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Nouvelle mise-à-jour NumWorks 1.3.0

Nouveau messagede Admin » 01 Fév 2018, 14:42

Depuis sa sortie pour la rentrée 2017, le développement de la calculatrice NumWorks s’était concentré sur des fonctionnalités novatrices encore jamais vues sur un modèle de milieu de gamme, et parfois même révolutionnaires tout court :
  • une application de probabilités polyvalente et très intuitive car parlant le langage des élèves :bj:
  • un environnement complet de développement Python :bj:
  • un moteur de calcul littéral :bj:
  • basé sur le précédent, un moteur de calcul exact complet, car non limité à un petit nombre prédéfini de formes remarquables contrairement aux autres modèles de milieu de gamme :bj:
Mais comme nous l’avions vu dans notre classement de rentrée QCC 2017, sur l’ensemble d’autres critères moins poussés la NumWorks était plus décevante, se comparant plutôt à l’entrée de gamme.

La nouvelle version 1.3.0 du firmware NumWorks sortant ce jour s’attaque à ce dernier point, et améliore de façon transversale nombre de fonctionnalités.
Voyons ensemble ce que ça donne pour chaque application :
Image Image Image Image Image Image Image Image




Application Calculs numérique, exact et littéral :Go to top

Du côté du moteur de calcul littéral et exact de l’application Calculs, nous bénéficions d’une meilleure simplification des logarithmes en base quelconque, et enfin du développement automatique des puissances de sommes ou différences. De plus, la touche
Ans
permettant de réutiliser le dernier résultat dans la saisie d’un calcul devient enfin fonctionnelle dans le contexte de résultats exacts et littéraux, ce qui facilitera nombre de manipulations.

Du côté du moteur d’affichage naturel, nous notons une amélioration en lisibilité de l’écriture des puissances qui était jusqu’alors assez contrastée avec celle des indices.

On apprécie l’arrivée de nouvelles fonctions dans la boîte à outils, dont enfin deux fonction de simulation :
  • random() qui renvoie un nombre aléatoire sur l’intervalle [0;1[
  • randint(a,b) qui renvoie un nombre entier aléatoire sur l’intervalle [a;b]
  • factor(n) qui effectue la décomposition d’un entier en facteurs premiers

De façon très pertinente depuis la dernière version, la réponse à un calcul pouvait être fournie sous forme d’une paire de résultats, l’un en écriture exacte et l’autre en écriture décimale. De quoi faire progresser l’utilisateur sur sa compétence Représenter, en mettant ainsi en évidence le lien qui les unit au lieu qu’il doive basculer manuellement de l’un à l’autre, et de façon pas toujours intuitive comme sur d’autres modèles. Toutefois, un problème était que ces deux résultats étaient systématiquement liés par le symbole environ, ce qui n’était pas toujours une notation correcte.
Désormais dans la nouvelle version, les paires de résultats utilisent le symbole environ ou égal adéquat. C’est bien mieux pour l’utilisateur, lui permettant non seulement de recopier sans crainte des réponses qui seront bien considérées comme exactes selon tous les critères de compétences, mais également sa leur propre compréhension du langage mathématique et sa compétence Communiquer qui va avec. :bj:

Niveau corrections de bugs, on peut citer la fonction inverse() qui certes fonctionnait quand on lui donnait une matrice, mais donnait une réponse assez originale quand on lui fournissait un nombre, multipliant l’inverse attendu par undef×i. Problème désormais corrigé.

Il y a aussi la fonction de calcul du nombre dérivé diff() qui dans certains cas renvoyait n’importe quoi pour la fonction valeur absolue, chose désormais corrigée.

D’ailleurs à ce sujet, l’algorithme interne de calcul du nombre dérivé semble avoir été profondément modifié, résistant dans la majorité des cas beaucoup mieux lorsque l’on tente de le piéger.

Enfin, comme Calculs devrait être l’application la plus utilisée, notons qu’il est maintenant possible d’y revenir très rapidement depuis une autre application grâce à un nouveau raccourci. Il suffit pour cela de taper
Maison
2 fois de suite puis de valider.



Application Fonctions :Go to top

Dans l’application Fonctions, nous notons déjà un affinage des axes sur la vue graphique, ainsi qu’un tout nouveau curseur, et un décalage sur la gauche des valeurs affichées lorsque le nombre dérivé est activé, évitant ainsi de tronquer la valeur de ce dernier dans certains cas.

On voit de plus que l’affichage du nombre dérivé pour la fonction valeur absolue bénéficie de la même correction déjà abordée pour l’application Calculs.

