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Le probleme de mon point de vue, c'est la ligne editoriale choisie par tiplanet qui consiste a mettre en valeur dans le choix de calculatrices uniquement l'utilisation en mode examen et tres peu l'utilisation pendant le reste de la scolarite.

Vous estimez a combien les utilisateurs potentiels d'un firmware Numworks pas completement fonctionnel sur HP Prime? Et a combien ceux de KhiCAS sur Casio Graph 90+e ou du portage de MicroPython sur Casio monochrome, meme en sachant que ce sera peut-etre indisponible le jour du bac?

Cela signifie que la calculatrice est uniquement vue comme un outil pour marquer des points a une epreuve, pas comme un outil pour aider a apprendre. Ce qui ne devrait pas etre le seul critere pour choisir une calculatrice (cf. le titre du thread). Sans parler du signal envoye aux developpeurs en-dehors des jeux.

parisse a écrit:Vous estimez a combien les utilisateurs potentiels d'un firmware Numworks pas completement fonctionnel sur HP Prime?

Très peu.

parisse a écrit:Et a combien ceux de KhiCAS sur Casio Graph 90+e ou du portage de MicroPython sur Casio monochrome

Zéro.
Pendant l'année il y a des enseignants qui commenceront déjà à habituer les élèves au mode examen.
Et même si ils ne le font pas, j'ai peur qu'il soit dans l'optique de l'examen néfaste de s'habituer pendant l'année à des outils dont on sera brutalement privé le jour J.
Cela ne m'empêchera toutefois pas de parler ou reparler des outils en question qui constituent tous deux un travail remarquable, certes avec les mises en garde adéquates.

Sur ce, @+

Merci pour les superbes articles.

Ça me fait un peu de peine de savoir que ma ti-89 ne serait pas accepter au bac car sans mode examen... Elle m'a initié à la prog et au cas.
D'un autre coté une ti-36x pro doit faire aussi bien voir mieux qu'une lexibook.

Bonsoir. Merci pour ton retour.

Actuellement, les tests ne sont pas calibrés pour évaluer correctement les modèles non graphiques.
Mais oui, même sans aller dans le haut de gamme TI-36X Pro, de façon générale une calculatrice scientifique récente c'est toujours mieux qu'une lexibouse.

Comme quoi, on a deux constructeurs français qui ne font pas du tout la même chose.

Je suis un peu d'accord avec parisse : les applis hors mode examen ne sont pas à totalement ignorer. Elles aident à l'apprentissage lors des cours, par exemple KhiCas peut servir à vérifier ses calculs de dérivées, ou MPy permet aux élèves de s'entraîner au python en réel (sachant que la salle info est pas souvent dispo, et que le prof va pas faire sortir les téléphones, vaut mieux un python non disponible en mode examen que pas de python du tout).

Mais il est vrai qu'il ne faut pas se reposer sur ces fonctionnalités et apprendre à travailler sans.

Bien sûr que les appli hors mode examen sont intéressantes... Tout comme le marché des calculatrices d'occas comme les ti-89, HP 50g, Graph 100+ qui disposait toutes d'un beau panel d'appli bien pratique en classe...

Mais le QCC c'est aussi et surtout choisir une calculatrice pour le bac avec le mode examen. Le point est pour moi ici du côté de l'existant et de la loi daté du jour. Et il remplit très bien son contrat...

Si le mode examen saute, on pourra baver pour le comparatif de l'année prochaine.

Cela reste aussi cohérent car pour en discuter avec des élèves de fac et de prépa assez régulièrement, c'est encore assez rare que les calculatrices soient autorisées...

Et sinon concernant les calculatrices non CAS et non graphiques sont elles autorisées aux examens ? Pourquoi ça devient aussi strict ? Le niveau des élèves a t'il réellement baissé ?

Je pense que les scientifiques non programmables sont autorisées même le haut de gamme : Casio fx991 EX, Sharp EL W506X, TI 36X Pro. Elles ont de petites fonctionnalités, nombre dérivé, résolution du second degré...

Je pense par contre que les scientifiques programmables ne sont pas autorisés : HP 35s, Casio fx 5800 P.

Après, à part le mode examen qui lui est récent et restreint le choix pour le bac, dans le supérieur, ça toujours été un peu le même combat avec pas souvent des calculatrices autorisées.

parisse a écrit:Je ne parle pas d'ajouts de jeux, mais bien d'applications dans le domaine d'utilisation de la calculatrice dans le parcours scolaire d'un eleve/etudiant.

J'ai bien compris ça, la partie où je parlais de jeux faisait partie de mon analogie...

parisse a écrit:Comparaison absurde. Ma phrase n'etait pas ici une plainte, mais une suggestion pointant une incompletude de mon point de vue.

Plainte ou suggestion, certes des informations manquent dans l'absolu, mais elles ne manquent pas dans ce QCC qui a correctement défini son cadre et le suit.

parisse a écrit:on n'enseigne pas les mathematiques juste pour passer une evaluation.

Au lycée, si.

parisse a écrit:Et ce serait l'occasion de montrer aux constructeurs et a l'education nationale tout le mal que fait le mode examen. Le QCC n'a pas du tout la meme visibilite qu'un ou deux articles dans les news au milieu d'autres annonces sur des nouvelles versions de jeux ou des mises a jour qui n'apportent pas grand chose.

Dans ce cas il faudrait faire un énorme QCC++ qui contiendrait
- comment choisir une calculette pour le bac (l'état actuel du QCC) ?
- comment choisir une calculette pour les études supérieures (osef du mode examen, ce que vous demandez) ?
- comment choisir un bon compromis pour les deux (ce qui montrerait bien à quel point le mode examen fait chier)
...ce qui est donc exactement ce que j'ai dit dans mon premier post ici. Et je ne vois pas pourquoi ces "QCC alternatifs" ne seraient pas inclus au "QCC++ officiel" si ce concept existait, je ne pense pas que quiconque ici y voie une objection. Le problème principal est de trouver quelqu'un pour y consacrer du temps (en plus des autres problèmes mentionnés par ici et ailleurs, comme "où s'arrêter concernant les programmes tiers").

Le niveau des élèves a t'il réellement baissé ?

Oui, beaucoup au fil du temps.

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Quand j'ai passé le bac il y a plus de 15 ans maintenant, nos profs nous disaient qu'on apprenait beaucoup moins de choses que 20 ans auparavant, et que la tendance allait se poursuivre. Elle s'est bien poursuivie...
Une autre façon de voir les mêmes choses est la descente progressive des élèves français au classement des évaluations de compétences internationales type PISA. Il y a probablement des excès de maths à un jeune âge dans certains pays, mais en France, les pédagogues bien placés de l'EN font n'importe quoi, depuis longtemps, avec des méthodes contre-productives. Avant que les évaluations d'entrée en 6ème soient supprimées, il y avait depuis des années 40% d'inaptes à poursuivre parce qu'ils ne maîtrisent pas la lecture, l'écriture et/ou le calcul. La réponse n'a pas été d'améliorer l'acquis des savoirs fondamentaux, mais de supprimer la mesure du niveau d'in-acquisition des compétences, ou plus simplement d'incompétence, des élèves

Enfin bref, je me répète, et ce n'est pas le sujet ^^

on n'enseigne pas les mathematiques juste pour passer une evaluation.

Au lycée, si.

En effet, dans beaucoup de lycées, hélas...