je suis en terminale S et grâce à la fonctionnalité "zCreator" (editrawtxt.php?ztext=1), j'ai pu obtenir un programme propre avec un menu-sommaire, restituant toutes les ROC exigibles de maths. Le programme ainsi téléchargé et transféré dans ma calculatrice TI-83 Premium CE, il démarre et affiche le menu normalement. Or dès que je choisi un chapitre dans ce menu, la calculatrice affiche un message d'erreur :
Je pense que le programme est trop volumineux mais n'étant pas un féru d'informatique je ne sais trop comment le savoir.ERREUR: NON DÉFINIE
La variable utilisée n'a pas encore été définie.
Voici le programme en question :
- Code: Tout sélectionner
12→W
FoncNAff :0→Xmin:0→Ymin:1→X:1→Y:AxesNAff:EffDess:
ArrPlanNAff:CouleurTexte(NOIR
Lbl 0
Menu("ROC MATHÉMATIQUE","SUITES",1,"FONCTION EXPONENTIELLE",2,"GÉOMÉTRIE DANS L'ESPACE",3,"PROBABILITÉS",4,"Quitter",Q
Lbl 1
DelVar V
"ÉNONCÉ 1
prgmZTEXT
"(>eg = sup ou égal à)
prgmZTEXT
"Soient (Un)nN et (Vn)nN
prgmZTEXT
"deux suites telles que pour tout ent
prgmZTEXT
"ier naturel n à partir dun certain
prgmZTEXT
"rang, Un >eg Vn et dautre part lim
prgmZTEXT
"n->+ (Un) = +.
prgmZTEXT
"Montrer que : lim n->+ (Vn) = +.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DÉMONSTRATION 1
prgmZTEXT
"Il sagit de montrer que tout interv
prgmZTEXT
"alle de la forme ]A, +[, avec A rée
prgmZTEXT
"l, contient tous les termes de la su
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"ite (Vn)nN
prgmZTEXT
"à partir dun certain rang.
prgmZTEXT
"Soient A un réel puis I =]A, +[.
prgmZTEXT
"Il existe un rang n0 tel que pour to
prgmZTEXT
"ut n > n0, Un >eg Vn.
prgmZTEXT
"Dautre part, lim n->+ (Un) = +.
prgmZTEXT
"Donc il existe un rang n1 tel que po
prgmZTEXT
"ur tout n > n1, Un appartient à lin
prgmZTEXT
"tervalle I.
prgmZTEXT
"Soit N le plus grand des deux entier
prgmZTEXT
"s n0 et n1.
prgmZTEXT
"Soit n > N. Puisque n > N, on a n >
prgmZTEXT
"n0 et donc Vn > Un. Puisque n > N, o
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"n a n > n1 et donc un appartient à I
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ou encore un > A.
prgmZTEXT
"Mais alors, pour tout entier naturel
prgmZTEXT
" n > N, on a Vn > Un > A et donc Vn
prgmZTEXT
"appartient à lintervalle I. Ainsi,
prgmZTEXT
"tous les termes de la suite (Vn)nN
prgmZTEXT
"sont dans I à partir du rang N.
prgmZTEXT
"On a montré que tout intervalle de l
prgmZTEXT
"a forme ]A, +[ contient tous les te
prgmZTEXT
"rmes de la suite (Vn)nN à partir d
prgmZTEXT
"un certain rang et donc lim n->+ (V
prgmZTEXT
"n) = +.
