Cet article fait partie de notre série un-boxing week 2020. Toute la semaine et tous les jours, découvre des articles exclusifs sortant des sentiers battus, traitant en effet de modèles de calculatrices dont nous parlons peu ou pas d'habitude. Tests, démontage, hacking... achevons 2020 et commençons 2021 en beauté !
Je t'avais déjà présenté ma 2nde calculatrice pour mon entrée en Sixième en 1989, une TI Galaxy 10, et un véritable coup de foudre.
Rentrée 1990 en Cinquième, je change d'établissement pour le lycée-collège Georges Clemenceau à Montpellier. Nouvel enseignant de Mathématiques, Monsieur Shirar, un excellent souvenir avec mes premiers contacts avec la démonstration, et surtout nouvelle recommandation de calculatrice cette fois-ci globale à l'établissement pour tous les nouveaux arrivants, une Casio fx-82.
Et oui, pas encore de gamme fx-92 Collège dont le premier membre ne sortira qu'en 1994.
Commençons donc par situer où nous en sommes chez Casio à l'époque :
Je me souviens de camarades donc équipés l'année précédente qui avaient la fx-82B avec son interrupteur marche-arrêt à glissière et peut-être même pour certains la fx-82A avec l'ancien interrupteur, d'autres la fx-82C, et d'autres la fx-82D Fraction.
Pour ma part j'ai justement eu droit au dernier modèle, la fx-82D Fraction, que voici ci-contre.
La calculatrice vient dans un étui rigide dont elle peut être extraite.
Rentrée 1990 en Cinquième, je change d'établissement pour le lycée-collège Georges Clemenceau à Montpellier. Nouvel enseignant de Mathématiques, Monsieur Shirar, un excellent souvenir avec mes premiers contacts avec la démonstration, et surtout nouvelle recommandation de calculatrice cette fois-ci globale à l'établissement pour tous les nouveaux arrivants, une Casio fx-82.
Et oui, pas encore de gamme fx-92 Collège dont le premier membre ne sortira qu'en 1994.
Commençons donc par situer où nous en sommes chez Casio à l'époque :
- rentrée 1979 sort la fx-80 Collège avec son écran LCD jaune capable d'afficher 8 chiffres
- rentrée 1980 sort la fx-81 qui abandonne enfin le filtre jaune de l'écran LCD
- rentrée 1982 sort enfin la fx-82, numérotation conservée par Casio jusqu'à ce jour pour les modèles scientifiques d'entrée de gamme à l'international
- rentrée 1985 sort la fx-82A, avec ici un changement de forme et de position pour l'interrupteur ON à glissière, la coupure du circuit étant le seul moyen d'éteindre la calculatrice
- rentrée 1987 sort la fx-82B avec des nouveautés majeures :
- enfin la suppression de l'interrupteur ON à glissière, remplacé par une touche
OFF
au clavier identique aux autres touches et dont la simple pression suffit désormais à éteindre la calculatrice - nouvel écran pouvant désormais afficher jusqu'à 10 chiffres (toujours 8 grands chiffres, mais aussi 2 petits chiffres pour les exposants de l'écriture scientifique)
- enfin la suppression de l'interrupteur ON à glissière, remplacé par une touche
- rentrée 1988 sort la fx-82C
- et rentrée 1989 sort la fx-82D Fraction, initiant la génération Fraction de Casio
Je me souviens de camarades donc équipés l'année précédente qui avaient la fx-82B avec son interrupteur marche-arrêt à glissière et peut-être même pour certains la fx-82A avec l'ancien interrupteur, d'autres la fx-82C, et d'autres la fx-82D Fraction.
Pour ma part j'ai justement eu droit au dernier modèle, la fx-82D Fraction, que voici ci-contre.
La calculatrice vient dans un étui rigide dont elle peut être extraite.
Commençons par en faire le tour. La calculatrice présente un renfoncement au dos, offrant ainsi un espace de rangement supplémentaire une fois dans son étui.
On y apprend qu'elle est assemblée en Chine, s'alimente par 2 piles 1,5 Volts mises en série (3 Volts) pour une consommation de 0,0004 Watt.
