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Dans la gamme STM32F7, les microcontrôleurs qui disposent de plus de 256-320 KB de RAM tendent aussi à disposer d'une quantité plus ou moins élevée de fonctionnalités additionnelles, notamment du côté des I/O physiques, qui sont au mieux superflues, au pire ouvertement indésirables sur une calculatrice faite pour passer des examens. Aussi, la Flash interne est beaucoup plus grosse: 1-2 MB. Voir https://www.st.com/en/microcontrollers- ... eries.html et les séries accessibles à partir de cette page.
A cause de cela, les microcontrôleurs supérieurs peuvent facilement être 70-100% plus chers - plusieurs euros - que les microcontrôleurs des N0100 et N0110, du moins si on considère le prix public pour une commande de 10K unités.

Choisir un MCU moins puissant mais avec un contrôleur LCD intégré, le tout avec de la SRAM+Flash externe pourrait être une autre solution. Après tout, même perdre quasiment un ordre de grandeur en puissance de calcul brute ne rendrait pas la calculatrice significativement plus lente pour l'utilisateur, surtout si c'est partiellement contre-balancé par un pixel-rate largement plus rapide : le contrôleur LCD externe sur NumWorks est excessivement lent, ce qui ralentit fortement le rendu graphique à l'écran.

Est-ce que ca resoudrait le probleme du scintillement et des wait for vblank?

Ca fait quelques temps que je n'avais pas regardé https://www.st.com/en/microcontrollers- ... eries.html . Au fil du temps, la gamme a été pas mal étendue, notamment du côté de la Value Line.
En mai 2019, la Wayback Machine dit qu'il y avait un seul modèle dans la Value Line, le STM32F750. Cependant, à mon sens, sa consommation électrique élevée (~1 mA !) pour la rétention des données de la RAM le rendait difficilement utilisable pour une calculatrice. Maintenant, le STM32H7B0 me semble plus intéressant pour une calculatrice que les STM32H750:
* 128 KB de Flash interne, c'est manifestement assez puisque les N0110 utilisent un processeur avec 64 KB de Flash interne;
* plus d'1 MB de RAM, presque tout de la SRAM, ce qui divise la consommation électrique pour la rétention par un ordre de grandeur et demi, la rendant assez négligeable;
* il n'y a pas d'Ethernet indésirable sur une machine destinée à passer des examens;
* il y a un contrôleur LCD TFT, et aussi des codecs vraisemblablement superflus pour une calculatrice avec un écran de basse résolution;
* bien que de fréquence nettement inférieure au STM32H750, le STM32H7B0 a une fréquence plus élevée que le STM32F7 des N0110, au moins autant de cache, il gère le DPFP, etc.

Le STM32H730 est entre les deux en consommation pour la rétention des données en RAM, parce qu'il n'a qu'un peu plus de 512 KB de RAM. C'est le CPU le plus rapide parmi les 3 Value Line, avec 550 MHz et 32+32 KB de cache, mais la puissance du processeur n'est pas ce qui coince sur les machines NumWorks, comme rappelé plus haut...

J'ai une question un peu naïve. J'ai toujours été très surpris par les choix technologiques des ingénieurs Numworks. Savez-vous pourquoi ils ont basé une calculatrice sur un microcontrôleur STM32 (Cortex-M) alors qu'il existe des alternatives (processeurs comme SuperH, Cortex-A, etc. avec MMU (Memory Management Unit) et bus mémoire externe) mieux adaptées fonctionnellement pour une calculatrice (plus de RAM, applications chargeables dynamiquement, compatible Linux, etc.)?

Par exemple, le processeur Allwinner V3s est basé sur Cortex-A7, dispose de 64 Mo de RAM intégrée et ne coûte pas plus cher que STM32F7. Il y a aussi i.MX 6ULL (utilisé par HP Prime) et ATSAMA5D21 qui ne sont pas trop chers non plus.

Plus une puce est complexe et a de possibilités, plus elle consomme (toutes autres choses étant égales, me sortez pas une puce d'il y a 20 ans comme contre-exemple).

Et dans une calculatrice, c'est un point important, tout est toujours le résultats de compromis.

critor a écrit:Peut-être que cette option serait justement l'occasion de réactiver le formidable moteur de calcul littéral qui était avait été supprimé à compter de la version 11.2, justement à cause de réglementations d'examens interdisant cette fonctionnalité au-delà des frontières françaises, et de recommencer à le faire évoluer... une calculatrice littérale à seulement 80€ ce serait fantastique, n'est-ce pas ?

J'avais justement demandé par mail à Léo (le chef de produit de NumWorks) si cela serait possible, voilà ce qu'il m'a répondu :

Léo Solé a écrit:On commence à y réfléchir. Dans l'état, c'est sûr que non. Un candidat portugais pourrait mettre sa machine en pt-FR pour passer l'examen et avoir du CAS sans se faire voir. Mais on a quelques idées.

À vos spéculations !