
NumWorks semble avoir bien fait les choses.
Les jeux
Python utilisant beaucoup de touches clavier seraient donc en théorie limités au mieux à 25 fps
(images par seconde), ce qui est tout de même déjà humainement très acceptable. En pratique il suffira aux jeux en question de ne pas scanner l'intégralité du clavier mais seulement les touches utiles, et de toutes façons la lenteur des fonctions graphiques à ce jour ne pemet pas d'atteindre les
25 fps en
Python même sans aucune lecture clavier.
En passant, si toi aussi tu souhaites optimiser tes tests de touches clavier dans le même style que notre fonction
getkeys(), n'hésite pas à consulter le
tutoriel associé à la nouvelle fonction
keydown().
Suite à cet ajout majeur, profitons-en pour voir où nous en sommes niveau
Python sur calculatrices. Voici déjà l'éventail des modules disponibles :
| autorisés aux examens français | inutilisables aux examens français |
NumWorks | Casio Graph 35+E II 90+E |
TI-83PCE Ed. Python | | | | TI-Python | |
builtins array collections cmath gc math micropython os random sys time turtle uerrno | ✓ . . ✓ . ✓ ✓ . ✓ . ✓ ✓ . | ✓ . . . . ✓ . . ✓ . . . . | ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ . . ✓ ✓ ✓ . . | ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ . . ✓ . . ✓ | ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ . . ✓ . . . | ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ . . ✓ | ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ . . ✓ ✓ ✓ . . | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . . |
spécifique | kandinsky ion | | | prime | nsp | | | board storage |
Total | 9 | 3 | 8 | 9 | 8 | 9 | 9 | 13 |
En terme de quantité de modules, la
NumWorks arrive ainsi désormais au premier rang des solutions
Python utilisables aux examens français, félicitations !
Aux examens :
- 9 modules :
NumWorks
HP Prime (version alpha) - 8 modules :
TI-83 Premium CE Edition Python - 3 modules :
Casio Graph 35+E II
Casio Graph 90+E
Hors examens :
- 13 modules :
TI-Python (firmware tiers) - 9 modules :
NumWorks
Casio Graph 35+E II
Casio Graph 35+E/USB
Casio Graph 75/85/95
Casio fx-9750GII
Casio fx-9860GII
Casio fx-9860G
(appli CasioPython)
HP Prime (version alpha) - 8 modules :
TI-83 Premium CE Edition Python
TI-Python
TI-Nspire (appli MicroPython) - 3 modules :
Casio Graph 35+E II
Casio Graph 90+E
Casio fx-CG50
Et voici maintenant pour le contenu de ces mêmes modules :
| autorisés aux examens français | inutilisables aux examens français |
NumWorks | Casio Graph 35+E II 90+E |
TI-83PCE Ed. Python | | | | TI-Python | |
builtins array collections cmath gc math micropython os random sys time turtle uerrno | 88-188 . . 12 . 41 6 . 8 . 3 38 . | 84-175 . . . . 25 . . 8 . . . . | 91-190 4 2 . 7 28 . . 8 15 4 . . | 97-428 3-13 . 13-17 9-13 42-46 10-14 . . 17-21 . . 25-29 | 93-218 4 . 12 7 41 3 . . 15 . . . | 91-204 4 . 12 7 41 6 . 8 12 . . 24 | 91-190 4 2 . 7 28 . . 8 15 4 . . | 93-191 4 2 12 7 41 6 15 8 15 10 . . |
spécifique | 6(kandinsky) 48(ion) | | | 3-7(prime) | 10(nsp) | | | 22(board) 21(storage) |
Total | 250-350 | 117-208 | 159-258 | 219-588 | 185-310 | 205-318 | 159-258 | 213-354 |
En terme de richesse des modules, la
NumWorks varie donc entre les 2
ème et 3
ème rangs !
