[critor]

Dans une actualité précédente Ndless 3.1 rajoutait le support USB.
Cela permettait notamment la gestion de périphériques USB d'origine non supportés sur la TI-Nspire, comme les claviers et souris.

Leur branchement n'était toutefois pas chose aisée, nécessitant selon la norme USB-OTG une prise mini-USB A afin que la calculatrice puisse passer du mode périphérique/esclave au mode hôte/maître.
Or vous pouvez chercher... plus de 99% de ce que vous trouverez en magasin ou même boutique spécialisée sera du mini-USB B.

Or vous disposez d'une prise mini-USB A, avec le câble fourni avec la calculatrice. Je vous révélais dans un article ultérieur, une façon non destructive de réutiliser ce câble pour brancher certains modèles de hubs USB, et permettant ainsi de brancher simultanément plusieurs périphériques USB sur votre calculatrice !



Aujourd'hui, jiage嘉哥 de la communauté cnCalc.org nous présente d'autres périphériques USB que l'on peut aussi utiliser sur notre TI-Nspire.

Il y a d'une part les périphériques USB passifs, ceux qui n'échangent en fait aucune information avec l'hôte et se contentent de l'alimentation USB. Voici par exemple une lampe USB, particulièrement utile pour utiliser sa TI-Nspire non rétro-éclairée en toute situation !

On peut aussi d'autre part utiliser des périphériques qui ne sont pas des claviers USB mais s'identifient et fonctionnent comme tels - par exemple des périphériques offrant des touches minimalistes (flèches, validation, et parfois pavé numérique) ou encore qui transmettent en sans-fil les événements générés sur le clavier d'un autre ordinateur.


Périphériques USB sur TI-Nspire, il y a encore tant à inventer !

*** Mini-jeu ***
Plusieurs erreurs se sont glissées dans la photo avec la lampe USB. Sois le premier à toutes les lister en commentaire !

Source : http://www.cncalc.org/forum.php?mod=viewthread&tid=9971

[Adriweb]

Comme je vous en avais parlé dans l'article concernant ma deuxième journée à la conférence T3 2014, j'ai pu recueillir les propos de Peter Balyta, président de TI EdTech, que je remercie donc vivement pour le temps qu'il m'a accordé autour de questions orientées pour intéresser une large gamme de visiteurs
(D'ailleurs, il m'a dit que c'était sa première interview en tant que président - quel honneur j'ai eu )

(Les parties en gras sont mes questions, et le reste ses réponses)

Connaissez-vous TI-Planet ? Y allez-vous de temps en temps ?

Bien sûr ! Et j'y vais d'ailleurs souvent… !

Selon vous, que pouvons-nous apporter à TI ?

Vous pouvez, par exemple, nous donner des idées sur la manière dont nous pourrions mieux répondre aux besoins des enseignants et des élèves - c'est ce qui compte le plus à nos yeux. Du côté de l'innovation, nous vous encourageons à étendre les capacités de nos plateformes d’une façon qui rentre dans notre le cadre de notre mission, ce qui, encore une fois, est un atout pour nous.

Après les TI-83+/84 avec un interpréteur Basic relativement performant et son SDK qui l’est aussi, nous pouvions nous attendre à retrouver des performances similaires sur la TI-84 Plus C Silver Edition. Mais nous nous sommes retrouvés face à un interpréteur Basic vraiment lent. Et l’absence de SDK freine la créativité des programmeurs alors que cette calculatrice possède un potentiel intéressant. Prévoyez-vous des évolutions positives sur ces points ?

La gamme TI-84 continue à être une plateforme très importante pour nous, même si il y a un gros focus sur la gamme Nspire. Comme beaucoup d’enseignants et d'établissements ont investi dans ces plateformes - et ont en particulier fait un investissement avec TI -, nous avons toujours promis que nous fournirons le support nécessaire sur le long terme (upgrades d’OS gratuits, formations, etc.).
Nous allons continuer à nous investir pour cette plateforme.
Concernant l’existence d'un SDK pour la 84C, … nous ne faisons pas de commentaires sur les projets qui sont en R&D (Recherche et Développement). Mais... comme la 84 reste un produit très stratégique et que nous continuerons à améliorer cette série pendant encore longtemps, il est assez clair que vous pouvez vous attendre à des innovations...