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ÉNONCÉ 2 (inégalité de Bernoulli)
prgmZTEXT
"Soit a un réel positif.
prgmZTEXT
"Montrer que : pour tout entier natur
prgmZTEXT
"el n, (1 + a)^n >eg 1 + na.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DÉMONSTRATION 2
prgmZTEXT
"Soit a un réel positif. Montrons par
prgmZTEXT
" récurrence que pour tout entier nat
prgmZTEXT
"urel n, (1 + a)^n >eg 1 + na.
prgmZTEXT
" (1 + a)
prgmZTEXT
"0 = 1 et 1 + 0 * a = 1. Comme 1 >eg
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"1, linégalité est vraie quand n = 0
prgmZTEXT
".
prgmZTEXT
" Soit n > 0. Supposons que (1 + a)^
prgmZTEXT
"n > 1 + na et montrons que (1 + a)^(
prgmZTEXT
"n+1) > 1 + (n + 1)a.
prgmZTEXT
"(1 + a)^(n+1) = (1 + a)^n * (1 + a)
prgmZTEXT
">eg (1 + na)(1 + a) (par hypothèse d
prgmZTEXT
"e récurrence et car 1 + a > 0)
prgmZTEXT
"= 1 + na + a + na^2 = 1 + (n + 1)a +
prgmZTEXT
" na^2 >eg 1 + (n + 1)a (car na2 > 0)
prgmZTEXT
".
prgmZTEXT
"On a montré par récurrence que pour
prgmZTEXT
"tout entier naturel n, (1 + a)^n > 1
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" + na
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ÉNONCÉ 3
prgmZTEXT
"Soit q un réel strictement plus gran
prgmZTEXT
"d que 1.
prgmZTEXT
"Montrer que : lim n->+ (q)^n = +.
prgmZTEXT
"Pré-requis:
prgmZTEXT
"On suppose connu les résultats suiva
prgmZTEXT
"nts
prgmZTEXT
" (linégalité de Bernoulli :) pour
prgmZTEXT
"tout réel positif a et tout entier n
prgmZTEXT
"aturel n, (1 + a)^n >eg 1 + na.
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" si (Un) et (Vn) sont deux suites t
prgmZTEXT
"elles que, à partir dun certain ran
prgmZTEXT
"g, on a Un >eg Vn et dautre part, l
prgmZTEXT
"im n->+ (Un) = +, alors on a lim n
prgmZTEXT
"->+ (Vn) = +.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DÉMONSTRATION 3
prgmZTEXT
"Soit q un réel strictement plus gran
prgmZTEXT
"d que 1. Posons a = q 1 de sorte q
prgmZTEXT
"ue a est un réel strictement positif
prgmZTEXT
" et que
prgmZTEXT
"q = 1 + a.
prgmZTEXT
"Montrons alors que lim n->+ (q)^n =
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" +.
prgmZTEXT
"Daprès le premier prérequis, pour t
prgmZTEXT
"out entier naturel n, (1 + a)^n >eg
prgmZTEXT
"1 + na ou encore (q)^n >eg 1 + na. P
prgmZTEXT
"uisque a > 0,
prgmZTEXT
"lim n->+ (1 + an) = +.
prgmZTEXT
"Ainsi, pour tout entier naturel n, (
prgmZTEXT
"q)^n >eg 1 + na et lim n->+ (1 + na
prgmZTEXT
") = +.
prgmZTEXT
"Daprès le deuxième pré-requis, on e
prgmZTEXT
"n déduit
prgmZTEXT
"que lim n->+ (q)^n = +.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
Pause :EffDess
Goto 0
Lbl 2
DelVar V
"ENONCE 1
prgmZTEXT
"Pré-requis:
prgmZTEXT
" On suppose connu le fait quil exis
prgmZTEXT
"te une fonction f dérivable sur R te
prgmZTEXT
"lle que f = f et f(0) = 1.
prgmZTEXT
"Soit g une fonction dérivable sur R
prgmZTEXT
"telle que g = g et g(0) = 1. On veu
prgmZTEXT
"t montrer que g = f (et donc la fonc
prgmZTEXT
"tion f est
prgmZTEXT
"unique).
prgmZTEXT
"1) Pour tout réel x, on pose h(x) =
prgmZTEXT
"f(x)f(x). Montrer que h est constan
prgmZTEXT
"te sur R. En déduire que la fonction
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" f ne
prgmZTEXT
"sannule pas sur R.
