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what it costs in the calculators is the firmware, especially the CAS, but in the hp-prime it uses a free engine.

http://xcas.e.ujf-grenoble.fr/XCAS/index.php

Attention, Mathematica est gratuit sur le pi actuellement, mais il ne le serait sans doute pas sur une calculatrice vendue avec! D'autre part, le clavier ne doit pas etre tres bien adapte, utiliser Mathematica sur un tel hybride ca ne doit pas etre tres convivial. Or faire un UI convivial ca prend du temps, donc ca se paie forcement... Mettez deux etudiants en maths de meme niveau, un devant une Prime (connaissant son CAS) et l'autre devant un tel hybride (connaissant Mathematica) et vous leur donnez a resoudre des problemes necessitant des calculs (a tous niveaux, y compris agregation), je pense que ce sera plus facile sur la Prime que sur l'hybride.
Tout ca n'enleve rien au fait que c'est un tres bel exploit de faire fonctionner un pi dans une numworks, je tire mon chapeau a zardam.

GalacticPirate a écrit:Je suis aussi assez impressionné par le horsepower du Pi Zero W qui est loin d'être aussi faiblard que le vieux Pi Zero, mais tout aussi compact.

A priori, il n'y a pas vraiment de différence entre le Zero "W" et le Zero sans "W" niveau performance. Par contre il y a un gap avec l'original (1GHz vs 700 MHz, et peut être que la RAM est plus rapide aussi)

parisse a écrit:Attention, Mathematica est gratuit sur le pi actuellement, mais il ne le serait sans doute pas sur une calculatrice vendue avec! D'autre part, le clavier ne doit pas etre tres bien adapte, utiliser Mathematica sur un tel hybride ca ne doit pas etre tres convivial.

Effectivement, le clavier est plutôt limité. Pour une utilisation purement mathématique, il faudrait certainement conserver le mapping natif des touches (sin, cos, ...) et ajouter un menu dédié au reste sur la touche toolbox. Ça pourrait être utilisable sans trop d'efforts.

J'ai survolé la licence de Mathematica (https://www.wolfram.com/legal/agreement ... ry-pi.html), et je ne pense pas qu'il y ait de restrictions particulière sur le clavier/écran utilisable (au final, ce que serait une calculatrice basée sur un Raspberry Pi). Après, si ça se vendait en nombre, certainement qu'il y aurait des changements...

Sans surprise, la licence de Mathematica pour le Pi interdit explicitement l'utilisation dans un but commercial
"Prohibited Uses

All uses of the Software and other elements of the Product not specifically stated in the Permitted Uses and Installations section of this Agreement are prohibited, including, without limitation:

a. directly or indirectly using the Product for commercial purposes;
..."
De ce fait, je pense que l'utilisation a un examen ou concours d'une calculatrice modifiee de cette maniere est interdite, car il y a rupture d'egalite entre les candidats puisqu'il n'est pas possible de se procurer la calculatrice modifiee dans le commerce.

Avec des engins pareils il serait peut être possible de vous geolocaliser savoir que vous passez un examen à telle heure et quels logiciels vous utilisez , ensuite vous vous retouveriez facilement en prison !

J'ai pas l'impression que tu parles de la même chose. Il ne s'agit pas là de se connecter à je ne sais quoi, pas de géolocalisation donc.
Comme l'a dit parisse, c'est très certainement interdit aux examens car rompant l'inégalité. Pour autant, la peine encourue n'est absolument pas la prison...

Et j'avoue ne vraiment pas avoir compris l'affaire de la géolocalisation, de l'heure et des logiciels utilisés...

Je me suis amusé à suivre ce qui est décrit ici : https://learn.adafruit.com/programming- ... i/overview

Du coup, avec deux fils en plus, le Raspberry Pi devient capable de programmer et debugger son hote

C'est un peu joueur de faire ça depuis la calculatrice, mais ça fonctionne très bien via le WiFi.

Désole, je m'auto-réponds, mais concernant ces histoires de communication avec l’extérieur, j'ai à peu près terminé un petit POC de détournement du port USB pour faire passer un UART dessus. Une petite démonstration avec la communication entre deux calculatrices avec une "application de chat" en Python. Le cable entre les deux calculatrice est juste "croisé" (Rx -> Tx et inversement) avec l'adaptateur maison au milieu :


(backup sur vimeo ici en cas de nouveau "strike" de youtube... : https://vimeo.com/259424873)

Le code est dispo ici https://github.com/zardam/epsilon/tree/uart_over_usb pour les curieux, et ce coup ci, pas besoin de modification matérielle, ça tourne sur une calculatrice entièrement d'origine (j'ai honteusement subtilisé celle de mon épouse pour les besoins de la démonstration )

C'est très très basique, j'ai récupéré l'implémentation de la "Console" du firmware, il y a donc quelques limitations :
- pas de buffer
- la lecture est bloquante, si rien n'est reçu, le seul moyen de l'interrompre est de faire un reset de la calculatrice.

L'indicateur de batterie indique aussi en permanence que la batterie est chargée, car la broche TX alimente le circuit de charge par la diode de protection de du port USB. Ce n'est normalement pas un problème car il n'entre pas en fonction avant 3.4 V (et la calculatrice est en 2.8 V en interne).

Avec un peu plus de travail, il est certainement possible de résoudre ces problèmes.

Du coup, il est quasiment possible d'interfacer la calculatrice avec à peu près tout et n'importe quoi (j'ai bien une idée en tête, dès que j'ai le temps...)

PS : il y a un bug dans la video, le premier message "123" ne passe pas, je n'ai pas cherché pourquoi.

Et avec tout ca, Numworks ne vous a pas encore fait de proposition d'embauche ou de consultance ?

C'est encore du bon hacking au premier sens du terme, ça, bien joué
En plus le commit est petit, comme quoi il n'a pas fallu grand chose pour faire fonctionner ça, c'est bien les codes ouverts comme ça hein