La gamme TI-Nspire CX a maintenant 3 ans. Peut-on s'attendre à la sortie d'une nouvelle TI-Nspire ou même d'une nouvelle gamme ciblant l'enseignement secondaire et supérieur?

L’essentiel pour TI avec la gamme Nspire est vraiment d'aider les professeurs à enseigner les mathématiques et les sciences de façon à ce qu'ils puissent utiliser des représentations dynamiques mêlant différents éléments. Nous travaillons beaucoup sur l’interaction des applications entre elles, afin notamment d’aider les élèves à établir des connexions qu'il n'auraient pas pu faire autrement. De ce côté, nous allons continuer à faire évoluer la Nspire.
Concernant la réponse directe à la question posée : de la même manière que pour la 84, nous ne pouvons pas en révéler plus.
En tout cas, comme tu as pu le voir lors de cette conférence, les échanges entre TI et les professeurs sont omniprésents, et contribuent à faire évoluer la plateforme.

Que pensez-vous de la concurrence sur ce créneau (enseignement secondaire et supérieur), qui vient juste de renouveler ses modèles haut de gamme, avec les HP Prime et Casio fx-CP400, qui ont tous deux un écran tactile, et certaines fonctionnalités matérielles supérieures ?

Avoir un écran tactile, un écran de meilleure résolution ou autre innovation de ce type n'est pas vraiment notre priorité. Nous concentrons notre énergie sur l’amélioration de l’enseignement des concepts importants en mathématiques et en sciences, souvent difficiles à comprendre pour les étudiants et à enseigner. Les possibilités d’interaction entre les différentes applications sur la plateforme Nspire ainsi que la formation des enseignants (le réseau des enseignants formateurs T3 étant un très bon exemple concernant ce point) restent une priorité pour nous. D'autres entreprises ne se focalisent pas sur l'intégration de la technologie dans le monde scolaire en conformité avec les curriculums, sur la formation des enseignants. Elles ne vont pas non plus voir les établissements scolaires et réseaux institutionnels éducatifs comme nous le faisons au quotidien, afin de les aider et de collaborer avec eux pour être au plus près de leurs besoins et améliorer nos produits en conséquence.

TI semble se refermer vis-à-vis d'une certaine catégorie de programmeurs souhaitant seulement offrir le meilleur à la gamme TI. Que pensez-vous du jailbreak Ndless pour la TI-Nspire ? Un accord pourrait-il être trouvé afin que cesse la situation actuelle qui n'est productive pour personne? Nombre de programmes de grande qualité sont en effet désormais inutilisables sur les dernières TI-Nspire.

Nous y voyons vraiment une grosse valeur ajoutée lorsque vous nous aidez à étendre les capacités de la plateforme dans le cadre de notre mission, qui est, je le rappelle, d'améliorer l'enseignement et la compréhension des mathématiques et des sciences. Certaines personnes n'ont pas cette objectif. N’oubliez pas qu’une chose très importante pour nous est de garder la confiance des enseignants, chefs d’établissements, corps d’inspection, éditeurs, etc. Certains font des choses qui n'apportent pas de valeur ajoutée à la communauté éducative. Nous avons aussi vu que certaines choses développées sont à l’encontre de notre mission, sans vraiment que nous y voyons de raison, juste "parce que c'est possible"... et même d'autres, juste faites “pour casser". Quand nous voyons cela, nous sommes forcés d’agir sur le côté sécurité de nos plateformes et nous allons continuer à le faire. En revanche, nous ne voulons absolument pas freiner l'innovation ! En effet, nous encourageons la créativité qui va dans le sens de notre mission.
Je souhaite donc pouvoir trouver un accord, pourquoi pas de plus près encore que maintenant, et travailler avec ceux qui le souhaitent afin de voir toujours plus d'innovation sur le marché de l'éducation.
Par rapport à ce point, les autres calculatrices comme les 68k et z80 sont ouvertes au développement natif mais pas la Nspire, pourquoi ?
En fait, notre stratégie pour cela a été le Lua. Nous pensons que le Lua répond à une telle volonté de développement plus élaboré, qui permet de réaliser beaucoup plus de choses qu'avant.
Il n'est pas impossible qu'avec des partenaires, nous puissions travailler ensemble d'une autre façon, indépendemment du Lua, comme cela se fait déjà aujourd'hui - par exemple avec Vernier qui est un partenaire important pour nous. Mais il faut savoir que ce genre de partenariat ne s'est pas développé du jour au lendemain non plus...
Ok, donc pour conclure, on peut donc imaginer dans le futur qu'un partenariat soit établi avec TI pour pouvoir faire ce genre de choses ?
Oui !