prgmZTEXT
"2) Pour tout réel x, on pose k(x) =
prgmZTEXT
"g(x)
prgmZTEXT
"f(x).
prgmZTEXT
" Montrer que la fonction k est const
prgmZTEXT
"ante sur R. En déduire que g = f.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION 1
prgmZTEXT
"1) Pour tout réel x, posons h(x) = f
prgmZTEXT
"(x)f(x). La fonction h est dérivabl
prgmZTEXT
"e sur R en tant que produit de fonct
prgmZTEXT
"ions
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"dérivables sur R et pour tout réel x
prgmZTEXT
",
prgmZTEXT
"h(x) = f(x) * f(x) + f(x) * (f(x
prgmZTEXT
"))
prgmZTEXT
"= f(x) * f(x) + f(x) * (x) * f(
prgmZTEXT
"x)
prgmZTEXT
"= f(x)f(x) f(x)f(x)
prgmZTEXT
"= f(x)f(x) f(x)f(x) (car f = f)
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"= 0.
prgmZTEXT
"Ainsi, la dérivée de la fonction h e
prgmZTEXT
"st nulle sur R et donc h est constan
prgmZTEXT
"te sur R. On en déduit que pour tout
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" réel x,
prgmZTEXT
"h(x) = h(0) = (f(0))2 = 1.
prgmZTEXT
"On a montré que pour tout réel x, on
prgmZTEXT
" a f(x) * f(x) = 1.
prgmZTEXT
"En particulier, la fonction f ne peu
prgmZTEXT
"t sannuler sur R car sil existe un
prgmZTEXT
" réel x0 tel que f (x0) = 0, alors f
prgmZTEXT
" (x0)× f (x0) =
prgmZTEXT
"0 different de (= barré) 1.
prgmZTEXT
"2) Pour tout réel x, posons k(x) = g
prgmZTEXT
"(x)/f(x). La fonction k est dérivabl
prgmZTEXT
"e sur R en tant que quotient de fonc
prgmZTEXT
"tions dérivables
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"sur R dont le dénominateur ne sannu
prgmZTEXT
"le pas sur R. De plus, pour tout rée
prgmZTEXT
"l x,
prgmZTEXT
"k(x) = ( g(x)f(x) g(x)f(x) ) /
prgmZTEXT
"(f(x))^2 = (g(x)f(x) g(x)f(x)) / (
prgmZTEXT
"f(x))2 = 0.
prgmZTEXT
"La dérivée de k est nulle et donc k
prgmZTEXT
"est constante sur R. On en déduit qu
prgmZTEXT
"e pour tout réel x,
prgmZTEXT
"k(x) = k(0) = g(0) / f(0)= 1/1 = 1.
prgmZTEXT
"Ainsi, pour tout réel x,
prgmZTEXT
"g(x) / f(x) = 1 ou encore, pour tout
prgmZTEXT
" réel x, f(x) = g(x). On a montré qu
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"e g = f
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ENONCE 2
prgmZTEXT
"1) lim x->+ e^x = + (Indication. E
prgmZTEXT
"n étudiant la fonction f(x)= e^x x
prgmZTEXT
" sur [0, +[, montrer que pour tout
prgmZTEXT
"réel positif
prgmZTEXT
"x, on a e^x >eg x).
prgmZTEXT
"2) lim x-> e^x = 0.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION 2
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"1) Pour tout réel x positif, posons
prgmZTEXT
"f(x) = e^x x. La fonction f est dé
prgmZTEXT
"rivable sur [0, +[ en tant que diff
prgmZTEXT
"érence de deux
prgmZTEXT
"fonctions dérivables sur [0, +[ et
prgmZTEXT
"pour tout réel positif x, on a
prgmZTEXT
"f(x) = e^x 1.
prgmZTEXT
"On sait que pour tout réel positif x
prgmZTEXT
", e^x >eg 1 et donc la fonction f e
prgmZTEXT
"st positive sur [0, +[. On en dédui
prgmZTEXT
"t que la fonction
prgmZTEXT
"f est croissante sur [0, +[.
