assurance vie aspect financier
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Description
Sous module 3 : LES ASPECTS FINANCIERS
I. Les supports en euros, UC, et leurs gestions
II. Les frais
III. La participation aux bénéfices techniques et financiers
I. Les supports en euros, UC, et leurs gestions
Exercices :
1) N+1
01/01/n : versemenent 120 000€
La moitié sur des support € : valorisation 2,5%
Le reste, pour 1/5e sur des UCA et 4/5e sur des UCB
€
UCA ASA UCB ASB UCC ASC
01/01/n 20 120 80 40 15 75
01/01/n+1 22 132 70 35 16 80
01/01/n+2 18 108 120 60 19 95
UCA et UCB 01/01/n+1 ?
Support € = 60 000 + 2,5% = 61 500€
Support UCA = 12 000 / 20 = 600 UCA
Valeur UCA = 20 x 132 / 120 = 22€
600 x 22 = 13 200€
Support UCB = 48 000 / 40 = 1 200 UCB
Valeur UCB = 80 x 35 / 40 = 70€
1 200 x 70 = 42 000€
Total = 61 500 + 13 200 + 42 000 = 116 700€
2) N+2
01/01/n+1 : Les ¾ des UCB sont arbitrés pour 1/3 sur le support en € et le reste
sur les UCC
Combien au 01/01/n+2
42 000 x ¾ = 31 500 42 000x ¼ = 10 500
Fond en €
31 500 x 1 / 3 = 10 500
61 500 + 10 500 = 72000 €
72 000 + 2,5 % = 73 800€
UCC
31 500 x 2/3 = 21 000
21 000 / 15 = 1 400 UCC
Valeur UCC = 15 x 95 / 75 = 19€
19 x 1 400 = 26 600
UCA
Valeur UCA = 20 x 108/120 = 18
600 x 18 = 10 800
UCB
42 000 x ¼ = 10 500
10 500 / 80 = 131.25
80 x 60/40 = 120
131,25 x 120 = 15 750
Total = 73 800 + 26 600 +10 800 + 15 750 = 126 950
Correction N+2 :
¾ des UCB
¾ de 600 UCB
600 x ¾ = 450 UCB
1/3 x 450 UCB en euro = 150 UCB en €
UCB 01/01/n+1 = 70€
150 x 70€ = 10 500€
61 500 + 10 500 = 72 000
72 000€ + 2,5% = 73 800 €
UCC = 2/3 x 450 = 300 UCB
UCB = 70
300 x 70 = 21 000
UCC 01/01/n+1 = 15 x 80 / 75 = 16
21 000 / 16 = 1312,5 UCC
UCC 01/01/n+2 = 16 x 95 / 80 = 19
1312,5 x 19 = 24 937,5
600 UCA
22 x 108 / 132 = 18
600 x 18 = 10 800
600 – 450 = 150 UCB
UCB 01/01/n+2 = 70 x 60 / 35 = 120
150 x 120 = 18 000
73 800 + 10 800 + 18 000 + 24 937,5 = 127 537,5€
COURS :
I. Les supports en euros, UC, et leurs gestions
Il existe 2 types de supports financiers, les supports dit en euros et en UC.
Lorsqu’un assuré verse sur un support en euros, l’assureur s’engage, sur une
valorisation minimum des versements, mesuré par un taux (taux minimum
garanti).
Ce taux est exprimé annuellement, indépendamment de la durée de
l’engagement de l’assureur qui peut être égal, inférieur ou supérieur à cette
durée.
Avec les primes que l’assureur a collectés, il va naturellement faire des
placements et c’est bel et bien à partir de la performance escomptée de ces
placements que l’assureur peut s’engager sur un certain taux minimum garanti.
Sans rentrer dans les détails, nous pouvons retenir que les placements de
l’assureur correspondent à ce qu’on appelle des produits de taux, c’est-à-dire
globalement des produits sécurisés financièrement.
Aussi peut-on dire, qu’avec un support en euros, l’assuré choisi la sécurité
financière. Elle n’est pas absolue car l’engagement n’est que contractuel de la
part de l’assureur et l’assuré garde quand même le risque d’insolvabilité de
l’assureur.