Aux examens :
- 219-588 éléments :
HP Prime (version alpha) - 250-350 éléments :
NumWorks - 159-258 éléments :
TI-83 Premium CE Edition Python - 117-208 éléments :
Casio Graph 35+E II
Casio Graph 90+E
Hors examens :
- 219-588 éléments :
HP Prime (version alpha) - 213-354 éléments :
TI-Python (firmware tiers) - 250-350 éléments :
NumWorks - 205-318 éléments :
Casio Graph 35+E II
Casio Graph 35+E/USB
Casio Graph 75/85/95
Casio fx-9750GII
Casio fx-9860GII
Casio fx-9860G
(appli CasioPython) - 185-310 éléments :
TI-Nspire
(appli MicroPython) - 159-258 éléments :
TI-83 Premium CE Edition Python
TI-Python - 117-208 éléments :
Casio Graph 35+E II
Casio Graph 90+E
La mémoire utilisée pour exécuter les scripts
Python est consituée de 2 zones :
- le stack (pile) qui accueille les références vers les objets créés
- le heap (tas - appelé vugairement chez nous mémoire de travail jusqu'à présent) qui accueille les valeurs de ces objets
Le
stack / pile limite donc la quantité d'objets différents utilisables simultanément, alors que le
heap limite le volume.
La
NumWorks était très décevante dans les deux cas, se retrouvant sur ces points littéralement à la queue de l'ensemble des solutions
Python sur calculatrices graphiques.
Notre script
mem.py permet d'estimer la capacité du tas
(mémoire de travail) :
- Code: Tout sélectionner
def sizeenv():
s=0
import __main__
for o in dir(__main__):
try:s+=size(eval(o))
except:pass
return s
def size(o):
s,t=0,type(o)
if t==str:s=49+len(o)
if str(t)=="<class 'function'>":s=136
if t==int:
s=24
while o:
s+=4
o>>=30
if t==list:
s+=64
for so in o:s+=8+size(so)
return s
def mem(v=1,r=1):
try:
l=[]
try:
l+=[r and 793+sizeenv()]
if v*r:print(" ",l[0])
l+=[0]
l+=[""]
l[2]+="x"
while 1:
try:l[2]+=l[2][l[1]:]
except:
if l[1]<len(l[2])-1:l[1]=len(l[2])-1
else:raise(Exception)
except:
if v:print("+",size(l))
try:l[0]+=size(l)
except:pass
try:l[0]+=mem(v,0)
except:pass
return l[0]
except:return 0
Celle-ci faisait
16 Kio sur les
firmwares officiel, et cela n'a malheureusement pas changé pour la version
13.
En conséquence, vu les tailles non négligeables prises en mémoire par les objets
Python les plus simples, tu seras très rapidement limité(e) dès que tes scripts vont commencer à travailler sur des tuples, listes ou pire listes de listes.
Si par contre tu fais le choix du
firmware Omega, tu pourras bénéficier d'un tas de
32 Kio, de quoi commencer à aborder des projets nettement plus ambitieux !
Omega permet ainsi à ta
NumWorks de ganger de 2 à 5 places au classement en terme de capacité de
tas / stack et ainsi de ne plus être dernière, loin de là !
Aux examens :
- 1,032942 Mo :
Casio Graph 90+E - 1,022145 Mo :
HP Prime (version alpha) - 100,560 Ko :
Casio Graph 35+E II - 32,339 Ko
NumWorks (firmware Omega) - 20,200 Ko
TI-83 Premium CE Edition Python - 16,259 Ko
NumWorks (firmware officiel)
Hors examens :
- 2,049276 Mo :
TI-Nspire (application MicroPython) - 1,032942 Mo :
Casio Graph 90+E - 1,022145 Mo :
HP Prime (version alpha) - 257,636 Ko :
Casio Graph 35/75+E (application CasioPython) - 100,560 Ko :
Casio Graph 35+E II - 32,339 Ko
NumWorks (firmware Omega) - 31,899 Ko :
Casio Graph 35+E II (application CasioPython) - 22,605 Ko
TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers) - 20,200 Ko
TI-83 Premium CE Edition Python - 19,924 Ko
TI-83 Premium CE + TI-Python - 16,238 Ko
NumWorks (firmware officiel)
Par contre,
NumWorks annonce avoir quadruplé la taille de la
pile / stack pour la version
13, voyons cela. Comme déjà expliqué, cette augmentation devrait permettre d'avoir simultanément davantage d'objets en mémoire
(mais pas davantage de données, les valeurs de ces objets allant comme déjà dit dans le tas / heap). C'est la même capacité que l'on peut partager entre davantage d'objets différents.
