Quand je vois certains programmes ultra puissants, je me dis que peut être quelqu'un s'est amusé à faire une petite variante de l'interface de calcul ^^
En fait, c'est beaucoup plus difficile de modifier le comportement du système que de faire des jeux

Faire des jeux nécessite de savoir lire au clavier, savoir écrire à l'écran, et éventuellement lire / écrire des fichiers; modifier le comportement de l'OS nécessite beaucoup de reverse-engineering, et la base de code est énorme.
Une prochaine version de l'OS officielle est donc prévu ?
Oui. TI n'a pas encore fini d'ajouter des choses, et de massacrer ce qui existe (bugs du CAS introduits dans les OS 3.x, grosses régressions en vitesse entre 3.1 et 3.2, etc.).
Et on peut sans problème activer/désactiver ndless, changer d'OS (en up ou downgrader) ?
Aucun membre sérieux de la communauté ne croit que le prochain OS, quelque soit son numéro de version (on peut imaginer que ce sera 3.2.1, 3.3 ou 4.0), permettra encore le downgrade à l'OS 3.1.0.392 (seule version publique à laquelle les OS 3.2.0.1212 et 3.2.0.1219 permettent le downgrade). Et c'est bien sûr une mauvaise chose, tant pour TI que pour les utilisateurs.
J'avais vu que sur tiemu il y avait une ROM libre nommée pedrom, c'est pour ça que je me demandais si il n'en existait pas à installer sur TI.
En effet, il y a PedroM, et dans un style différent, Punix

Mais les TI-68k sont des machines ouvertes, et moins complexes que les Nspire.
Et dev qui s'en foutent de la Nspire s’intéresse à quelles machines ?
Smartphones / tablets, dev boards ARM pas chères, ordinateurs, etc... ce ne sont pas les choix qui manquent

Il y a dix ans, la calculatrice était, pour beaucoup, la première plate-forme de programmation; maintenant, ce n'est plus du tout le cas.
Et je dirais que la proportion de gens qui s'intéressent au développement (en d'autres termes, à être producteurs plutôt que consommateurs) est plus faible qu'il y a dix ans. C'est une des manifestations de la désaffection pour les filières scientifiques, qui elle-même s'explique notamment par le fait que les salaires sont plus faibles pour les techies que pour les marketeux ou les financiers, bien que la technique soit pourtant indispensable à ces derniers: pour pouvoir vendre, il faut avoir fait, et c'est encore mieux si on a fait correctement.