On y apprend qu'elle est assemblée en Chine, s'alimente par 2 piles 1,5 Volts mises en série (3 Volts) pour une consommation de 0,0004 Watt.
Nous verrons les fonctionnalités plus tard, procédons déjà au démontage. Pas d'autre ouverture, et c'est donc en passant la seule façon de changer les piles.
Justement à propos de piles, la calculatrice est ici dans un état exceptionnel, avec même ses piles Casio AA d'origine toujours propres et fonctionnelles.
La calculatrice utilise une membrane clavier de référence IX103A. Son circuit est ici tracé sur une feuille de plastique souple transparente, d'où la lecture à l'envers de ses références A210573A-1 et L_300-1.
Cette transparence est l'occasion pour nous, pour une fois, d'observer la face inférieure de la puce microcontrôleur avec ses connexions.
Justement à propos de piles, la calculatrice est ici dans un état exceptionnel, avec même ses piles Casio AA d'origine toujours propres et fonctionnelles.
La calculatrice utilise une membrane clavier de référence IX103A. Son circuit est ici tracé sur une feuille de plastique souple transparente, d'où la lecture à l'envers de ses références A210573A-1 et L_300-1.
Cette transparence est l'occasion pour nous, pour une fois, d'observer la face inférieure de la puce microcontrôleur avec ses connexions.
A côté de ma superbe TI Galaxy 10, je ne te le cache pas la Casio fx-82D Fraction m'a fait mauvaise impression.
La TI Galaxy 10 rayonnait de chaleur humaine sous toutes ses coutûres (boîtier coloré à la forme travaillée, grosses touches, grand écran, couleurs pour distinguer les touches par zones, messages sympa et enthousiastes sur tous les supports : boîte, manuel et cahier d'exercices...).
Mais ici avec la fx-82D boîtier entièrement gris, touches plus petites, Casio avait prévu de la place mais nous colle finalement un écran beaucoup plus petit comblant le reste de l'espace avec un cadre évidemment gris, absence de couleur pour distinguer les touches de fonctions... Décidément c'est froid, très froid... Si la TI Galaxy 10 semblait toute heureuse de me souhaiter la bienvenue dans le monde mathématique, la Casio fx-82D semble n'en avoir rien à faire de moi.
Le manuel que je t'ai scanné et commun aux fx-82D Fraction et fx-250D Fraction ne fait pas mieux. Rien à voir avec celui de la TI Galaxy 10.
La couverture brune (qui choisit une telle couleur ?...) sans illustration n'est pas invitante, il est ici à la différence plus petit que la calculatrice, tout le contraire de Texas Instruments. C'est donc écrit en tout petit. Il est en 7 langues et ne consacre que 15 pauvres pages à chacune d'entre elles, c'est-à-dire ne prend le temps de rien.
En français il commence donc page 31 par un index expliquant le rôle de chaque touche en un nombre très limité de mots. Ce n'est que page 34 qu'arrive le message de bienvenue, également très froid, je ne suis qu'un vulgaire client, rien à voir avec Texas Instruments.
La TI Galaxy 10 rayonnait de chaleur humaine sous toutes ses coutûres (boîtier coloré à la forme travaillée, grosses touches, grand écran, couleurs pour distinguer les touches par zones, messages sympa et enthousiastes sur tous les supports : boîte, manuel et cahier d'exercices...).
Mais ici avec la fx-82D boîtier entièrement gris, touches plus petites, Casio avait prévu de la place mais nous colle finalement un écran beaucoup plus petit comblant le reste de l'espace avec un cadre évidemment gris, absence de couleur pour distinguer les touches de fonctions... Décidément c'est froid, très froid... Si la TI Galaxy 10 semblait toute heureuse de me souhaiter la bienvenue dans le monde mathématique, la Casio fx-82D semble n'en avoir rien à faire de moi.
Le manuel que je t'ai scanné et commun aux fx-82D Fraction et fx-250D Fraction ne fait pas mieux. Rien à voir avec celui de la TI Galaxy 10.