Rappelons que lorsque le curseur est activé sur cette vue la calculatrice nous invite à taper
OK
pour accéder à un menu contextuel.

Et bien il y a du nouveau dans ce menu contextuel, avec un nouveau sous-menu Calculer permettant de :
  • Rechercher et afficher des points remarquables (minimum local, maximum local, point d’intersection entre deux courbes, zéro soit point d’intersection avec l’axe des abscisses). Notons que contrairement à d’autres modèles, quand il existe plusieurs points répondant au critère sélectionné, l’on peut passer intuitivement de l’un à l’autre avec les flèches sans aucun besoin de reproduire toute la manipulation.
    On comprend d’ailleurs maintenant la raison d’être du nouveau curseur, sans lequel les points correspondant aux zéros auraient été fort mal mis en évidence.
  • Tracer et déterminer l’équation d’une tangente. On apprécie le rappel de la forme de l’équation accompagnant les valeurs de a et b, contrairement à d’autres modèles. :bj:
  • Calculer et représenter graphiquement la valeur d’une intégrale. On apprécie d’ailleurs dans ce cas le fait d’être guidé en direct lors de la sélection des bornes, par une indication textuelle en français, par la représentation graphique de l’aire correspondante, et aussi par une représentation en écriture naturelle de l’intégrale en bas à gauche pouvant permettre de vérifier si l’on est bien en train de spécifier ce que l’on pense. Un choix très pertinent qui tout en aidant l’utilisateur permettra de perfectionner sa compétence Représenter. :bj:




Application Suites :Go to top

Dans l’application Suites, quand on accède aux propriétés en sélectionnant son nom et faisant
OK
, on a désormais accès à une nouvelle option librement modifiable : l’indice du premier terme. De quoi s’adapter d’une part aux quelques exercices qui nous proposeront de temps en temps des suites ne démarrant pas au rang 0. Mais cela va bien plus loin que ça, car c’est aussi d’autre part une façon pour la calculatrice de s’adapter aux usages de différents pays. En effet, si la plupart des suites démarreront au rang 0 chez nous, en Amérique du Nord ce sera au rang 1.

Enorme nouveauté, il devient enfin possible de travailler sur des suites auxiliaires, c’est-à-dire des suites définies en fonction d’une autre, situation qui tombe quasiment chaque année au BAC. Avec cette amélioration tant attendue, on peut enfin qualifier la calculatrice NumWorks de conforme aux programmes de Première et Terminale, et la recommander sans réserve.

L’application Suites bénéficie de plus dans sa vue graphique de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.




Application Paramètres :Go to top

Il y avait un petit problème événementiel dans l’application Paramètres. Lorsque l’on validait un nouveau choix de nombre de chiffres significatifs, il n’était plus possible de changer d’avis et de valider les choix Automatique ou Scientifique. Du moins pas sans quitter puis revenir à cet écran. Problème désormais corrigé.




Applications Statistiques et Régressions :Go to top

Les application Statistiques et Régressions bénéficient elles aussi dans leurs vues graphiques de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.




Application Probabilités :Go to top

Un problème avec l’application Probabilités évoqué par certains enseignants aux journées APMEP, était la précision des résultats, limités à 3 décimales et non 3 chiffres significatifs. C’était embêtant dans le cas de probabilités très faibles, la calculatrice pouvant même retourner à tort une probabilité nulle. La nouvelle version corrige ce problème, la précision ayant été doublée avec dorénavant jusqu’à 6 décimales.

En conséquence de la taille d’affichage pouvant donc être accrue, les différents champs numériques permettant de saisir les données ou afficher les résultats ont désormais une taille variable, s’adaptant automatiquement à leur contenu. Fort appréciable dans le cas des intervalles, la relation de probabilité affichée contenant alors 3 champs numériques au lieu de 2.

Sur la relation de probabilité affichée, l’utilisateur avait le plus souvent le choix entre :
  • sélectionner et saisir la ou les bornes de la variable aléatoire X pour obtenir la probabilité
  • sélectionner et saisir la probabilité pour obtenir la ou les bornes de la variable aléatoire X
Notons que le 2ème choix n’est pas toujours offert dans le cas de relations du type P(?≤X≤?)=?, car il y a parfois plusieurs solutions et pas de critère permettant d’en privilégier une. La calculatrice permet par exemple d’obtenir les 2 bornes d’un intervalle à partir d’une probabilité dans le cas de la loi normale. Mais elle ne le permet pas dans le cas des lois binomiale, uniforme, exponentielle et de Poisson.
Même remarque pour les relations du type P(X=?)=? dans le cas des lois discrètes (binomiale et de Poisson).

