parisse a écrit:critor a écrit:Que vous estimiez que ça ne manque pas est une chose.
Moi j'estimais que c'était une chance d'avoir le moteur de calcul littéral directement dans la calculatrice de milieu de gamme (pas besoin de le rajouter et donc pas besoin de savoir a priori ce que c'est, ce qu'une grande partie des lycéens ignore).
Avoir cela sous la main était justement une façon de leur apprendre/rappeler ce qu'était le calcul littéral, au moins à des fins de culture.
Avec même, pour ceux qui s'intéressaient le plus à leur calculatrice, la possibilité de le découvrir/redécouvrir par eux-mêmes.
C'est quand meme le role du prof de maths de faire connaitre l'existence du calcul formel (je suppose que c'est toujours mentionne dans les nouveaux programmes). De mon point de vue, il faut avoir un systeme qui donne une vraie idee de ce qu'on peut faire, ce qu'il y a sur Numworks donne une image faussee parce que trop limitee. Pour le lycee, ca veut dire en gros un systeme capable de developper/simplifier, factoriser, resoudre des equations/inequations, calculer des limites, des derivees et des primitives (le menu Scolaire de Xcas).
Beaucoup de rôles, mais en pratique je ne vous dis pas le nombre d'élèves qui arrivent en Terminale et ne savent toujours pas manipuler correctement des fractions.
Il y a souvent, hélas, des lacunes bien plus graves que le calcul littéral ou formel à traiter...
On ne peut bien évidemment pas tout reprendre depuis le collège
(les confusions de règles entre multiplication et addition ne sont pas rares non plus) quand on a déjà un programme conséquent à traiter, et après autant d'années et d'enseignants différents il y a fort peu de chances que le déclic qui ne s'est toujours pas fait se fasse soudainement...
Le temps passé là-dessus n'en reste pas moins du temps perdu pour les quelques élèves qui ont compris depuis longtemps.
Donc oui, la présence d'un moteur de calcul littéral dans la NumWorks et donc potentiellement sur chaque table d'élève était une bonne chose :
- un confort pour l'enseignant lui donnant possiblement le courage de l'aborder plus souvent (simple opinion, ce n'est pas du vécu, je n'ai pas de "classe NumWorks")
- pour les élèves à l'aise et/ou intéressés par leur calculatrice, qui peuvent alors s'amuser à tenter différentes choses et ainsi comprendre encore mieux comment ça marche (quand ils ont terminé le travail demandé, pendant que l'enseignant fait des rappels, ou même hors de classe)
C'était un formidable vecteur de démocratisation du calcul littéral.
Je n'oublie pas KhiCAS sur Graph 35+E II, calculatrice bien moins chère et n°1 au lycée. Mais KhiCAS à la différence, il faudra que l'utilisateur aille le chercher, ce qui exclura déjà une bonne part des utilisateurs de son champ d'influence.