La couverture brune (qui choisit une telle couleur ?...) sans illustration n'est pas invitante, il est ici à la différence plus petit que la calculatrice, tout le contraire de Texas Instruments. C'est donc écrit en tout petit. Il est en 7 langues et ne consacre que 15 pauvres pages à chacune d'entre elles, c'est-à-dire ne prend le temps de rien.
En français il commence donc page 31 par un index expliquant le rôle de chaque touche en un nombre très limité de mots. Ce n'est que page 34 qu'arrive le message de bienvenue, également très froid, je ne suis qu'un vulgaire client, rien à voir avec Texas Instruments.
Bien venons-en aux caractéristiques de la calculatrice.
Les touches présentent des fonctions secondaires. Pour y accéder on utilise la touche tout en haut à gauche, qui ne s'appelait pas encore
La calculatrice travaille uniquement en notation infixée et postfixée, la norme pour l'époque. C'est à dire que les touches d'opérateurs et fonctions unaires devaient toujours être tapées après avoir saisi leur argument, pas avant. Par exemple :
L'écran peut donc afficher jusqu'à 8 chiffres significatifs, accompagnés de 2 chiffres d'exposant dans le cas d'une écriture scientifique.
Toutefois, la calculatrice gérant ici l'écriture scientifique, elle se permet en interne d'aller un peu plus loin. Voici une fonction Python pour détecter cela :
L'appel sera
Les touches présentent des fonctions secondaires. Pour y accéder on utilise la touche tout en haut à gauche, qui ne s'appelait pas encore
Secondeou
Shiftmais
INV.
La calculatrice travaille uniquement en notation infixée et postfixée, la norme pour l'époque. C'est à dire que les touches d'opérateurs et fonctions unaires devaient toujours être tapées après avoir saisi leur argument, pas avant. Par exemple :
- pour $mathjax$\sqrt{5}$mathjax$on ne tapait pas
√
5
mais5
√
- $mathjax$cos(0)$mathjax$on ne tapait pas
cos
0
mais0
cos
L'écran peut donc afficher jusqu'à 8 chiffres significatifs, accompagnés de 2 chiffres d'exposant dans le cas d'une écriture scientifique.
Toutefois, la calculatrice gérant ici l'écriture scientifique, elle se permet en interne d'aller un peu plus loin. Voici une fonction Python pour détecter cela :
- Code: Select all
def precm(b):
k,b=0,float(b)
while 1+b**-k-1>0:
k+=1
return k
L'appel sera
precm(10)
en base décimale. Exécutons donc à la main l'algorithme sur la calculatrice :- $mathjax$10^{-0}+1-1=10^{-0}$mathjax$
- $mathjax$10^{-1}+1-1=10^{-1}$mathjax$
- ...
- $mathjax$10^{-9}+1-1=10^{-9}$mathjax$
- $mathjax$10^{-10}+1-1=0$mathjax$
La calculatrice permet d'ouvrir jusqu'à 18 parenthèses et indique à chaque ouverture le nombre de parenthèses ouvertes.
Mais voilà, ici encore par rapport à la TI Galaxy 10 qui avait un indicateur permanent c'est raté. L'indication n'est pas permanente, et n'est pas rappelée en cours de saisie. Les erreurs de saisie c'est habituellement à la fermeture des parenthèses (pas assez ou trop de parenthèses fermantes) et ici il n'y a aucun rappel à ce moment.
Mais voilà, ici encore par rapport à la TI Galaxy 10 qui avait un indicateur permanent c'est raté. L'indication n'est pas permanente, et n'est pas rappelée en cours de saisie. Les erreurs de saisie c'est habituellement à la fermeture des parenthèses (pas assez ou trop de parenthèses fermantes) et ici il n'y a aucun rappel à ce moment.
Mais le pire et ce qui m'a fait véritablement détester cette calculatrice, ce sont les fractions, soit la nouveauté tout spécialement inventée par Casio pour la fx-82D Fraction dont plusieurs de mes camarades équipés l'année passée ne bénéficiaient pas.
Si je ne devais retenir qu'une seule raison pour expliquer mon amour envers la TI Galaxy 10, je dirais les fractions. Mes attentes étaient peut-être donc un peu élevées. Mais quand même...