Imaginons qu'un moteur CAS sorte pour TI-Nspire en un langage officiel (TI-Basic ou plus probablement, Lua), comment serait-il perçu, puisque ce n'est qu'une utilisation des outils que TI fournit?

Disons qu'il y a "moteur CAS" et "moteur CAS"... cela peut vouloir dire beaucoup de choses. Par exemple si on parle de moteur exact…
Oui d'ailleurs, Xavier (critor) par exemple, en a réalisé un...
Oui, en effet ! C'est un bon exemple d'innovation qui fait avancer les choses !
Pour les gens qui ne veulent pas utiliser ces solutions tierces, nous avons des solutions pour eux.
En fait, on retombe encore sur l'idée de la création de contenu présentant une valeur ajoutée à notre mission.
Donc au final, si un jour un moteur CAS sortait en Lua ... ?
Et bien, si quelqu'un veut un moteur CAS complet, on l'invitera à utiliser notre plateforme CAS !
Cependant si un tel programme offre des fonctionnalités nouvelles tout en répondant à notre mission d’améliorer les résultats des élèves dans la compréhension des concepts mathématiques et scientifiques, ce serait typiquement quelque chose dont nous pourrons faire la promotion. Par ailleurs, si cela n’apporte aucune valeur ajoutée à une de nos plateformes déjà existante, comme la TI-Nspire CAS, on peut se demander pourquoi des gens investissent leurs temps au lieu de vraiment innover et d’apporter un plus aux plateformes existantes. Juste pour montrer que c’est faisable? C'est déjà moins intéressant, je trouve.
Je peux me tromper, mais effectivement, je pense que si une sorte de moteur CAS sort, ce serait probablement plus pour montrer que c'est techniquement réalisable qu'autre chose…
Oui, et cela ne nous aide pas vraiment... et n'aide pas non plus la communauté je pense. Ce serait une perte de temps pour elle, au final. Enfin... quand je dis "une perte de temps", je veux plutôt dire que je trouve regrettable que ce temps là n'ait pas été passé sur autre chose de plus productif pouvant intéresser encore plus de monde, y compris les enseignants et leurs élèves par exemple.

TI accepterait-il d'embaucher parmi les membres de la communauté ?

Pourquoi pas !

A-t-on une chance de voir ressusciter des 68k ou des TI-86 sous les noms de gamme 83/84 ?

Pour ce qui est des TI-86, le produit n’est plus supporté.
Concernant la gamme 68k, les produits sont encore supportés, mais nous faisons rapidement évoluer les utilisateurs vers la plateforme TI-Nspire CX CAS car nous pensons que c'est un meilleur produit sur lequel nous sommes en mesure d'aider les utilisateurs, qu’ils soient élèves, étudiants ou enseignants, à faire la transition.

A quoi peut-on s'attendre pour l'avenir du Nspire Lua ? (Par exemple, pourra-t-on un jour officiellement contrôler un petit robot comme c'est le cas avec les 83/84 ?)