Ce n’est pas un problème en soi, mais cela avait une conséquence assez embêtante. Nombre d’utilisateurs ont pris l’habitude d’utiliser
shift
copy
pour copier les valeurs numériques puis
shift
paste
pour les coller dans une autre application, Calculs par exemple, afin de pouvoir continuer à travailler dessus pour la suite de leur exercice.

Or, dans les situations où la calculatrice ne permettait pas la saisie de la probabilité, il était tout simplement impossible de sélectionner sa valeur pour la copier, obligeant donc à la retenir de tête ou à la copier temporairement sur un bout de papier, le temps de changer d’application.

Ce problème est désormais résolu lui aussi. Tous les champs numériques des relations, même ceux non modifiables, peuvent dorénavant être sélectionnés et copiés.

Enfin, comme visible ci-dessus, l’application Probabilités bénéficie elle aussi pour son interprétation graphique de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.




Application Python :Go to top

Comme l’application Fonctions et conformément aux programmes scolaires de l’enseignement secondaire, l’application Python permet désormais d’effectuer des simulations, grâce à l’ajout d’un tout nouveau module à importer, random.

En plus des guillemets, les chaînes de caractères deviennent délimitables avec des apostrophes suite à l’ajout de ce caractère dans le catalogue. Il sera est donc maintenant possible d’alterner entre les délimiteurs selon le contenu de la chaîne, afin d’éviter ou limiter le besoin de faire appel au caractère d’échappement.

Dans le contexte des listes, le caractère ‘:’ permettant de référencer une suite d’éléments de positions consécutives est maintenant reconnu et parfaitement fonctionnel.

Les fonctions min() et max() déjà listées au catalogue deviennent également fonctionnelles dans le contexte de listes.

Et puis nous avons une toute nouvelle instruction d'entrée, input(), permettant d'inviter avec le message de son choix l'utilisateur à saisir une donnée en cours d'exécution d'un programme.

Enfin, parlons performances. Cela ne concerne pas que l’application Python mais c’est celle où peut aisément mettre en évidence les différences. La NumWorks était déjà dans sa version 1.2.0 précédente la calculatrice graphique la plus performante à ce jour. Il n’empêche que comme déjà annoncé, les performances de la calculatrice ont été en prime améliorées de façon significative depuis la version précédente, suite à l’acceptation de deux contributions au code source officiel :
Voici ci-dessous en vidéo ce que donne le tracer d’un même programme de fractale avec l’ancienne version 1.2.0 et la nouvelle version :
Code: Tout sélectionner
from kandinsky import set_pixel
def mandelbrot(W,H,N) :
w=2.7/(W-1)
h=1.87/(H-1)
n=255.0/N
for x in range(W):
  for y in range(H):
   z=complex(0,0)
   c=complex(w*x-2.1,.935-h*y)
   for j in range(N):
    z=z*z+c
    if abs(z)>2:
     break
   set_pixel(x,y,255*65792*j+256)


L’ancienne version mettait donc 1min14s quand la nouvelle ne met plus que 54 secondes, une progression extraordinaire ! :bj:




En conclusion, la nouvelle version NumWorks ratisse large et apporte du bon biscuit à tout-le-monde. Avec notamment la gestion des suites auxiliaires, nous n’aurions plus aucune objection ou mise en garde à formuler auprès d’élèves de Première ou Terminale envisageant de s’équiper de ce modèle. La NumWorks est désormais en adéquation globale avec l’ensemble du programme scolaire du lycée français, félicitations ! :bj:




Liens :
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NumWorks et lecteur carte micro SD

Nouveau messagede Admin » 22 Jan 2018, 18:20

890286688866Ami bricoleur, bonjour. :)

Nous avions déjà vu qu'il était possible de rajouter une puce Flash externe pour étendre la capacité mémoire de ta calculatrice NumWorks, sur son emplacement U7 à 2x4=8 contacts.

