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Au lycée Sophie Berthelot de Calais, toujours selon http://ingenuingenieur.blog.lemonde.fr/ ... ue-chimie/ il y a eu également des faits très graves.

Des surveillants étaient apparemment choqués que des candidats recopient de petites définitions.
Si cela peut être considéré comme du plagiat, il ne s'agit pas de la bête et massive "recopie de pages de texte" interdite par les textes, le candidat ici à la différence ayant sélectionné la petite portion à recopier et ayant donc mobilisé des compétences intellectuelles pour cela.

Antoine a eu sa calculatrice graphique confisquée, et a dû attendre 2 heures qu'on lui prête une minable calculatrice scientifique collège.
En prime, on s'est permis de fouiller le contenu de sa machine pour le photographier, ce qui est totalement illégal et interdit sans l'accord du candidat, aussi bien pour les surveillants que le Proviseur / chef de centre. Et Antoine a bien évidemment reçu en prime un procès verbal de suspicion de fraude, qui l'empêchera d'avoir son diplôme comme ses camarades en juillet, et bloquera son inscription dans l'enseignement supérieur. Là encore, on ne commet pas les injustices à moitié dans ce lycée.

!!!!
Ils se rendent comptent qu'ils vont peut-être lui faire perdre un an ?? Et si en plus c'est mentionné dans son dossier, selon ce qu'il veut faire plus tard (lui et les autres dans son cas), leur "réinterprétation" des textes peut avoir des conséquences très graves...

Comme si les élèves n'étaient déjà pas assez stressées ! Cette histoire fait froid dans le dos , pire qu'un croque mitaine !

Pour ceux qui veulent réagir sur Twitter, voici les tweet et retweets des comptes associés à Le Monde :

Personne ne sera poursuivi même ceux qui ont intégralement recopié des pages de textes...

Concernant l'Institution éducative : C'était du grand n'importe quoi,
Cela en devient grand gignolesque !! (entre les proviseurs qui s 'improvise en Zorro du dimanche, et l'institution qui les contredit ... )

skyrmino a écrit:Personne ne sera poursuivi même ceux qui ont intégralement recopié des pages de textes...

Cela vient d'où ? (voie officielle ? ... ?)

Je n'ai pas d'objection à ce que l'on confisque la calculatrice des candidats à l'affichage du moindre mot, à condition que ce soit écrit clairement dans des consignes de surveillance nationales.

Il suffit que chacun sache rester à sa placer et fasse juste ce qu'il y a d'écrit, et pas ce qu'il invente entre les lignes pour adapter le texte à sa propre morale.
ISO 9000, même si je n'ai pas de sympathie particulière pour cette certification qui me semble nuire à l'innovation, et voilà tout-le-monde à égalité.


Concernant ma propre morale maintenant, apporter des documents papiers ou électroniques aux épreuves ne m'a jamais choqué.
Selon des règles variables j'y ai eu droit explicitement à l'Université et aux concours.
(au BAC S je crois que je n'avais aucun document en mémoire, juste de vrais programmes que j'avais codés moi-même - et puis au siècle dernier il m'aurait fallu saisir tout document à la main au clavier )

En aucun cas j'aurais pu m'en sortir aux épreuves concernées juste en recopiant tout ou partie des documents en question.
(en Philo ou Histoire-Géo où ils ressortent les mêmes disserts au choix d'une année sur l'autre, ça aurait pu marcher - mais voilà ce n'est pas une épreuve littéraire, c'est une épreuve scientifique - encore que nombre de grands mathématiciens étaient aussi philosophes mais je m'égare)

Possiblement un problème de génération au sein du corps enseignant, ou de surveillance par des profils non scientifiques.

A la fac, un peu plus tard que toi, j'ai aussi eu droit aux documents lors de quelques examens. Soit les documents complets de l'année, soit une feuille A4 recto-verso pour un prof en 3ème et 4ème année.
En 1ère année, pour un des deux examens de maths, j'ai même eu quelque chose d'assez rare: documents communs partagés. Seule une partie des étudiants avait eu l'information que les documents étaient autorisés... donc une proportion non négligeable des étudiants n'avait pas amené ses documents. Mieux vaut les avoir et ne pas les utiliser que ne pas les avoir alors qu'on peut les utiliser, mais passons. La grogne s'est immédiatement mise à monter dans l'amphi. Je regardais vers le haut de l'amphi, et pendant ce temps, les profs ont dû se réunir très rapidement en bas pour prendre la décision qu'il fallait prendre pour rétablir au maximum l'égalité, énoncée de façon rapide et claire par l'un d'entre eux après avoir demandé un peu de silence: "documents communs à toute la salle". L'épisode n'a pas dû durer 30s au total. J'avais mes documents, et un de mes voisins immédiats également.
Cet examen-là était peut-être d'ailleurs celui dont l'énoncé était faux, ce que j'avais détecté parce qu'il était fait exactement comme un de nos exercices pendant l'année... mais comme j'avais oublié ma fidèle 89 HW2 à la maison (quelle honte), eh bien je n'avais pas pu le vérifier, et je n'avais pas osé remonter le problème aux profs.

Après la presse, la télé. France 3 Régions est venu devant le lycée de Maubeuge ce midi pour la sortie des candidats.
Certains, traumatisés, n'ont pas osé utiliser leur calculatrice dans ce même lycée pour les Mathématiques ce jour. Donc les conséquences de la rupture d'égalité vont bien au-delà de ce que l'on pouvait penser.

C'est passé dans la partie régionale du 19/20 ce soir.

J'ignore pendant combien de temps encore le replay sera disponible :
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... -de-calais

Petit rappel : j'ai passé mon bac en 1994 (bac C à l'époque) avec un joli formulaire jaune distribué à tous les élèves pour l'épreuve de Mathématiques sur lequel tout le cours de terminale était synthétisé. De même en BTS jusqu'à pas longtemps un non moins beau formulaire était distribué le jour j.

C'est du grand n'importe quoi à l’éducation nationale ! On autorise les calculatrices, formulaires puis on interdit puis on ré autorise !