Comment mesurer cela ? Une situation qui permet de créer plein de références dans la
pile / stack, c'est la récursivité, soit les fonctions qui se rappellent elles-mêmes. Prenons notre script
recur.py :
- Code: Tout sélectionner
def sumr(n):return n>0 and n+sumr(n-1)
def maxr(fct):
n=0
try:
while True:
fct(n)
n=n+1
except Exception as e:print(e)
return n
L'appel
maxr(sumr) permet en effet de constater un bon quadruplement du nombre maximal d'appels récursifs, passant de
30 à
143 avant le déclenchement de l'erreur
maximum recursion depth exceeded, de quoi étudier et exploiter désormais bien plus sérieusement la récursivité !
Là encore une nette progression au classement en terme de capacité de
pile / stack. Merci cette fois-ci
NumWorks, la calculatrice est donc dès maintenant le meilleur choix aux examens français sur le critère de la récursivité !
Aux examens :
- 143 :
NumWorks (nouvelle version) - 82 :
Casio Graph 90+E
Casio Graph 35+E II - 77 :
HP Prime (version alpha) 30 :
NumWorks (ancienne version)- 23
TI-83 Premium CE Edition Python
Hors examens :
- 5362 :
Casio Graph 35/75+E (application CasioPython) - 655 :
Casio Graph 35+E II (application CasioPython) - 143 :
NumWorks (nouvelle version) - 130 :
TI-Nspire (application MicroPython) - 82 :
Casio Graph 90+E
Casio Graph 35+E II - 77 :
HP Prime (version alpha) 30 :
NumWorks (ancienne version)- 23
TI-83 Premium CE Edition Python - 20
TI-83 Premium CE + TI-Python - 15
TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
NumWorks n'a également pas chômé avec l'application
Calculs et nous apporte ici encore pléthore de nouveautés.
Déjà petite mise en bouche,
NumWorks améliore l'intelligence de sa saisie. Lorsque par exemple on note
f(5), sans connaître le contexte il y a ambiguité. Selon le contexte, cela peut être :
- si f est une fonction, la fonction f appliquée à 5
- sinon, le produit de f par 5
Jusqu'à la dernière version, la
NumWorks considérait systématiquement que c'était un appel de fonction, même si
f n'en était pas une, et ne te donnait donc aucun résultat.
Désormais ta
NumWorks tiens compte du contexte, et t'interprétera automatiquement cette saisie en tant que produit si
f n'a pas été définie en tant que fonction.
La
NumWorks te permet désormais de calculer avec des nombres écrits en base non décimale :
- base binaire en préfixant le nombre saisi par 0b
- base hexadécimale en préfixant le nombre saisi par 0x
Le résultat reste certes affiché en base décimale, et il n'y a pas d'option pour changer cela.
Toutefois,
NumWorks a prévu autre chose pour tes conversions dans l'autre sens. Si tu remontes dans l'historique de calculs avec la touche
↑
, chaque résultat entier sélectionné se verra adjoindre un bouton qu'il te suffira de valider pour obtenir automatiquement des résultats additionnels :
- la conversion en base hexadécimale
- la conversion en base binaire
- la décomposition en facteurs premiers
Et nul besoin de les noter sur ton brouillon, les différents résultats peuvent de plus être sélectionnés puis directement copiés-collés à des fins de réutilisation immédiate !
Mais ce n'est pas tout,
NumWorks te propose également des résultats additionnels de façon similaire en cas de résultat rationnel
(écriture exacte en fraction), avec :
- la conversion en fraction mixte (entier suivi d'une fraction propre, soit avec son numérateur inférieur au dénominateur)
- le détail de la division euclidienne du numérateur par le dénominateur
Lorsque le résultat écrit sous forme exacte est un cosinus ou sinus de quelque chose, là
NumWorks s'est déchaîné pour les résultats additionnels, avec :
- représentation automatique et légendée du point associé sur le cercle trigonométrique
- cosinus associé sous forme exacte et décimale
- sinus associé sous forme exacte et décimale
Et alors attends tu n'as pas vu les nombres complexes, ici c'est de la folie avec comme résultats additionnels proposés :
- la représentation automatique et légendée du point associé dans le plan complexe
- le module sous forme exacte et décimale
- l'argument sous forme exacte et décimale
- la partie réelle sous forme exacte et décimale
- la partie imaginaire sous forme exacte et décimale
Entiers, rationnels, fonctions trigonométriques et nombres complexes... à chaque fois, ce sont littéralement de mini-études que te réalise désormais
NumWorks !
