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Championnat des Pythons 2018
Course des Pythons n°1
Capacité de stockage

Bienvenue au grand Championnat des Pythons 2018. Pour la rentrée 2018, trois modèles de calculatrices graphiques autorisées aux examens et concours proposent ou proposeront la programmation en langage Python :

• NumWorks
• HP Prime
• Casio Graph 90+E

Aujourd'hui dans cette première Course des Pythons, voyons ensemble ce que valent ces différentes solutions sur le critère capacité de stockage.

Comme découvert récemment, la NumWorks offre d'origine 2,88Kio pour stocker tes scripts Python.

Petite astuce, si tu supprimes les scripts préchargés, tu peux même monter à 4Kio.

Donc finalement, de 2,88Kio à 4Kio.

C'est possiblement suffisant pour les cours de Mathématiques et épreuves d'examen qui en découlent, mais cela n'en reste pas moins extrêmement peu. Si l'on élargit l'horizon aux autres matières scientifiques traitant ou pouvant traiter de la programmation et évaluées par projets, ICN, TPE et ISN, cela risque de devenir rapidement très insuffisant.

Sur HP Prime nous avons droit à l'intégralité de la mémoire de stockage pour enregistrer nos scripts Python, soit d'origine un espace astronomique de 197,85Mio.

Toutefois la machine souffre de divers problèmes de fuite de mémoire. Lors de la connexion au logiciel de connectivité qui liste et consulte chaque variable éditable dont les scripts Python, ainsi que lors du transfert de ces dernières variables, de la mémoire de travail (initialement à 16Mio comme ci-contre) sera consommée et jamais libérée. Au-delà de quelques mégaoctets de programmes stockés les transferts de données deviennent très fastidieux, nécessitant de les faire un par un en réinitialisant la machine entre chaque transfert.

Sur Casio Graph 90+E nous avons droit là encore à l'intégralité de la mémoire de stockage, soit d'origine dans les 6,22Mio.

Petite astuce, si tu supprimes le dossier /CASIO/ qui ne contient que des images fixes ou animées à mettre en fond d'écran des graphiques, sans grand intérêt donc, tu peux monter jusqu'à 12,7Mio.
Et si tu supprimes les applications officielles préchargées, tu peux même monter jusqu'à 16Mio.

Donc finalement, de 6,22Mio à 16Mio, ce qui est très honorable.

On pourra juste regretter que la sauvegarde d'un script Python que l'on vient de saisir ou modifier soit relativement lente, rendant la machine indisponible pendant 1-2 secondes. Particulièrement embêtant pour un script en cours de développement, que l'on doit donc sauvegarder avant chaque tentative d'évaluation. Mais peut-être que cela pourra être amélioré d'ici la version finale prévue pour la rentrée 2018.

A bientôt pour une autre Course des Pythons !

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Pour la rentrée 2014, Bordas sortait son Cahier d'algorithmique 2nde. Au menu nombre d'exercices permettant de découvrir et approfondir cette branche des Mathématiques, avec documents et corrigés fournis pour nombre de langages :

• le langage interprété des TI-8x
• le langage interprété des Casio Graph
• Algobox

Il était fort appréciable que le cahier entraîne donc à l'usage de l'outil TICE autorisé au BAC : la calculatrice graphique programmable.



Pour la rentrée 2017 sortait le nouveau programme de Seconde imposant un langage de programmation orienté fonctions, ce qui sur calculatrices n'était disponible que sur les modèles haut de gamme.

En conséquence Bordas sortait une nouvelle édition 2017 de son cahier faisant totalement disparaître les calculatrices, une aberration puisque le cahier ne permettait alors plus d'entraîner l'élève à utiliser sa calculatrice autorisée à l'examen.
Les langages de programmation traités par cette nouvelle édition, tous non disponibles sur calculatrices, étaient :

• Python
• Scilab
• Xcas

Au cours de 2017-2018, nous avons pu voir que même si les textes officiels n'indiquent aucun langage de programmation spécifique, il y avait une pression institutionnelle énorme pour imposer le Python.

