Certains comme Bernard Parisse se doutaient déjà qu'il y avait anguille sous roche, les mises à jour NumWorks ayant été en 2020-2021 jusqu'à présent peu nombreuses et assez mineures relativement aux années précédentes.
Aujourd'hui Numworks nous lance le bêta-test public de sa prochaine version 16 de rentrée 2021, pour le coup une mise à jour qui révolutionne nombre de choses jusqu'ici acquises.
En plus des nouveautés nous allons donc enfin pouvoir te révéler ce qui se passait depuis une bonne année.
Aujourd'hui Numworks nous lance le bêta-test public de sa prochaine version 16 de rentrée 2021, pour le coup une mise à jour qui révolutionne nombre de choses jusqu'ici acquises.
En plus des nouveautés nous allons donc enfin pouvoir te révéler ce qui se passait depuis une bonne année.
Some people, like Bernand Parisse, already suspected that there was something fishy going on, as the NumWorks updates in 2020-2021 were few in number and quite minor compared to previous years.
Today, NumWorks is releasing the public beta test of its next version, Epsilon 16, which will be released for back-to-school 2021. This update will surely revolutionize a lot of things we've been doing until now.
In addition to the new features we will finally be able to reveal what has been going on for a good year.
Today, NumWorks is releasing the public beta test of its next version, Epsilon 16, which will be released for back-to-school 2021. This update will surely revolutionize a lot of things we've been doing until now.
In addition to the new features we will finally be able to reveal what has been going on for a good year.
Sommaire :
- Remise en contexte
- Il était une fois, dans une galaxie près de chez toi… la NumWorks N0100 (2017)
- Âge d’or de l'aventure NumWorks - nouvelles licence CC SA et NumWorks N0110 (2018-2020)
- Calcul littéral - 1er grain de sable et camouflet de NumWorks au Portugal
- Maurits van Altvorst et les fraudeurs à l'attaque du modèle NumWorks, des Pays-Bas à la France
- 1er signe inquiétant - message infamant imposé aux firmwares modifiés
- Changements version 16
- NumWorks N0110 : nouvelles restrictions anti-firmwares non officiels
- Retour à la licence interdisant la reprise du code
- Applications additionnelles - nouvelle porte d'entrée pour les développeurs... ou pas ?
- Mode examen : la désactivation complexifiée
- Refonte boîte à outils, nouveautés calculatoires et transversales
- Refonte menu onglets Graphique
- Définition directe relations
- Application Equations : résolution exacte équations polynomiales de degré 3
- Application Statistiques : symboles
- Application Python : module math
- Calcul exact et application calculs
- Conclusion
Summary :
- Putting it in context
- Once upon a time, in a galaxy near you... the NumWorks N0100 (2017)
- Golden age of the NumWorks adventure - new CC SA license and NumWorks N0110 (2018-2020)
- Literal Calculus - NumWorks' 1st Grain of Sand and outrage in Portugal
- Maurits van Altvorst and the fraudsters attacking the NumWorks model, from the Netherlands to France
- 1st worrying sign - disgraceful message imposed on modified firmwares
- Changes in version 16
- NumWorks N0110: New anti-unofficial-firmware restrictions
- Back to the license that prohibits the reuse of the code
- Additional applications - new entry point for developers... or not?
- Examination mode: deactivation made more complex
- Redesign of the toolbox, computational and cross-cutting innovations
- Graphic tabs menu redesign
- Direct definition of relationships
- Application Equations: exact solution of polynomial equations of degree 3
- Statistics application: symbols
- Python application: math module
- Exact calculation and calculation application
- Conclusion
A1) Il était une fois, dans une galaxie près de chez toi… la NumWorks (2017)A1) Once upon a time, in a galaxy near you... the NumWorks N0100 (2017)
Go to topPour la rentrée 2017 sortait la NumWorks N0100, une calculatrice graphique issue d'un projet lauréat de la 5ème édition du CIN (Concours d'Innovation Numérique), avec le soutien de la BPI (Banque Publique d'Investissement).
La NumWorks, commercialisée à 80€ et se situant donc dans le milieu de gamme, se distinguait de l'ensemble de la concurrence par un modèle collaboratif : le code source de son firmware Epsilon étant disponible publiquement, et n'importe qui pouvant y soumettre des contributions.
Elle bénéficiait de plus de plusieurs avantages tous exclusifs lors de son lancement :
Toutefois, ouvert et collaboratif ne signifient pas libre. Le code source était sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Si tu pouvais effectivement modifier le code comme bon te semblait et le tester sur ta machine, le ND pour No Derivatives t'en interdisait toute distribution. Tu n'avais pas d'autre choix que de soumettre tes modifications ou améliorations au constructeur. Et fallait-il encore que ce dernier accepte de les intégrer en l'état, ce qui fut rarement le cas.
La NumWorks, commercialisée à 80€ et se situant donc dans le milieu de gamme, se distinguait de l'ensemble de la concurrence par un modèle collaboratif : le code source de son firmware Epsilon étant disponible publiquement, et n'importe qui pouvant y soumettre des contributions.
Elle bénéficiait de plus de plusieurs avantages tous exclusifs lors de son lancement :
- première calculatrice à être officiellement programmable en Python dès sa sortie à la rentrée 2017, soit juste à temps pour les nouveaux programmes du lycée contrairement à l'ensemble de la concurrence
- dès décembre 2017 avec la mise à jour 1.2, un moteur de calcul exact très supérieur aux moteurs QPiRac de la concurrence, permettant également du calcul littéral, du jamais vu à ce tarif-là !
- une application de Probabilités munie d'une interface universelle parfaitement intuitive, parlant en effet directement le langage des énoncés
Toutefois, ouvert et collaboratif ne signifient pas libre. Le code source était sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Si tu pouvais effectivement modifier le code comme bon te semblait et le tester sur ta machine, le ND pour No Derivatives t'en interdisait toute distribution. Tu n'avais pas d'autre choix que de soumettre tes modifications ou améliorations au constructeur. Et fallait-il encore que ce dernier accepte de les intégrer en l'état, ce qui fut rarement le cas.
For the start of the 2017 school year was released the NumWorks N0100, a graphing calculator resulting from a winning project of the 5th edition of the CIN (Digital Innovation Contest), with the support of the BPI (Public Investment Bank).
The NumWorks, priced at 80€, thus in the mid-range, was distinguished from the competition by a collaborative model: the source code of its firmware, Epsilon, was publicly available, meaning that anyone could submit contributions to it.
It also benefited from several exclusive advantages at the time of its launch:
However, open and collaborative do not mean free (as in freedom). The source code was licensed under CC BY-NC-ND 4.0. If you could actually modify the code as you wanted and test it on your machine, the ND for No Derivatives forbade you to distribute it. You had no choice but to submit your modifications or improvements to the manufacturer. And it was still necessary that the latter accepted to integrate them as is, which was rarely the case.
The NumWorks, priced at 80€, thus in the mid-range, was distinguished from the competition by a collaborative model: the source code of its firmware, Epsilon, was publicly available, meaning that anyone could submit contributions to it.
It also benefited from several exclusive advantages at the time of its launch:
- first calculator to be officially programmable in Python as soon as it was released at the beginning of the 2017 school year, just in time for the new high school curricula, unlike all the competition
- since December 2017, with the 1.2 update, an exact calculation engine far superior than the QPiRac engines of the competition, allowing literal calculation, never seen at this price!
- a Probability app with an universal interface that is perfectly intuitive, speaking directly the language of wordings
However, open and collaborative do not mean free (as in freedom). The source code was licensed under CC BY-NC-ND 4.0. If you could actually modify the code as you wanted and test it on your machine, the ND for No Derivatives forbade you to distribute it. You had no choice but to submit your modifications or improvements to the manufacturer. And it was still necessary that the latter accepted to integrate them as is, which was rarely the case.
A2) Âge d’or de l'aventure NumWorks - nouvelles licence CC SA et NumWorks N0110 (2018-2020)A2) Golden age of the NumWorks adventure - new CC SA license and NumWorks N0110 (2018-2020)
Go to topAprès de très longs échanges commencés dès la rentrée 2017, NumWorks accepte enfin de changer de licence pour la rentrée 2018, passant à la CC BY-NC-SA 4.0. On passait donc du ND au SA pour Share Alike, soit redistribution autorisée sous la même licence, et pourvu qu'il n'y ait aucun aspect commercial (NC).
Il devenait ainsi enfin possible de redistribuer librement toutes modifications effectuées au firmware Epsilon, aussi bien sous forme de code source à compiler que de fichier binaire directement installable, et ce sans avoir à passer par le constructeur.
Rappelons toutefois que contrairement à la concurrence, le firmware Epsilon ne permet pas de rajouter des applications à chaud sur la calculatrice. La seule façon d'y intégrer du nouveau code machine à exécuter étant de reprogrammer le firmware au complet.
C'était ainsi bien lourd pour la communauté d'avoir à distribuer chacune de ses modifications, améliorations ou ajouts sous la forme de firmware. Cela signifiait qu'elles étaient mutuellement exclusives (car pas possible pour ta calculatrice d'être en même temps sous deux firmwares différents). En prime, les firmwares modifiés basés sur Epsilon devaient être recompilés régulièrement afin de bien intégrer les dernières nouveautés officielles.
C'est l'arrivée de la nouvelle NumWorks N0110 pour la rentrée 2019, passant la capacité de la mémoire Flash de 1 Mio à 8 Mio, qui enflamma littéralement la communauté de développement NumWorks, passant le développement tiers à un niveau jamais atteint sur la concurrence.
Clarifions rapidement un petit quelque chose. On peut classer les firmwares non officiels dans 2 catégories :
À ce jour les firmwares non officiels pour NumWorks rentrent tous dans la catégorie des firmwares modifiés.
On peut citer 2 projets de firmwares modifiés lancés pour la rentrée 2019 qui ont su répondre aux problématiques ci-dessus et clairement sortir du lot :
Nombre d'applications tierces de très haute facture furent développées. On peut citer entre autres :
Il devenait ainsi enfin possible de redistribuer librement toutes modifications effectuées au firmware Epsilon, aussi bien sous forme de code source à compiler que de fichier binaire directement installable, et ce sans avoir à passer par le constructeur.
Rappelons toutefois que contrairement à la concurrence, le firmware Epsilon ne permet pas de rajouter des applications à chaud sur la calculatrice. La seule façon d'y intégrer du nouveau code machine à exécuter étant de reprogrammer le firmware au complet.
C'était ainsi bien lourd pour la communauté d'avoir à distribuer chacune de ses modifications, améliorations ou ajouts sous la forme de firmware. Cela signifiait qu'elles étaient mutuellement exclusives (car pas possible pour ta calculatrice d'être en même temps sous deux firmwares différents). En prime, les firmwares modifiés basés sur Epsilon devaient être recompilés régulièrement afin de bien intégrer les dernières nouveautés officielles.
C'est l'arrivée de la nouvelle NumWorks N0110 pour la rentrée 2019, passant la capacité de la mémoire Flash de 1 Mio à 8 Mio, qui enflamma littéralement la communauté de développement NumWorks, passant le développement tiers à un niveau jamais atteint sur la concurrence.
Clarifions rapidement un petit quelque chose. On peut classer les firmwares non officiels dans 2 catégories :
- les firmwares modifiés : il s'agit de reprises du code source du firmware officiel Epsilon, auquel sont apportées des modifications ou ajouts
- les firmwares tiers : intégralement composés de code n'ayant strictement rien à voir avec le firmware officiel Epsilon
À ce jour les firmwares non officiels pour NumWorks rentrent tous dans la catégorie des firmwares modifiés.
On peut citer 2 projets de firmwares modifiés lancés pour la rentrée 2019 qui ont su répondre aux problématiques ci-dessus et clairement sortir du lot :
- Delta pour NumWorks N0110 par zardam et Jean-Baptiste Boric qui, se concentrait sur la possibilité d'installer des applications de façon indépendante
- Omega (initialement LavaOS) à la fois compatible NumWorks N0100 et N0110 par Quentin Guidee et ses non moins illustres collaborateurs, avec ici le projet de regrouper et mettre en avant un maximum d'améliorations communautaires non reprises par le constructeur, et dont entre autres le support des applications de Delta (uniquement sur N0110)
Nombre d'applications tierces de très haute facture furent développées. On peut citer entre autres :
- KhiCAS, une formidable application intégrée de Mathématiques et de Sciences par Bernard Parisse, enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble, qui étendait gratuitement les capacités de ta calculatrice au niveau d'une HP Prime. L'application intégrait le moteur de calcul formel GIAC développé pour le logiciel Xcas du même auteur, une bibliothèque de constantes physiques, un convertisseur d'unités, un tableau périodique des éléments et bien d'autres choses encore. Le tout était en prime programmable en Python, avec une collection de modules importables bien plus étoffée que celle de l'appli Python officielle.
- Nofrendo, un émulateur de console de jeux Nintendo NES par zardam
- Peanut-GB, un émulateur de console de jeux Nintendo GameBoy par M4x1m3
- Periodic, un tableau périodique des éléments par M4x1m3
After some very long discussions that began in the fall of 2017, NumWorks finally agrees to change its license for the beginning of the 2018 school year, to CC BY-NC-SA 4.0. So we went from ND to SA for Share Alike i.e. authorized redistribution under the same license, and provided that there is no commercial aspect (NC).
It was therefore finally possible to freely redistribute any changes made to Epsilon, both in the form of source code to be compiled and in the form of a directly installable binary file, without having to go through the manufacturer.
However, it should be noted that unlike the competition, Epsilon does not allow to add applications on the calculator. The only way to integrate new machine code to be executed is to reprogram the whole firmware.
It was thus very heavy for the community to have to distribute each of its modifications, improvements or additions in the form of firmwares. This meant that they were mutually exclusive (because it was not possible for your calculator to be under two different firmwares at the same time). As a bonus, the modified firmwares based on Epsilon had to be recompiled regularly in order to integrate the latest official releases.