Peut-être savais-tu que comme les appareils de la gamme TI-Nspire et la HP Prime, la calculatrice NumWorks offre sur sa carte électronique divers connexions pour débogage :
  • un emplacement J2 Cortex Debug pour connecteur à 2x5=10 broches, comparable aux connecteurs JTAG des autres modèles
  • une connexion série 3 broches UART Rx/Tx

Comme pour la Casio fx-CP400+E, si tu as déjà consulté les plans de ta calculatrice NumWorks, peut-être savais-tu aussi que juste au-dessus de U7 sur l'emplacement U8 à 8 contacts, il est possible de rajouter un lecteur de carte Micro SD. ;)

Dans tous les cas, pour le plaisir des yeux, ci-contre une première image présentant cet ajout. :bj:

Rappelons que la réglementation des examens en France et dans d'autres pays interdit explicitement l'utilisation de "modules externes". Si tu te rajoutes un lecteur de carte mémoire et modifies le boîtier de la calculatrice pour le rendre accessible depuis l'extérieur, il devra impérativement être vide en cours d'épreuve. :#non#:
Et rien de nouveau, c'était déjà le cas pour les Casio Graph 85SD, Casio Graph 95, HP-49G+ et HP-50G, même si nous doutons que tous les surveillants aient appliqué la consigne.

Si par contre le lecteur que tu rajoutes est uniquement interne, ce qui implique donc que son contenu ne peut pas être remplacé en cours d'épreuve, du moins pas sans avoir à ouvrir la machine ce qui nécessiterait des outils de toutes façons interdits en salle d'examen, aucun problème selon la réglementation actuelle. ;)
Lien vers le sujet sur le forum: NumWorks et lecteur carte micro SD (Commentaires: 12)

Gagne une NumWorks au concours Mathix

Nouveau messagede Admin » 09 Jan 2018, 17:11

Toujours pas pu gagner de calculatrice NumWorks aux différents concours organisés ici ou ailleurs depuis la rentrée ? ;)

Voici une nouvelle occasion pour toi en répondant à la question de probabilités du concours Mathix d'ici le 15 février : :bj:
Lien vers le sujet sur le forum: Gagne une NumWorks au concours Mathix (Commentaires: 0)

Prochain OS NumWorks : performances encore plus écrasantes !

Nouveau messagede Admin » 17 Déc 2017, 14:56

8666Dans un article précédent nous découvrions que la nouvelle calculatrice NumWorks de la rentrée 2017 était nettement plus performante que la calculatrice HP Prime, raflant donc à cette dernière le titre de "calculatrice graphique la plus performante" qu'elle détenait depuis la rentrée 2013.
Selon le contexte, à code interprété équivalent, la NumWorks était de 1,32 à 2,15 fois plus rapide, ce qui était bien au-delà de la tolérance d'une simple erreur de mesure. :o


Cela pouvait paraître à priori surprenant quand on sait que la NumWorks dispose d'un processeur ARM Cortex-M4 cadencé à 100MHz, et la HP Prime un processeur ARM9 (ARMv5) cadencé à 400MHz.

Objectons quand même qu'il y a d'une part non pas une mais deux générations d'écart entre ces deux processeurs, en faveur de la NumWorks.

Et que d'autre part, les 400 MHz supposés de la HP Prime ne sont pas mis en avant sur les sites en hp.com. Il se pourrait qu'il s'agisse d'une fausse information propagée à tort par la communauté depuis avril 2013 suite aux premiers démontages de calculatrices HP Prime ayant révélé une puce processeur Samsung S3C2416XH-40. En effet les spécifications de cette puce mentionnent un 400 MHz mais en tant que fréquence nominale maximale à ne pas dépasser. Rien à voir donc à priori avec la fréquence réelle de la puce une fois installée dans la calculatrice. En pratique la calculatrice HP Prime, afin d'économiser la batterie, pourrait utiliser une fréquence réelle fixe inférieure, ou même variable en fonction de la charge batterie restante, mystère. Ceci expliquerait en tous cas les très nettes différences en performances.




Quoiqu'il en soit, la calculatrice NumWorks n'a pas fini de t'en faire voir de toutes les couleurs, au propre comme au figuré.

Entre la sortie du firmware 1.2.0 le 5 décembre dernier et le 7 décembre, plusieurs soumissions censées optimiser les performances ont été acceptées dans le code source officiel :

Voyons de suite ce que cela donne sur un même programme interprété, avec une recompilation du firmware NumWorks à partir du code source dans sa version du 7 décembre 2017, soit à J+2 de la version 1.2.0 :
Code: Tout sélectionner
from kandinsky import set_pixel
def mandelbrot(W,H,N) :
w=2.7/(W-1)
h=1.87/(H-1)
n=255.0/N
for x in range(W):
  for y in range(H):
   z=complex(0,0)
   c=complex(w*x-2.1,.935-h*y)
   for j in range(N):
    z=z*z+c
    if abs(z)>2:
     break
   set_pixel(x,y,255*65792*j+256)



