
Non nous te ferons pas l'insulte de te dire une
Lexibook
"conception en Europe"
sur ses emballages, comme nous l'avons démontré maintes fois l'entreprise ne fait que dissimuler dans des boîtiers recolorés et estampillés à son nom des cartes électroniques de calculatrices de constructeurs asiatiques.Et pourtant non, ce n'est pas non plus la
NumWorks
La première calculatrice graphique française fut la par un duo d'ingénieurs Rennais. Il s'agissait d'un prototype de calculatrice graphique au code ouvert, tournant sous Linux, et dont plusieurs prototypes ont effectivement été produits en 2014-2015.

TI-82 Stats
TI-81
Hélas, le projet fut abandonné le 20 janvier 2015 :
http://web.archive.org/web/201808262359 ... ecalc.com/
Une analyse très surprenante tant elle va à l'opposé de celle qu'a faite avec le succès qu'on lui connaît aujourd'hui.
La communauté n'ayant à aucun moment été consultée sur ces réflexions en fut très attristée, particulièrement sur
Le mode examen ne change pourtant strictement rien à l'ouverture du code comme l'a démontré depuis, et il nous semble plutôt être utilisé comme un prétexte premettant d'excuser a posteriori un abandon qui avait déjà été décidé pour d'autres raisons. Surtout quand l'annonce arrive à lier un article publié dans le futur, et sans même attendre de prendre connaissance des modalités du texte officiel qui ne sortira finalement que le 2 avril 2015 soit plus de deux mois après.
Le travail sur le matériel et le système était sans doute remarquable, mais voilà une calculatrice graphique ce n'est pas juste un écran, un processeur, un clavier et un système. Il y a autre chose dedans, un logiciel conçu sur mesures pour le travail scolaire en Mathématiques et qui constitue selon nous l'essentiel du développement, point quasiment pas abordé sur le site du projet. Qui pouvait en 2014 se satisfaire d'un simulateur de ? Sans compter qu'il n'est pas sûr que
L'annonce se terminait toutefois par une ouverture plus positive :
LibreCalc wrote:Après plusieurs semaines de réflexions, nous sommes finalement contraints de renoncer à l’idée d’industrialiser Librecalc un jour. Merci à tous ceux qui se voyaient déjà avec un modèle de Librecalc dans les mains. Nous aurions souhaité autant que vous que cela arrive ! Croyez que nous avons fait notre possible. Nous nous sommes investi à plein temps sur ce projet sans avoir d’emplois à coté, en espérant pouvoir en vivre, au bout de un ou deux ans.
Une nouvelle réglementation impose que les calculatrices possèdent un mode examen qui efface toute la mémoire de la calculatrice. L’activation de ce mode examen est indiquée par une LED. Ceci est incompatible avec les principes fondamentaux de Librecalc. Il faut ajouter à cela le fait que le projet Librecalc rencontrait déjà un engouement commercial assez mitigé notamment au contact des professeurs. Avec en plus la nouvelle de cette réglementation à venir, il est apparu de plus en plus difficile d’espérer vendre des quantités suffisantes pour en vivre.
Source
:Une analyse très surprenante tant elle va à l'opposé de celle qu'a faite
NumWorks
La communauté n'ayant à aucun moment été consultée sur ces réflexions en fut très attristée, particulièrement sur
Planète Casio
.Le mode examen ne change pourtant strictement rien à l'ouverture du code comme l'a démontré depuis
NumWorks
Le travail sur le matériel et le système était sans doute remarquable, mais voilà une calculatrice graphique ce n'est pas juste un écran, un processeur, un clavier et un système. Il y a autre chose dedans, un logiciel conçu sur mesures pour le travail scolaire en Mathématiques et qui constitue selon nous l'essentiel du développement, point quasiment pas abordé sur le site du projet. Qui pouvait en 2014 se satisfaire d'un simulateur de
TI-81
Texas Instruments
aurait laissé passer la commercialisation d'une reproduction de ses interfaces au pixel près.L'annonce se terminait toutefois par une ouverture plus positive :
LibreCalc wrote:Cependant, il s’agit d’un beau projet qui nous a permis d’apprendre énormément dans de nombreux domaines, et de partager ces connaissances le plus possible avec vous. Aucun de nous deux ne regrette d’avoir participé à ce projet. Les sources et les informations concernant le projet Librecalc sont disponibles sur ce site. S’il vous manque des informations, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serions ravis de voir poindre le nez de projets dérivés de Librecalc, ou des reproduction « home made » à partir de nos plans.


LibreCalc
Symbolibre
, le projet de calculatrice graphique libre de l' ! 
L'équipe comprend pas moins de 22 personnes y étant étudiants en première année de , dont plusieurs personnalités remarquables de la communauté comme , administrateur de
Planète Casio
, ainsi qu'un ancien membre d'Omnimaga
. Devineras-tu qui est ce dernier ? 