It was the arrival of the new NumWorks N0110 for back-to-school 2019, increasing Flash memory capacity from 1 MiB to 8 MiB, that literally ignited the NumWorks developers' community, taking third-party development to a new level, never seen on the competition.
Let's quickly clarify a little something. Unofficial firmwares can be classified in 2 categories:
To date, the unofficial firmwares for NumWorks all fall into the category of modified firmwares.
We can cite 2 modified firmware projects launched for the start of the 2019 school year that were able to address the above issues and clearly stand out:
It was therefore finally possible to freely redistribute any changes made to Epsilon, both in the form of source code to be compiled and in the form of a directly installable binary file, without having to go through the manufacturer.
However, it should be noted that unlike the competition, Epsilon does not allow to add applications on the calculator. The only way to integrate new machine code to be executed is to reprogram the whole firmware.
It was thus very heavy for the community to have to distribute each of its modifications, improvements or additions in the form of firmwares. This meant that they were mutually exclusive (because it was not possible for your calculator to be under two different firmwares at the same time). As a bonus, the modified firmwares based on Epsilon had to be recompiled regularly in order to integrate the latest official releases.
It was the arrival of the new NumWorks N0110 for back-to-school 2019, increasing Flash memory capacity from 1 MiB to 8 MiB, that literally ignited the NumWorks developers' community, taking third-party development to a new level, never seen on the competition.
Let's quickly clarify a little something. Unofficial firmwares can be classified in 2 categories:
- the modified firmwares: it is a reuse of the source code of the official firmware, to which modifications or additions are made
- third-party firmwares: entirely composed of code that has nothing to do with the official firmware
To date, the unofficial firmwares for NumWorks all fall into the category of modified firmwares.
We can cite 2 modified firmware projects launched for the start of the 2019 school year that were able to address the above issues and clearly stand out:
- Delta for NumWorks N0110 by zardam and Jean-Baptiste Boric which focused on the ability to install third-party applications independently
- Omega (initially LavaOS)Omega (initially LavaOS) compatible with both NumWorks N0100 and N0110, by Quentin Guidee and his no less illustrious collaborators, with the project of regrouping and highlighting a maximum of community improvements not included by the manufacturer, including among others the support of Delta apps (only on N0110)
- KhiCAS, a great integrated Mathematics and Science application by Bernard Parisse, teacher-researcher at the University of Grenoble, which extended the capabilities of your calculator to the level of an HP Prime for free. The application integrated the GIAC formal calculation engine developed for the Xcas software of the same author, a library of physical constants, a unit converter, a periodic table of elements and many other things. The whole thing was programmable in Python, with a much larger collection of importable modules than the official Python application.
- Nofrendo, a Nintendo NES game console emulator, by zardam
- Peanut-GB, a Nintendo GameBoy game console emulator, by the M4x1m3
- Periodic, a periodic table of elements by M4x1m3
A3) Calcul littéral - 1er grain de sable et camouflet de NumWorks au PortugalA3) Symbolic Calculation - NumWorks' 1st Grain of Sand and outrage in Portugal
Go to topLe calcul littéral causait toutefois un gros problème dans les projets d'extension à l'international de NumWorks. Ce n'est pas le cas en France, mais ce genre de fonctionnalité est strictement interdit aux examens dans nombre de pays, dont la plupart de nos voisins européens.
Casio et Texas Instruments distribuent des modèles distincts selon les zones géographiques. Par exemple :
Une régression absolument pas acceptée par la communauté des utilisateurs et développeurs, et cela peut se comprendre. C'est comme reprendre un bonbon à un enfant après le lui avoir donné... Une décision également perçue comme extrêmement injuste : pourquoi les utilisateurs français devraient-ils subir les interdictions issues de réglementations qui ne les concernent même pas ?...
En conséquence, la réactivation du moteur de calcul littéral officiel fut l'une des premières améliorations proposées par les firmwares modifiés dont Omega. Mais il était clair qu'une réactivation à l'identique ne faisait absolument pas disparaître le problème et allait avoir des conséquences... L'arrivée de KhiCAS avec un moteur de calcul très supérieur n'a absolument pas arrangé les choses.
Les premières conséquences regrettables sont publiques depuis quelques semaines. Au Portugal le calcul littéral et formel est strictement interdit aux examens de l'enseignement secondaire. Il y a une liste nationale officielle de modèles préapprouvés comme remplissant les diverses conditions.
Pour la rentrée 2020, NumWorks était tout fier de s'afficher dans la presse portugaise, cette dernière annonçant le modèle comme en cours de validation par le JNE (Jury National des Examens) et la chose comme acquise, une simple formalité.
Véritable camouflet pour NumWorks lors de la publication de la liste mise à jour pour la session 2021 en Mars dernier ; l'approbation de la NumWorks a été refusée. Les motivations accompagnant la liste ne citaient pas NumWorks, mais incriminaient clairement la possibilité d'installer des fonctionnalités de calcul formel sur de nouveaux modèles examinés dans le cadre de l'élaboration de cette liste. La NumWorks étant le seul modèle récent absent de la liste finale, aucun doute possible.
Et oui, Omega et/ou KhiCAS ont fait perdre à NumWorks le marché du Portugal, un préjudice financier énorme, nous trouvions que cela commençait à sentir le roussi pour la communauté...
Casio et Texas Instruments distribuent des modèles distincts selon les zones géographiques. Par exemple :
- la TI-83 Premium CE Edition Python de la France est remplacée par la TI-84 Plus CE-T Python Edition en Europe, ou TI-84 Plus CE Python dans le reste du monde
- la Casio Graph 35+E II de la France est remplacée par la fx-9860GIII en Europe, ou fx-9750GIII en Amérique du Nord
Une régression absolument pas acceptée par la communauté des utilisateurs et développeurs, et cela peut se comprendre. C'est comme reprendre un bonbon à un enfant après le lui avoir donné... Une décision également perçue comme extrêmement injuste : pourquoi les utilisateurs français devraient-ils subir les interdictions issues de réglementations qui ne les concernent même pas ?...
En conséquence, la réactivation du moteur de calcul littéral officiel fut l'une des premières améliorations proposées par les firmwares modifiés dont Omega. Mais il était clair qu'une réactivation à l'identique ne faisait absolument pas disparaître le problème et allait avoir des conséquences... L'arrivée de KhiCAS avec un moteur de calcul très supérieur n'a absolument pas arrangé les choses.
Les premières conséquences regrettables sont publiques depuis quelques semaines. Au Portugal le calcul littéral et formel est strictement interdit aux examens de l'enseignement secondaire. Il y a une liste nationale officielle de modèles préapprouvés comme remplissant les diverses conditions.
Pour la rentrée 2020, NumWorks était tout fier de s'afficher dans la presse portugaise, cette dernière annonçant le modèle comme en cours de validation par le JNE (Jury National des Examens) et la chose comme acquise, une simple formalité.
Véritable camouflet pour NumWorks lors de la publication de la liste mise à jour pour la session 2021 en Mars dernier ; l'approbation de la NumWorks a été refusée. Les motivations accompagnant la liste ne citaient pas NumWorks, mais incriminaient clairement la possibilité d'installer des fonctionnalités de calcul formel sur de nouveaux modèles examinés dans le cadre de l'élaboration de cette liste. La NumWorks étant le seul modèle récent absent de la liste finale, aucun doute possible.
Et oui, Omega et/ou KhiCAS ont fait perdre à NumWorks le marché du Portugal, un préjudice financier énorme, nous trouvions que cela commençait à sentir le roussi pour la communauté...
However, symbolic calculation was a big problem in NumWorks' international expansion projects. This is not the case in France, but this kind of functionality is strictly forbidden in exams in many countries, including most of our European neighbors.
Casio and Texas Instruments distribute distinct models according to geographical areas. For example:
But the difference is that NumWorks only offers one model for the entire world. So the manufacturer simply removed this great feature in its June 2019 11.2 update.
A regression absolutely rejected by the community of users and developers, which is understandable. It's like taking back a candy from a child after having given it to him... This decision is also perceived as extremely unfair: why should French users be subjected to bans resulting from regulations that do not even concern them?...
As a result, the reactivation of the official literal engine was one of the first improvements proposed by the modified firmwares like Omega. But it was clear that reactivating the same engine did not make the problem disappear and would have consequences... The arrival of KhiCAS with a very superior calculation engine did not help the matter at all.
The first unfortunate consequences have been public for a few weeks. In Portugal symbolic and formal calculation is strictly forbidden in secondary school examinations. There is an official national list of models pre-approved as fulfilling the various requirements.
For the start of the 2020 school year, NumWorks was proud to advertise in the Portuguese press, announcing that the model was in the process of being validated by the BNE (National Examination Board) and that it was a mere formality.
NumWorks was dealt a real blow when the updated list for the 2021 session was published last March; NumWorks' approval was denied. The reasons accompanying the list did not cite NumWorks, but clearly incriminated the possibility of installing formal computation features on new models reviewed as part of the list development. NumWorks being the only recent model absent from the final list, there can be no doubt.
And yes, Omega and/or KhiCAS made NumWorks lose the Portugal market, a huge financial loss, we thought it was starting to smell bad for the community...
Casio and Texas Instruments distribute distinct models according to geographical areas. For example:
- the TI-83 Premium CE Édition Python in France is replaced by the TI-84 Plus CE-T Python Edition in Europe, or TI-84 Plus CE Python in the rest of the world
- the Casio Graph 35+E II in France is replaced by the fx-9860GIII in Europe, or fx-9750GIII in North America
But the difference is that NumWorks only offers one model for the entire world. So the manufacturer simply removed this great feature in its June 2019 11.2 update.
A regression absolutely rejected by the community of users and developers, which is understandable. It's like taking back a candy from a child after having given it to him... This decision is also perceived as extremely unfair: why should French users be subjected to bans resulting from regulations that do not even concern them?...
As a result, the reactivation of the official literal engine was one of the first improvements proposed by the modified firmwares like Omega. But it was clear that reactivating the same engine did not make the problem disappear and would have consequences... The arrival of KhiCAS with a very superior calculation engine did not help the matter at all.
The first unfortunate consequences have been public for a few weeks. In Portugal symbolic and formal calculation is strictly forbidden in secondary school examinations. There is an official national list of models pre-approved as fulfilling the various requirements.
For the start of the 2020 school year, NumWorks was proud to advertise in the Portuguese press, announcing that the model was in the process of being validated by the BNE (National Examination Board) and that it was a mere formality.
NumWorks was dealt a real blow when the updated list for the 2021 session was published last March; NumWorks' approval was denied. The reasons accompanying the list did not cite NumWorks, but clearly incriminated the possibility of installing formal computation features on new models reviewed as part of the list development. NumWorks being the only recent model absent from the final list, there can be no doubt.
And yes, Omega and/or KhiCAS made NumWorks lose the Portugal market, a huge financial loss, we thought it was starting to smell bad for the community...
A4) Maurits van Altvorst et les fraudeurs à l'attaque du modèle NumWorks, des Pays-Bas à la FranceA4) Maurits van Altvorst and the fraudsters attacking the NumWorks model, from the Netherlands to France
Go to topMais hélas les choses sont très loin de s'être arrêtées là. Autre incident extrêmement grave que nous n'avions exprès pas traité dans nos actualités jusqu'à présent, cette fois-ci aux Pays-Bas.
Aux examens de l'enseignement secondaire des Pays-Bas nous avons également une interdiction du calcul littéral, ainsi qu'une liste nationale de modèles autorisés. Nous t'annoncions justement en février 2020 que la NumWorks venait d'être ajoutée à la dernière mise à jour de la liste, et était ainsi autorisée à compter de la session 2022.
En réaction à cela, Maurits van Altvorst, étudiant en économie aux Pays-Bas visiblement absolument scandalisé par la décision précédente, a publié dès avril 2020 une véritable diatribe contre la NumWorks et plus généralement le modèle open-source. Tout appareil ou logiciel open-source se devait, selon lui, d'être banni de tout examen car le libre accès au code source faciliterait la vie des fraudeurs. Maurits y qualifiait la décision d'autoriser la NumWorks à compter de 2022 d'absolument irresponsable, et vantait le modèle closed-source des concurrents Casio, Hewlett Packard et Texas Instruments.
Dans le cas de la NumWorks, Maurits expliquait comment modifier le code source afin d'empêcher les données d'être effacées à l'activation du mode examen, et montrait en vidéo le bon fonctionnement de sa modification.
Avec un article sur un obscur blog la chose aurait pu tomber à plat... mais non, histoire que ce ne soit pas le cas, Maurits a eu le culot d'aller jusqu'à envoyer tout ça à https://www.examenblad.nl/ , l'autorité responsable de la réglementation des examens aux Pays-Bas. C'est un peu comme si chez nous il avait écrit directement au Ministre...
Les conséquences hautement désagréables pour NumWorks ne s'arrêtent hélas pas aux frontières des Pays-Bas. Bien qu'ayant largement averti l'année passée contre les actes irresponsables d'un enseignant de Mathématiques ayant amené à la suppression de la gestion de programmes dits assembleur sur TI-83 Premium CE, il faut croire que certains n'apprennent pas des erreurs des autres, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ou bien ne pensent qu'à eux.
L'astuce a hélas été largement diffusée dans la sphère francophone. Le YouTuber derrière la chaîne Dark Programmer a de plus cru malin en Février 2021 d'adapter la modification frauduleuse dans un tuto-vidéo francophone, et même de diffuser sur Google Drive des versions déjà prémodifiées en ce sens des firmwares Epsilon et Omega.
Bien que ces éléments aient certes été effacés depuis suite aux démarches de NumWorks, leur diffusion continue via d'autres canaux privés ou semi-privés. Ci-contre par exemple un salon Discord infiltré par M4x1m3, développeur Omega.
cent20 nous a même confirmé que la diffusion de firmwares trafiqués en ce sens continuait hélas encore plusieurs semaines après l'effacement, au moins un de ses élèves au lycée Louis Pasteur à Avignon en étant encore équipé fin Mars 2021.