prgmZTEXT
"Puisque la fonction f est croissante
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" sur [0, +[, pour tout réel positif
prgmZTEXT
" x, on a f(x) >eg f(0) ou encore f(x
prgmZTEXT
") >eg 1.
prgmZTEXT
"En particulier, pour tout réel posit
prgmZTEXT
"if x, f(x) >eg 0 ou encore e^x x >
prgmZTEXT
"eg 0 ou enfin e^x >eg x.
prgmZTEXT
"Ainsi, pour tout réel positif x, e^x
prgmZTEXT
" >eg x. Dautre part, lim x->+ x =
prgmZTEXT
"+. On en déduit que lim x->+ e^x =
prgmZTEXT
" +.
prgmZTEXT
"2) Puisque lim X->+ e^X = +, on a
prgmZTEXT
"encore lim X->+ 1/e^X = 0. En posan
prgmZTEXT
"t X = x, on obtient alors
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"lim x-> e^x
prgmZTEXT
"= lim X->+ e^X
prgmZTEXT
"= lim X->+ 1/e^X= 0.
prgmZTEXT
Pause :EffDess
Goto 0
Lbl 3
DelVar V
"ENONCE 1
prgmZTEXT
"Montrer quune droite est orthogonal
prgmZTEXT
"e à un plan si et seulement si elle
prgmZTEXT
"est orthogonale à deux droites sécan
prgmZTEXT
"tes de ce
prgmZTEXT
"plan.
prgmZTEXT
"Pré-requis. On suppose connu la défi
prgmZTEXT
"nition de lothogonalité dune droit
prgmZTEXT
"e et dun plan : une droite est orth
prgmZTEXT
"ogonale à
prgmZTEXT
"un plan si et seulement si elle est
prgmZTEXT
"orthogonale à toute droite de ce pla
prgmZTEXT
"n.
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION
prgmZTEXT
"Soit P un plan de lespace. Soient D
prgmZTEXT
" et D deux droites sécantes du pla
prgmZTEXT
"n P de vecteurs directeurs respectif
prgmZTEXT
"s u etu
prgmZTEXT
"Puisque D et D sont sécantes, les v
prgmZTEXT
"ecteurs u et
prgmZTEXT
"u ne sont pas colinéaires.
prgmZTEXT
"Soit une droite de lespace. Soit
prgmZTEXT
"v un vecteur directeur de la droite
prgmZTEXT
" .
prgmZTEXT
" Si la droite est orthogonale au
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"plan P, est orthogonale à toute dr
prgmZTEXT
"oite du plan P et en particulier e
prgmZTEXT
"st
prgmZTEXT
"orthogonale aux droites D et D
prgmZTEXT
" Réciproquement, supposons que la d
prgmZTEXT
"roite soit orthogonale aux droites
prgmZTEXT
" D et D
prgmZTEXT
"Soit D une droite du plan P de ve
prgmZTEXT
"cteur directeur directeur u
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"Puisque u et usont deux vecteurs
prgmZTEXT
"non colinéaires du plan P et que u
prgmZTEXT
" est un vecteur du plan P, on sait
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"quil
prgmZTEXT
"existe deux réels λ et tels que
prgmZTEXT
"u = λu + u
prgmZTEXT
"Puisque la droite est orthogonale
prgmZTEXT
"aux droites D et D , on a
prgmZTEXT
"u .v = 0 et
prgmZTEXT
"u.v = 0. Mais alors
prgmZTEXT
"u.v =(λu + u.v
prgmZTEXT
"= λ ->u .v + u.v
prgmZTEXT
"= 0 + 0 = 0
prgmZTEXT
"Ainsi, un vecteur directeur de la dr
prgmZTEXT
"oite est orthogonal à un vecteur d
prgmZTEXT
"irecteur de la droite D et donc l
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"a droite
prgmZTEXT
"est orthogonale à la droite D
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"On a montré que la droite est orth
prgmZTEXT
"ogonale à toute droite du plan P et
prgmZTEXT
"donc que la droite est orthogonale
prgmZTEXT
" au plan
prgmZTEXT
"P
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ENONCE 2
prgmZTEXT
"Caractériser les points dun plan de
prgmZTEXT
" lespace par une relation ax + by +
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" cz + d = 0 avec a, b, c trois nombr
prgmZTEXT
"es réels non
prgmZTEXT
"tous nuls.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION 2
prgmZTEXT
"Lespace est rapporté à un repère or
prgmZTEXT
"thonormé (O,i ,j ,k)
prgmZTEXT
" Soit P un plan. Montrons que P adm
prgmZTEXT
"et une équation cartésienne de la fo
prgmZTEXT
"rme ax + by + cz + d = 0 où a, b, c
prgmZTEXT
"sont
prgmZTEXT
"trois nombres réels non tous nuls.