Le firmware 1.2.0 publié met 1min14s quand la recompilation du 7 décembre ne met plus que 54 secondes, extraordinaire ! :bj:.
A moins d'être capable de recompiler le code source tu ne peux certes pas bénéficier de cette accélération à ce jour, mais cela signifie quand même que la prochaine version publiée du firmware NumWorks sera encore 1,37 fois plus performante que le firmware 1.2.0 actuel, et donc par conséquent 1,80 à 2,93 fois plus performante que la HP Prime ! :o

Non seulement la NumWorks était déjà la meilleure calculatrice graphique sur le plan des performances, mais avec de tels rapports elle n'est visiblement pas prête de recéder sa place à un autre modèle, du moins pas parmi ceux existant à ce jour.
Lien vers le sujet sur le forum: Prochain OS NumWorks : performances encore plus écrasantes ! (Commentaires: 3)

Performances, la NumWorks détrône la HP Prime ! :o

Nouveau messagede Admin » 09 Déc 2017, 19:07

Comme rappelé récemment dans l'épisode 19 de notre classement QCC de rentrée 2017, la HP Prime était depuis la rentrée 2013 la calculatrice graphique la plus rapide. Mais lors de la mise à jour de cet épisode suite à la sortie de la calculatrice NumWorks, nous remarquions que la NumWorks semblait la dépasser en performances (testées sur l'évaluation de programmes de calcul numérique).

Avec un processeur cadencé quatre fois moins vite, ARM Cortex-M4 à 100MHz pour la NumWorks contre ARM9 (ARMv5) à 400MHz pour la HP Prime (à moins que cette dernière information répandue sur Internet ne soit que la fréquence nominale et non la fréquence réelle ?) c'était assez surprenant. Nous ne pouvions exclure une erreur de mesure, les écarts ne faisant que quelques centièmes de seconde. En effet notre protocole de test utilisait le même programme pour tous les modèles, programme que l'on ne pouvait pas corser davantage à cause de limitations sur les modèles les plus faibles, et qui donc sur les meilleurs modèles terminait en moins d'une seconde, faisant ainsi perdre aux mesures en précision.

Aujourd'hui que le langage de programmation Python de la NumWorks n'est plus en version beta, et que la HP Prime gère aussi une forme de Python, tentons d'éclaircir un petit peu le mystère entourant les différences de performances entre ces deux modèles, et de les départager équitablement.

Nous allons cette fois-ci tester les performances avec un programme graphique. Reprenons le programme Mandelbrot inclus en exemple sur la NumWorks, et adaptons-le à l'identique pour la HP Prime. Nous ne dessinerons donc dans les deux cas que 320x222 pixels au lieu 320x240, puisque les écritures sur la barre de titre sont bloquées sur la NumWorks ce qui pourrait fausser la comparaison.

programme NumWorks en Python
(versions 1.2.0+)
programme HP Prime en simili-Python
(versions 12951+)
Code: Tout sélectionner
import kandinsky
def mandelbrot(W,H,N) :
for x in range(W):
  for y in range(H):
   z=complex(0,0)
   c=complex(2.7*x/(W-1)-2.1,-(1.87*y/(H-1)-.935))
   j=0
   while j<N and abs(z)<2:
    j=j+1
    z=z*z+c
   t=255*j/N
   col=kandinsky.color(int(t),int(.75*t),int(.25*t))
   kandinsky.set_pixel(x,y,col)
Code: Tout sélectionner
#cas
def fractal_python(W,H,N) :
local x,y,z,c,j,t,col
for x in range(W):
  for y in range(H):
   z=0
   c=2.7*x/(W-1)-2.1-i*(1.87*y/(H-1)-.935)
   j=0
   while j<N and abs(z)<2:
    j=j+1
    z=z*z+c
   t=255*j/N
   col=RGB(IP(t),IP(.75*t),IP(.25*t))
   PIXON_P(x,y,col)
FREEZE
WAIT(0)
#end


La NumWorks met seulement 1min26s à effectuer le tracer pendant que la HP Prime se traîne péniblement pendant 4min22s. On confirme donc, hélas, des performances très décevantes pour la HP Prime, le même programme mettant 3 fois plus de temps à allumer le même nombre de pixels. :'(

Notons que dans les deux cas, on peut voir à l’œil nu les pixels s'allumer progressivement de haut en bas sur chaque colonne, ce qui suggère bien un fonctionnement similaire des instructions graphiques, légitimant ainsi la comparaison.