Aux examens de l'enseignement secondaire des Pays-Bas nous avons également une interdiction du calcul littéral, ainsi qu'une liste nationale de modèles autorisés. Nous t'annoncions justement en février 2020 que la NumWorks venait d'être ajoutée à la dernière mise à jour de la liste, et était ainsi autorisée à compter de la session 2022.
En réaction à cela, Maurits van Altvorst, étudiant en économie aux Pays-Bas visiblement absolument scandalisé par la décision précédente, a publié dès avril 2020 une véritable diatribe contre la NumWorks et plus généralement le modèle open-source. Tout appareil ou logiciel open-source se devait, selon lui, d'être banni de tout examen car le libre accès au code source faciliterait la vie des fraudeurs. Maurits y qualifiait la décision d'autoriser la NumWorks à compter de 2022 d'absolument irresponsable, et vantait le modèle closed-source des concurrents Casio, Hewlett Packard et Texas Instruments.
Dans le cas de la NumWorks, Maurits expliquait comment modifier le code source afin d'empêcher les données d'être effacées à l'activation du mode examen, et montrait en vidéo le bon fonctionnement de sa modification.
Avec un article sur un obscur blog la chose aurait pu tomber à plat... mais non, histoire que ce ne soit pas le cas, Maurits a eu le culot d'aller jusqu'à envoyer tout ça à https://www.examenblad.nl/ , l'autorité responsable de la réglementation des examens aux Pays-Bas. C'est un peu comme si chez nous il avait écrit directement au Ministre...
Les conséquences hautement désagréables pour NumWorks ne s'arrêtent hélas pas aux frontières des Pays-Bas. Bien qu'ayant largement averti l'année passée contre les actes irresponsables d'un enseignant de Mathématiques ayant amené à la suppression de la gestion de programmes dits assembleur sur TI-83 Premium CE, il faut croire que certains n'apprennent pas des erreurs des autres, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ou bien ne pensent qu'à eux.
L'astuce a hélas été largement diffusée dans la sphère francophone. Le YouTuber derrière la chaîne Dark Programmer a de plus cru malin en Février 2021 d'adapter la modification frauduleuse dans un tuto-vidéo francophone, et même de diffuser sur Google Drive des versions déjà prémodifiées en ce sens des firmwares Epsilon et Omega.
Bien que ces éléments aient certes été effacés depuis suite aux démarches de NumWorks, leur diffusion continue via d'autres canaux privés ou semi-privés. Ci-contre par exemple un salon Discord infiltré par M4x1m3, développeur Omega.
cent20 nous a même confirmé que la diffusion de firmwares trafiqués en ce sens continuait hélas encore plusieurs semaines après l'effacement, au moins un de ses élèves au lycée Louis Pasteur à Avignon en étant encore équipé fin Mars 2021.
But unfortunately things are far from over. Let's talk about another extremely serious incident that we purposely did not cover in our news until now, this time in the Netherlands.
In the Dutch secondary school exams there is also a ban on symbolic calculation, as well as a national list of allowed models. We were just announcing to you in February 2020 that NumWorks had just been added to the latest update of the list, and thus was allowed starting with the 2022 session.
In reaction to this, Maurits van Altvorst, an economics student in the Netherlands, visibly outraged by the previous decision, published in April 2020 a real diatribe against NumWorks and more generally the open-source model. Any open-source device or software should, according to him, be banned from any exam because free access to the source code would make life easier for cheaters. Maurits called the decision to allow NumWorks from 2022 absolutely irresponsible, and praised the closed-source model of competitors Casio, Hewlett Packard and Texas Instruments.
In the case of the NumWorks, Maurits explained how to modify the source code to prevent the data from being erased when the review mode is activated, and showed on video how well his modification worked.
With an article on an obscure blog, the thing could have stop there... but no, just to be sure, Maurits had the nerve to send it all to https://www.examenblad.nl/, the authority responsible for exam regulation in the Netherlands. It's as if he had written directly to the Minister...
Unfortunately, the highly unpleasant consequences for NumWorks do not stop at the borders of the Netherlands. Although we warned widely last year against the irresponsible actions of a mathematics teacher that led to the removal of the management of so-called assembly programs on the TI-83 Premium CE, it seems that some people don't learn from the mistakes of others, don't see further than the end of their noses or think only of themselves.
The trick has unfortunately been widely spread in the French-speaking world. The YouTuber behind the Dark Programmer channel also thought it was clever in February 2021 to adapt the fraudulent modification in a French-language video-tutorial, and even to post on Google Drive versions of the Epsilon and Omega firmwares that had already been modified in this way.
Although these elements have since been deleted following the steps taken by NumWorks, their distribution continues via other private or semi-private channels. For example, here is a Discord room infiltrated by M4x1m3, a developer of Omega.
cent20 even confirmed that the distribution of tampered firmwares in this sense was still going on several weeks after the deletion, at least one of his students at the Lycée Louis Pasteur in Avignon was still equipped with it at the end of March 2021.
In the Dutch secondary school exams there is also a ban on symbolic calculation, as well as a national list of allowed models. We were just announcing to you in February 2020 that NumWorks had just been added to the latest update of the list, and thus was allowed starting with the 2022 session.
In reaction to this, Maurits van Altvorst, an economics student in the Netherlands, visibly outraged by the previous decision, published in April 2020 a real diatribe against NumWorks and more generally the open-source model. Any open-source device or software should, according to him, be banned from any exam because free access to the source code would make life easier for cheaters. Maurits called the decision to allow NumWorks from 2022 absolutely irresponsible, and praised the closed-source model of competitors Casio, Hewlett Packard and Texas Instruments.
In the case of the NumWorks, Maurits explained how to modify the source code to prevent the data from being erased when the review mode is activated, and showed on video how well his modification worked.
With an article on an obscure blog, the thing could have stop there... but no, just to be sure, Maurits had the nerve to send it all to https://www.examenblad.nl/, the authority responsible for exam regulation in the Netherlands. It's as if he had written directly to the Minister...
Unfortunately, the highly unpleasant consequences for NumWorks do not stop at the borders of the Netherlands. Although we warned widely last year against the irresponsible actions of a mathematics teacher that led to the removal of the management of so-called assembly programs on the TI-83 Premium CE, it seems that some people don't learn from the mistakes of others, don't see further than the end of their noses or think only of themselves.
The trick has unfortunately been widely spread in the French-speaking world. The YouTuber behind the Dark Programmer channel also thought it was clever in February 2021 to adapt the fraudulent modification in a French-language video-tutorial, and even to post on Google Drive versions of the Epsilon and Omega firmwares that had already been modified in this way.
Although these elements have since been deleted following the steps taken by NumWorks, their distribution continues via other private or semi-private channels. For example, here is a Discord room infiltrated by M4x1m3, a developer of Omega.
cent20 even confirmed that the distribution of tampered firmwares in this sense was still going on several weeks after the deletion, at least one of his students at the Lycée Louis Pasteur in Avignon was still equipped with it at the end of March 2021.
A5) 1er signe inquiétant - message infamant imposé aux firmwares modifiésA5) 1st worrying sign - disgraceful message imposed on modified firmwares
Go to topNumWorks a réagi très rapidement dès Février 2020 dans le cadre de la sortie de sa mise à jour 13.1, mais pas de la façon la plus élégante.
Par défaut, le code source public, celui donc réutilisable pour la réalisation de firmwares modifiés, affiche désormais un message d'avertissement à l'écran d'activation du mode examen. Et les fichiers concernant cet affichage repassent sous licence CC BY-NC-ND 4.0, interdisant donc toute altération.
Voici le message en question :
Une véritable flétrissure de tout firmware conçu à partir d'Epsilon. conformité, double négation... il y a franchement tout ce qu'il faut pour faire croire à un surveillant qui verrait ce message que le candidat concerné est en train d'utiliser un logiciel non conforme (ce qui est faux en France), avec de dramatiques conséquences à la clé :
Nous ne t'en avions que peu parlé jusqu'à présent, car l'équipe derrière Omega, l'un des principaux firmwares construits à partir du firmware officiel Epsilon, semblait s'être débrouillée pour négocier l'autorisation de passer outre suite à des échanges, dans des termes que nous ignorons.
Cette décision de NumWorks n'en restait pas moins une décision hautement inquiétante pour l'avenir, avec la volonté de marquer ainsi de façon infamante l'ensemble des firmwares dérivés d'Epsilon.
Par défaut, le code source public, celui donc réutilisable pour la réalisation de firmwares modifiés, affiche désormais un message d'avertissement à l'écran d'activation du mode examen. Et les fichiers concernant cet affichage repassent sous licence CC BY-NC-ND 4.0, interdisant donc toute altération.
Voici le message en question :
Attention, la conformité du mode examen de ce logiciel non officiel n'est pas garantie par NumWorks.
Une véritable flétrissure de tout firmware conçu à partir d'Epsilon. conformité, double négation... il y a franchement tout ce qu'il faut pour faire croire à un surveillant qui verrait ce message que le candidat concerné est en train d'utiliser un logiciel non conforme (ce qui est faux en France), avec de dramatiques conséquences à la clé :
- devoir composer sans calculatrice
- procès verbal de suspicion de fraude
- pas de résultats à aller chercher et fêter avec les copains, puisqu'il faudra attendre le passage du dossier devant la commission de discipline concernée
- en conséquence inscription difficile/retardée à l'année suivante, risquant même de faire rater les meilleurs orientations
- sanctions éventuelles, dont jusqu'à 5 ans d'interdiction de passer tout examen ou concours public, y compris le permis de conduire, pas l'idéal pour débuter sa vie étudiante ou professionnelle
Nous ne t'en avions que peu parlé jusqu'à présent, car l'équipe derrière Omega, l'un des principaux firmwares construits à partir du firmware officiel Epsilon, semblait s'être débrouillée pour négocier l'autorisation de passer outre suite à des échanges, dans des termes que nous ignorons.
Cette décision de NumWorks n'en restait pas moins une décision hautement inquiétante pour l'avenir, avec la volonté de marquer ainsi de façon infamante l'ensemble des firmwares dérivés d'Epsilon.
NumWorks responded very quickly back in February 2020 as part of its 13.1 update release, but not in the most elegant way.
By default, the public source code, the one that can be reused to build modified firmwares, now displays a warning message when activating the examination mode. The files related to this display are now licensed under CC BY-NC-ND 4.0, thus prohibiting any alteration.
Here is the message at hand:
A real withering of any firmware based on Epsilon. compliance, unofficial, double negation... there is frankly all that is needed to make a supervisor who would see this message believe that the student is using a non-compliant software (which is false in France), with dramatic consequences:
We didn't tell you much about it until now, because the team behind Omega, one of the main firmwares built from the official firmware, seemed to have managed to negotiate permission to override it after exchanges, under terms we don't know.
This decision by NumWorks was nonetheless a highly worrying one for the future, with the desire to mark all Epsilon-based firmware in an incriminating way.
By default, the public source code, the one that can be reused to build modified firmwares, now displays a warning message when activating the examination mode. The files related to this display are now licensed under CC BY-NC-ND 4.0, thus prohibiting any alteration.
Here is the message at hand:
Caution: compliance of this unofficial software's exam mode is not guaranteed by NumWorks.
A real withering of any firmware based on Epsilon. compliance, unofficial, double negation... there is frankly all that is needed to make a supervisor who would see this message believe that the student is using a non-compliant software (which is false in France), with dramatic consequences:
- composing without a calculator
- report of suspicion of fraud
- no results to get and celebrate with friends, since it will be necessary to wait for the examination of the case by the disciplinary committee
- consequently difficult/delayed enrolment for the following year, risking even the best orientations being missed
- possible sanctions, including a ban of up to 5 years from taking any public exam or competitive examination, including the driver's license, not ideal for starting one's student or professional life
We didn't tell you much about it until now, because the team behind Omega, one of the main firmwares built from the official firmware, seemed to have managed to negotiate permission to override it after exchanges, under terms we don't know.
This decision by NumWorks was nonetheless a highly worrying one for the future, with the desire to mark all Epsilon-based firmware in an incriminating way.
B1) NumWorks N0110 : nouvelles restrictions anti-firmwares non officielsB1) NumWorks N0110: New anti-unofficial-firmware restrictions
Go to topEt hélas aujourd'hui nous y sommes.
Voilà pourquoi les mises à jour étaient assez légères depuis une bonne année. À cause de ces divers incidents, NumWorks était sur un projet majeur, une refonte radicale de la sécurité de sa calculatrice.
Contrairement à Texas Instruments dans le cadre de l'interdiction des programmes assembleur, nous somme plusieurs à avoir été consultés à un moment ou un autre et à avoir pu exposer notre point de vue avant la décision finale.
Jean-Baptiste Boric était d'ailleurs tout fier de te partager son optimisme à ce sujet dès Mai 2020, et de faire au passage la leçon à Texas Instruments :
Un optimisme qui n'a d'égal que l'échec monumental du message que nous avons tenté de faire passer dans l'intérêt des droits et libertés des candidats, utilisateurs et développeurs, et le rejet systématique de toutes les alternatives proposées, certaines déjà en place chez la concurrence et d'autres totalement inédites. C'est hélas à notre très grand regret un nouveau coup à la TI comme on dit désormais que nous sommes sur le point de t'annoncer mais cette fois-ci contre la communauté NumWorks.
Notons que contrairement à TI il ne s'agit pas d'un blocage total, mais la nuance est à notre humble avis extrêmement ténue comme nous allons te le détailler.
À compter de l'installation de la mise à jour 16 du firmware Epsilon sur ta calculatrice NumWorks N0110 :
Et voilà... à cause des écarts de personnes isolées, tout le monde est puni.
Donc en effet c'est exact, le constructeur n'a pas interdit les firmwares non officiels, les développeurs peuvent toujours en créer et les lancer sur leur calculatrice à des fins de test...