Le projet de calculatrice
Symbolibre
a pour but d'être entièrement transparent, alliant l'esprit du libre et du do it yourself
. Les plans du matériel seront publiés avec le détails des composants, ainsi que bien évidemment le code source. De quoi te permettre librement de l'améliorer et/ou la réparer afin qu'elle te dure très longtemps ! 
Comme son nom l'indique,
.Symbolibre
sera donc une calculatrice libre, et se pose ainsi comme digne successeure de la feu-LibreCalc
.Notons que
Symbolibre
n'est pas que le fruit d'une simple vision d'étudiants anciens lycéens, mais a bénéficié également des lumières de professeurs de l'IFÉ
(Institut Français de l'Éducation)
, ainsi que comme nous allons le voir plus bas de Bernard Parisse
, enseignant chercheur à l'Université de Grenoble
(
.Institut Fourier
)Sommaire :
1) Matériel :
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Symbolibre
dissimule sous le capot une carte clavier dédiée et reliée à un Raspberry Pi Zero
. C'est-à-dire qu'elle nous offre :- un processeur ARMà1 GHz!
- 512 Miode mémoireRAM
Des spécifications donc astronomiques écrasant tout ce qui existe dans le monde des calculatrices graphiques à ce jour. 
Mais il n'empêche que le avait tenté de vendre en rayon scolaire en tant que calculatrices conformes dès 2014-2015, et ce alors qu'elles disposaient du Wi-Fi.
Symbolibre
sera donc une calculatrice graphique libre et surpuissante ! 
Mais il n'empêche que le
Raspberry Pi
a quand même été choisi méticuleusement. En effet, le Raspberry Pi Zero
est le seul Raspberry Pi
à ne pas disposer de capacités de communication sans-fil. En effet depuis, la note de service du 17 mars 2015 redéfinit ce qu'est une calculatrice, et en exclut tout appareil disposant de fonctions de "communication par voie hertzienne"
. Ce fut une façon de disqualifier les tablettes tactiles que Lexibook

Li-ion
de 2200 mAh
connectée via une interface PowerBoost
de chez Adafruit
, constructeur dont nous te parlons donc beaucoup dernièrement. 


EastRising
avec une définition de 320×240
pixels et muni d'un contrôleur ILI9341
. Et non tu ne délires pas, 
Symbolibre
sera donc une calculatrice graphique libre, surpuissante et couleur ! 
Source
:2) Système :
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Symbolibre
s'amorce à ce jour sur une carte SD
interne de 8 Go
, donc très facilement remplaçable en cas de fausse manipulation lors du développement. Le système d'exploitation est un Linux
, et c'est la distribution Gentoo
qui a été choisie face à Arch Linux
Pour l'environnement graphique, c'est
wayland
qui a gagné face à X
Et enfin pour la création des diverses interfaces graphiques de la calculatrice, c'est
Qt
qui a été retenu face à GTK
Source
:3) Applications mathématiques et autres :
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SymboLibre
l'erreur du projet LibreCalc

L'idée initiale était de compiler une version allégée de
SageMath
L'équipe a donc fini par opter pour
Giac
, le moteur de calcul formel développé par Bernard Parisse
pour le logiciel Xcas
, ce même moteur qui est intégré à la HP Prime
TI-Nspire
Casio Graph 90+E
Et non tu n'es pas au paradis, 
Symbolibre
sera bien une calculatrice graphique libre, surpuissante, couleur et formelle ! 
Plusieurs interfaces faisant appel à
Giac
ont donc été développées depuis, notamment pour saisir et visualiser les expressions en écriture naturelle, et tracer des graphes de fonctions.Niveau programmation,
Symbolibre
intègre l'interpréteur Python 3
avec l'intégralité des modules qui l'accompagnent, en conformité donc avec les programmes qui arrivent en Seconde et Première à la rentrée 2019. Et oui, 
Symbolibre
sera donc une calculatrice graphique libre, couleur, surpuissante, formelle et programmable en Python
; que demander de plus ? 
Mais ce n'est pas tout, tu y trouveras également des interpréteurs
TI-Basic
et Casio Basic
pour ne pas être dépaysé(e), ainsi que OCaml
.Sources
:- https://symbolibre.org/2019/03/12/choix-des-technologies-logicielles/
- https://symbolibre.org/2019/03/22/les-logiciels-de-calcul-formel/
- https://symbolibre.org/2019/03/25/quelques-nouvelles-des-applications-mathematiques/
4) Prix + avant-première :
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La calculatrice
Symbolibre
sera donc une calculatrice graphique libre, surpuissante, couleur, formelle et programmable en Python
que l'équipe prévoit de commercialiser pour moins de 80€
, tu te rends compte ? 
Cette semaine seulement, tu as la possibilité exceptionnelle de venir découvrir la calculatrice
Symbolibre
en avant-première, à l'occasion de la soutenance publique du projet.Cela se passera à l'
(site Monod, 4ème étage, amphithéâtre B)
ce jeudi 4 avril
à 9h15
, présentation à laquelle l'Inspection a même été conviée entre autres ! 
Nous espérons t'y voir; à bientôt ! 

Source
:Référence
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