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En effet, mais on pourrait toujours donner notre opinion sur lesdites justifications.

Adriweb a écrit:On essaye de savoir en parallèle ce qui s'est passé côté TI, ca manque beaucoup de transparence, leurs histoires....

Je dirais meme plus: c'est completement opaque.
Ce serait interessant de savoir si Casio n'etait/n'est pas present parce que leur emulateur n'est pas supporte sous Linux ou s'il y a une autre raison.

Mon point de vue est disponible ici
https://xcas.univ-grenoble-alpes.fr/forum/viewtopic.php?f=8&t=2766&p=12403#p12403

Merci de nous avoir fait part de la réponse :

parisse a écrit:Le président du jury m'a répondu que la suppression de Xcas était un "ajustement de moindre importance" qui ne justifiait pas de figurer au rapport du jury (on notera pourtant qu'en 2018 cela avait bien été le cas...) et n'a pas souhaité me donner de justifications en tant que concepteur du logiciel, en invoquant la préservation de l'équité entre candidats

Ajustement de moindre importance vu la faible proportion d'utilisateurs supposée, je veux bien recevoir l'argument.

Par contre j'ai énormément de difficultés à croire que le jury ne communique pas avec les concepteurs de logiciels (allez me faire croire qu'il n'y a aucune communication avec NumWorks/TI/Casio/HP depuis 20 ans, que les camions de livraison et versions Linux des émulateurs arrivaient tout seuls comme par magie...), et je trouve l'explication de l'équité entre candidats absolument hors sujet dans ce cadre.

critor a écrit:Ajustement de moindre importance vu la faible proportion d'utilisateurs supposée, je veux bien recevoir l'argument.

Le nombre d'illustrations faites devant le jury est probablement tres faible, mais pas nul d'apres les echos que j'ai eus jusqu'ici. De plus je ne pense pas que le jury garde une trace du nombre de candidats qui ont utilise Xcas uniquement pendant la preparation, sans en faire usage devant le jury. Or, verifier le resultat d'un exercice ou explorer des valeurs pour creer ou modifier un exercice, c'est un usage pertinent d'un logiciel de calcul formel.
Et puis, de toutes facons, supprimer c'est quand meme tres different d'ajouter. Personne n'irait se plaindre qu'on (r)ajoute un autre logiciel de calcul en cours d'annee (par exemple Scilab, R, Maxima, ...) car cela n'empecherait rien (cela ajouterait des possibilites).
Des infos cote TI83?

N'étant soumis à aucune forme de "pression" hiérarchique, car étant hors éducation nationale et vraiment éloigné de ces problématiques (car dans le milieu industriel), je peux me permettre d'exprimer ma pensée librement.

Pour reprendre l'argument de l'équité, ou tout du moins la rupture d'équité, je trouve moi aussi l'argument un peu gros, malvenu, pour ne pas dire à contresens. En quoi une solution libre et largement déployée sur diverses architectures (ordinateur, principales marques de calculatrices TI/Casio/NW ...) peut elle créer une rupture d'équité pour les candidats. Si on considère cet argument comme recevable, alors il faudrait fournir au tout début du cursus des futur(e)s professeur(e)s un "package matériel et logiciel" sur lequel ils seront évalués à la fin du dit cursus, c'est à dire gommer toute trace potentielle d'injustice quelconque dès le départ.

Vu de ma fenêtre, et par rapport à ce que je vois en transposition dans mon métier, on peut imaginer que certaines entités ayant potentiellement un dommage lié à la présence de X-Cas ont fait un très bon marketing/lobbying. Ne peut on pas réfléchir au "tord" commercial qu'engendre pour ces entité la présence de X-Cas comme solution de calcul formel en face de leur offre (très) haut de gamme. Il serait alors peut être juste à propos, comme dans le monde médical, que les potentiels conflits d'intérêts soit clairement explicité, voir investigués.