Mais en contrepartie le constructeur semble avoir fait le maximum pour rendre leur utilisation dans la durée aussi pénible et désagréable que possible, de sorte à en décourager les utilisateurs.
Or, un développeur qui crée sur calculatrice graphique, c'est habituellement pour bénéficier de la large diffusion auprès des jeunes de par le monde.
Si c'était juste pour lui, franchement il disposerait de bien d'autres plateformes plus adaptées à ses envies de création.
Sans utilisateurs donc, quel intérêt à continuer à créer des firmwares modifiés ou tiers pour la NumWorks ?...
À noter que ces nouvelles interdictions ne sont installées par la version 16 que sur la NumWorks N0110. L'ancien modèle NumWorks N0100 n'est pas concerné à ce jour, et ne dispose de toutes façons pas de suffisamment de mémoire Flash pour conserver une copie de firmware officiel. Donc dans tous les cas les restrictions ne seraient pas les mêmes.
Précisons que nous ne faisons ici que te communiquer et analyser les propres annonces du constructeur. Nous n'avons pas pu tester ce que donnent des firmwares non officiels si installés par-dessus la bêta 16, d'où l'absence d'illustrations dans cette partie. Les installateurs Omega et Delta+KhiCAS ne marchent tout simplement plus une fois la version bêta installée et lancée (obligeant à passer par le mode de récupération). Si le constructeur dit que c'est toujours possible c'est donc que cela doit être le cas, nous supposons que ces installateurs vont avoir besoin d'une mise à jour du code de connectivité...
En passant, le Workshop officiel change d'adresse, passant de https://workshop.numworks.com à https://my.numworks.com, peut-être avec les changements de code nécessaires.
Pour l'instant, la bêta de la version 16 n'inscrit exprès les nouvelles règles de sécurité que dans une zone non vitale de ta calculatrice. C'est-à-dire que tu conserves encore pour quelques jours/semaines la possibilité de débloquer ta calculatrice via son mode de récupération (touche
Mais la version 16 finale à venir on suppose d'ici la rentrée 2021 et possiblement préinstallée sur les nouvelles NumWorks N0110 r3.43, inscrira bien ces nouvelles règles dans une zone amorce vitale de ta calculatrice, zone qui sera alors définitivement marquée comme non modifiable, t'interdisant ainsi à tout jamais l'utilisation libre et sans contraintes d'Omega, Delta et par extension KhiCAS sur ta calculatrice.
Voilà pourquoi les mises à jour étaient assez légères depuis une bonne année. À cause de ces divers incidents, NumWorks était sur un projet majeur, une refonte radicale de la sécurité de sa calculatrice.
Contrairement à Texas Instruments dans le cadre de l'interdiction des programmes assembleur, nous somme plusieurs à avoir été consultés à un moment ou un autre et à avoir pu exposer notre point de vue avant la décision finale.
Jean-Baptiste Boric était d'ailleurs tout fier de te partager son optimisme à ce sujet dès Mai 2020, et de faire au passage la leçon à Texas Instruments :
Jean-Baptiste Boric wrote:Once upon a time, NumWorks was put in a similar situation a couple of months ago with a blog post from a student who analysed the security of the NumWorks calculator (that is, none whatsoever). The post is technically sound but the issue was handled very poorly, with no responsible disclosure, which started to make the bad kind of waves in that country's ministry of education.
Once it was clear for NumWorks that things were starting to get out of control, they reached out to members of the community for advice. We identified a number of solutions and workarounds with different pros and cons. Every single one of them does not prevent running custom native apps nor custom firmwares on their hardware, since the openness of their calculators is a major selling point. The ending has yet to unfold, but I am confident that a solution that satisfies all involved parties will be reached.
Un optimisme qui n'a d'égal que l'échec monumental du message que nous avons tenté de faire passer dans l'intérêt des droits et libertés des candidats, utilisateurs et développeurs, et le rejet systématique de toutes les alternatives proposées, certaines déjà en place chez la concurrence et d'autres totalement inédites. C'est hélas à notre très grand regret un nouveau coup à la TI comme on dit désormais que nous sommes sur le point de t'annoncer mais cette fois-ci contre la communauté NumWorks.
Notons que contrairement à TI il ne s'agit pas d'un blocage total, mais la nuance est à notre humble avis extrêmement ténue comme nous allons te le détailler.
À compter de l'installation de la mise à jour 16 du firmware Epsilon sur ta calculatrice NumWorks N0110 :
- Tu conserves certes la possibilité de lancer un firmware non officiel
- Mais les firmwares non officiels n'auront plus aucun moyen d'allumer la diode examen
En pratique cela les interdit donc totalement d'utilisation aux épreuves demandant l'activation d'un mode examen à diode, c'est-à-dire entre autres en France aux examens de l'Education Nationale (Baccalauréat, DNB, BTS...) et concours de recrutement de la fonction publique. Fini Omega ou Delta, et donc par conséquent fini KhiCAS.
Le calcul littéral ou formel, fonctionnalité pourtant légitime puisque non interdite et présente sur certains modèles concurrents, t'est désormais strictement interdit en situation d'examen sur ta calculatrice NumWorks. - Ce n'est pas la seule contrainte en cas d'utilisation d'un firmware non officiel, un message d'alerte mettant en garde contre le caractère non officiel du firmware sera affiché à chaque allumage de la calculatrice
Outre le fait que ce soit extrêmement lourd d'avoir à valider/fermer un message d'alerte à chaque allumage de la calculatrice, si jamais pour une raison ou pour une autre tu passais un jour un examen ou concours n'exigeant pas le mode examen, l'affichage d'un tel message risque de rendre un surveillant méfiant, avec ici encore un risque de conséquences dramatiques (confiscation calculatrice, procès verbal de fraude, condamnation, etc.), et ce alors que Delta et Omega n'ont strictement rien de frauduleux. - Et ne crois pas être au bout de tes peines. Nous avons dit plus haut que tu avais encore le droit de lancer des firmwares non officiels ; nous n'avons volontairement pas utilisé le mot installer. Au moindre redémarrage de ta calculatrice, le firmware non officiel disparaîtra et sera remplacé par un firmware officiel dont une copie est maintenant conservée de façon permanente en mémoire Flash.
Or, la calculatrice redémarre à de nombreuses occasions :- en cas d'activation du mode examen
- en cas de plantage (cela arrive dans les applications, notamment les émulateurs et KhiCAS)
- en cas de batterie déchargée
Et voilà... à cause des écarts de personnes isolées, tout le monde est puni.
Donc en effet c'est exact, le constructeur n'a pas interdit les firmwares non officiels, les développeurs peuvent toujours en créer et les lancer sur leur calculatrice à des fins de test...
Mais en contrepartie le constructeur semble avoir fait le maximum pour rendre leur utilisation dans la durée aussi pénible et désagréable que possible, de sorte à en décourager les utilisateurs.
Or, un développeur qui crée sur calculatrice graphique, c'est habituellement pour bénéficier de la large diffusion auprès des jeunes de par le monde.
Si c'était juste pour lui, franchement il disposerait de bien d'autres plateformes plus adaptées à ses envies de création.
Sans utilisateurs donc, quel intérêt à continuer à créer des firmwares modifiés ou tiers pour la NumWorks ?...
À noter que ces nouvelles interdictions ne sont installées par la version 16 que sur la NumWorks N0110. L'ancien modèle NumWorks N0100 n'est pas concerné à ce jour, et ne dispose de toutes façons pas de suffisamment de mémoire Flash pour conserver une copie de firmware officiel. Donc dans tous les cas les restrictions ne seraient pas les mêmes.
Précisons que nous ne faisons ici que te communiquer et analyser les propres annonces du constructeur. Nous n'avons pas pu tester ce que donnent des firmwares non officiels si installés par-dessus la bêta 16, d'où l'absence d'illustrations dans cette partie. Les installateurs Omega et Delta+KhiCAS ne marchent tout simplement plus une fois la version bêta installée et lancée (obligeant à passer par le mode de récupération). Si le constructeur dit que c'est toujours possible c'est donc que cela doit être le cas, nous supposons que ces installateurs vont avoir besoin d'une mise à jour du code de connectivité...
En passant, le Workshop officiel change d'adresse, passant de https://workshop.numworks.com à https://my.numworks.com, peut-être avec les changements de code nécessaires.
Pour l'instant, la bêta de la version 16 n'inscrit exprès les nouvelles règles de sécurité que dans une zone non vitale de ta calculatrice. C'est-à-dire que tu conserves encore pour quelques jours/semaines la possibilité de débloquer ta calculatrice via son mode de récupération (touche
6à maintenir enfoncée pendant un appui sur le bouton reset au dos), pour revenir à la version 15 ou installer Omega / Delta.
Mais la version 16 finale à venir on suppose d'ici la rentrée 2021 et possiblement préinstallée sur les nouvelles NumWorks N0110 r3.43, inscrira bien ces nouvelles règles dans une zone amorce vitale de ta calculatrice, zone qui sera alors définitivement marquée comme non modifiable, t'interdisant ainsi à tout jamais l'utilisation libre et sans contraintes d'Omega, Delta et par extension KhiCAS sur ta calculatrice.
And alas, here we are today.
That's why the updates were quite light for a good year. Because of these various incidents, NumWorks was on a major project, a radical overhaul of the security of its calculator.
Unlike Texas Instruments in the context of the ban of assembly programs, several of us have been consulted at one time or another and have been able to express our point of view before the final decision.
Jean-Baptiste Boric was proud to share with you his optimism on this subject from May 2020, and to teach Texas Instruments a lesson:
An optimism that is only matched by the monumental failure of the message we tried to get across in the interest of the rights and freedoms of applicants, users and developers, and the systematic rejection of all the proposed alternatives, some already in place with the competition and others totally new. Unfortunately, it is to our great regret that we are about to announce a new attack like the TI one, but this time against the NumWorks community.
Note that, unlike TI, it is not a total lock, but the nuance is in our humble opinion extremely subtle as we will detail.
After installing the Epsilon 16 on your NumWorks N0110 calculator:
And there you have it... because of the misconduct of isolated individuals, everyone is punished.
It is indeed true that the manufacturer has not forbidden unofficial firmwares, developers can still create them and run them on their on their calculator for testing purposes...
But on the other hand, the manufacturer seems to have done its utmost to make their use in the long term as painful and unpleasant as possible, so as to discourage users.
A developer who works on a graphical calculator usually wants to take advantage of the wide distribution to young people all over the world.
If it was just for him, frankly he would have many other platforms more adapted to his creative desires.
Without users what is the point of continuing to create modified or third party firmwares for the NumWorks ?...
Note that these new prohibitions are only installed by version 16 on the NumWorks N0110. The older NumWorks N0100 model is not affected at this time, and does not have enough Flash memory to keep a copy of the official firmware anyway. So in any case the restrictions wouldn't be the same.
Let's make clear that we are only communicating and analyzing the manufacturer's own announcements here. We have not been able to test what unofficial firmware looks like when installed on top of beta 16, hence the lack of illustrations in this section. Omega and Delta+KhiCAS installers simply don't work anymore once the beta version is installed and launched (forcing to go through the recovery mode). If the manufacturer says that it is still possible then it must be the case, we assume that these installers will need an update of the connectivity code...
By the way, the official Workshop changes its address from https://workshop.numworks.com to https://my.numworks.com, perhaps with the necessary code changes.
For the moment, the version 16 beta only writes the new security rules in a non-vital area of your calculator. This means that you still have the possibility to unlock your calculator via its recovery mode (press and hold key
But the final version 16, which we assume will be released by the beginning of the school year 2021 and possibly pre-installed on the new NumWorks N0110 r3.43, will write these new rules in a vital boot zone of your calculator, a zone that will then be definitively marked as non-rewritable, thus forbidding you to use Omega, Delta and by extension KhiCAS on your calculator forever.
That's why the updates were quite light for a good year. Because of these various incidents, NumWorks was on a major project, a radical overhaul of the security of its calculator.
Unlike Texas Instruments in the context of the ban of assembly programs, several of us have been consulted at one time or another and have been able to express our point of view before the final decision.
Jean-Baptiste Boric was proud to share with you his optimism on this subject from May 2020, and to teach Texas Instruments a lesson:
Jean-Baptiste Boric wrote:Once upon a time, NumWorks was put in a similar situation a couple of months ago with a blog post from a student who analysed the security of the NumWorks calculator (that is, none whatsoever). The post is technically sound but the issue was handled very poorly, with no responsible disclosure, which started to make the bad kind of waves in that country's ministry of education.
Once it was clear for NumWorks that things were starting to get out of control, they reached out to members of the community for advice. We identified a number of solutions and workarounds with different pros and cons. Every single one of them does not prevent running custom native apps nor custom firmwares on their hardware, since the openness of their calculators is a major selling point. The ending has yet to unfold, but I am confident that a solution that satisfies all involved parties will be reached.
An optimism that is only matched by the monumental failure of the message we tried to get across in the interest of the rights and freedoms of applicants, users and developers, and the systematic rejection of all the proposed alternatives, some already in place with the competition and others totally new. Unfortunately, it is to our great regret that we are about to announce a new attack like the TI one, but this time against the NumWorks community.
Note that, unlike TI, it is not a total lock, but the nuance is in our humble opinion extremely subtle as we will detail.
After installing the Epsilon 16 on your NumWorks N0110 calculator:
- You still have the ability to run an unofficial firmware
- But unofficial firmwares won't have any way to turn on the exam mode diode
In practice, this means that they are not allowed to be used in tests requiring the activation of a diode exam mode, i.e. in France for the National Education exams (Baccalauréat, DNB, BTS...) and civil service recruitment exams. No more Omega or Delta, and therefore no more KhiCAS.