Pour que cette sécurité soit maximum, il existe des obligations des assureurs en
termes de marge de solvabilité.
Dans l’hypothèse ou des provisions de l’assureur ne suffirai pas à payer des
assurés, une fraction des fonds propres doit être prévu pour effectuer les
paiements manquants.
Par ailleurs, en amont, pour éviter d’avoir à faire jouer ces marges de
solvabilité, la règlementation limite les promesses que les assureurs peuvent
faire en règlementant les taux minimums garanti que les assureurs peuvent
proposer.
Notons que plus la durée de l’engagement de l’assureur sera longue plus le
taux minimum garanti qu’il peut proposer sera faible.
Avec les supports en euros, si l’assuré a donc effectivement une sécurité
financière, la performance qu’il peut attendre est limitée.
S’il veut espérer une performance plus conséquente, il devra se tourner vers
des supports en UC.
Dans cette hypothèse, les versements que l’assuré fait à l’assureur sont placés
par ce dernier sur des actifs financier choisit par l’assuré, dans une liste
proposée par l’assureur.
En contrepartie l’assureur aura inscrit au profit de l’assuré, un certain nombre
d’UC qui sauf arbitrage ou nouveau versement, et sauf, nous le verrons plus
tard les frais de gestion, ne bougera pas.
Etant entendu que la valeur de l’UC variera de manière proportionnelle à la
valeur de l’actif financier correspondant, qu’on appelle l’actif sou jacent de
l’UC.
Illustration : si l’actif sou jacent a été multiplié par 2, la valeur de l’UC a été
multiplié par 2
On comprend donc que cette fois, c’est l’assuré qui supporte intégralement le
risque financier.
Attention, cela ne présume pas de l’importance du risque financier.
En effet tous les actifs financiers n’ont pas le même risque effectif.
Il peut d’ailleurs s’agir d’actif quasiment identique à ceux que l’assureur achète
pour les supports en euros, c’est-à-dire des produits de taux.
On a ensuite toute la panoplie des produits plus ou moins risqué,
naturellement ceux à base d’action, risqué par nature, mais également d’autre
supports (matière première, immobilier, etc.).
On retient donc qu’avec les UC, si c’est bel et bien l’assuré qui supporte le
risque financier, cela n’empêche pas qu’il puisse choisir le risque effectif qu’il
supporte dans une panoplie de risque plus ou moins grande.
A) Les produits mono-support et multi-support :
Un produit mono-support est tout simplement un produit ou l’assureur ne
propose qu’un seul support qui à priori peut tout autant être en euros qu’en
UC, étant entendu que la majorité sont en euros.
Dans un produit multi-supports, l’assureur propose donc plusieurs supports,
avec toujours au moins un support en euros et un nombre extrêmement
variable selon les produits de supports en UC.
On comprend alors assez naturellement que s’il y a peu d’UC proposés par
l’assureur, ces UC seront très profilé, et s’il y a énormément d’UC il y aura
naturellement toute la panoplie proposée sur le marché.
On pourrait se poser la question de savoir pourquoi le nombre de support est
limité, ce sont des questions de gestion.
Pour les produits multi-supports, se pose la question de la répartition des
versements entre les différents supports que l’assuré peut faire, et de la
conservation de cette répartition après les versements.
Retenons qu’à chaque versement que l’assuré fait, il peut choisir sa répartition
sur un ou plusieurs supports, et à tout moment il peut transvaser un support
dans l’autre (arbitrage).
Avec les multi-supports se pose la question de la gestion de la répartition des
supports au cours du temps.
Soit l’assuré effectue cette gestion tout seul, et donc choisi à tout moment la
répartition de ses supports qu’il fait évoluer comme il le souhaite, mais les
produits proposent très souvent des options de gestion automatisés.
On peut retenir une option de gestion assez fréquente, la gestion à horizon, qui
consiste a sécuriser de plus en plus le contrat et donc augmenter au fur et à
mesure les supports en euros.
Terminons avec la garantie planchée pour les supports en UC.
Nous imaginons des supports en UC avec un risque effectif, des actions.
Sans rentrer dans les détails, l’investissement sur des supports en action qui
peut apporter de réelle performance même s’il y a un risque incompressible
final, demande d’être faite sur un termes minimum.