Aussi Bordas sort-il pour cette rentrée 2018 une nouvelle édition qui ne traite plus que du Python.
Le préambule annonce même le retour des calculatrices puisque certaines ont bénéficié de l'ajout du Python entre temps : Casio Graph 90+E et NumWorks.

En pratique toutefois, le spécimen consultable en ligne est assez décevant par rapport à ce dernier point.
Niveau calculatrices, on trouve une double fiche technique aidant à l'utilisation des menus de ces deux modèles en fin de cahier.
Dans le corps du cahier, il n'y a quasiment rien qui traite de calculatrices.
Sur 101 exercices, on en trouve le nombre ridicule de quatre qui donnent le script sur lequel travailler via une capture d'écran de calculatrice :

• deux avec la Graph 90+E (n°27 p.16 et n°44 p.23)
• deux avec la NumWorks (n°58 p.31 et n°94 p.46)

(équité oblige)
Mais quel intérêt à fournir deux scripts via une capture d'écran NumWorks alors que cela fait perdre la coloration syntaxique présente dans les documents de tous les autres exercices ?
De plus, les quatre exercices en question n'exploitent nullement les spécificités ou autres possibilités des calculatrices, malgré tout l'éventail de tâches transversales possibles.
C'est donc totalement artificiel, et ne ressemble à rien d'autre qu'à une vitrine publicitaire.

Le cahier annonce quand même que les documents et corrections sont disponibles en ligne, au format Graph 90+E et NumWorks, et cela c'est une bonne chose, même si rien ne semble être disponible à ce jour (le site présentant encore les ressources de l'ancienne édition 2017).

Cela n'enlève rien à sa qualité, mais sur le contenu du cahier seul (puisqu'il n'y a rien en ligne) on peut donc regretter un important déséquilibre dans l'adéquation aux 3 nouveaux points énoncés en introduction. Sur le dernier point il reste très inférieur à l'édition 2014, comme si la nouvelle édition 2018 avait été sortie trop rapidement sans prendre suffisamment de recul.



Ce que l'on peut remarquer par contre c'est l'absence de deux constructeurs :

• Hewlett Packard déjà, possiblement parce que sa HP Prime contrairement aux modèles ci-dessus n'interprète pas véritablement le Python, mais le traduit vers son propre langage interprété. Sur la dernière version actuellement disponible la traduction n'est pas toujours optimale, générant parfois des erreurs difficilement compréhensibles par un élève de Seconde (à moins de déjà connaître les deux langages Python et HP Prime/Xcas avec leurs spécificités et différences).
• Texas Instruments d'autre part. Certains formulaient l'espoir que le Python ait été développé en secret pour la rentrée 2018 mais visiblement non, Bordas, partenaire professionnel de la marque, aurait été mis au courant. On peut le regretter mais il n'y aura rien à la rentrée 2018 (c'est dans à peine plus de 4 mois maintenant, c'est-à-dire que la question de l'équipement est déjà d'actualité et qu'il y aurait déjà eu une communication auprès des enseignants si c'était le cas), et aucune garantie non plus pour la rentrée 2019 puisque rien n'a été annoncé à date. Et même si il y avait quelque chose en 2019, nous ne pouvons être sûrs à l'avance des modèles concernés parmi ceux de la marque. Nous n'y éprouvons aucun plaisir mais dans l'intérêt de tous les élèves et enseignants il nous faut donc bien faire passer le message : pour les classes concernées par le Python à la rentrée 2018 (Seconde et Première), il va falloir compter sans Texas Instruments.

Source : https://biblio.editions-bordas.fr/speci ... Fyaz10cnVl

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Pilotable avec une TI-83 Premium CE ou TI-Nspire CX munie de l'interface TI-Innovator Hub, le robot TI-Innovator Rover dispose sur sa face avant d'un sonar, c'est-à-dire d'un émetteur et d'un récepteur de son permettant de connaître la distance d'un obstacle.