Symbolic or formal calculation, which is a legitimate feature because it is not forbidden and is present on some competing models, is now strictly forbidden in an exam situation on your NumWorks calculator. - This is not the only constraint when using an unofficial firmware, a warning message pointing out the unofficial nature of the firmware will be displayed each time the calculator is turned on
In addition to the fact that it is extremely cumbersome to have to validate/close an alert message each time the calculator is turned on, if for some reason you ever take an exam or competitive examination that does not require exam mode, the display of such a message may make a proctor suspicious, with the risk of dramatic consequences (confiscation of the calculator, official report of fraud, conviction, etc.), even though there is nothing fraudulent about Delta or Omega. - And don't think you're out of the woods. We said above that you still have the right to run unofficial firmware; we deliberately did not use the word install. If you reset your calculator, the unofficial firmware will disappear and be replaced by an official firmware, a copy of which is now permanently stored in Flash memory.
However, the calculator resets on many occasions:- in case of activation of the exam mode
- in case of a crash (this happens in applications, especially emulators and KhiCAS)
- in case of a discharged battery
And there you have it... because of the misconduct of isolated individuals, everyone is punished.
It is indeed true that the manufacturer has not forbidden unofficial firmwares, developers can still create them and run them on their on their calculator for testing purposes...
But on the other hand, the manufacturer seems to have done its utmost to make their use in the long term as painful and unpleasant as possible, so as to discourage users.
A developer who works on a graphical calculator usually wants to take advantage of the wide distribution to young people all over the world.
If it was just for him, frankly he would have many other platforms more adapted to his creative desires.
Without users what is the point of continuing to create modified or third party firmwares for the NumWorks ?...
Note that these new prohibitions are only installed by version 16 on the NumWorks N0110. The older NumWorks N0100 model is not affected at this time, and does not have enough Flash memory to keep a copy of the official firmware anyway. So in any case the restrictions wouldn't be the same.
Let's make clear that we are only communicating and analyzing the manufacturer's own announcements here. We have not been able to test what unofficial firmware looks like when installed on top of beta 16, hence the lack of illustrations in this section. Omega and Delta+KhiCAS installers simply don't work anymore once the beta version is installed and launched (forcing to go through the recovery mode). If the manufacturer says that it is still possible then it must be the case, we assume that these installers will need an update of the connectivity code...
By the way, the official Workshop changes its address from https://workshop.numworks.com to https://my.numworks.com, perhaps with the necessary code changes.
For the moment, the version 16 beta only writes the new security rules in a non-vital area of your calculator. This means that you still have the possibility to unlock your calculator via its recovery mode (press and hold key
6while pressing the reset button on the back), to go back to version 15 or to install Omega / Delta.
But the final version 16, which we assume will be released by the beginning of the school year 2021 and possibly pre-installed on the new NumWorks N0110 r3.43, will write these new rules in a vital boot zone of your calculator, a zone that will then be definitively marked as non-rewritable, thus forbidding you to use Omega, Delta and by extension KhiCAS on your calculator forever.
B2) Retour à la licence interdisant la reprise du codeB2) Back to the license that prohibits the reuse of the code
Go to topTu n'es pas d'accord avec ces changements ? Tu souhaites conserver le droit d'utiliser KhiCAS ? Tu penses peut-être qu'il te suffit de ne pas installer de version 16 ou supérieure du firmware officiel Epsilon, et uniquement des versions des firmwares modifiés Omega ou Delta ?
C'est certes possible, aussi bien pour les utilisateurs actuels que nouveaux. Si tu achètes ta NumWorks pour cette rentrée 2021, le marché de l'occasion ne sera sans doute pas encore concerné. Pour le marché du neuf, il te sera sans doute encore facile de tomber sur du stock non préchargé avec la version 16, qu'il te suffira alors de ne jamais mettre à jour via le site officiel.
Mais déjà ce n'est pas une solution viable dans le temps : au fur et à mesure du renouvellement du parc de calculatrices en circulation à chaque rentrée, les machines non verrouillées vont se faire de plus en plus rares. Et les développements les ciblant ne concerneront alors que de moins en moins d'utilisateurs.
De plus, NumWorks a également prévu le coup. Autant être franc direct, Omega et Delta ne seront plus jamais comme avant, plus jamais comme tu les as connus.
À compter de la version 16, le code source d'Epsilon repasse sous une licence interdisant toute distribution.
C'est fini, toutes les nouveautés et améliorations que NumWorks apporte à Epsilon à partir de cette version 16 ne pourront plus jamais être reprises pour la distribution de prochaines versions des firmwares Delta ou Omega.
Après une bonne année de mises à jour rares et assez mineures, tu juges peut-être que cela ne change pas grand chose, et à ce jour tu as sans doute raison.
Mais on peut supposer que maintenant qu'ils en ont terminé avec la sécurité, l'équipe NumWorks va pouvoir enfin se remettre à faire évoluer sérieusement le logiciel de la calculatrice. D'ici quelques mois, la différence entre les fonctionnalités Epsilon d'une part et Omega/Delta d'autre part, pourrait bien ne plus être aussi négligeable que ce que tu penses...
C'est certes possible, aussi bien pour les utilisateurs actuels que nouveaux. Si tu achètes ta NumWorks pour cette rentrée 2021, le marché de l'occasion ne sera sans doute pas encore concerné. Pour le marché du neuf, il te sera sans doute encore facile de tomber sur du stock non préchargé avec la version 16, qu'il te suffira alors de ne jamais mettre à jour via le site officiel.
Mais déjà ce n'est pas une solution viable dans le temps : au fur et à mesure du renouvellement du parc de calculatrices en circulation à chaque rentrée, les machines non verrouillées vont se faire de plus en plus rares. Et les développements les ciblant ne concerneront alors que de moins en moins d'utilisateurs.
De plus, NumWorks a également prévu le coup. Autant être franc direct, Omega et Delta ne seront plus jamais comme avant, plus jamais comme tu les as connus.
À compter de la version 16, le code source d'Epsilon repasse sous une licence interdisant toute distribution.
C'est fini, toutes les nouveautés et améliorations que NumWorks apporte à Epsilon à partir de cette version 16 ne pourront plus jamais être reprises pour la distribution de prochaines versions des firmwares Delta ou Omega.
Après une bonne année de mises à jour rares et assez mineures, tu juges peut-être que cela ne change pas grand chose, et à ce jour tu as sans doute raison.
Mais on peut supposer que maintenant qu'ils en ont terminé avec la sécurité, l'équipe NumWorks va pouvoir enfin se remettre à faire évoluer sérieusement le logiciel de la calculatrice. D'ici quelques mois, la différence entre les fonctionnalités Epsilon d'une part et Omega/Delta d'autre part, pourrait bien ne plus être aussi négligeable que ce que tu penses...
You don't agree with these changes? You want to keep the right to use KhiCAS? Maybe you think that it is enough not to install version 16 or higher of the official Epsilon firmware, and only modified Omega or Delta firmware versions?
It's certainly possible, both for current and new users. If you buy your NumWorks for the beginning of the school year 2021, the used market will probably not be affected yet. For the new market, it will probably still be easy for you to find stock that is not preloaded with version 16, which you will then simply never update via the official website.
But this is already not a viable solution: as the number of calculators in circulation renews itself each year, unlocked machines will become increasingly rare. And the projects targeting them will then cover less and less users.
Plus, NumWorks has also planned for this. Let's face it, Omega and Delta will never be the same again, never again as you knew them.
As of version 16, Epsilon's source code is once again released under a distribution-forbidding license.
That's the end - all the new features and improvements that NumWorks brings to Epsilon from this version 16 onwards can never be used again for the next versions of the Delta or Omega firmware.
After a good year of rare and fairly minor updates, you may feel that it doesn't change much, and so far you are probably right.
But we can assume that now that they are done with security, the NumWorks team will finally get back to improving the calculator software significantly. In a few months, the difference between the features of Epsilon on the one hand and Omega/Delta on the other, might not be as small as you think...
It's certainly possible, both for current and new users. If you buy your NumWorks for the beginning of the school year 2021, the used market will probably not be affected yet. For the new market, it will probably still be easy for you to find stock that is not preloaded with version 16, which you will then simply never update via the official website.
But this is already not a viable solution: as the number of calculators in circulation renews itself each year, unlocked machines will become increasingly rare. And the projects targeting them will then cover less and less users.
Plus, NumWorks has also planned for this. Let's face it, Omega and Delta will never be the same again, never again as you knew them.
As of version 16, Epsilon's source code is once again released under a distribution-forbidding license.
That's the end - all the new features and improvements that NumWorks brings to Epsilon from this version 16 onwards can never be used again for the next versions of the Delta or Omega firmware.
After a good year of rare and fairly minor updates, you may feel that it doesn't change much, and so far you are probably right.
But we can assume that now that they are done with security, the NumWorks team will finally get back to improving the calculator software significantly. In a few months, the difference between the features of Epsilon on the one hand and Omega/Delta on the other, might not be as small as you think...
B3) Applications additionnelles - nouvelle porte d'entrée pour les développeurs... ou pas ?B3) Additional applications - new entry point for developers... or not ?
Go to topÀ compter de cette version 16, le firmware officiel Epsilon rajoute enfin la gestion d'applications additionnelles, officielles ou non.
Les développeurs de Delta, Omega et KhiCAS ont donc la possibilité de migrer leurs fonctionnalités sous la forme d'applications additionnelles pour Epsilon qui seront installables à tout moment sans avoir à réinstaller tout le firmware. Cela règle également le problème de l'impossibilité désormais de distribuer des ajouts/améliorations via des firmwares modifiés basés sur le code d'Epsilon ; il suffira de compiler et distribuer ses ajouts/améliorations qui pourront être distribuées et installées de façon totalement indépendante.
La calculatrice gère une 10aine d'applications additionnelles, chacune occupant un secteur en Flash.
Sauf que... désolé mais la chose ressemble à une gigantesque mauvaise blague.
Déjà, à l'installation, un message indique que l'installation d'applications non officielles bloque certaines fonctionnalités officielles...
Nous ignorons à ce jour ce que cela cache comme mauvaise nouvelle encore.
De plus, les applications additionnelles pour Epsilon souffrent très exactement des mêmes contraintes que les firmwares non officiels.
Elles disparaissent au moindre redémarrage de la calculatrice (mode examen, plantage, batterie faible...).
De plus, tant que tu gardes des applications additionnelles installées, un message d'alerte sera affiché à chaque allumage de la calculatrice et devra donc être fermé.
Une utilisation dans la durée est donc ici encore extrêmement pénible et lourde. Outre les manipulations supplémentaires à chaque allumage de la calculatrice, l'utilisateur devra de plus très régulièrement réinstaller ses applications favorites depuis un ordinateur pour pouvoir continuer à les utiliser normalement. Et entre autres, cela implique une utilisation strictement impossible de ces applications aux examens en France alors que légitimes (ce ne sont pas des informations/données à bloquer).
La nouvelle gestion d'applications par Epsilon ne présente donc strictement aucun intérêt à ce jour ; cela ne remplace absolument pas les possibilités que l'on nous retire aussi cruellement et brutalement. À quoi bon ?...
Les développeurs de Delta, Omega et KhiCAS ont donc la possibilité de migrer leurs fonctionnalités sous la forme d'applications additionnelles pour Epsilon qui seront installables à tout moment sans avoir à réinstaller tout le firmware. Cela règle également le problème de l'impossibilité désormais de distribuer des ajouts/améliorations via des firmwares modifiés basés sur le code d'Epsilon ; il suffira de compiler et distribuer ses ajouts/améliorations qui pourront être distribuées et installées de façon totalement indépendante.
La calculatrice gère une 10aine d'applications additionnelles, chacune occupant un secteur en Flash.
Sauf que... désolé mais la chose ressemble à une gigantesque mauvaise blague.
Déjà, à l'installation, un message indique que l'installation d'applications non officielles bloque certaines fonctionnalités officielles...
Nous ignorons à ce jour ce que cela cache comme mauvaise nouvelle encore.
De plus, les applications additionnelles pour Epsilon souffrent très exactement des mêmes contraintes que les firmwares non officiels.
Elles disparaissent au moindre redémarrage de la calculatrice (mode examen, plantage, batterie faible...).
De plus, tant que tu gardes des applications additionnelles installées, un message d'alerte sera affiché à chaque allumage de la calculatrice et devra donc être fermé.
Une utilisation dans la durée est donc ici encore extrêmement pénible et lourde. Outre les manipulations supplémentaires à chaque allumage de la calculatrice, l'utilisateur devra de plus très régulièrement réinstaller ses applications favorites depuis un ordinateur pour pouvoir continuer à les utiliser normalement. Et entre autres, cela implique une utilisation strictement impossible de ces applications aux examens en France alors que légitimes (ce ne sont pas des informations/données à bloquer).
La nouvelle gestion d'applications par Epsilon ne présente donc strictement aucun intérêt à ce jour ; cela ne remplace absolument pas les possibilités que l'on nous retire aussi cruellement et brutalement. À quoi bon ?...
Starting with this version 16, the official Epsilon firmware finally adds support for additional applications, official or not.
Delta, Omega and KhiCAS developers can now migrate their features as additional applications for Epsilon that can be installed at any time without having to reinstall the whole firmware. This also solves the problem of the inability to distribute add-ons/improvements via modified firmware based on Epsilon code; it will be enough to compile and distribute those add-ons/improvements which can be distributed and installed in a completely independent way.
The calculator supports about 10 additional applications, each occupying a sector in Flash.
Except that... sorry but the thing looks like a gigantic bad joke.
Already, during the installation, a message indicates that the installation of unofficial applications blocks some official features...
We don't know to this day what this hides as bad news yet.
Also, additional apps for Epsilon suffer from very exactly the same constraints as unofficial firmware.
They disappear at the slightest restart of the calculator (exam mode, crash, low battery...).
Moreover, as long as you keep additional applications installed, an alert message will be displayed each time the calculator is turned on and should therefore be closed.
A long-term use is therefore still extremely painful and heavy. In addition to the extra steps involved in switching on the calculator, the user will have to reinstall his favorite applications from a computer on a regular basis in order to continue using them normally. And among other things, this implies a strictly impossible use of these applications during the exams in France although they are legitimate (they are not information/data to be blocked).
