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parisse a écrit:A lire le compte-rendu de l'APMEP, il ne me semble pas clair que la calculatrice graphique serait interdite a toutes les epreuves de maths. Je lis plutot ca comme "la calculatrice ne sera pas automatiquement autorisee a toutes les epreuves de maths" (c'est deja le cas en theorie, le concepteur du sujet peut l'interdire, mais en pratique sauf erreur la calculatrice est systematiquement autorisee en maths). Si j'ai bien compris les modalites du bac 2021, il restera une epreuve terminale du type bac actuel en specialite maths en terminale apres les vacances de printemps, et a mon sens celle-la devrait continuer a autoriser le calculatrice, par contre les "partiels" organises auparavant en 1ere et Tle, pris dans une banque de donnees, pourraient l'interdire, peut-etre d'ailleurs au choix de l'equipe enseignante locale (en fonction du sujet?), equipe qui pourrait aussi l'autoriser avec mode examen actif.

Je suis d'accord que la réponse apportée manque de clarté (ce qui est peut-être de la faute de la question qui ne faisait pas mieux) ne précisant pas le type d'épreuve dont il est question. Je ne peux malheureusement que faire avec ce que j'ai.

Monopole d'une seule marque, pas forcément... en théorie du moins.
Il serait possible de faire vendre par plusieurs constructeurs un unique modèle (mêmes composants, même PCB, pas forcément les mêmes sous-traitants pour la production et l'assemblage) à l'institution Education Nationale, sous contrôle strict et indépendant. Pour un achat de N calculatrices à P constructeurs, N/P calculatrices achetées à chaque constructeur.
Un unique logiciel, tant qu'à faire ouvert, à développer collaborativement.

Ça va faire baisser les achats des TI graphiques.

edgar13 a écrit:Ça va faire baisser les achats des TI graphiques.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
On aura toujours besoin de calculer, de tracer, et de programmer. Seul le support changera, et la migration se fera très bien.

Lionel Debroux a écrit:Monopole d'une seule marque, pas forcément... en théorie du moins.
Il serait possible de faire vendre par plusieurs constructeurs un unique modèle (mêmes composants, même PCB, pas forcément les mêmes sous-traitants pour la production et l'assemblage) à l'institution Education Nationale, sous contrôle strict et indépendant. Pour un achat de N calculatrices à P constructeurs, N/P calculatrices achetées à chaque constructeur.
Un unique logiciel, tant qu'à faire ouvert, à développer collaborativement.

un genre d'arduino de la calculatrice scientifique en gros?

Il faudrait que l'éducation nationale prête à l'entrée de l'examen une calculatrice collège et la récupère à la sortie.
Comme ça les élèves n’auront rien à payer et les risques de triches éliminés.

Les élèves ont besoin de s'habituer à leur outil de calcul avant l'examen, et ils auront aussi à l'utiliser au quotidien, en dehors des examens. Donc il vaut mieux qu'ils aient la leur. Une calculatrice scientifique neuve coûte autour de 15 Euros. Et sur Leboncoin, il y a pléthore d'occasions autour de 5-10 Euros, donc ils arriveront toujours à s'équiper pour pas cher.
Concernant le risque de triche, sur une machine qui n' est pas alphanumérique, je vois mal où il pourrait bien se situer

Quelle regression quand meme : se dire qu'il faut que les eleves s'habituent a une calculatrice scientifique plutot qu'une calculatrice graphique, ca veut dire qu'on se limite a des calculs basiques.

Conséquence logique de la banque publique de sujets publiée avant l'épreuve.
(Même si en pratique avec 150-300 sujets par spécialité disponibles seulement quelques semaines à l'avance, ce serait surhumain.)

Sauf à mettre en place le mode examen, ou à interdire les documents électroniques et donc autoriser les surveillants à vérifier le contenu mémoire d'une machine personnelle...

Le mode examen étai justement fait pour ça : pouvoir compter sur l'usage d'une technologie non désuète (cf. le slogan "enseigner avec le numérique") sans pour autant vider l'examen de tout son sens. Et la mise en place du mode examen ça n'est pas si difficile : deux tours dans la salle pour les surveillants, le premier pour s'assurer qu'aucune calculatrice ne clignote, le second pour s'assurer que toute calculatrice non clignotante est de type "collège" (= non graphique).
De toutes façons, les surveillants doivent regarder de près ce qui traîne sur les tables, et pas seulement du côté des calculatrices (téléphones planqués, petits papiers, gommes gravées, etc.).
L'usage des "calculatrices collège" est une régression formidable au plan du travail sur le graphisme, sans compter l'impossibilité d'accéder à certaines fonctions probabilistes (loi binomiale cumulée, loi normale, etc.). Et même ainsi, d'autres formes de "triche" (au sens de l'inégalité des candidats face à l'examen) peuvent apparaître avec des calculatrices surpuissantes mais non graphiques comme la Casio fx-991 ...