prgmZTEXT
"Soient A(xA, yA, zA) un point de P e
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"t ->n(a, b, c) un vecteur normal au
prgmZTEXT
" plan P. Par définition, le vecteur
prgmZTEXT
"->n nest
prgmZTEXT
"pas nul et donc lun au moins des tr
prgmZTEXT
"ois réels a ou b ou c nest pas nul.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"Soit M(x, y, z) un point de lespace
prgmZTEXT
".
prgmZTEXT
"M P AM.n = 0
prgmZTEXT
" a (x xA) + b (y yA) + c (z z
prgmZTEXT
"A) = 0
prgmZTEXT
" ax + by + cz axA byA czA = 0
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"En posant d = axA byA czA, on o
prgmZTEXT
"btient une équation cartésienne de l
prgmZTEXT
"a forme ax + by + cz + d = 0 où a, b
prgmZTEXT
" et c
prgmZTEXT
"sont trois réels non tous nuls.
prgmZTEXT
" Réciproquement, soit P lensemble
prgmZTEXT
"déquation ax + by + cz + d = 0 avec
prgmZTEXT
" a, b, c trois nombres réels non tou
prgmZTEXT
"s nuls.
prgmZTEXT
"Montrons que P est un plan
prgmZTEXT
"Si a différent de 0, le point de coo
prgmZTEXT
"rdonnées (d/a, 0, 0)appartient à P,
prgmZTEXT
" si b différent de 0, le point de co
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"ordonnées (0, d/b,0)appartientà P e
prgmZTEXT
"t si c différent de 0, le point de c
prgmZTEXT
"oordonnées (0, 0, d/c)
prgmZTEXT
"appartient à P.
prgmZTEXT
"Dans tous les cas, lensemble P nes
prgmZTEXT
"t pas vide. Soit A(xA, yA, zA) un po
prgmZTEXT
"int de P et soit n le vecteur (a, b
prgmZTEXT
", c). Puisque
prgmZTEXT
"lun au moins des trois réels a ou b
prgmZTEXT
" ou c nest pas nul, le vecteur n n
prgmZTEXT
"est pas nul.
prgmZTEXT
"Dautre part, axA + byA + czA + d =
prgmZTEXT
"0 et donc d = axA byA czA.
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"Soit M(x, y, z) un point de lespace
prgmZTEXT
".
prgmZTEXT
"M P ax + by + cz + d = 0
prgmZTEXT
" ax + by + cz axA byA czA = 0
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
" a (x xA) + b (y yA) + c (z z
prgmZTEXT
"A) = 0
prgmZTEXT
"AM.n = 0
prgmZTEXT
"Ceci montre que P est la plan passan
prgmZTEXT
"t par A et de vecteur normal n et e
prgmZTEXT
"n particulier que P est un plan.
prgmZTEXT
Pause :EffDess
Goto 0
Lbl 4
DelVar V
"ENONCE 1 (A°= 1-A ; ''A barre'')
prgmZTEXT
"Soient A et B deux événements indépe
prgmZTEXT
"ndants.