Des représentations différentes qui t'amèneront à mieux comprendre chacun de ces résultats, ainsi qu'à développer ta compétence
Représenter et passer à l'avenir plus naturellement d'une forme à l'autre. Une fonctionnalité donc d'une haute pertinence !
On peut de plus rajouter qu'il s'agit de fonctionnalités exclusives à ce jour, ou plus précisément dans le contexte particulier de cette année 2020 avec le mode examen.
Il n'y a en effet rien d'équivalent sur les modèles concurrents, il faut y comprendre/retenir plusieurs commandes spécifiques et encore pour obtenir à chaque fois un seul des éléments de la série de résultats additionnels présentés.
De telles choses n'y étaient possibles qu'en y chargeant des programmes que nous te proposions gratuitement les années précédentes, programmes hélas bloqués par le mode examen cette année.
NumWorks se met donc ainsi à te recréer gratuitement dans son propre mode examen des fonctionnalités équivalentes aux programmes les plus pertinents produits par la communauté pour la concurrence ces dernières années. N'oubliant pas les besoins des élèves,
NumWorks semble ainsi être le constructeur ayant le mieux compris l'ensemble des conséquences de la réforme du mode examen !
Et non, ce n'est pas fini. Grâce au formidable travail de
NumWorks, l'application
Calculs gère désormais les unités, avec une toute nouvelle entrée pour t'en facilité la saisie dans la boîte à outils. De très nombreuses catégories d'unités sont présentes, de quoi couvrir l'ensemble de tes problèmes de Géométrie, Physique ou Chimie :
- Temps
- Distance
- Masse
- Intensité du courant électrique
- Température
- Quantité de matière
- Intensité lumineuse
- Fréquence
- Force
- Pression
- Energie
- Puissance
- Charge électrique
- Tension électrique
- Capacité électrique
- Résistance électrique
- Conductance électrique
- Induction électrique
- Inductance
- Superficie
- Volume
Les unités sont notées avec le caractère tiret bas comme préfixe, que tu pourras une fois habitué saisir directement au clavier avec
shift
,
. Le menu se donne même la peine de les légender dans ta langue une fois de plus !
Bien que toutes les combinaisons ne soient pas au menu, précisons que la calculatrice reconnaît bien l'ensemble des préfixes du système international de 10
12 (Tera) à 10
-12 (pico) !
Rien à voir avec les unités proposée sur la concurrence de milieu de gamme où si c'est pas menu c'est foutu. Ici les unités sont de véritables éléments gérés au niveau du moteur de calcul et que tu peux donc librement intégrer à ces derniers.
Tu peux notamment sommer différentes unités compatibles, avec un résultat automatiquement converti dans l'unité jugée la plus pertinente !
Tu as peut-être remarqué qu'il n'y avait pas de catégorie vitesse au menu, ces unités étant obtenues par un simple quotient. Les possibilités de combinaison sont infinies et permettront de gérer les unités les plus complexes !
Si jamais l'unité déterminée automatiquement pour le résultat ne te convient pas, tu pourras parfaitement la convertir dans toute unité compatible à l'aide de l'opérateur d'affectation obtenu via
shift
x^y
!
Les unités sont tellement bien intégrées et gérées, qu'elles peuvent même accompagner les valeurs que tu stockes dans des variables. En Physique-Chimie notamment, si tu te donnes la peine de saisir chaque constante ou donnée d'une formule avec son unité, tu pourras obtenir automatiquement le résultat accompagné de son unité la plus pertinente pour rafler un maximum de points à tes exercices !
C'est fantastique, les équivalences d'unités sont même connues de la machine, comme ici le kilogramme mètre par seconde carrée automatiquement remplacé par le Newton !