Bien que les TI-Nspire disposent d'un Python non officiel, nous ne pouvons y exécuter exactement le même programme et c'est pour cela qu'elles sont absentes de ce test. En effet, les fonctions graphiques de l'évaluateur Python en question fonctionnent différemment et ne permettent pas d'écrire directement sur l'écran, obligeant à définir et écrire des zones hors écran (offscreen) qui seront remplies puis affichées d'un seul coup. Un très mauvais choix d'ailleurs dans le contexte scolaire de lycéens débutants d'imposer ce fonctionnement, alors qu'au contraire il faudrait leur laisser expérimenter l'écriture directe et en saisir les limites pour qu'il puissent alors comprendre l'intérêt de passer par une zone 'offscreen'. Pas possible non plus de choisir un autre langage interprété comme le TI-Basic, puisqu'il ne dispose pas de fonctions de sorties graphiques sur ces modèles. Le Lua n'est pas non plus une solution puisqu'il ne gère pas les nombres complexes d'une part, obligeant donc à passer par divers astuces risquant de fausser la comparaison, et d'autre part 'bufferise' les sorties écran, les temporisant donc pour les rendre effectives de façon groupée en fin d'exécution de la fonction de rafraîchissement on.paint(gc).



Pourquoi la HP Prime est-elle si lente ? Deux hypothèses :
  1. soit on incrimine le CAS, le langage simili-Python de la HP Prime n'étant disponible que dans le contexte CAS, et nous avions vu dans l'épisode en question que les calculs étaient nettement plus lents dans ce cadre
  2. soit on incrimine son évaluateur/traducteur Python

Pour valider ou infirmer cette dernière hypothèse, traduisons le même programme dans le langage interprété HPPPL CAS originel de la HP Prime :
Code: Tout sélectionner
#cas
fractal_cas(w,h,n)
BEGIN
local x,y,z,c,j,t,col
FOR x FROM 0 TO w-1 DO
  FOR y FROM 0 TO h-1 DO
   z:=0
   c:=2.7*x/(w-1)-2.1-i*(1.87*y/(h-1)-.935)
   j:=0
   WHILE j<N AND abs(z)<2 DO
    j:=j+1
    z:=z*z+c
   END;
   t:=255*j/N
   col=RGB(IP(t),IP(.75*t),IP(.25*t))
   PIXON_P(x,y,col)
  END;
END;
FREEZE
WAIT(0)
#end

[

Et bien c'est pire, la HP Prime passant de 4min22s à 4mins35s. Ce qui implique que l'écriture à la Python ne complexifie pas la chose, et le temps additionnel étant probablement dû à l'évaluation des lignes supplémentaires de fin de bloc qui sont omises en Python.



Ce serait donc la faute du CAS ? Voyons si nous pouvons valider cette hypothèse en réécrivant le même programme en langage interprété HPPPL non-CAS :
Code: Tout sélectionner
EXPORT fractal(w,h,n)
BEGIN
local x,y,z,c,j,t,col
FOR x FROM 0 TO w-1 DO
  FOR y FROM 0 TO h-1 DO
   z:=0
   c:=2.7*x/(w-1)-2.1-i*(1.87*y/(h-1)-.935)
   j:=0
   WHILE j<N AND abs(z)<2 DO
    j:=j+1
    z:=z*z+c
   END;
   t:=255*j/N
   col=RGB(IP(t),IP(.75*t),IP(.25*t))
   PIXON_P(x,y,col)
  END;
END;
FREEZE
WAIT(0)
#end


Bien, la HP Prime tombe cette fois-ci à seulement 2min24s, doublant presque ses performances. Le contexte CAS limite bien les performances même quand on ne fait pas appel à ses spécificités, et il est ainsi dommage que le langage simili-Python ne soit donc disponible que dans ce cadre, surtout quand il n'y a aucune intention de faire du calcul exact ou littéral.

Toutefois, 2min24s c'est quand même nettement plus lent que les 1min26s de la NumWorks. D'autres facteurs interviennent donc visiblement, et l'on peut valider la constatation de l'épisode 19.

Cela ne veut pas forcément dire que son processeur est plus puissant, mais en tous cas en terme de performances effectives et ce depuis la rentrée 2017, la meilleure calculatrice graphique est donc la NumWorks. :bj:
Lien vers le sujet sur le forum: Performances, la NumWorks détrône la HP Prime ! :o (Commentaires: 66)

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