prgmZTEXT
"Montrer que les événements A et B° s
prgmZTEXT
"ont indépendants.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION 1
prgmZTEXT
"Puisque les événements A et B sont i
prgmZTEXT
"ndépendants, on a p (A B) = p(A) *
prgmZTEXT
" p(B).
prgmZTEXT
"Daprès la formule des probabilités
prgmZTEXT
"totales, p (A) = p (A B) + p(A B
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"°)et donc
prgmZTEXT
"p(A B°)= p (A) p (A B) = p (A)
prgmZTEXT
" p (A) * p (B) = p(A) * (1 p(B))
prgmZTEXT
" = p(A) * p(B°).
prgmZTEXT
"On a montré que p(A B°)= p(A) × p(
prgmZTEXT
"B°)et donc les événements A et B° so
prgmZTEXT
"nt indépend
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ENONCE 2 (lamb = lambda = λ)
prgmZTEXT
"1) Calculer la dérivée de la fonctio
prgmZTEXT
"n g(x) = (-x-(1/
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"lamb))e^(-lamb*x)
prgmZTEXT
"2) Montrer que lespérance de la loi
prgmZTEXT
" exponentielle de paramètre lamb>0 e
prgmZTEXT
"st 1/lamb
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"Pré-requis: Lespérance dune variab
prgmZTEXT
"le aléatoire X suivant une loi expon
prgmZTEXT
"entielle de paramètre λ > 0 est
prgmZTEXT
"E(X) = int[0;+] (x*lamb*e^(-lamb*x)
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
") dx
prgmZTEXT
"=lim t->+ ( int[0;t] (x*lambe^(-lam
prgmZTEXT
"b*x)) dx )
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION 2
prgmZTEXT
"1) Pour tout réel positif x,
prgmZTEXT
"g(x) = e^(λx) +(x 1/λ)*(λeλx)
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"= e^(λx) + λxe^(λx) + e^(λx)
prgmZTEXT
"= λxeλx.
prgmZTEXT
"Donc, une primitive sur [0, +[ de l
prgmZTEXT
"a fonction x -> λxeλx est la foncti
prgmZTEXT
"on x -> (x 1/λ)e^(-lamb*x)
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"2)Soit t un réel positif.
prgmZTEXT
"int[0;t] (x*lambe^(-lamb*x) dx = [(-
prgmZTEXT
"x-1/lamb)e^(-lamb*x)]0;t
prgmZTEXT
"=( t 1/λ)e^(λt) (0 1/λ)e^0
prgmZTEXT
"=1/λ 1/λ e^(λt) te^(lamb*t)
prgmZTEXT
"Ensuite, pour tout réel positif t,
prgmZTEXT
"teλt = 1/λ * (λte^(λt))
prgmZTEXT
"et donc, en posant u = λt et en ten
prgmZTEXT
"ant compte de lamb > 0,
prgmZTEXT
"lim t->+ (-te^(-lamb*t)) = lim t->+
prgmZTEXT
" (1/lamb * (-lamb*t*e^(-lamb*t))
prgmZTEXT
"= lim t->+ (1/lamb * (ue^(u))
prgmZTEXT
"=0 d'aps un théorème de croissances
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"comparées.
prgmZTEXT
"D'autre part, lim t->+ (-1/lamb * e
prgmZTEXT
"^(-lamb * t) = lim u->+ (-1/lamb *
prgmZTEXT
"e^(-lamb * u) = 0
prgmZTEXT
"Finalement, E(X) = lim t->+ (1/lamb
prgmZTEXT
"-1/lamb * e^(-lamb * t) - te^(-lamb
prgmZTEXT
"* t) ) = 1/lamb.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ENONCE 3
prgmZTEXT
"Soit X une variable aléatoire suivan
prgmZTEXT
"t la loi normale centrée réduite N(0
prgmZTEXT
", 1 ). On note f la densité de la lo
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"i normale
prgmZTEXT
"centrée réduite.