Plus la durée est longue, plus la probabilité que l’action performe au-delà d’un
produit de taux est forte.
Par conséquent, d’un point de vue logique, celui qui a investi dans des actions
en visant un certain terme, sur la base du raisonnement que nous avons fait,
n’a aucune raison de s’inquiéter de la baisse de ses actions avant ce terme.
Sauf néanmoins, pour un contrat d’assurance avec une garantie décès, si le
décès intervient à un moment précédent le terme du contrat ou l’action serait
basse, car en effet dans cette hypothèse, l’assureur qui doit payer sa garantie
doit vendre les actif sou jacent au niveau ou ils sont et donnera au bénéficiaire
le montant correspondant.
Donc ce qui n’est pas grave si le contrat continu, le devient si le contrat
s’arrête.
On peut donc comprendre l’intérêt de garantie planché qui en cas de décès
garantiront un certain montant minimum.
L’assureur devra donc sortir de sa poche le delta entre le montant garanti et la
contrevaleur des actif financiers si celle-ci est inférieur au montant garanti,
avec éventuellement un certain plafond.
Les minimums garantis sont très souvent représentés par le montant des
primes versées.
Naturellement ces garanties planchées ont un cout :
Soit il est systématique pour tous les assurée et son cout est mutualisé.
Soit elle est une option que l’assuré peut choisir et le cout de l’option sera
tarifiée notamment des tables de mortalité et l’âge de l’assuré.
B) Les frais
On peut imaginer des frais de dossier a la souscription, des frais sur versement,
des frais de gestion, des frais d’arbitrage et enfin même s’ils ne sont jamais
pratiqués, des frais de sortie.
En assurance les frais ne sont pas règlementés mais s’équilibre par le jeu de la
concurrence.
- Les frais de dossier sont exprimés en montant forfaitaire et se
rajouterons à la prime à la souscription
- Les frais sur versement sont susceptibles de s’appliquer à tous les
versement (initial périodique etc.) : en général exprimé en % de la prime
brute.
Ce taux peut être uniforme sur l’intégralité de la prime ou ...
I. Les supports en euros, UC, et leurs gestions
II. Les frais
III. La participation aux bénéfices techniques et financiers
I. Les supports en euros, UC, et leurs gestions
Exercices :
1) N+1
01/01/n : versemenent 120 000€
La moitié sur des support € : valorisation 2,5%
Le reste, pour 1/5e sur des UCA et 4/5e sur des UCB
€
UCA ASA UCB ASB UCC ASC
01/01/n 20 120 80 40 15 75
01/01/n+1 22 132 70 35 16 80
01/01/n+2 18 108 120 60 19 95
UCA et UCB 01/01/n+1 ?
Support € = 60 000 + 2,5% = 61 500€
Support UCA = 12 000 / 20 = 600 UCA
Valeur UCA = 20 x 132 / 120 = 22€
600 x 22 = 13 200€
Support UCB = 48 000 / 40 = 1 200 UCB
Valeur UCB = 80 x 35 / 40 = 70€
1 200 x 70 = 42 000€
Total = 61 500 + 13 200 + 42 000 = 116 700€
2) N+2
01/01/n+1 : Les ¾ des UCB sont arbitrés pour 1/3 sur le support en € et le reste
sur les UCC
Combien au 01/01/n+2
42 000 x ¾ = 31 500 42 000x ¼ = 10 500
Fond en €
31 500 x 1 / 3 = 10 500
61 500 + 10 500 = 72000 €
72 000 + 2,5 % = 73 800€
UCC
31 500 x 2/3 = 21 000
21 000 / 15 = 1 400 UCC
Valeur UCC = 15 x 95 / 75 = 19€
19 x 1 400 = 26 600
UCA
Valeur UCA = 20 x 108/120 = 18
600 x 18 = 10 800
UCB
42 000 x ¼ = 10 500
10 500 / 80 = 131.25
80 x 60/40 = 120
131,25 x 120 = 15 750
Total = 73 800 + 26 600 +10 800 + 15 750 = 126 950
Correction N+2 :
¾ des UCB
¾ de 600 UCB
600 x ¾ = 450 UCB
1/3 x 450 UCB en euro = 150 UCB en €
UCB 01/01/n+1 = 70€
150 x 70€ = 10 500€
61 500 + 10 500 = 72 000
72 000€ + 2,5% = 73 800 €
UCC = 2/3 x 450 = 300 UCB
UCB = 70
300 x 70 = 21 000
UCC 01/01/n+1 = 15 x 80 / 75 = 16
21 000 / 16 = 1312,5 UCC
UCC 01/01/n+2 = 16 x 95 / 80 = 19
1312,5 x 19 = 24 937,5
600 UCA
22 x 108 / 132 = 18
600 x 18 = 10 800
600 – 450 = 150 UCB
UCB 01/01/n+2 = 70 x 60 / 35 = 120
150 x 120 = 18 000
73 800 + 10 800 + 18 000 + 24 937,5 = 127 537,5€
COURS :
I. Les supports en euros, UC, et leurs gestions
Il existe 2 types de supports financiers, les supports dit en euros et en UC.
