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Extra44 a écrit:Je trouve aussi cela illogique: autorisé en 1ere spe SI abandonné, mais pas en NSI....
A moins qu'ils (?) ne considèrent la SI comme une matière qu'il faut "comprendre" (calto autorisé), et que la NSI doit être "apprise" par cœur( calto interdite)??

Pour la spé NSI, on peut rapprocher ça de l'interdiction systématique de la calculatrice à l'épreuve concernée par l'option Informatique du CAPES de Maths, que je suis dans l'incapacité totale de comprendre.

Quand tu passes le CAPES de Maths option Maths, tu as le droit à ta calculatrice pour vérifier la correction de tes calculs, c'est-à-dire souvent pas grand chose vu le niveau des rares calculs numériques/symboliques demandés.
Par contre, si tu passes le CAPES de Maths option Info, pas le droit à la calculatrice à l'épreuve écrite d'Info pour vérifier la correction de l'algorithme cette fois-ci bien réel que tu viens d'écrire.

Au moins concernant le numérique/informatique, ils sont cohérents dans leur illogisme.

Je m'interroge donc beaucoup sur l'image que se font nos décideurs de la branche numérique/informatique... ça peut se réussir en apprenant par cœur comme pour de l'Histoire-Géo, ou pour rester dans un cadre scientifique comme pour de la SES ou de la SVT ?... L'évaluation va consister en une dissertation, dénominateur commun à ces matières interdisant la calculatrice ?...

Quand tu passes le CAPES de Maths option Maths, tu as le droit à ta calculatrice pour vérifier la correction de tes calculs, c'est-à-dire souvent pas grand chose vu le niveau des rares calculs numériques/symboliques demandés.
Par contre, si tu passes le CAPES de Maths option Info, pas le droit à la calculatrice à l'épreuve écrite d'Info pour vérifier la correction de l'algorithme cette fois-ci bien réel que tu viens d'écrire.

Ben... quel est le problème ? Je ne vois ici qu'une règle intelligente, parce que bien conforme aux usages du monde réel, c'est évident

Je m'interroge donc beaucoup sur l'image que se font nos décideurs de la branche numérique/informatique

Ces gens ont clairement beaucoup d'expérience du monde réel et disposent manifestement d'une image mentale très réaliste, n'est-ce pas ?

On sait que l'enseignement et le monde réel sont fortement disjoints, mais ce n'est clairement pas une bonne chose d'augmenter l'écart.

critor a écrit:... sur l'image que se font nos décideurs de la branche numérique/informatique... ça peut se réussir en apprenant par cœur comme pour de l'Histoire-Géo, ou pour rester dans un cadre scientifique comme pour de la SES ou de la SVT ?... L'évaluation va consister en une dissertation, dénominateur commun à ces matières interdisant la calculatrice ?...

+1 !

PS: moi qui détestais(déteste) les dissertations, là tu me fais plaisir, en écrivant des algorithmes &/ou du code, que cela soit pris comme une dissertation, ça me réchauffe le cœur

D'après mes sources (venant du comité de pilotage de la réforme à venir pour les CPGE), la spécialité NSI lorsqu'elle est abandonnée en fin de première ne serait évaluée que par un QCM de 2h... Nul besoin de calculatrices pour cela !

Quelle horreur, aucune créativité...

Merci.

Effectivement :

Structure
L'épreuve consiste en un questionnaire à choix multiples divisé en 7 parties, une pour chaque thématique du programme. Chaque partie comporte 6 questions. Pour chaque question, 4 réponses sont proposées dont une seule est correcte.
L'usage de la calculatrice est interdit.

Même si je ne suis pas fan de la forme (il y avait beaucoup plus riche/ouvert/intéressant à faire pour cette nouvelle et superbe matière que de nous faire écrire puis lire des croix), je ne suis pas sûr de voir un lien logique entre QCM et interdiction de la calculatrice.

Sinon :

Notation
Pour chacune des 42 questions, le candidat gagne 3 points pour la réponse correcte, perd 1 point pour une réponse fausse, et obtient un résultat nul pour absence de réponse ou une réponse multiple. Sur chacune des sept parties, si le total des points obtenu par le candidat est négatif, son résultat est évalué à 0.
Le résultat obtenu est transformé en note sur 20 selon la formule :
nombre de points obtenus ×20/(3×42).

Notez donc que l'on réintroduit le QCM avec pénalités déjà expérimenté au BAC en Mathématiques à partir de 2004.
Puis complètement abandonné pour le QCM sans pénalité, parce que nombre de candidats étaient incapables de faire preuve de stratégie malgré la mention très claire des règles de calcul des points dans chaque exercice concerné. Ils répondaient à tout au hasard / sans savoir, au lieu de jouer 1-2 questions dont ils étaient plus sûrs que le reste puis de ne pas répondre aux autres.
Bon là au moins, l'enseignant aura toute l'année pour ne faire que des QCM et en rabâcher la stratégie. On verra si il y a toujours autant de zéros ou pas.

QCM ... !!
Bonjour la réduction des moyens ...

Oui, il y a de très bonnes choses dans la réforme (et aussi des mauvaises je l'avoue), et c'est pour cela que contrairement à d'autres je n'avais pas trop râlé jusqu'à présent.

Mais là, NSI qui se transforme en une préparation à des QCM aux réponses prémâchées face à toute la richesse de cette nouvelle matière et tout ce qu'elle pouvait permettre en terme d'ouverture/réflexion/analyse/synthèse, c'est honteux. C'est genre la montagne qui accouche d'une souris.

Encore d'autres surprises de ce genre, et je vais finir par trouver que les bonnes choses n'équilibrent plus suffisamment les mauvaises.

Bisam a écrit:D'après mes sources (venant du comité de pilotage de la réforme à venir pour les CPGE), la spécialité NSI lorsqu'elle est abandonnée en fin de première ne serait évaluée que par un QCM de 2h... Nul besoin de calculatrices pour cela !

Deux heures ???!!!!!!
T'as le temps de faire une disserte en 2 heures...
Et là faut juste cocher des croix pour répondre à des questions bidon... presque pour t'offrir le bac dès la seconde quoi
Bientôt on aura nos cours pour les épreuves aussi nan ?

critor a écrit:Effectivement :
Structure
L'épreuve consiste en un questionnaire à choix multiples divisé en 7 parties, une pour chaque thématique du programme. Chaque partie comporte 6 questions. Pour chaque question, 4 réponses sont proposées dont une seule est correcte.
L'usage de la calculatrice est interdit.
Notation
Pour chacune des 42 questions, le candidat gagne 3 points pour la réponse correcte, perd 1 point pour une réponse fausse, et obtient un résultat nul pour absence de réponse ou une réponse multiple. Sur chacune des sept parties, si le total des points obtenu par le candidat est négatif, son résultat est évalué à 0.
Le résultat obtenu est transformé en note sur 20 selon la formule :
nombre de points obtenus ×20/(3×42).

C'est donc bien CONFIRME !