prgmZTEXT
"Pour tout réel positif x, on pose F(
prgmZTEXT
"x) = p (x <eg X <eg x) = int[-x;x]
prgmZTEXT
"(f(t))dt puis H(x) = p(0 <eg X <eg x
prgmZTEXT
") = int[0;x] (f(t))dt
prgmZTEXT
"1) En invoquant des raisons géométri
prgmZTEXT
"ques, montrer que pour tout réel pos
prgmZTEXT
"itif x, F(x) = 2H(x).
prgmZTEXT
"2) Montrer que pour tout réel α de [
prgmZTEXT
"0, 1 [, léquation H(x) = (1 α)/2
prgmZTEXT
"a une unique solution.
prgmZTEXT
"3) En déduire que pour α ]0, 1 [, i
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"l existe un unique réel positif uα t
prgmZTEXT
"el que p (Uα <eg X <eg Uα) = 1 α.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"DEMONSTRATION 3
prgmZTEXT
"1) On sait que pour tout réel t, f(t
prgmZTEXT
") = 1/(√(2π)) * e^( (t^2)/2) . Pour
prgmZTEXT
" tout réel t, on a f(t) = f(t) et d
prgmZTEXT
"onc le graphe de f est
prgmZTEXT
"symétrique par rapport à laxe des o
prgmZTEXT
"rdonnées.
prgmZTEXT
"Soit alors x un réel positif. Puisqu
prgmZTEXT
"e la fonction f est continue et posi
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"tive sur [0, x] (respectivement [x,
prgmZTEXT
" x]), H(x)
prgmZTEXT
"(respectivement F(x)) est laire du
prgmZTEXT
"domaine du plan compris entre laxe
prgmZTEXT
"des abscisses, la courbe de f et les
prgmZTEXT
" droites
prgmZTEXT
"déquations respectives t = 0 et t =
prgmZTEXT
" x (respectivement t = x et t = x).
prgmZTEXT
" Pour des raisons de symétrie, F(x)
prgmZTEXT
"est le
prgmZTEXT
"double de H(x).
prgmZTEXT
"2) La fonction f est continue sur [0
prgmZTEXT
", +[. Donc, la fonction H est dériv
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"able sur [0, +[ et sa dérivée est H
prgmZTEXT
" = f.
prgmZTEXT
"Puisque la fonction f est strictemen
prgmZTEXT
"t positive sur [0, +[, la fonction
prgmZTEXT
"H est strictement croissante sur [0,
prgmZTEXT
" +[.
prgmZTEXT
"La fonction H est dérivable sur [0,
prgmZTEXT
"+[ et en particulier, la fonction H
prgmZTEXT
" est continue sur [0, +[.
prgmZTEXT
"H(0) = int[0;0]f(t)dt=0
prgmZTEXT
"La limite de la fonction H en + est
prgmZTEXT
" la moitié de laire du domaine comp
prgmZTEXT
"ris entre laxe des abscisses et la
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"courbe
prgmZTEXT
"représentative de f. On sait que cet
prgmZTEXT
"te aire totale est égale à 1 (car f
prgmZTEXT
"est une densité de probabilité). Par
prgmZTEXT
" suite,
prgmZTEXT
"lim x->+ (H(x)) = 1/2.
prgmZTEXT
"Soit alors α ]0, 1 [. Donc 1 < α
prgmZTEXT
"< 0 puis 0 < 1 α < 1 et enfin, 0 <
prgmZTEXT
" (1 α)/2 < 1/2
prgmZTEXT
"En résumé,
prgmZTEXT
" la fonction H est continue et stri
prgmZTEXT
"ctement croissante sur ]0, +[,
prgmZTEXT
"(1 α)/2 ] H(0); lim x->+ H(x)[
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" = ] 0; 1/2 [
prgmZTEXT
"Daprès un corollaire du théorème de
prgmZTEXT
"s valeurs intermédiaires, léquation
prgmZTEXT
" H(x) = (1 α)/2 admet une unique s
prgmZTEXT
"olution dans
prgmZTEXT
"]0, +[. On note Uα cette solution.
