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Là je regrette. Je suis resté assez neutre et factuel jusqu'à présent, surtout que tout n'est pas de la faute de NumWorks comme nous avons vu, mais la communication officielle commence à être un peu beaucoup culottée je trouve :


Dans un échange il faut être 2, et normalement des gens de bonne volonté finissent par s'accorder sur une décision finale intermédiaire dans l'intérêt des différentes parties.

Des échanges où on nous présente une solution de blocage extrême (et donc abusive), absolument pas négociable puisque c'est un "on va faire ça", où nous disons de façon argumentée que ça ne convient pas sur tel ou tel point, où nous passons du temps à formuler et construire des alternatives, et où finalement c'est bien la solution extrême qui est mise en oeuvre dans son intégralité sans le moindre aménagement, ben désolé mais pour moi ce ne sont pas des échanges, pas selon ma définition du moins.

NumWorks doit cesser de faire croire que nous avons contribué à la solution de verrouillage mise en oeuvre, nous n'avons jamais eu le choix, il n'y a jamais rien eu à négocier, nous n'avons visiblement absolument pas été écoutés, nous n'avons donc en conséquence strictement rien à voir avec les décisions prises que nous désapprouvons d'ailleurs totalement.

C'est bien la peine de critiquer TI quand on fait pareil voir même pire (TI au moins ne nous fait pas perdre du temps en faisant semblant d'organiser des échanges).

M4x1m3 a répondu de son côté :

Personnellement, j'apprends aujourd'hui meme le verrouillage des Numworks (meme si je le craignais depuis l'automne dernier). Je n'entre donc pas dans la definition de contributeur aux yeux de Numworks.

Pour les utilisateurs de Twitter, vous avez les hashtags #FreeNumWorks et #FreeOmega qui commencent à bien tourner :
https://twitter.com/hashtag/FreeNumworks

Bon alors, le nouveau gestionnaire d'applications à la NumWorks. Nous avons enfin pu tester.

L'installation, pour le moment, c'est en ligne de commande - merci redgl0w :

dfu-util -i 0 -a 0 -s 0x90350000 -D epsilon-sample-app.bin
dfu-util -i 0 -a 0 -s 0x90750000 -D epsilon-sample-app.bin
dfu-util -i 0 -a 0 -s 0x90350000:leave -D epsilon-sample-app.bin

Exemple :


Maintenant pour les inconvénients, il y en a apparemment 2 que nous n'avions pas annoncés, dont au moins 1 extrêment lourd.

À l'installation de l'appli, il y a un message d'alerte. Il paraît que l'installation d'appli désactive certaines fonctionnalités officielles, nous ignorons encore lesquelles - j'ai très peur de découvrir ce que ça peut bien cacher comme inconvénient encore...


De plus si une appli non officielle est installée, il y a un message d'alerte à chaque allumage de la calculatrice, qu'il faudra donc fermer à chaque fois :

Il faut bien rendre la chose aussi désagréable que possible et donc inutilisable si on choisit de ne pas la bloquer, toutes les décisions semblent avoir été prises en ce sens...

Pour les autres inconvénients annoncés, ben c'est comme prévu :

• l'appli est définitivement supprimée au moindre reset et donc au moindre plantage
• et le mode examen fait un reset, donc même résultat

Nooooooooon mais c’est pire que prévu en fait.

Cette histoire d’application externe, à quel moment ils ont pensé que ce fonctionnement totalement délirant nous conviendrait ?

C’est juste du foutage de gueule intégral cette histoire.

On nous prive de toute liberté,
On fait croire aux uns et aux autres qu’un compromis a été trouvé,
Le compromis nous prive de toute liberté en proposant une fonctionnalité bridée, frustrante, bloquante…

Maintenant que nous avons pu tester les applications additionnelles, la partie B3 de l'article a été illustrée, et très légèrement reformulée :
viewtopic.php?t=24968&p=261770#EOTB3

Mon avis perso....

NumWorks (et ses utilisateurs) pendant plusieurs années ont pu profiter de la lenteur/inertie des institutions face à un modèle inouï bien aimé par les utilisateurs et la communauté en général, surtout face a la concurrence : une calculatrice au logiciel et matériel open-source, ce qui offre donc plein de possibilités pour des applications tierces parfaitement légitimes. Malheureusement maintenant, la triste réalité rattrape le constructeur, qui se voit contraint de lock-down sa calculatrice, aux détriment de tous, en gros.

Est-ce que ce "lock-down" aurait pu être fait de manière plus fine avec moins d'inconvénients que ce que la v16 apporte ? C'est fort possible. Mais a quel prix (temps, ressources...) ? Difficile à dire, et vraisemblablement pas un prix possible pour NumWorks tout simplement. On peut donc espérer qu'au cours du temps certains inconvénients vont être corrigés (exemple du reset en cas de crash). Et mieux encore, proposer un modèle différent/adapté a certains marchés. TI le fait, mais je comprends bien que ça coûte plus cher...

Bref, au lieu de célébrer la mort d'une époque, célébrons le fait qu'il y a eu plusieurs années de liberté qui n'auraient jamais pu/dû exister du point de vue des institutions si elles n'étaient pas aussi lentes...

Autre application additionnelle, un petit jeu :


Cela aurait pu être sympa si il n'y avait pas tous les lourds inconvénients autour (message d'alerte à chaque allumage, suppression de l'appli au moindre reset, etc.).
En l'état l'utilisation d'applications additionnelles est bien trop pénible *dans la durée*, et c'est donc strictement sans le moindre intérêt.

Un constructeur qui se dit pourtant le meilleur en terme d'interface utilisateur, aurait dû être capable de faire mieux que ça.
Les gestionnaires d'applications de TI, Casio et même HP n'ont pas tous ces défauts, ça se saurait...

Certains tentent de lancer des mèmes :