Lorsqu’un assuré verse sur un support en euros, l’assureur s’engage, sur une
valorisation minimum des versements, mesuré par un taux (taux minimum
garanti).
Ce taux est exprimé annuellement, indépendamment de la durée de
l’engagement de l’assureur qui peut être égal, inférieur ou supérieur à cette
durée.
Avec les primes que l’assureur a collectés, il va naturellement faire des
placements et c’est bel et bien à partir de la performance escomptée de ces
placements que l’assureur peut s’engager sur un certain taux minimum garanti.
Sans rentrer dans les détails, nous pouvons retenir que les placements de
l’assureur correspondent à ce qu’on appelle des produits de taux, c’est-à-dire
globalement des produits sécurisés financièrement.
Aussi peut-on dire, qu’avec un support en euros, l’assuré choisi la sécurité
financière. Elle n’est pas absolue car l’engagement n’est que contractuel de la
part de l’assureur et l’assuré garde quand même le risque d’insolvabilité de
l’assureur.
Pour que cette sécurité soit maximum, il existe des obligations des assureurs en
termes de marge de solvabilité.
Dans l’hypothèse ou des provisions de l’assureur ne suffirai pas à payer des
assurés, une fraction des fonds propres doit être prévu pour effectuer les
paiements manquants.
Par ailleurs, en amont, pour éviter d’avoir à faire jouer ces marges de
solvabilité, la règlementation limite les promesses que les assureurs peuvent
faire en règlementant les taux minimums garanti que les assureurs peuvent
proposer.
Notons que plus la durée de l’engagement de l’assureur sera longue plus le
taux minimum garanti qu’il peut proposer sera faible.
Avec les supports en euros, si l’assuré a donc effectivement une sécurité
financière, la performance qu’il peut attendre est limitée.
S’il veut espérer une performance plus conséquente, il devra se tourner vers
des supports en UC.
Dans cette hypothèse, les versements que l’assuré fait à l’assureur sont placés
par ce dernier sur des actifs financier choisit par l’assuré, dans une liste
proposée par l’assureur.
En contrepartie l’assureur aura inscrit au profit de l’assuré, un certain nombre
d’UC qui sauf arbitrage ou nouveau versement, et sauf, nous le verrons plus
tard les frais de gestion, ne bougera pas.
Etant entendu que la valeur de l’UC variera de manière proportionnelle à la
valeur de l’actif financier correspondant, qu’on appelle l’actif sou jacent de
l’UC.
Illustration : si l’actif sou jacent a été multiplié par 2, la valeur de l’UC a été
multiplié par 2
On comprend donc que cette fois, c’est l’assuré qui supporte intégralement le
risque financier.
Attention, cela ne présume pas de l’importance du risque financier.
En effet tous les actifs financiers n’ont pas le même risque effectif.
Il peut d’ailleurs s’agir d’actif quasiment identique à ceux que l’assureur achète
pour les supports en euros, c’est-à-dire des produits de taux.
On a ensuite toute la panoplie des produits plus ou moins risqué,
naturellement ceux à base d’action, risqué par nature, mais également d’autre
supports (matière première, immobilier, etc.).