Inversement, si l'énoncé de Physique-Chimie tente de te piéger en ne précisant de façon générique que SI
(Système International) comme unité pour les constantes qu'il te rappelle, les formidables possibilités de combinaisons infinies de la
NumWorks te permettront de retrouver la bonne unité !
L'application
Probabilités n'est pas en reste,
NumWorks se donne la peine d'y rajouter une nouvelle loi, la loi de Fisher.
La
NumWorks te permettait déjà de résoudre des équations paramétrées, c'est-à-dire faisant intervenir des variables qui ne sont pas des inconnues mais ont bien été définies avec une valeur.
Il était donc dommage à l'écran des solutions de ne pas savoir à quelle(s) valeur(s) de paramètre(s) celles-ci correspondaient.
Dans la droite lignée de sa volonté de proposer des écrans aussi complets et compréhensibles que possible,
NumWorks te rajoute à cet écran la liste des éventuels paramètres utilisés ainsi que leurs valeurs associées.
NumWorks te permet désormais de parcourir plus rapidement tes courbes de fonctions, le déplacement du curseur s'accélérant par augmentation du pas si tu maintenant la touche fléchée enfoncée.
NumWorks s'est également occupé de l'application
Régressions.
Le modèle de calcul utilisé pour les régressions
Puissance et
Trigonométrique n'était pas celui majoritairement choisi par les logiciels de Mathématiques. Si bien que la concurrence était unanime à contredire à l'unison les résultats de la
NumWorks dans ces cas-là :
Désormais, le nouveau modèle utilisé est bien cohérent avec la concurrence.
Dans la version précédente, Atom, l'application de tableau périodique des éléments dédiée à Omega, présentait dans les valeurs affichées plusieurs erreurs dues à divers décalages. Notamment dans les masses molaires et nombre de nucléons après la série des lanthanides.
C'est dès maintenant corrigé dans le nouvel
Omega !
L'application RPN dédiée à Omega et permettant le calcul en notation postfixée autour d'une pile, présentait un thème d'affichage qui différait de celui de l'application Calculs officielle et n'en faisant pas bien ressortir la zone de saisie.
Le thème associé a maintenant été uniformisé.
L'équipe
Omega s'est également occupée de son application dédiée
External.
Elle n'est d'une part plus affichée sur le modèle
NumWorks N0100 où elle était totalement inutile, puisqu'il n'y a pas de possibilité d'y rajouter des applications externes à ce jour.
D'autre part, de façon fort utile elle affiche maintenant l'adresse à laquelle l'on peut s'installer des applications additionnelles.
Les bonnes choses prennent du temps et franchement cela valait le coup d'attendre; nous ne sommes absolument pas déçus aujourd'hui avec ce
firmware conjoint absolument exceptionnel par
NumWorks et
Omega, riche de fonctionnalités innovantes ou jamais vu sur un modèle à ce prix-là; l'union fait clairement la force !
Toutes nos félicitations à
NumWorks ainsi qu'à l'ensemble de l'équipe
Omega !
Et au plaisir de découvrir vos prochaines versions ! Pour installer
Omega rien de plus simple. De façon similaire à ce qui existait déjà pour les applications externes, un installateur en ligne est désormais également disponible pour
Omega. Il te suffira tout simplement de connecter ta calculatrice, d'ouvrir la page liée en fin d'article dans ton navigateur, puis d'un seul clic !
Tu auras besoin pour cela d'un navigateur utilisant un moteur Chromium ou compatible : Google Chrome, Microsoft Edge...
Notons qu'un tutoriel pour une installation avancée est également disponible et lié ci-après pour ceux qui souhaitent compiler
Omega par eux-mêmes. Une méthode qui te donne accès à des possibilités supplémentaires, comme celle de protéger ta
NumWorks contre le vol en signant l'écran
A propos avec ton nom ou tout ce que tu veux, ainsi que la possibilité de te choisir un des 4 thèmes disponibles :
- epsilon_light
- epsilon_dark
- omega_light (par défaut)
- omega_dark
Les applications externes
KhiCAS et autres sont pour leur part à installer séparément avec leur propre installateur en ligne dédié, également lié en fin d'article.