Je vais aussi proposer un autre argument, que l'on pourrait étendre finalement plus largement que ce simple cas, concernant la course à l'échalote avec le mode examen. Honnêtement, vu du monde industriel, cette problématique est risible et encore une fois on essaie de se cacher derrière son petit doigt. Je vois débarquer les premières générations de stagiaires "Mode examen", devant selon toute logique, savoir réfléchir, vu que l'on a coupé les "antisèches" des concours/examens. Et bien croyez moi sur parole, je ne vois aucun changement. Je préfèrerais 1000 fois que les étudiants aient accès à toute la technologie du monde, à toute la documentation possible, à Internet, mais qu'ils puissent se débrouiller pour apporter une solution originale à un problème donné. Juste pour le fun, essayez de donner un problème qui n'a pas de solution déterministe tranchée à un étudiant et analysez sa méthodologie/son positionnement dans le compromis, pour élaborer une solution au "moins pire", comme cela arrive tous les jours dans la vie professionnelle (et personnelle d'ailleurs).

J'ai un peu digressé, mais je reste convaincu que l'éducation nationale se fourvoie, à tous les niveaux. Elle devrait avoir pour ambition de former des jeunes à savoir se débrouiller, à être "agiles" et à connaître les outils à disposition. Elle devrait aussi former leur (futur(e)s) professeur(e)s à les accompagner dans cette démarche. J'ai l'impression qu'on est loin du compte quand on en est encore à chipoter sur la possible utilisation de tel ou tel logiciel librement accessible. Je commence à croire qu'on aime avancer avec des boulets attachés aux deux pieds.

Les raisons données par l'interlocuteur de Bernard semblent en effet peu crédibles...

J'ai un peu digressé, mais je reste convaincu que l'éducation nationale se fourvoie, à tous les niveaux. Elle devrait avoir pour ambition de former des jeunes à savoir se débrouiller, à être "agiles" et à connaître les outils à disposition.

Attention, une population qui sait réfléchir et se débrouiller pour trouver des solutions intelligentes à de vrais problèmes et dysfonctionnements réels, et qui est consciente des enjeux actuels et futurs du monde réel, du point de vue des élites de pouvoir (économique et donc politique), c'est vraiment trop dangereux pour le maintien du status quo dont lesdites élites profitent
C'est donc pour ça que l'éducation est sabotée et crée intentionnellement de l'inégalité, du ressentiment et donc de l'insécurité, par exemple.

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Le maintien du status quo aura une autre conséquence: il est improbable qu'il y ait une action significative contre les causes du changement climatique avant longtemps après qu'il soit trop tard. Le changement viendra peut-être davantage de l'effondrement complet du modèle actuel sur lui-même que d'une volonté de changer.

L'Australie pour sa part a su faire machine arrière dans ses nouvelles interdictions de calculatrices, tout frais d'aujourd'hui :
viewtopic.php?f=62&t=25415&p=266394#p266394

Le jury du CAPES toujours pas ?

Mise à jour de la page du jury aujourd'hui : les candidats effectueront leur préparation sous environnement Windows.

jury a écrit:Pour la session 2022, les candidats bénéficieront des ressources suivantes sous environnement Windows.

Logiciels

• LibreOffice
• Emulateur de calculatrice numworks
• Geogebra 5
• Python 3 (éditeur Pyzo avec les bibliothèques numpy, scipy et matplotlib)
• Scratch 3

http://capes-math.org/index.php?id=epreuves-orales

La clé CAPESOS serait-elle abandonnée ? Ou est-ce que le prochain système embarqué sur la clé abandonnera Linux pour Windows ? Je n'ai pas vu passer d'information en ce sens.

Mais bref, maintenant qu'il n'y a donc plus aucun obstacle technique, merci de traiter les différents fournisseurs de logiciels de façon équitable, surtout lorsqu'ils sont concurrents principe de neutralité oblige, et donc de remettre les émulateur TI-83, HP Prime et Casio Classpad (beaucoup plus utiles que celui de la NumWorks perdant l'intégralité de la saisie à chaque fermeture sans aucune possibilité de sauvegarde), ainsi que les logiciels de mathématiques intégrés TI-Nspire et Xcas.