The new management of applications by Epsilon is therefore of no interest whatsoever; it does not replace the abilities that have been so cruelly and brutally taken away from us. What is the point?
Delta, Omega and KhiCAS developers can now migrate their features as additional applications for Epsilon that can be installed at any time without having to reinstall the whole firmware. This also solves the problem of the inability to distribute add-ons/improvements via modified firmware based on Epsilon code; it will be enough to compile and distribute those add-ons/improvements which can be distributed and installed in a completely independent way.
The calculator supports about 10 additional applications, each occupying a sector in Flash.
Except that... sorry but the thing looks like a gigantic bad joke.
Already, during the installation, a message indicates that the installation of unofficial applications blocks some official features...
We don't know to this day what this hides as bad news yet.
Also, additional apps for Epsilon suffer from very exactly the same constraints as unofficial firmware.
They disappear at the slightest restart of the calculator (exam mode, crash, low battery...).
Moreover, as long as you keep additional applications installed, an alert message will be displayed each time the calculator is turned on and should therefore be closed.
A long-term use is therefore still extremely painful and heavy. In addition to the extra steps involved in switching on the calculator, the user will have to reinstall his favorite applications from a computer on a regular basis in order to continue using them normally. And among other things, this implies a strictly impossible use of these applications during the exams in France although they are legitimate (they are not information/data to be blocked).
The new management of applications by Epsilon is therefore of no interest whatsoever; it does not replace the abilities that have been so cruelly and brutally taken away from us. What is the point?
B4) Mode examen : la désactivation complexifiéeB4) Examination mode: deactivation made more complex
Go to topLe mode examen de la NumWorks bénéficiait d'un avantage exclusif que nous t'avions déjà présenté et régulièrement loué lors de nos classements de rentrée, une simple connexion USB électrique suffisant à désactiver le mode examen.
Tu pouvais donc désactiver le mode examen en branchant ta calculatrice sur des hôtes USB passifs, appareils absolument pas chers du tout : batterie USB, adaptateur secteur USB, ... appareils ne nécessitant de plus qu'un câble USB A ↔ USB micro-B extrêmement courant, le même que celui que tu utilises avec ton smartphone Android. Un gros avantage si tu avais deux épreuves autorisant la calculatrice le même jour !
Tu pouvais donc désactiver le mode examen en branchant ta calculatrice sur des hôtes USB passifs, appareils absolument pas chers du tout : batterie USB, adaptateur secteur USB, ... appareils ne nécessitant de plus qu'un câble USB A ↔ USB micro-B extrêmement courant, le même que celui que tu utilises avec ton smartphone Android. Un gros avantage si tu avais deux épreuves autorisant la calculatrice le même jour !
Et bien il semble qu'un certain pays, ait été absolument effrayé de cette possibilité, craignant que les candidats désactivent donc le mode examen avec une batterie USB présente dans leur poche, et ait exigé que cela ne marche qu'avec un véritable ordinateur.
Un pays avec visiblement aux responsabilités des gens manquant cruellement de logique élémentaire ou connaissances techniques, ça ne tient absolument pas debout :
À compter donc de la version 16, la désactivation du mode examen NumWorks t'est interdite à partir d'hôtes USB passifs.
Tu as obligatoirement besoin d'un hôte USB actif, c'est-à-dire réalisant une énumération des périphériques USB branchés.
Cela inclut certes les ordinateurs comme exigé par le pays en question, mais également les tablettes et même smartphones.
Donc nous ne voyons pas ce que cela change... si dans le pays en question ils préfèrent interdire car ils sont incapables de se rendre compte qu'un candidat a désactivé son mode examen avec un câble USB relié à une batterie USB dans sa poche, ben nous ne voyons absolument pas ce que cela change vu que le candidat concerné pourra toujours utiliser un câble USB relié à un smartphone ou même un nano-ordinateur rentrant tout autant dans sa poche.
Pour les fraudeurs cela change juste le prix, et nécessite de prévoir le coup à l'avance vu qu'il faudra ici un câble spécifique USB micro-A ↔ USB micro-B.
Mais par contre cela complexifie la désactivation du mode examen en situation nomade, et donc la vie de ceux qui auront plusieurs épreuves avec calculatrice le même jour, ou plus généralement ceux qui pour une raison ou pour une autre n'auront pas accès au bon appareil ou au bon câble entre deux épreuves. Rappelons que selon la réglementation française actuelle, les candidats doivent se présenter à chaque épreuve avec le mode examen désactivé.
Dans tous les cas encore une régression allant à l'encontre des intérêts des utilisateurs et leur compliquant la vie, cela commence à faire beaucoup...
Un pays avec visiblement aux responsabilités des gens manquant cruellement de logique élémentaire ou connaissances techniques, ça ne tient absolument pas debout :
- il faut un câble USB pour brancher la batterie USB, normalement les câbles sont strictement interdits aux examens car permettant justement de transférer des données, et dans tous les cas les surveillants devraient voir qu'il y a un candidat tout seul qui sort un câble
- la désactivation du mode examen interrompt le clignotement de la diode, ce qui devrait là encore se voir par les surveillants
- et de toutes façons, le mode examen de la NumWorks efface définitivement toutes les données ; désactiver le mode examen ne les fait pas réapparaître
À compter donc de la version 16, la désactivation du mode examen NumWorks t'est interdite à partir d'hôtes USB passifs.
Tu as obligatoirement besoin d'un hôte USB actif, c'est-à-dire réalisant une énumération des périphériques USB branchés.
Cela inclut certes les ordinateurs comme exigé par le pays en question, mais également les tablettes et même smartphones.
Donc nous ne voyons pas ce que cela change... si dans le pays en question ils préfèrent interdire car ils sont incapables de se rendre compte qu'un candidat a désactivé son mode examen avec un câble USB relié à une batterie USB dans sa poche, ben nous ne voyons absolument pas ce que cela change vu que le candidat concerné pourra toujours utiliser un câble USB relié à un smartphone ou même un nano-ordinateur rentrant tout autant dans sa poche.
Pour les fraudeurs cela change juste le prix, et nécessite de prévoir le coup à l'avance vu qu'il faudra ici un câble spécifique USB micro-A ↔ USB micro-B.
Mais par contre cela complexifie la désactivation du mode examen en situation nomade, et donc la vie de ceux qui auront plusieurs épreuves avec calculatrice le même jour, ou plus généralement ceux qui pour une raison ou pour une autre n'auront pas accès au bon appareil ou au bon câble entre deux épreuves. Rappelons que selon la réglementation française actuelle, les candidats doivent se présenter à chaque épreuve avec le mode examen désactivé.
Dans tous les cas encore une régression allant à l'encontre des intérêts des utilisateurs et leur compliquant la vie, cela commence à faire beaucoup...
B5) Refonte boîte à outils, nouveautés calculatoires et transversalesB5) Redesign of the toolbox, computational and cross-cutting innovations
Go to topCommençons par ce qui concerne de façon transversale l'ensemble des applications intégrées à l'environnement NumWorks, c'est-à-dire l'ensemble des applications officielles à l'exception de l'application Python.
La touche
Le menu Calcul est renommé Analyse.
Maintenant qu'il y a plusieurs niveaux, on note au passage un ajout fort appréciable pour plus de clarté : le chemin ayant conduit au sous-menu dans lequel tu te trouves t'est indiqué en sous-titre de la boîte de menus.
C'est également valable pour les autres boîtes de menus, dont celle appelée par la touche
Autre changement toujours au menu Analyse, les opérateurs de somme et de produit changent de variable par défaut pour l'indice ; ce n'est plus n mais i.
Tu restes toutefois parfaitement libre de modifier le nom de variable lors de la saisie, et ce pour l'ensemble des fonctions du menu Analyse.
Dernière chose pendant que nous sommes dans le menu Analyse et pouvons y déclencher des calculs conséquents, nous remarquons une belle nouveauté d'interface. Un drapeau animé est désormais affiché dans la barre de statut en haut d'écran lors des gros calculs, t'indiquant que la calculatrice est occupée.
Cela ne concerne d'ailleurs pas que les calculs, c'est valable pour toute opération longue et ce peu importe l'application : tracé de certains graphes, scripts Python, ...
Comme à son habitude NumWorks ne choisit pas les choses au hasard et nous fait encore passer quelque référence mathématique, le drapeau prenant la forme du symbole infini (∞), parcouru lors de l'animation. NumWorks aurait-il la prétention d'être capable de compter jusqu'à l'infini ?
Pour le reste de la boîte à outils, le menu Dénombrement devient maintenant un sous-menu de Probabilités, avec en prime l'ajout de la fonction factorielle que tu n'auras donc plus à chercher parmi les fonctions secondaires du clavier.
Les menus Aléatoire et approximation et Intervalle de fluctuation également, mais cette fois-ci à un renommage près : respectivement Aléatoire et Statistique.
Le contenu original du menu Probabilités est pour sa part déplacé dans un sous-menu Lois de probabilités.
Les menus Matrices et Vecteurs sont maintenant fusionnés en un menu Matrices et vecteurs.
Tu y trouves les entrées concernant aussi bien les matrices que les vecteurs au 1er niveau, puis les fonctions spécifiques dans deux sous-menus.
Le menu Trigonométrie hyperbolique devient quant à lui le sous-menu Hypbolique d'un nouveau menu Trigonométrie.
Pour l'occasion un sous-menu Avancée y débarque également avec de toutes nouvelles fonctions trigonométriques maintenant fonctionnelles :
Le menu Distance est donc renommé Longueur.
Les menus Temps et Fréquence sont déplacés en tant que sous-entrées d'un nouveau menu Temps et fréquence.
De même, les menus Superficie et Volume sont déplacés dans un nouveau menu Volume et superficie.
Intensité du courant électrique, Tension électrique, Résistance électrique et Capacité électrique sont déplacés dans un nouveau menu Electricité et renommés bien plus simplement Intensité, Tension, Résistance et Capacité.
Les menus qui ne comportaient qu'une seule unité de base (Conductance électrique, Charge électrique, Induction électromagnétique et Inductance), s'y voient quant à eux fusionnés dans un sous-menu Autres.
On peut noter au passage que l'unité de conductance millisiemens (mS) disparaît du menu, mais ce n'est pas bien grave car elle reste parfaitement fonctionnelle si saisie au clavier. En effet comme déjà expliqué, à l'exception des unités de température degré Celsius et degré Fahrenheit, lors de ta saisie tu peux préfixer l'ensemble des autres unités des préfixes du système international. La calculatrice reconnaît tous les préfixes allant de p (pico pour 10-12) à T (Tera pour 1012).
Enfin la seule unité de l'ancien menu Intensité lumineuse est ici déplacée dans un menu Autres.
Et le menu Quantité de matière y est également migré.
Sortons enfin de la boîte à outils. Nous avons désormais droit de façon automatique à un espace comme séparateur de milliers dans les affichages numériques en écriture décimale et utilisant la grande police, peu importe qu'ils concernent des expressions saisies ou des résultats.
Les séparateurs de milliers ne sont appliqués qu'aux chiffres précédant la virgule.
Cela ne semble toutefois marcher que dans les seules applications Calculs, Fonctions, Suites et Equations.
Les affichages numériques en petite police ainsi que les autres applications ne semblent pas concernés.
On note dans l'ensemble des applications que les affichages en écriture décimale présentent davantage de chiffres après la virgule.
Et effectivement on peut constater dans l'application Paramètres que le réglage par défaut du nombre de chiffres significatifs a été modifié par rapport aux versions précédentes, passant de 7 à 10.
La touche
🧰pour boîte à outils, appelle depuis ces différentes applications un menu listant les différentes fonctions disponibles.
Les menus dont notamment la boîte à outils, n'étaient jusqu'à présent pas très clairs.
Ils bénéficiaient d'un affichage certes très utile de la description de chaque entrée, mais effectué systématiquement sur une 2ème ligne de plus bien espacée, ce qui visuellement pouvait être assez déroutant.
Ils bénéficiaient d'un affichage certes très utile de la description de chaque entrée, mais effectué systématiquement sur une 2ème ligne de plus bien espacée, ce qui visuellement pouvait être assez déroutant.
Sur l'affichage des menus dont entre autres la boîte à outils, nous avons une belle amélioration hautement appréciable.
Le texte principal de chaque entrée est désormais affiché en grande police noire, et en écriture naturelle lorsque adéquat !
La description pour sa part est affichée en petite police grise, et à droite lorsqu'il y a suffisamment de place !
Le texte principal de chaque entrée est désormais affiché en grande police noire, et en écriture naturelle lorsque adéquat !
La description pour sa part est affichée en petite police grise, et à droite lorsqu'il y a suffisamment de place !
Dans le cas de la boîte à outils, les fonctions non listées au 1er niveau étaient de plus à aller chercher dans une longue liste de pas moins de 11 menus différents, de plus non classés alphabétiquement :
La boîte à outils bénéficie maintenant d'une belle réorganisation sur plusieurs niveaux bien plus claire ; il n'y a plus que 8 menus au 1er niveau :
Le menu Calcul est renommé Analyse.
Maintenant qu'il y a plusieurs niveaux, on note au passage un ajout fort appréciable pour plus de clarté : le chemin ayant conduit au sous-menu dans lequel tu te trouves t'est indiqué en sous-titre de la boîte de menus.
C'est également valable pour les autres boîtes de menus, dont celle appelée par la touche
var.
Tant qu'à être dans le menu Analyse, attardons-nous sur la fonction de dérivation. Auparavant, contrairement à la fonction d'intégration, le choix de la fonction de dérivation effectuait la saisie en ligne d'une fonction diff(), notation n'existant pas en Mathématiques ou en Sciences.
Maintenant le choix de la fonction de dérivation effectue bien une saisie en écriture naturelle, selon la notation de Leibnitz, conformément au nouvel affichage du menu.
C'est donc une nouvelle forme d'écriture naturelle que gère désormais la NumWorks.
C'est donc une nouvelle forme d'écriture naturelle que gère désormais la NumWorks.