Les STEM* représentent une opportunité importante de démultiplier l’utilisation de notre plateforme TI-Nspire par les enseignants et les élèves dans le cadre de leur curriculum scientifique, et ceci dans le monde entier. Nous travaillons donc beaucoup dans ce domaine. Vous avez par exemple en France le cas de la spécialité ISN sur laquelle quelques enseignants auteurs du réseau T3 ont fait un travail remarquable dans la réalisation d’un ouvrage numérique en ligne avec des activités clés en main pour comprendre comment à partir de LUA un élève peut simuler les déplacements d’un Robot virtuel !
D'ailleurs, cela peut être également une belle occasion de collaboration entre TI et TI-Planet dans le futur d’autant que je crois savoir que l’association UPECS montée par les membres fondateurs de TI-Planet a pour objectif de sensibiliser un public le plus large possible sur les bénéfices apportés par la pratique des STEM et les opportunités de carrière associées.
Mais sinon, encore une fois, pour répondre spécifiquement, nous ne commentons pas publiquement nos plans de développement produit. Patience...

* Science, Technology, Engineering and Math

Bon et bien… merci beaucoup !

De rien, c'est moi qui te remercie !

A bientôt sur TI-Planet, avec toujours plus d'exclusivités

Edit : merci à Excale pour l'aide sur la relecture, édits, formattage toussa

[Hayleia]

Dans une news précédente, nous vous présentions zStart, l'application indéfinissable par sa multitude de fonctionnalités. Son homerun hook lui vaut souvent d'être comparée à DoorsCS, mais ces deux applications sont presque opposées:

• DoorsCS a une interface très attractive alors que zStart est minimaliste
• DoorsCS inclut toutes les librairies existantes à ce jour alors que zStart absorbe celles que vous voulez mais n'en inclut pas (ce qui lui donne la possibilité d'être plus petite que DoorsCS en général)
• DoorsCS est très adapté aux débutants, expliquant par exemple après un RAM Clear pourquoi elle doit se réinstaller, ce que les non débutants peuvent trouver ennuyant car c'est une perte de temps, alors que zStart se réinstalle toute seule après un RAM Clear (sans même que vous n'ayez à relancer l'application)
• DoorsCS vous permet de faire toutes sortes d'opérations sur vos programmes (renommer, cacher, organiser en dossiers...)
• zStart vous permet de faire toutes sortes d'opérations directement sur votre calculatrice (police d'écritures personnalisée, image au démarrage, améliorations de l'éditeur de programmes, ... (voir la news mentionnée plus haut pour plus de détails))

Eh bien si vous utilisiez zStart en pensant qu'elle ne pouvait pas s'améliorer, allez jeter un coup d'œil à la dernière version 1.3.013a. De même, si vous ne l'utilisiez pas et abhorrez l'éditeur de programmes intégré à la calculatrice, pensez à zStart. En effet, l'application ajoute désormais à l'éditeur de programmes le support de la petite police d'écriture

Un petit exemple vaut mieux qu'un long discours. Wabbitemu ayant quelques problèmes, mon screnshot vient d'un début d'éditeur de ma confection, mais celui de zStart est parfaitement similaire à part qu'il affiche les ":" en début de ligne et "PROGRAM : <name>" en haut de l'écran. Il supporte de plus les tokens customisés d'Axe, ce qui signifie qu'il affichera bien RectI et non rref contrairement à ce que montre mon screenshot.

Sur votre gauche, l'éditeur classique. Sur votre droite, un éditeur utilisant la petite police d'écriture. Tous deux ont ouvert le même programme (inutile). Les différences sont flagrantes :
• l'éditeur classique ne peut afficher le programme en entier sur l'écran malgré son faible nombre de lignes ; l'éditeur à petite police le peut
• la fluidité du code ne tient plus sur l'éditeur classique dès que le nombre de caractères sur la ligne dépasse le faible nombre 15 (sauts de lignes inutiles voire indentation ratée)

Si vous avez codé un minimum de programmes sur votre calculatrice, vous avez forcément rencontré ces problèmes. Ils sont maintenant résolus grâce à zStart

Les seuls inconvénients à cette mise à jour sont selon moi, par ordre décroissant d'importance :

• L'apparition d'une deuxième page dans l'application, amenant la taille de cette dernière à être plus gênante pour les utilisateurs de 83+ basiques (mais pas les utilisateurs de 83+.fr USB de 2013) mais toujours moins que la taille de DoorsCS
• L'impossibilité pour l'instant de désactiver la petite police d'écriture, même si je ne vois pas pourquoi on le voudrait à part pour la troisième raison
• L'impossibilité de profiter d'une police d'écriture personnalisée car celles-ci ne concernent que la grande police

Notez que cette version n'est encore disponible que sur Omnimaga et non sur ticalc, ce qui signifie que l'auteur attend de voir si l'application contient des bugs avant de la diffuser au plus grand nombre. Si vous rencontrez un bug, premièrement ne paniquez pas, et deuxièmement, allez le rapporter dans le topic de développement dont le lien est donné ci-dessous.