On retient donc qu’avec les UC, si c’est bel et bien l’assuré qui supporte le
risque financier, cela n’empêche pas qu’il puisse choisir le risque effectif qu’il
supporte dans une panoplie de risque plus ou moins grande.
A) Les produits mono-support et multi-support :
Un produit mono-support est tout simplement un produit ou l’assureur ne
propose qu’un seul support qui à priori peut tout autant être en euros qu’en
UC, étant entendu que la majorité sont en euros.
Dans un produit multi-supports, l’assureur propose donc plusieurs supports,
avec toujours au moins un support en euros et un nombre extrêmement
variable selon les produits de supports en UC.
On comprend alors assez naturellement que s’il y a peu d’UC proposés par
l’assureur, ces UC seront très profilé, et s’il y a énormément d’UC il y aura
naturellement toute la panoplie proposée sur le marché.
On pourrait se poser la question de savoir pourquoi le nombre de support est
limité, ce sont des questions de gestion.
Pour les produits multi-supports, se pose la question de la répartition des
versements entre les différents supports que l’assuré peut faire, et de la
conservation de cette répartition après les versements.
Retenons qu’à chaque versement que l’assuré fait, il peut choisir sa répartition
sur un ou plusieurs supports, et à tout moment il peut transvaser un support
dans l’autre (arbitrage).
Avec les multi-supports se pose la question de la gestion de la répartition des
supports au cours du temps.
Soit l’assuré effectue cette gestion tout seul, et donc choisi à tout moment la
répartition de ses supports qu’il fait évoluer comme il le souhaite, mais les
produits proposent très souvent des options de gestion automatisés.
On peut retenir une option de gestion assez fréquente, la gestion à horizon, qui
consiste a sécuriser de plus en plus le contrat et donc augmenter au fur et à
mesure les supports en euros.
Terminons avec la garantie planchée pour les supports en UC.
Nous imaginons des supports en UC avec un risque effectif, des actions.
Sans rentrer dans les détails, l’investissement sur des supports en action qui
peut apporter de réelle performance même s’il y a un risque incompressible
final, demande d’être faite sur un termes minimum.
Plus la durée est longue, plus la probabilité que l’action performe au-delà d’un
produit de taux est forte.
Par conséquent, d’un point de vue logique, celui qui a investi dans des actions
en visant un certain terme, sur la base du raisonnement que nous avons fait,
n’a aucune raison de s’inquiéter de la baisse de ses actions avant ce terme.
Sauf néanmoins, pour un contrat d’assurance avec une garantie décès, si le
décès intervient à un moment précédent le terme du contrat ou l’action serait
basse, car en effet dans cette hypothèse, l’assureur qui doit payer sa garantie
doit vendre les actif sou jacent au niveau ou ils sont et donnera au bénéficiaire
le montant correspondant.
Donc ce qui n’est pas grave si le contrat continu, le devient si le contrat
s’arrête.
On peut donc comprendre l’intérêt de garantie planché qui en cas de décès
garantiront un certain montant minimum.
L’assureur devra donc sortir de sa poche le delta entre le montant garanti et la
contrevaleur des actif financiers si celle-ci est inférieur au montant garanti,
avec éventuellement un certain plafond.
Les minimums garantis sont très souvent représentés par le montant des
primes versées.
Naturellement ces garanties planchées ont un cout :
Soit il est systématique pour tous les assurée et son cout est mutualisé.
Soit elle est une option que l’assuré peut choisir et le cout de l’option sera
tarifiée notamment des tables de mortalité et l’âge de l’assuré.
B) Les frais
On peut imaginer des frais de dossier a la souscription, des frais sur versement,
des frais de gestion, des frais d’arbitrage et enfin même s’ils ne sont jamais
pratiqués, des frais de sortie.
En assurance les frais ne sont pas règlementés mais s’équilibre par le jeu de la
concurrence.
- Les frais de dossier sont exprimés en montant forfaitaire et se
rajouterons à la prime à la souscription
- Les frais sur versement sont susceptibles de s’appliquer à tous les
versement (initial périodique etc.) : en général exprimé en % de la prime
brute.
Ce taux peut être uniforme sur l’intégralité de la prime ou ...