Petit problème déjà même si je n'ai pas le souvenir que cela m'ait gêné à l'époque, les numérateurs de fractions sont limités à 3 chiffres, soit moins que sur la TI Galaxy 10.
Passons donc à ce qui m'a dérangé à l'époque. Là où la TI Galaxy 10 bénéficiait d'un écran que Texas Instruments avait taillé sur-mesures pour les fractions, ici c'est une des cellules numériques à 7 segments qui est utilisée pour indiquer une barre de fraction et ce de façon pas du tout naturelle. 220/12 était donc noté 220⅃12.
Pourquoi faire beau quand on peut faire laid ?...
Pas de simplification des fractions par étapes comme sur TI Galaxy 10.
Mais attends ce n'est même pas le pire encore... Après m'avoir fait comprendre que le trait de fraction c'est ⅃, la calculatrice a le culot de me répondre 18⅃1⅃3 comme résultat simplifié de 220⅃12.
Donc 220/12=18/1/3=6 ?
Mais non il faut en fait comprendre 220/12=18+1/3, notation anglosaxonne usuelle des fractions. Ah si seulement Casio avait eu un atome de jugeotte et utilisé des séparateurs différents...
Pourquoi faire clair quand on peut faire incompréhensible ?...
Bon, j'ai le souvenir que ça m'a été bien utile 1 fois en DS, où l'enseignant avait demandé de mettre les résultats sous cette forme après l'avoir définie.
Mais à part ça, qu'est-ce que j'en avais à faire de la notation anglosaxonne dans tous les autres cas ? A chaque résultat fractionnaire je devais donc systématiquement taper en prime
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?...
Si je ne devais retenir qu'une seule raison pour expliquer mon amour envers la TI Galaxy 10, je dirais les fractions. Mes attentes étaient peut-être donc un peu élevées. Mais quand même...
Petit problème déjà même si je n'ai pas le souvenir que cela m'ait gêné à l'époque, les numérateurs de fractions sont limités à 3 chiffres, soit moins que sur la TI Galaxy 10.
Passons donc à ce qui m'a dérangé à l'époque. Là où la TI Galaxy 10 bénéficiait d'un écran que Texas Instruments avait taillé sur-mesures pour les fractions, ici c'est une des cellules numériques à 7 segments qui est utilisée pour indiquer une barre de fraction et ce de façon pas du tout naturelle. 220/12 était donc noté 220⅃12.
Pourquoi faire beau quand on peut faire laid ?...
Pas de simplification des fractions par étapes comme sur TI Galaxy 10.
Mais attends ce n'est même pas le pire encore... Après m'avoir fait comprendre que le trait de fraction c'est ⅃, la calculatrice a le culot de me répondre 18⅃1⅃3 comme résultat simplifié de 220⅃12.
Donc 220/12=18/1/3=6 ?
Mais non il faut en fait comprendre 220/12=18+1/3, notation anglosaxonne usuelle des fractions. Ah si seulement Casio avait eu un atome de jugeotte et utilisé des séparateurs différents...
Pourquoi faire clair quand on peut faire incompréhensible ?...
Bon, j'ai le souvenir que ça m'a été bien utile 1 fois en DS, où l'enseignant avait demandé de mettre les résultats sous cette forme après l'avoir définie.
Mais à part ça, qu'est-ce que j'en avais à faire de la notation anglosaxonne dans tous les autres cas ? A chaque résultat fractionnaire je devais donc systématiquement taper en prime
INV
ab/cpour obtenir la notation usuelle en France.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?...
Une petite pincée d'objectivité, la Casio fx-82D Fraction est fonctionnellement supérieure à ma TI Galaxy 10.
Gestion de l'écriture scientifique, des fonctions trigonométriques, des unités d'angles...
Calcul sur 10 chiffres significatifs au lieu de 8...
Imbrication de jusqu'à 18 paires de parenthèses au lieu de 8...
Mais voilà je suis désolé, les fonctionnalités ne font pas tout, faut-il encore qu'elles soient bien faites.
