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A ce jour, la calculatrice NumWorks, malgré ses nombreuses innovations de grande qualité, ne permet pas encore la récupération du contenu Python sur un ordinateur ou une autre calculatrice.

Chaque redémarrage de la calculatrice, peu importe qu'il soit obtenu par plantage ou utilisation du bouton reset, effacera toute trace du contenu Python.
Pire, mêmes résultats après chaque utilisation du mode examen; on ne retrouve pas ses données après l'avoir désactivé. Et en 2018-2019 entre les DS de Maths et de Physique-Chimie, cela pourrait bien arriver à certains élèves de série S toutes les 1-2 semaines...

Tous les scripts Python saisis seront donc régulièrement détruits. Par exemple après un DS de Physique-Chimie avec mode examen exigé l'ensemble des projets d’ICN/ISN/TPE auront disparu.

L'une des choses essentielles qui manque à ce jour à la NumWorks tout comme à la Lexibook GC3000FR, c'est donc une interface de communication permettant de sauvegarder puis recharger des scripts Python et évitant d'avoir à tout resaisir pendant des heures à chaque fois.

Bonne nouvelle, dans sa newsletter NumLetter de février 2018 NumWorks nous annonce être en train de travailler sur une interface pour communiquer avec l'ordinateur. Cela devrait donc être prêt pour rentrer dans le cœur des sujets des nouveaux programmes dès l'année scolaire 2018-2019 !

Mais notre cher zardam a décidé quant à lui de ne pas attendre.

Il nous publie un firmware modifié rendant possible pour les scripts Python d'échanger des messages entre deux calculatrices. Pour cela il détourne le port USB pour y faire passer de l'UART (série) à l'aide d'un câble USB modifié (croisé) :

Source : viewtopic.php?f=97&t=21108&start=40#p228244
Code source : https://github.com/zardam/epsilon/tree/uart_over_usb

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Les couleurs des inscriptions de fonctions secondaires sur les claviers de nos calculatrices, c'est mine de rien quelque chose de très important. Mais malgré un indéniable travail de conception, ce n'est pas toujours réussi.

On peut citer par exemple la HP Prime dans sa version de rentrée 2013, avec des inscriptions en orange clair accessibles via le modificateur

ALPHA

qui plus est sur la partie biseautée des touches souvent dans l'ombre sous un éclairage domestique, une catastrophe de lisibilité. Le nombre de touches concernées par cette fonction secondaire changeant de plus à chaque ligne (de haut en bas 5, 6, 4, 5, 4, 4 et 2), il n'y avait aucune intuitivité pouvant atténuer le problème. Il faudra attendre 3 ans jusqu'à la rentrée 2016, avant que ce problème bien embêtant ne soit corrigé.

Sur la calculatrice NumWorks pas de touches biseautées ou de nombre d'inscriptions secondaires changeant d'une ligne à l'autre, mais la machine souffre quand même d'un problème comparable, avec des inscriptions en couleur claire relativement petites :

• gris clair pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

  shift

• orange clair pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

  alpha

Sans y regarder à deux fois, pas évident dans ce cadre de distinguer les deux points du point virgule, ou encore les accolades des crochets. Les inscriptions secondaires en gris clair sont tellement discrètes, que parfois on rate ce que l'on cherche.

Nombre d'utilisateurs s'en sont plaints là aussi, mais NumWorks annonce déjà dans sa newsletter NumNews de février 2018 une remédiation à ce problème, avec l'intégration d'un nouveau clavier pour la rentrée 2018. Si tu es inscrit à sa communauté éducative, NumWorks te propose même de participer au choix du nouveau clavier. En compétition pour l'instant tel que montré ci-contre de gauche à droite :

1. • orange foncé pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     shift

   • gris foncé pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     alpha

2. • gris clair pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     shift

   • gris foncé pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     alpha

Et toi, que préfères-tu et pourquoi ?

Lien : https://www.numworks.com/community/
Source : NumLetter février 2018
Crédits photos : claviers HP Prime

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Nous avons vu dans un article précédent qu'il était possible de rajouter un ordinateur Raspberry Pi dans ta NumWorks.

L'article précédent n'avait présenté que des possibilités ludiques (Doom) et interdites en examen (Internet sans fil).

Mais les possibilités étaient tout bonnement énormes, puisque tout logiciel compatible Raspberry Pi devenait alors potentiellement utilisable sur ta machine !