prgmZTEXT
"Uα est un réel positif.
prgmZTEXT
"3) Soit α ] 0, 1 [. Soit x un réel
prgmZTEXT
"positif.
prgmZTEXT
"p (x <eg X <eg x) = 1 α F(x) =
prgmZTEXT
"1 α 2H(x) = 1 α H(x) = (1
prgmZTEXT
"α)/2 .
prgmZTEXT
"Daprès la question précédente, il e
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"xiste un unique réel positif uα tel
prgmZTEXT
"que p (Uα <eg X <eg Uα) = 1 α.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"ENONCE 4
prgmZTEXT
"Démontrer que si la variable aléatoi
prgmZTEXT
"re Xn suit la loi B(n, p), alors, po
prgmZTEXT
"ur tout α dans ] 0, 1 [ on a,
prgmZTEXT
"lim n->+ P(Xn/n In) = 1 - α
prgmZTEXT
"où In désigne lintervalle [p- Uα*(√
prgmZTEXT
"(p(1p) / √n) ; p+ Uα*(√(p(1p) / √
prgmZTEXT
"n) ]
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
"DEMONSTRATION 4
prgmZTEXT
"Soit Z une variable aléatoire suivan
prgmZTEXT
"t une loi normale centrée réduite.
prgmZTEXT
"Soit Zn = (Xn n)/σn =
prgmZTEXT
"(Xn n*p) / (√(np(1 p))) la varia
prgmZTEXT
"ble aléatoire centré réduite associé
prgmZTEXT
"e à Xn.
prgmZTEXT
"On a donc Xn = np + √(np(1 p))*Zn.
prgmZTEXT
"
prgmZTEXT
"Daprès la formule de Moivre-Laplace
prgmZTEXT
", on sait que pour tous réels a et b
prgmZTEXT
",
prgmZTEXT
"lim n->+ (P (a <eg Zn <eg b)) = P(a
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" <eg Z <eg b).
prgmZTEXT
"Or,
prgmZTEXT
"a <eg Zn <eg b √(np(1 p))*a <eg
prgmZTEXT
"√(np(1 p))*Zn <eg √(np(1 p))*b
prgmZTEXT
" np + √(np(1 p))*a <eg np + √(np(
prgmZTEXT
"1 p))*Zn <eg np + √(np(1 p))*b
prgmZTEXT
" np + √(np(1 p))*a <eg Xn <eg np
prgmZTEXT
"+ √(np(1 p))*b
prgmZTEXT
" np + √(np(1 p))*a/n <eg Xn/n <eg
prgmZTEXT
" np + √(np(1 p))*b/n
prgmZTEXT
" p + a*√n*√(p(1 p))/(√n * √n) <eg
prgmZTEXT
" Xn/n <eg p + b*√n*√(p(1 p))/(√n *
prgmZTEXT
" √n)
prgmZTEXT
Pause :EffDess:DelVar V
" p + a*√(p(1 p))/√(n) <eg Xn/n <e
prgmZTEXT
"g p + b*√(p(1 p))/√(n)
prgmZTEXT
"Donc,
prgmZTEXT
"lim n->+ ( P(p+ a*(√p(1-p))/√n <eg
prgmZTEXT
"Xn/n <eg p+ b*(√p(1-p))/√n )= P(a <e
prgmZTEXT
"g Z <eg b).
prgmZTEXT
"En particulier, si a = Uα et b = Uα
prgmZTEXT
", on obtient,
prgmZTEXT
"lim n->+ P( Xn/n In) = P(Uα <eg
prgmZTEXT
"Z <eg Uα) = 1 α
prgmZTEXT
"par définition de uα.
prgmZTEXT
Pause :EffDess
Goto 0
Lbl Q
EffDess:Disp "
Merci par avance de votre aide.
Vincent.