Mais cela suppose que les obstacles se présentent face à ton robot. Des obstacles se présentant légèrement sur les côtés pourront :

• être détectés avec une mauvaise distance
• ou même ne pas être détectés du tout

Un autre problème est que ce système ne retournant aucune information sur la façon dont va se présenter l'obstacle, on ne sait pas à priori si il vaut mieux l'éviter en le contournant par la gauche ou par la droite.
Souvent les robots éducatifs équipés de façon similaire d'un unique sonar à l'avant font le choix :

• soit d'éviter l'obstacle en tournant toujours du même côté (par exemple, toujours à gauche)
• soit d'opter aléatoirement entre l'évitement par la gauche et par la droite

Mais cela n'empêche que le robot peut donc faire le mauvais choix et se retrouver coincé.

A4 Technologie a développé une solution qu'ils présentaient conjointement avec Texas Instruments en avant-première au salon Eduspot.

Sur les deux stands était en effet disponible un TI-Innovator Rover amélioré avec un pare-chocs avant.

Le pare-chocs dispose de deux capteurs à gauche et à droite, permettant ainsi non seulement de détecter mais également d'éviter correctement les obstacles, comme c'était déjà possible avec le robot concurrent TI-Robot E3.
Ils sont ici reliés aux ports d'entrée IN 2 et IN 3 de l'interface TI-Innovator Hub.

Mais ce n'est pas tout car une autre amélioration était également disponible, une pince motorisée permettant de saisir des objets.
Elle utilise un servomoteur ici relié au port de sortie OUT 3 de l'interface TI-Innovator Hub.

Précisons toutefois que le montage de cette pince remplace le support stylo, et qu'il ne sera donc pas possible d'utiliser simultanément le robot pour du tracer.

Les deux accessoires ainsi que le robot seront disponibles au catalogue de A4 Technologie pour la rentrée 2018. A bientôt.

Référence : http://www.a4.fr/catalogues-interactifs/

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Vernier est le fournisseur historique de capteurs et actionneurs éducatifs pour calculatrices Texas Instruments. Ses produits sont munis de prises BTA (British Telecom Analogic) ou BTD (British Telecom Digital).

Les connecter à la calculatrice requiert donc un adaptateur, comme le Vernier EasyLink pour les capteurs Vernier analogiques.

Toutefois les calculatrices n'ont qu'un seul port mini-USB, et pour des projets sympas on a rarement besoin de connecter un unique capteur ou actionneur.
Aussi, cela impliquait qu'il était également impossible de faire cohabiter un capteur analogique Vernier avec l'interface TI-Innovator Hub et ses capteurs ou actionneurs Grove, alors qu'il serait sympathique de pouvoir opter librement pour différente sources.

Dans un article précédent, nous t'informions que Texas Instruments apportait enfin une solution pour la rentrée 2018 avec sa grande nouveauté, le TI-SensorLink, un adaptateur permettant de connecter tes capteurs Vernier directement sur ton interface TI-Innovator Hub.

L'adaptateur était présent sur le stand de Texas Instruments au salon Eduspot, et nous t'en avons ramené les toutes premières photos HD.
Le TI-SensorLink se présente donc comme une mini-brique transparente, et donc en harmonie d'aspect avec l'interface TI-Innovator Hub. On y note une référence de carte FP16-10.

Comme visible au dos avec l'inscription K-DVT-059 gravée, le TI-SensorLink que nous avons sous les yeux est en réalité un prototype de niveau DVT.

D'un côté nous notons donc la prise BTA, permettant de connecteur les seuls capteurs Vernier analogiques. Donc pas de solution pour les capteurs Vernier numériques à ce jour, mais ils sont aussi beaucoup plus rares.

Et de l'autre, le connecteur Grove pour relier à l'interface TI-Innovator Hub.

Et voilà, un tout nouvel horizon de connectitivés s'ouvre pour toi et ton interface TI-Innovator Hub à la rentrée 2018 !

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La mise à jour 1.3 dédiée au périphérique TI-Innovator Hub pour TI-83 Premium CE et TI-Nspire CX est désormais disponible, juste à temps pour le salon Eduspot ce jour. Plus précisément, nous passons donc de la version 1.2.0.18 à la version 1.3.0.19.

Les nouveautés ne sont pas connues pour le moment.

Téléchargements :

• OS TI-Innovator 1.3.0.19
• TI-Innovator Update Software pour Windows / Mac