Autre changement toujours au menu Analyse, les opérateurs de somme et de produit changent de variable par défaut pour l'indice ; ce n'est plus n mais i.
Tu restes toutefois parfaitement libre de modifier le nom de variable lors de la saisie, et ce pour l'ensemble des fonctions du menu Analyse.
Justement, petit problème lors de saisie faisant appel aux fonctions du menu Analyse.
Si tu avais choisi lors de la saisie de renommer la variable utilisée pour la dérivation, l'intégration ou l'indice, la touche
Si tu avais choisi lors de la saisie de renommer la variable utilisée pour la dérivation, l'intégration ou l'indice, la touche
x,n,tcontinuait malgré tout à te saisir le nom de variable par défaut, soit x ou n selon le cas.
C'est maintenant corrigé. Belle amélioration, si la touche
x,n,test pressée à l'intérieur de la forme naturelle correspondant à la saisie d'une des fonctions du menu Analyse, elle te saisit désormais correctement le nom de variable lui étant associé, et ce même si tu as changé le nom de variable par défaut.
Dernière chose pendant que nous sommes dans le menu Analyse et pouvons y déclencher des calculs conséquents, nous remarquons une belle nouveauté d'interface. Un drapeau animé est désormais affiché dans la barre de statut en haut d'écran lors des gros calculs, t'indiquant que la calculatrice est occupée.
Cela ne concerne d'ailleurs pas que les calculs, c'est valable pour toute opération longue et ce peu importe l'application : tracé de certains graphes, scripts Python, ...
Comme à son habitude NumWorks ne choisit pas les choses au hasard et nous fait encore passer quelque référence mathématique, le drapeau prenant la forme du symbole infini (∞), parcouru lors de l'animation. NumWorks aurait-il la prétention d'être capable de compter jusqu'à l'infini ?
Pour le reste de la boîte à outils, le menu Dénombrement devient maintenant un sous-menu de Probabilités, avec en prime l'ajout de la fonction factorielle que tu n'auras donc plus à chercher parmi les fonctions secondaires du clavier.
Les menus Aléatoire et approximation et Intervalle de fluctuation également, mais cette fois-ci à un renommage près : respectivement Aléatoire et Statistique.
Le contenu original du menu Probabilités est pour sa part déplacé dans un sous-menu Lois de probabilités.
Les menus Matrices et Vecteurs sont maintenant fusionnés en un menu Matrices et vecteurs.
Tu y trouves les entrées concernant aussi bien les matrices que les vecteurs au 1er niveau, puis les fonctions spécifiques dans deux sous-menus.
Le menu Trigonométrie hyperbolique devient quant à lui le sous-menu Hypbolique d'un nouveau menu Trigonométrie.
Pour l'occasion un sous-menu Avancée y débarque également avec de toutes nouvelles fonctions trigonométriques maintenant fonctionnelles :
- csc() pour la cosécante
- sec() pour la sécante
- cot() pour la cotangente
- acsc() pour l'arccosécante
- asec() pour l'arcsécante
- acot() pour l'arccotangente
Restons dans la boîte à outils, qui t'offre une bibliothèque d'unités sous le menu Unités.
Pour les convertir toutefois, l'opérateur nécessaire n'était pas au menu. Disponible uniquement au clavier, il s'agissait de l'opérateur d'affectation dont le libellé est sto→, sans doute pas évident pour tout le monde...
Pour les convertir toutefois, l'opérateur nécessaire n'était pas au menu. Disponible uniquement au clavier, il s'agissait de l'opérateur d'affectation dont le libellé est sto→, sans doute pas évident pour tout le monde...
Et bien grande nouveauté facilitant la vie de l'utilisateur, l'opérateur de conversion est enfin au menu dans la nouvelle version.
Nous n'en avons pas terminé avec les unités. Le menu Unités de la boîte à outils disposait lui aussi d'une organisation assez horizontale : pas moins de 21 sous-menus au 1er sous-niveau, et en conséquence des unités parfois bien difficiles à trouver, surtout que les sous-menus n'étaient pas triés alphabétiquement ici non plus :
Le menu Distance est donc renommé Longueur.
Les menus Temps et Fréquence sont déplacés en tant que sous-entrées d'un nouveau menu Temps et fréquence.
De même, les menus Superficie et Volume sont déplacés dans un nouveau menu Volume et superficie.
Intensité du courant électrique, Tension électrique, Résistance électrique et Capacité électrique sont déplacés dans un nouveau menu Electricité et renommés bien plus simplement Intensité, Tension, Résistance et Capacité.
Les menus qui ne comportaient qu'une seule unité de base (Conductance électrique, Charge électrique, Induction électromagnétique et Inductance), s'y voient quant à eux fusionnés dans un sous-menu Autres.
On peut noter au passage que l'unité de conductance millisiemens (mS) disparaît du menu, mais ce n'est pas bien grave car elle reste parfaitement fonctionnelle si saisie au clavier. En effet comme déjà expliqué, à l'exception des unités de température degré Celsius et degré Fahrenheit, lors de ta saisie tu peux préfixer l'ensemble des autres unités des préfixes du système international. La calculatrice reconnaît tous les préfixes allant de p (pico pour 10-12) à T (Tera pour 1012).
Enfin la seule unité de l'ancien menu Intensité lumineuse est ici déplacée dans un menu Autres.
Et le menu Quantité de matière y est également migré.
Sortons enfin de la boîte à outils. Nous avons désormais droit de façon automatique à un espace comme séparateur de milliers dans les affichages numériques en écriture décimale et utilisant la grande police, peu importe qu'ils concernent des expressions saisies ou des résultats.
Les séparateurs de milliers ne sont appliqués qu'aux chiffres précédant la virgule.
Cela ne semble toutefois marcher que dans les seules applications Calculs, Fonctions, Suites et Equations.
Les affichages numériques en petite police ainsi que les autres applications ne semblent pas concernés.
On note dans l'ensemble des applications que les affichages en écriture décimale présentent davantage de chiffres après la virgule.
Et effectivement on peut constater dans l'application Paramètres que le réglage par défaut du nombre de chiffres significatifs a été modifié par rapport aux versions précédentes, passant de 7 à 10.
B6) Refonte menu onglets GraphiqueB6) Graphic tabs menu redesign
Go to topConcentrons-nous maintenant sur les applications disposant d'un onglet Graphique, soit les applications Fonctions, Suites et Régressions.
La barre de menu associée aux onglets Graphique subit une nouvelle refonte.
L'option Orthonormé pour obtenir un repère orthonormal est déplacée dans le menu Axes.
Un drapeau est affiché à droite du menu Axes afin de t'alerter si l'affichage actuel utilise un repère non orthonormal.
On note également en passant que l'affichage des valeurs décimales en bas d'écran respecte enfin le nombre de chiffres significatifs réglés dans l'application Paramètres.
Une invite t'indiquait de taper
Si tu choisis Naviguer dans la barre de menu, tu bénéficies maintenant d'une bien meilleure vue d'ensemble du tracé, onglets et barre de menus devenant masqués dans ce mode.
La touche d'annulation
La barre de menu associée aux onglets Graphique subit une nouvelle refonte.
L'option Orthonormé pour obtenir un repère orthonormal est déplacée dans le menu Axes.
Un drapeau est affiché à droite du menu Axes afin de t'alerter si l'affichage actuel utilise un repère non orthonormal.
On note également en passant que l'affichage des valeurs décimales en bas d'écran respecte enfin le nombre de chiffres significatifs réglés dans l'application Paramètres.
Une invite t'indiquait de taper
OKafin d'obtenir un menu d'options relatif au tracé sélectionné. La touche marche toujours, mais l'invite n'est plus affichée. La chose est maintenant rajoutée en dernier choix de la barre de menu :
- Calcul pour les applications Fonctions et Suites
- Régressions pour l'application Régressions
- d'orthonormer le repère comme déjà annoncé
- de configurer maintenant séparément les axes des abscisses et des ordonnées, avec pour chacun la possibilité de régler manuellement les bornes ou laisser la calculatrice les choisir automatiquement
Si tu choisis Naviguer dans la barre de menu, tu bénéficies maintenant d'une bien meilleure vue d'ensemble du tracé, onglets et barre de menus devenant masqués dans ce mode.
La touche d'annulation
↶te permettait jusqu'à présent d'interrompre certaines opérations, si tu jugeais qu'elles prenaient trop de temps. Par exemple tu pouvais interrompre des scripts Python, ou encore des calculs utilisant les symboles somme (Σ) et produit (Π) vus plus haut.
Problème, il t'était impossible d'interrompre le tracé d'une représentation graphique avec la touche
Notons toutefois une anomalie remarquable. Si la définition de ta fonction/suite utilisait les symboles Σ ou Π, la touche
Ci-contre la touche
↶.
Notons toutefois une anomalie remarquable. Si la définition de ta fonction/suite utilisait les symboles Σ ou Π, la touche
↶permettait en cours de tracé d'interrompre le calcul interne de chaque point, ce qui faisait tracer un mauvais point avant de sauter au point suivant.
Ci-contre la touche
↶est maintenue enfoncée en gros pour -2≤x≤2, ce qui accélère le (faux) tracé sur l'intervalle en question.
B7) Définition directe relationsB7) Direct definition of relationships
Go to topMaintenant, une nouveauté concernant les applications où tu dois commencer par saisir des relations avant de pouvoir les utiliser. Il s'agit des applications Fonctions, Suites et Equations.
Nouveauté donc, à partir d'une liste vide tu n'as plus besoin de commencer par sélectionner et valider le bouton permettant d'ajouter une nouvelle relation. Il te suffit dans ce cas de commencer immédiatement ta saisie, et l'interface créera dans ce cas automatiquement la nouvelle relation.
Nouveauté donc, à partir d'une liste vide tu n'as plus besoin de commencer par sélectionner et valider le bouton permettant d'ajouter une nouvelle relation. Il te suffit dans ce cas de commencer immédiatement ta saisie, et l'interface créera dans ce cas automatiquement la nouvelle relation.
B8) Application Equations : résolution exacte équations polynomiales de degré 3B8) Application Equations: exact solution of polynomial equations of degree 3
Go to topFormidable fonctionnalité pour les élèves de Première, l'application Equations te permettait la résolution exacte des équations polynomiales de degré 2 (équations quadratiques).
L'écran de résolution te précisait même la valeur du discriminant, de quoi te permettre de justifier partiellement la réponse.
L'écran de résolution te précisait même la valeur du discriminant, de quoi te permettre de justifier partiellement la réponse.
Toutefois, cela ne marchait pas avec les équations polynomiales de degré 3, les solutions n'étant communiquées qu'en écriture décimale souvent approchée.
Et ce alors que les formules de résolutions générales existent ici...
Et ce alors que les formules de résolutions générales existent ici...
Et bien enfin une grande nouvelle aujourd'hui, clairement la nouveauté la plus remarquable de cette mise à jour.
La résolution exacte des équations polynomiales de degré 3 (équations cubiques) est enfin gérée, une exclusivité sur le milieu de gamme !
La valeur du discriminant t'est même ici encore précisée à des fins de justification.
Tu peux même obtenir les solutions complexes, lorsque le discriminant est négatif !
Pour les afficher il faut toutefois que l'option Forme complexe de l'application Paramètres soit réglée sur autre chose que Réel.
Encore plus fort, la calculatrice gère même les équations utilisant des coefficients complexes !
Encore et toujours plus formidable, et même le cas où les valeurs complexes se propagent jusque dans le discriminant !
Un outil absolument formidable, non seulement pour le lycée mais aussi au-delà !
La résolution exacte des équations polynomiales de degré 3 (équations cubiques) est enfin gérée, une exclusivité sur le milieu de gamme !
La valeur du discriminant t'est même ici encore précisée à des fins de justification.
Tu peux même obtenir les solutions complexes, lorsque le discriminant est négatif !
Pour les afficher il faut toutefois que l'option Forme complexe de l'application Paramètres soit réglée sur autre chose que Réel.
Encore plus fort, la calculatrice gère même les équations utilisant des coefficients complexes !
Encore et toujours plus formidable, et même le cas où les valeurs complexes se propagent jusque dans le discriminant !
Un outil absolument formidable, non seulement pour le lycée mais aussi au-delà !
B9) Application Statistiques : symbolesB9) Statistics application: symbols
Go to topDans l'application Statistiques lorsque tu demandes le calcul des paramètres statistiques, en plus de leurs noms tu as maintenant une nouvelle colonne précisant leurs symboles usuels, plus rapides à lire si tu y es habitué(e).
B10) Application Python : module mathB10) Python application: math module
Go to topIci pas de changement de l'organisation des menus dans la boîte à outils accessible via
Mais surtout grande nouvelle... on se rend rapidement compte que le module math comporte 1 élément supplémentaire.
Et il s'agit de la fonction factorial() qui te permettra de calculer et utiliser directement des factorielles dans tes scripts Python !
🧰, mais son affichage bénéficie quand même de l'ensemble des améliorations décrites plus haut :
- le texte principal passe en grande police noire
- et lorsqu'il y a suffisamment de place, la description en petite police grise est affichée non plus en-dessous mais à droite
Mais surtout grande nouvelle... on se rend rapidement compte que le module math comporte 1 élément supplémentaire.
Et il s'agit de la fonction factorial() qui te permettra de calculer et utiliser directement des factorielles dans tes scripts Python !
B11) Calcul exact et application calculsB11) Exact calculation and calculation application
Go to topMaintenant, lorsque la calculatrice juge que l'écriture exacte d'un résultat occupe tellement de place qu'elle ferait sortir l'affichage de l'écriture décimale de l'écran (peut-être parce que la forme exacte est mal simplifiée et donc peu pertinente), la calculatrice la masque par défaut.
Tu restes toutefois libre de consulter les formes exactes masquées rien qu'en remontant dans l'historique de calculs avec la touche
Tu restes toutefois libre de consulter les formes exactes masquées rien qu'en remontant dans l'historique de calculs avec la touche
↑.
