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Donc c'est un QCM c'est ça??

En spécialité NSI abandonnée en fin de Première, oui.

critor a écrit:Mais là, NSI qui se transforme en une préparation à des QCM aux réponses prémâchées face à toute la richesse de cette nouvelle matière et tout ce qu'elle pouvait permettre en terme d'ouverture/réflexion/analyse/synthèse, c'est honteux.

Voyons... préparer les élèves au passage d'un QCM à court terme, plutôt que de leur apprendre quelque chose et leur donner le goût de faire des choses à long terme, si je comprends bien... mais où peut bien être le problème ?
En plus, ça fait aux élèves un entraînement supplémentaire pour le monde de l'entreprise, où souvent, seul le court terme compte, quelles que puissent être les conséquences (y compris financières !) pourtant parfaitement prévisibles à long terme. Déjà qu'on entraîne les élèves à être stressés, en mettant encore plus de pression qu'il y a des années, pour le passage d'examens qui n'ont jamais été aussi faciles et non sélectifs.
Non, vraiment, vider une matière supplémentaire de son sens est tout à fait une bonne chose, je trouve. C'est la bonne méthode pour produire de bons ingénieurs en France. Ah non, pardon, on me dit que la France, c'est le tourisme, la bouffe et la boisson.

La raison évoquée officieusement pour l'utilisation d'un QCM plutôt que tout autre forme d'examen final est qu'il n'y a pas suffisamment de correcteurs potentiels... et plutôt que de perdre du temps à former des professeurs qui pourraient devenir correcteurs, on préfère mettre une épreuve que n'importe quel ordi muni d'un scanner peut corriger instantanément.
Quand des collègues ont rétorqué au représentant de l'Éducation Nationale que, justement, il y avait un nouveau vivier de professeurs formés, à savoir ceux qui passeront le CAPES d'informatique, on leur a répondu "qu'ils arriveraient trop tard pour la session 2020"...

Vitesse et précipitation !

Merci.

Soit, mais le problème là est que ces textes gravent la forme de l'épreuve durablement/définitivement dans le marbre.

On aurait très bien pu avoir un texte plus vague, et préciser ensuite hors texte que la forme de l'épreuve serait exceptionnellement un QCM pour la session 2021 anticipée en 2020. Comme ce fut le cas pour le DNB ces dernières années suite aux changements de programme.

De plus, comme de toutes façons les sujets sont imposés (banque nationale), je voyais encore moins le besoin d'en contraindre d'avance la forme par écrit. Il suffisait juste de fournir des consignes aux concepteurs de sujets chaque année.

Quand on aura vu (si ce n'est pas déjà un but vu que mentionné clairement pour les Maths des séries technologiques) que l'on peut dématérialiser les QCM et les faire corriger 'gratuitement' par une machine qui ne râle pas plutôt que de sous-payer des correcteurs à l'esprit critique, pourquoi changer ?

Clairement, tout est fait pour que le BAC coûte beaucoup moins cher à l'état : diminution du nombre d'épreuves écrites, diminution encore plus drastique du nombre d'épreuves ayant une portée nationale (la plupart seront organisées localement par les lycées), QCM pour certaines épreuves écrites.
Le diplôme national du Bac devient de plus en plus local !

Les épreuves organisées localement par les lycées ne me choquent pas trop a priori. Elles puisent dans des sujets qui sont eux dans une banque nationale. Comme c'est déjà le cas pour les ECE.

Les véritables dérives seraient plutôt :

• des règles variables d'un lycée à un autre sur le déroulement de l'épreuve, particulièrement au niveau des outils numériques utilisés (comme on sait si bien le faire avec les calculatrices au lycée de Maubeuge)
• des notations qui diffèrent d'un lycée à un autre (laxisme, adaptation à un public local favorisé/défavorisé, pression des familles/parents et/ou du chef d'établissement...)

Bisam a écrit:Clairement, tout est fait pour que le BAC coûte beaucoup moins cher à l'état : diminution du nombre d'épreuves écrites, diminution encore plus drastique du nombre d'épreuves ayant une portée nationale (la plupart seront organisées localement par les lycées), QCM pour certaines épreuves écrites.
Le diplôme national du Bac devient de plus en plus local !

+1

A bien relire son tweet incompréhensible qui part ensuite dans tous les sens, je me demande si ce ne serait pas plutôt pour l'épreuve finale écrite de spécialité (sans banque publique en fin de Terminale) que la calculatrice serait interdite, soit l'équivalent des actuelles épreuves écrites du BAC.


On verra bien si le BO dans quelques heures traite déjà de l'organisation des épreuves pour la classe de Terminale 2020-2021. Pas sûr...

Bien, c'est sorti, malheureusement dans l'état présenté dans l'article et donc nous ne sommes pas plus avancés :
https://www.education.gouv.fr/pid285/le ... 8729&rub=1

Certaines matières autorisent systématiquement la calculatrice...
Certaines matières l'interdisent systématiquement...
Et pour d'autres ce sera précisé sur le sujet.

Mais en maths spécialité série générale on ne sait pas, la calculatrice n'est même pas mentionnée.
Ce qui en effet pourrait vouloir dire que l'interdiction est entre autres sur la table, et qu'ils n'ont pas encore fait leur choix définitif entre les différentes possibilités.