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Ah, ça... ce serait une excellente chose, mais on ne le saura que dans une petite année

Le plus marrant dans l'histoire, c'est que ca ne servira peut-etre a rien, parce que si l'algorithmique est enseignee et evaluee dans le cours d'informatique, il est fort possible que les enseignants prefereront travailler sur des PC, ou en tout cas ne se contenteront pas de microPython+math+cmath+urandom, alors qu'en maths, si ca se trouve, les calculatrices seront interdites. Et en prepas, la ti83ce n'a pas de calcul formel et n'aura probablement pas de module equivalent a numpy et matplotlib.

La news généralisée ainsi par mail par TI

Merci de l'info.
Ils sont à fond en mode réactif

Un peu tard non ?

Mieux vaut tard que jamais ? ^^

En effet, en France ils risquent de prendre du marché à la rentrée prochaine... et potentiellement après aussi selon comment le bouche-à-oreille sur la non-dispo-de-python-sur-TI aura fait son effet...

parisse a écrit: Le plus marrant dans l'histoire, c'est que ca ne servira peut-etre a rien, parce que si l'algorithmique est enseignee et evaluee dans le cours d'informatique, il est fort possible que les enseignants prefereront travailler sur des PC, ou en tout cas ne se contenteront pas de microPython+math+cmath+urandom, alors qu'en maths, si ca se trouve, les calculatrices seront interdites. Et en prepas, la ti83ce n'a pas de calcul formel et n'aura probablement pas de module equivalent a numpy et matplotlib.

Je ne suis pas complètement d'accord, il reste le cours de maths ! Alors oui, moi aussi je préfère travailler en salle informatique, mais j'attends avec impatience la possibilité de travailler en Python sur calculatrice pour me débarrasser de ti basic et Casio basic (même si je sais que travailler plusieurs langages est une bonne chose) et travailler en Python quand on veut, sans nécessité d'aller en salle informatique.

Par exemple, en seconde aujourd'hui nous avons travaillé sur les équations de droite. J'ai demandé aux élèves de construire un algorithme qui, à partir des coordonnées de deux points détermine l'équation réduite de la droite passant par ces deux points. Déjà, le fait de ne pas être en salle informatique incite davantage les élèves à travailler d'abord avec un crayon papier sur une feuille avant de chercher à programmer, et ensuite, une fois l'algorithme finalisé, le programmer sur calculatrice en Python (plutôt que ti basic comme je serai amené à le faire demain, lorsque nous finirons l'algorithme).

Autre exemple : dans le Pondichéry de cette année que j'ai travaillé avec un groupe de terminales volontaires, il y avait une question sur une valeur seuil : j'ai eu trois approches possibles : la résolution d'une inéquation, l'utilisation du menu suite de la calculatrice et recherche dans le tableau de valeurs, et de façon surprenante, la première solution qui m'a été proposée par un élève : un programme avec une boucle tant que. Et pourtant, nous n'étions pas dans une salle informatique, donc les réflexes commencent à venir, et avoir Python sous la main serait plus appréciable que les langages constructeurs basic.

Vous m'avez mal compris, je suis le premier a dire que dans un cours de maths, il vaut mieux faire un petit exercice d'algorithmique sur calculatrice sans aller en salle info.
Mais je parlais de l'evolution des programmes tel qu'on peut la conjecturer avec les projets du CSP. Il semble que ceux-ci vont se recentrer sur les demonstrations et le calcul litteral, bref je vois bien les proba-stats partir dans le tronc commun (dans humanites numeriques et scientifiques), et l'algorithmique en maths devenir un complement optionnel fait par quelques profs de math motives, avec des sujets de bac a l'image de ce qui se fait le plus souvent a la fac, i.e. calculatrices interdites et sans algorithmique. Dans la nouvelle discipline informatique, le champ d'application de la programmation sera beaucoup plus vaste, du coup je ne pense pas que la programmation se fera sur calculatrices (clavier peu ergonomique et pas assez de modules disponibles).
Dans cette hypothese, l'importance de la calculatrice graphique diminuerait fortement en France (disons aux eleves de CPGE et encore). Bien sur, je peux me tromper completement...

Bonsoir, j'arrive après la fête on dirait.

parisse a écrit:Mais je parlais de l'evolution des programmes tel qu'on peut la conjecturer avec les projets du CSP. Il semble que ceux-ci vont se recentrer sur les demonstrations et le calcul litteral

De ce que j'ai compris, mais occupé comme je suis ces jours-ci j'ai peut-être mal lu, c'est exactement le contraire.
Le CSP formule le souhait que les programmes de Maths se recentrent sur le calcul et le raisonnement, parce que bien au contraire les projets de programmes consultés s'en éloignent à vouloir faire de tout.

Aucune garantie que ce souhait soit suivi en pratique.

Evidemment, rien ne dit que les souhaits du CSP soient suivi d'effet. Mais il faut bien voir que ce serait en phase avec ce qui se passe par exemple dans le primaire.