Téléchargement : archives_voir.php?id=34929

Source http://www.omnimaga.org/ti-z80-calculat ... #msg378608

[critor]

Au cours de la déjà assez longue histoire de la communauté TI, un certain nombre de projets de calculatrice graphique communautaire ont été lancés à plusieurs endroits, entre autres yAronet et Omnimaga. Naturellement, les projets communautaires partageaient des idées comme "utilliser des composants plus récents et moins limités", "fournir des GPIO", "fournir un slot carte SD / micro-SD", et bien entendu "être plus programmables" (code natif, BASIC moins lent, et autres langages). Tout aussi naturellement, ces projets n'ont jamais abouti à des choses concrètes: il y a parfois eu de simples images de synthèse, encore plus rarement du code, et jamais d'étape de pré-production.

Certes elle n'est pas graphique, mais aujourd'hui zweb de la communauté cnCalc.org nous sort la toute première calculatrice scientifique communautaire, la ArithMax E301.

La calculatrice a été fabriquée en partant des boîtier et clavier d'un clone chinois de la Casio fx-82 ES PLUS, une XINNUO FN-883 quelconque donc.

Mais ce n'est désormais plus une calculatrice quelconque, car il s'agit de la toute première calculatrice scientifique à disposer d'un port micro-USB et même d'un lecteur de carte mémoire SD !
En effet, la carte mère d'origine a été intégralement remplacée par une nouvelle carte disposant d'un processeur ARM !
En l'occurrence, un STM32F407VGT6 basé sur un Cortex-M4.

Même si l'écran LCD a été correctement interfacé avec la carte, on note pour le moment l'absence d'une alimentation intégrée autonome, les deux emplacements supérieurs pour pile bouton étant inusités et non câblés.


Source :
http://www.cncalc.org/forum.php?mod=viewthread&tid=9980

[critor]

Voici ce soir la correction de l'algorithme tombé à l'épreuve de Mathématiques commune aux BAC ES et L 2013, ce mois-ci en Nouvelle Calédonie (mars 2014).

Il s'agit de l'exercice 4 noté sur 5 points, et donc à traiter de préférence en moins de 45 minutes:


Question 5)a)
On nous demande donc une espèce de trace de l'algorithme, présenter l'état des variables au cours de son exécution.
Il va donc nous falloir d'une façon ou d'une autre évaluer cet algorithme.

Le tableau fourni à compléter suggère qu'il y a 3 passages dans la boucle représentés par 3 étapes en plus de l'initialisation.
Habituellement, chaque étape représente ou l'état en fin de boucle, ou l'état en début de boucle.
Or, ce n'est pas le cas ici... Ce tableau est en effet assez étrange, au sens où les valeurs présentées dans les cinq premières colonnes sont calculées non pas à partir des valeurs de a et b de la même étape mais de celles de l'étape précédente.
L'état décrit par une ligne de ce tableau correspond donc à un état intermédiaire en milieu de boucle, lorsque l'on a effectué les calculs des 4 premières colonnes mais pas encore modifié les valeurs de a et b.

Si on a pu déterminer cet endroit exact, l'intérêt est que l'on peut donc demander directement à notre calculatrice graphique de nous sortir le tableau, en modifiant l'algorithme avec un affichage au bon endroit:

Code: Tout sélectionner

Variables:
   a,b,m et r sont des nombres réels
Initialisation:
   Affecter à a la valeur 3
   Affecter à b la valeur 3,05
Entrée:
   Saisir r
Traitement:
   TANT QUE b-a>r
      Affecter à m la valeur (a+b)/2
      Afficher b-a, b-a>r, m, f(m), f(m)>0, a, b (*)
      SI f(m)>0
         ALORS Affecter à a la valeur m
         SINON Affecter à b la valeur m
      FIN SI
   FIN TANT QUE
Sortie:
   Afficher a
   Afficher b

(*) ligne rajoutée

Il faudra juste prendre soin sur notre calculatrice de définir la fonction f. Cela peut être fait directement dans le code du programme, solution que je présente ci-après. Mais on peut aussi parfaitement définir la même fonction dans l'application dédiée de la calculatrice, avant de lancer le programme.