Conclusion
Go to topUne régression sans précédent des droits et libertés de l'utilisateur de NumWorks N0110, un triste jour pour la communauté NumWorks et même la communauté des développeurs et utilisateurs de calculatrices graphiques, car un changement aussi radical ne sera certainement pas sans conséquences chez les autres marques.
Le matériel dont tu fais ce que tu veux et que tu peux même réparer toi-même comme le promettait le projet au départ, c'est bel et bien terminé.
Une disparition brutale pour cette rentrée 2021 de nombre de fonctionnalités exclusives qui faisaient justement tout l'intérêt exceptionnel de la NumWorks, comme nous avons vu sans aucune alternative valable, et à notre connaissance sans aucune baisse de prix prévue non plus.
Et à ce jour, cette mise à jour 16 reste comme c'est le cas depuis une bonne année assez mineure en terme de nouvelles fonctionnalités, il n'y a absolument pas de quoi compenser tout ce qui disparaît.
Nombre d'alternatives avaient pourtant été proposées, comme le fait d'avoir 2 modèles différents en France et à l'étranger, avec des firmwares différents non interchangeables implémentant chacun des interdictions différentes, soit exactement ce que fait la concurrence Casio et Texas Instruments. Plusieurs autres solutions à ce jour innovantes que nous n'évoquerons donc pas ici ont également été mises sur la table, et visiblement systématiquement repoussées de la même façon.
C'était bien la peine d'avoir droit à la parole ici, pour finalement arriver quand même à une décision aussi extrême que chez Texas Instruments...
Il n'est pas viable de continuer à développer un modèle unique en faisant ainsi l'union de toutes les interdictions concernant les divers examens et pays de par le monde. Sinon de façon évidente nous en arriverons vite à une calculatrice aux fonctionnalités de plus en plus basiques, d'autres pays/examens interdisant également le calcul exact, le calcul vectoriel, les éditeurs de texte et donc la création du moindre programme...
Dans tous les cas il est absolument incompréhensible et inadmissible que les utilisateurs français de la NumWorks subissent ainsi en pratique les contraintes de réglementations ne les concernant même pas.
Quant à ce cher Maurits tu veux savoir ce qu'il est devenu ? Et bien crois le ou pas, mais tout semble aller pour le mieux pour lui. Il vante désormais sur son CV LinkedIn son rôle de conseil en calculatrices graphiques auprès des Ministres de l'Éducation de différents pays Européens (même si nous ignorons à ce jour où est-ce qu'il a pu sévir en dehors des Pays-Bas).
Pire que ça, après sa sortie anti-NumWorks il a même apparemment été récompensé d'un recrutement chez Casio International, à compter d'Octobre 2020 et est toujours en poste à ce jour. Il y bénéficie selon ses dires d'une mission à haute responsabilité stratégique : effectuer des recherches sur la sécurité du système d'exploitation des calculatrices graphiques Casio, et conseiller l'équipe de recherche et développement sur ce qu'elle doit faire concernant les modèles commercialisés en Europe et donc entre autres en France.
Un signe très hautement inquiétant, la communauté Casio qui suite au virage de NumWorks bénéficie à compter d'aujourd'hui des dernières calculatrices les plus permissives en terme de développement et exécution de code machine tiers, a visiblement de très gros soucis à se faire... Le prochain coup à la TI sera-t-il porté par Casio contre sa propre communauté, avec par exemple la fin du support des applications additionnelles, seule porte ouverte au développement tiers ?
C'est parfaitement possible, il suffit juste d'intégrer les applications officielles au système d'exploitation, comme Texas Instruments a déjà fait avec la TI-82 Advanced. En fait Casio l'a même déjà fait, pour le haut de gamme Classpad 330+ et ses successeurs fx-CP400 et fx-CG500, ainsi que pour les versions sur clé USB des émulateurs Graph 35+E II et Graph 90+E.
C'est hélas dans l'ère du temps, très crédible dans le contexte actuel, et d'autant plus maintenant que l'on ne peut apparemment plus compter sur NumWorks pour promouvoir une autre façon de faire.
Le matériel dont tu fais ce que tu veux et que tu peux même réparer toi-même comme le promettait le projet au départ, c'est bel et bien terminé.
Une disparition brutale pour cette rentrée 2021 de nombre de fonctionnalités exclusives qui faisaient justement tout l'intérêt exceptionnel de la NumWorks, comme nous avons vu sans aucune alternative valable, et à notre connaissance sans aucune baisse de prix prévue non plus.
Et à ce jour, cette mise à jour 16 reste comme c'est le cas depuis une bonne année assez mineure en terme de nouvelles fonctionnalités, il n'y a absolument pas de quoi compenser tout ce qui disparaît.
Nombre d'alternatives avaient pourtant été proposées, comme le fait d'avoir 2 modèles différents en France et à l'étranger, avec des firmwares différents non interchangeables implémentant chacun des interdictions différentes, soit exactement ce que fait la concurrence Casio et Texas Instruments. Plusieurs autres solutions à ce jour innovantes que nous n'évoquerons donc pas ici ont également été mises sur la table, et visiblement systématiquement repoussées de la même façon.
C'était bien la peine d'avoir droit à la parole ici, pour finalement arriver quand même à une décision aussi extrême que chez Texas Instruments...
Il n'est pas viable de continuer à développer un modèle unique en faisant ainsi l'union de toutes les interdictions concernant les divers examens et pays de par le monde. Sinon de façon évidente nous en arriverons vite à une calculatrice aux fonctionnalités de plus en plus basiques, d'autres pays/examens interdisant également le calcul exact, le calcul vectoriel, les éditeurs de texte et donc la création du moindre programme...
Dans tous les cas il est absolument incompréhensible et inadmissible que les utilisateurs français de la NumWorks subissent ainsi en pratique les contraintes de réglementations ne les concernant même pas.
Quant à ce cher Maurits tu veux savoir ce qu'il est devenu ? Et bien crois le ou pas, mais tout semble aller pour le mieux pour lui. Il vante désormais sur son CV LinkedIn son rôle de conseil en calculatrices graphiques auprès des Ministres de l'Éducation de différents pays Européens (même si nous ignorons à ce jour où est-ce qu'il a pu sévir en dehors des Pays-Bas).
Pire que ça, après sa sortie anti-NumWorks il a même apparemment été récompensé d'un recrutement chez Casio International, à compter d'Octobre 2020 et est toujours en poste à ce jour. Il y bénéficie selon ses dires d'une mission à haute responsabilité stratégique : effectuer des recherches sur la sécurité du système d'exploitation des calculatrices graphiques Casio, et conseiller l'équipe de recherche et développement sur ce qu'elle doit faire concernant les modèles commercialisés en Europe et donc entre autres en France.
Un signe très hautement inquiétant, la communauté Casio qui suite au virage de NumWorks bénéficie à compter d'aujourd'hui des dernières calculatrices les plus permissives en terme de développement et exécution de code machine tiers, a visiblement de très gros soucis à se faire... Le prochain coup à la TI sera-t-il porté par Casio contre sa propre communauté, avec par exemple la fin du support des applications additionnelles, seule porte ouverte au développement tiers ?
C'est parfaitement possible, il suffit juste d'intégrer les applications officielles au système d'exploitation, comme Texas Instruments a déjà fait avec la TI-82 Advanced. En fait Casio l'a même déjà fait, pour le haut de gamme Classpad 330+ et ses successeurs fx-CP400 et fx-CG500, ainsi que pour les versions sur clé USB des émulateurs Graph 35+E II et Graph 90+E.
C'est hélas dans l'ère du temps, très crédible dans le contexte actuel, et d'autant plus maintenant que l'on ne peut apparemment plus compter sur NumWorks pour promouvoir une autre façon de faire.
An unprecedented regression of the rights and freedoms of the NumWorks N0110 users, a sad day for the NumWorks community and even the community of developers and users of graphing calculators, because such a radical change will certainly not be without consequences for other brands.
The hardware that you can do what you want with and that you can even repair yourself as the project promised at the beginning, is well and truly over.
An abrupt disappearance for this new school year 2021 of many exclusive features that made the NumWorks exceptionally interesting, as we have seen without any valid alternative, and to our knowledge without any price drop planned either.
And so far, this version 16 remains as it has been for a good year quite minor in terms of new features, there is absolutely nothing to compensate for all that is disappearing.
Many alternatives had however been proposed, such as having 2 different models in France and abroad, with different non-interchangeable firmwares each implementing different prohibitions, exactly what the competition Casio and Texas Instruments does. Several other innovative solutions that we will not mention here have also been put on the table, and visibly systematically rejected in the same way.
It was worthwhile to have the right to speak here, to finally arrive at a decision as extreme as Texas Instruments'...
It is not viable to continue to develop a single model by combining all the bans of the various exams and countries around the world. Otherwise, we will obviously end up with a calculator with more and more basic functionalities, as other countries/exams also forbid exact calculation, vector calculation, text editors and therefore the creation of any program...
In any case, it is absolutely incomprehensible and inadmissible that the French users of the NumWorks suffer in practice the constraints of regulations that do not even concern them.
As for our dear Maurits, do you want to know what happened to him? Well, believe it or not, everything seems to be going well for him. He now brags on his LinkedIn résumé about his role as an advisor on graphing calculators to the Ministers of Education of various European countries (although we don't know where he has been outside the Netherlands).
Worse than that, after his anti-NumWorks outburst he was apparently rewarded with a job at Casio International, starting in October 2020, and is still there today. According to him, he has a mission with a high strategic responsibility: to do research on the security of the operating system of Casio graphing calculators, and to advise the research and development team on what to do about the models marketed in Europe.
A very highly worrying sign, the Casio community which, following the NumWorks turnaround, benefits from now on from the most permissive calculators in terms of development and execution of third-party machine code, obviously has a lot to worry about... Will the next TI-like blow be dealt by Casio against its own community, with for example the end of support for additional applications, the only door open to third-party development?
It's perfectly possible, you just have to integrate the official applications to the operating system, as Texas Instruments has already done with the TI-82 Advanced. In fact Casio has already done it, for the top-of-the-range Classpad 330+ and its successors fx-CP400 and fx-CG500, as well as for the USB versions of the Graph 35+E II and Graph 90+E emulators.
Unfortunately, this is in keeping with the times, very credible in the current context, and even more so now that NumWorks can apparently no longer be counted on to promote another way of doing things.
The hardware that you can do what you want with and that you can even repair yourself as the project promised at the beginning, is well and truly over.
An abrupt disappearance for this new school year 2021 of many exclusive features that made the NumWorks exceptionally interesting, as we have seen without any valid alternative, and to our knowledge without any price drop planned either.
And so far, this version 16 remains as it has been for a good year quite minor in terms of new features, there is absolutely nothing to compensate for all that is disappearing.
Many alternatives had however been proposed, such as having 2 different models in France and abroad, with different non-interchangeable firmwares each implementing different prohibitions, exactly what the competition Casio and Texas Instruments does. Several other innovative solutions that we will not mention here have also been put on the table, and visibly systematically rejected in the same way.
It was worthwhile to have the right to speak here, to finally arrive at a decision as extreme as Texas Instruments'...
It is not viable to continue to develop a single model by combining all the bans of the various exams and countries around the world. Otherwise, we will obviously end up with a calculator with more and more basic functionalities, as other countries/exams also forbid exact calculation, vector calculation, text editors and therefore the creation of any program...
In any case, it is absolutely incomprehensible and inadmissible that the French users of the NumWorks suffer in practice the constraints of regulations that do not even concern them.
As for our dear Maurits, do you want to know what happened to him? Well, believe it or not, everything seems to be going well for him. He now brags on his LinkedIn résumé about his role as an advisor on graphing calculators to the Ministers of Education of various European countries (although we don't know where he has been outside the Netherlands).
Worse than that, after his anti-NumWorks outburst he was apparently rewarded with a job at Casio International, starting in October 2020, and is still there today. According to him, he has a mission with a high strategic responsibility: to do research on the security of the operating system of Casio graphing calculators, and to advise the research and development team on what to do about the models marketed in Europe.
A very highly worrying sign, the Casio community which, following the NumWorks turnaround, benefits from now on from the most permissive calculators in terms of development and execution of third-party machine code, obviously has a lot to worry about... Will the next TI-like blow be dealt by Casio against its own community, with for example the end of support for additional applications, the only door open to third-party development?
It's perfectly possible, you just have to integrate the official applications to the operating system, as Texas Instruments has already done with the TI-82 Advanced. In fact Casio has already done it, for the top-of-the-range Classpad 330+ and its successors fx-CP400 and fx-CG500, as well as for the USB versions of the Graph 35+E II and Graph 90+E emulators.
Unfortunately, this is in keeping with the times, very credible in the current context, and even more so now that NumWorks can apparently no longer be counted on to promote another way of doing things.
Article français original rédigé par critor avec modifications d'Adriweb, complété et enrichi par Redgl0w, relu par cent20, Jean-Baptiste Boric, M4x1m3 et quentinguidee. Traduction anglaise par M4x1m3. Merci à tous.
Original article in french by critor, with edits from Adriweb, completed and enriched by Redgl0w, and proofread by cent20, Jean-Baptiste Boric, M4x1m3 and quentinguidee. English translation by M4x1m3. Thanks to all.
Liens :
Référence : https://www.numworks.com/fr/blog/logiciel-securise/
- pétition par l'équipe Omega
- formulaire pour rejoindre le groupe des bêta-testeurs (si non déjà fait)
- Mise à jour (choisir la version bêta puis suivre les instructions)
- Simulateur en ligne
- Application NumWorks pour Android / iPhone/iPad
- Code source
Référence : https://www.numworks.com/fr/blog/logiciel-securise/
Links :
Reference : https://www.numworks.com/fr/blog/logiciel-securise/
- petition by the Omega team
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- Update (choose the beta version and follow the instructions)
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- NumWorks app for Android / iPhone/iPad
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Reference : https://www.numworks.com/fr/blog/logiciel-securise/