Gestion de l'écriture scientifique, des fonctions trigonométriques, des unités d'angles...
Calcul sur 10 chiffres significatifs au lieu de 8...
Imbrication de jusqu'à 18 paires de parenthèses au lieu de 8...
Mais voilà je suis désolé, les fonctionnalités ne font pas tout, faut-il encore qu'elles soient bien faites.
La TI Galaxy 10 de 1988 conçue en partenariat avec des enseignants français, a grandement mis l'accent sur les fractions avec des capacités et fonctionnalités sur-mesures, rayonnait de couleurs attirantes et regorgeait de messages enthousiastes sur tous les supports. Un véritable coup de foudre !
La Casio fx-82D Fraction de 1989 avait visiblement des années de retard sur Texas Instruments dans le contexte des fractions, de l'ergonomie, de l'intuitivité, de la pédagogie, et dans le cadre des fractions n'était en prime même pas conforme au programme scolaire français.
Et puis quelle froideur, le constructeur n'en avait visiblement rien à faire du public scolaire cible...
Il faut croire que la phase de conception à l'époque était différente, impliquant moins les enseignants, et peut-être même pas du tout les enseignants français alors que Casio France n'existait même pas (création en 2000).
Si mon amour pour la superbe TI Galaxy 10 est l'une des deux principales raisons pour lesquelles je suis aujourd'hui sur TI-Planet, mon expérience détestable avec cette Casio fx-82D Fraction ratée en est l'autre.
Finalement, je venais en classe avec mes deux calculatrices TI Galaxy 10 et Casio fx-82D Fraction au cas où, mais ne sortait que la TI Galaxy 10 pour le calcul instrumenté.
Mine de rien, cette expérience désastreuse de 1990 détermina grandement le reste de ma vie et eut de très lourdes conséquences pour Casio, je n'ai plus rien voulu savoir des produits détestables de ce constructeur de toute ma scolarité au collège, lycée, dans l'enseignement supérieur et même au-delà, pendant près de 20 ans jusqu'en 2009 où les élèves commencèrent à me montrer la nouvelle Graph 35+USB graphique d'entrée de gamme alors révolutionnaire avec son moteur de calcul exact QPiRac, "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis dit-on" mais ça c'est une toute autre histoire.
La Casio fx-82D Fraction de 1989 avait visiblement des années de retard sur Texas Instruments dans le contexte des fractions, de l'ergonomie, de l'intuitivité, de la pédagogie, et dans le cadre des fractions n'était en prime même pas conforme au programme scolaire français.
Et puis quelle froideur, le constructeur n'en avait visiblement rien à faire du public scolaire cible...
Il faut croire que la phase de conception à l'époque était différente, impliquant moins les enseignants, et peut-être même pas du tout les enseignants français alors que Casio France n'existait même pas (création en 2000).
Si mon amour pour la superbe TI Galaxy 10 est l'une des deux principales raisons pour lesquelles je suis aujourd'hui sur TI-Planet, mon expérience détestable avec cette Casio fx-82D Fraction ratée en est l'autre.
Finalement, je venais en classe avec mes deux calculatrices TI Galaxy 10 et Casio fx-82D Fraction au cas où, mais ne sortait que la TI Galaxy 10 pour le calcul instrumenté.
Mine de rien, cette expérience désastreuse de 1990 détermina grandement le reste de ma vie et eut de très lourdes conséquences pour Casio, je n'ai plus rien voulu savoir des produits détestables de ce constructeur de toute ma scolarité au collège, lycée, dans l'enseignement supérieur et même au-delà, pendant près de 20 ans jusqu'en 2009 où les élèves commencèrent à me montrer la nouvelle Graph 35+USB graphique d'entrée de gamme alors révolutionnaire avec son moteur de calcul exact QPiRac, "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis dit-on" mais ça c'est une toute autre histoire.
Cette histoire-ci n'est pas encore terminée, à bientôt pour la découverte de ma 4ème calculatrice, dernière calculatrice scientifique avant le passage aux calculatrices graphiques, et ce ne sera certainement pas une Casio.
Crédits images tierces : Casio fx-80 à fx-82