L'intérêt scolaire est lui aussi bien réel, et peut être par exemple illustré avec l'exécution du logiciel Mathematica, une réalité ci-contre. C'est-à-dire qu'il est déjà possible de disposer d'un moteur de calcul CAS dans ta NumWorks !
Juste dommage que la lisibilité de la police utilisée par Mathematica pour l'écriture naturelle ne soit ici pas ce qu'il y a de mieux sur un écran 320x240 pixels.

Source : viewtopic.php?f=97&t=21108&start=30#p227918

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Aujourd'hui nous te présentons une nouvelle amélioration extraordinaire de la NumWorks par zardam.

Il s'agit de rajouter et utiliser un ordinateur Raspberry Pi dans ta calculatrice NumWorks.

Pouvoir l'exploiter correctement nécessite donc en pratique d'être capable de communiquer en entrée/sortie avec le Raspberry Pi, ce qui implique qu'il puisse recevoir les touches pressées et renvoyer un retour sur l'écran.

Matériellement, la méthode choisie utilise les connexions suivantes :

• pour l'alimentation, les connexions de l'emplacement U8 dédié à un lecteur de carte mémoire absent des modèles de production
• pour les entrées claviers, le port UART dont nous avons déjà parlé
• enfin pour les sorties écran, le port SPI

Si la calculatrice NumWorks n'avait pas été aussi fine, une fois le tout mis en place on aurait presque pu refermer la machine, à seulement quelques millimètres près. C'est impressionnant !
En attendant mieux, il faut donc se contenter de glisser le couvercle au dos pour protéger le tout.

Logiciellement, pour que la calculatrice puisse rester utilisable normalement en toute situation, il ne s'agit pas de remplacer le firmware NumWorks, mais de l'étendre en rajoutant une application activant sur demande la communication Raspberry Pi. Il devient alors possible de faire tout ce que tu veux, y compris jouer à Doom ou surfer sans fil sur l'Internet !

Pour les curieux, visitez la source ci-dessous avec davantage d'informations techniques.

Source : https://zardam.github.io/post/raspberrypi-numworks/ (anglais)
Code source : https://github.com/zardam/epsilon/tree/rpi
Référence : https://twitter.com/1/status/968081235850530817

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Si tu ouvres ta calculatrice NumWorks, tu noteras qu'elle dispose d'un groupe de 3 contacts avec une indication UART, et donc prévus pour exploiter une liaison série.

Ce connecteur avait déjà été utilisé par zardam, mais avec des soudures non sécurisées ne permettant plus le transport de la calculatrice.

Pour avoir quelque chose de plus propre, il devrait être possible d'y souder relativement facilement une barrette de 3 broches au pas de 2,54mm.

C'est ce que s'est proposé de faire jean-baptiste boric, avec des broches coudées qu'il a choisi d'orienter vers l'extérieur, et il a donc dû découper une petite fenêtre dans son boîtier pour pouvoir y accéder facilement.

Mais pour ceux qui ne veulent porter définitivement atteinte à l'esthétique extérieure de leur machine, il est aussi possible d'orienter les broches vers l'intérieur et de faire sortir quelques fils.

En connectant alors la calculatrice à une interface USB/TTL puis en la faisant redémarrer, on peut alors exploiter une console série offrant les commandes de tests suivantes :

• ADC
• BACKLIGHT
• CHARGE
• DISPLAY
• EXIT
• KEYBOARD
• LED
• MCU_SERIAL
• PING
• SUSPEND

On peut entre autres allumer la diode RGB de la couleur de son choix. Ci-contre, le produit de l'exécution de la commande LED=0x00FF00.

Notons, histoire de couper court à toute rumeur éventuelle, que ce n'est bien évidemment pas détournable à des fins de contournement du mode examen.

Avoir un connecteur externe en soit n'est pas interdit, et il en existe sur nombre de modèles. Ce que les textes disent c'est que les "modules externes" sont interdits : tout connecteur extérieur devra donc rester inutilisé pendant une épreuve.

Dans le cas d'un connecteur interne, nous doutons qu'il soit possible de refermer le boîtier en incluant une interface USB/TTL et de quoi lui envoyer des commandes. Même une carte Arduino regroupant les deux n'y rentrera pas.

Et puis, de toutes façons, lorsque l'on fait redémarrer la calculatrice NumWorks sur cette console, le firmware n'est pas complètement initialisé et ne sera donc entre autres pas utilisable pour faire des Maths/Sciences.
Même le framebuffer de l'écran n'est pas initialisé correctement, si bien que ce dernier aura un motif aléatoire. Et bien sûr tout redémarrage en mode normal réinitialisera l'état de la diode.

Source : viewtopic.php?f=102&t=21010