Sur TI-76/82/83/84, nous utiliserons Y₁ variable système spéciale pouvant recevoir l'expression d'une fonction.
Toutefois, cette variable n'est pas une fonction pour autant pour la calculatrice: f(5) ne s'obtient pas en tapant Y₁(5) qui est une simple multiplication pour la calculatrice, mais en affectant la variable de la fonction pour ensuite faire appel à son expression.
Nous avons en prime une commande sympa nous permettant d'effectuer en même temps l'arrondi demandé par l'énoncé.
Les tests afficheront 1 lorsqu'ils seront vrais, et 0 lorsque faux.
Enfin, l'affichage de l'état intermédiaire étant très long, nous remplacerons l'instruction usuelle 'Disp' par 'Pause', qui comme son nom l'indique permet de suspendre le programme mais aussi de permettre à l'utilisateur de faire défiler le résultat.
Voici ce que ça nous donne:


Sur Casio Graph/fx-CG, nous ferons quasiment les mêmes remarques. C'est le même genre de langage non-fonctionnel, à la différence que je ne crois pas qu'il existe d'instruction pour arrondir.
Afin de limiter le nombre de captures d'écrans, je mets parfois plusieurs instructions sur une même ligne de code, séparées par le symbole deux-points. Vous pouvez parfaitement aller à la ligne à la place.


Sur TI-Nspire/89/92/Voyage, nous avons enfin la notion de fonction, mais aussi de tests.
Donc plus besoin d'affecter la variable de la fonction avant d'y faire appel, et les tests afficheront en anglais true/false.
On peut à nouveau arrondir directement dans le programme.

Sur Casio Classpad/fx-CP c'est presque pareil, à part que lorsque l'on veut afficher le résultat d'un test il faut en forcer l'évaluation à l'aide de la fonction 'judge'.
Comme sur les Casio ci-dessus, je ne connais pas de moyen rapide ou simple d'arrondir directement dans le programme.

Enfin sur HP-39gII/Prime, il y a plusieurs façons de définir une fonction. J'en retiens une qui a l'avantage de fonctionner sur les deux modèles en faisant appel à la variable système F1.
Et là, nous pouvons à nouveau arrondir correctement:


D'où le tableau final, à compléter à partir des résultats affichés dans le sens de lecture, de gauche à droite et de haut en bas, en commençant à la 1ère ligne avant-dernière colonne:

	b-a	b-a>r	m	f(m)	f(m)>0	a	b
Initialisation						3	3,05
étape 1	0,05	vrai	3,025	0,485	vrai	3,025	3,05
étape 2	0,025	vrai	3,0375	0,218	vrai	3,0375	3,05
étape 3	0,0125	vrai	3,04375	0,082	vrai	3,04375	3,05

On confirme d'ailleurs que ce tableau tel que demandé n'est pas très logique, puisque la colonne f(m)>0 ne sert à rien, étant toujours à vrai.


Question 5)b)
Cet algorithme effectue par dichotomie un encadrement de la solution α de l'équation f(x)=0, sur l'intervalle [3;3,05] de la question 4)d).
Il s'articule autour d'une boucle "tant que" ayant pour condition de poursuite b-a>r.
La sortie de boucle fait donc suite à la réalisation de la condition contraire: b-a≤r, c'est-à-dire b-a≤0,01.
L'algorithme recherche donc un encadrement de α d'amplitude inférieure à 0,01 et donc plus précis, qui est ici 3,04375≤α≤3,05.



Téléchargements :

• BAC ES 2014 - annales des sujets inédits 2013-2014
• BAC L 2014 - annales des sujets inédits 2013-2014