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Zezombye a écrit:

noelnadal a écrit:

GalacticPirate a écrit:la philosophie en S

Je m'écarte peut-être un peu du sujet, mais je serais curieux de savoir pourquoi tu considères ça comme une aberration fumante et honteuse.

Parce qu'en S, la philosophie ne nous apporte strictement rien qui pourrait nous servir dans des études scientifiques. La philo (et le français d'ailleurs) ça a sa place en L, pas en S.

Non pas que je sois un fervant défenseur des cours de philo, mais ça ouvre l'esprit à des choses dont on n'aurait pas forcément connaissance autrement.
Mais pour ce genre de choses, ça serait d'autant plus intéressant (motivant, peut-être, à voir...) si c'était de la découverte/lecture/analyse/débats/discussions ensemble en classe plutôt que dans le cadre typique des cours magistraux+DS...

Adriweb a écrit:

Zezombye a écrit:

noelnadal a écrit:

GalacticPirate a écrit:la philosophie en S

Je m'écarte peut-être un peu du sujet, mais je serais curieux de savoir pourquoi tu considères ça comme une aberration fumante et honteuse.

Parce qu'en S, la philosophie ne nous apporte strictement rien qui pourrait nous servir dans des études scientifiques. La philo (et le français d'ailleurs) ça a sa place en L, pas en S.

Non pas que je sois un fervant défenseur des cours de philo, mais ça ouvre l'esprit à des choses dont on n'aurait pas forcément connaissance autrement.
Mais pour ce genre de choses, ça serait d'autant plus intéressant (motivant, peut-être, à voir...) si c'était de la découverte/lecture/analyse/débats/discussions ensemble en classe plutôt que dans le cadre typique des cours magistraux+DS...

Bien que les cours de philo dans notre système français ne soient pas particulièrement intéressants, ça c'est clair et net, je me permet d'ajouter que des siècles durant les mathématiciens et les philosophes notamment étaient indissociables, sur bien des aspects... (je suis un peu la chaîne de monsieur Phi sur youtube que je vous recommande, que j'apprécie justement car on y retrouve pas mal cet aspect). Mais bon clairement, je dissocie volontiers la philosophie des "cours de philosophie".

Baptiste Leprovost a écrit:

Adriweb a écrit:

Zezombye a écrit:

noelnadal a écrit:

GalacticPirate a écrit:la philosophie en S

Je m'écarte peut-être un peu du sujet, mais je serais curieux de savoir pourquoi tu considères ça comme une aberration fumante et honteuse.

Parce qu'en S, la philosophie ne nous apporte strictement rien qui pourrait nous servir dans des études scientifiques. La philo (et le français d'ailleurs) ça a sa place en L, pas en S.

Non pas que je sois un fervant défenseur des cours de philo, mais ça ouvre l'esprit à des choses dont on n'aurait pas forcément connaissance autrement.
Mais pour ce genre de choses, ça serait d'autant plus intéressant (motivant, peut-être, à voir...) si c'était de la découverte/lecture/analyse/débats/discussions ensemble en classe plutôt que dans le cadre typique des cours magistraux+DS...

Bien que les cours de philo dans notre système français ne soient pas particulièrement intéressants, ça c'est clair et net, je me permet d'ajouter que des siècles durant les mathématiciens et les philosophes notamment étaient indissociables, sur bien des aspects... (je suis un peu la chaîne de monsieur Phi sur youtube que je vous recommande, que j'apprécie justement car on y retrouve pas mal cet aspect). Mais bon clairement, je dissocie volontiers la philosophie des "cours de philosophie".

je suis plutôt d'accord, et ça lie finalement histoire, littérature et science. C'est un cours de culture général. Mais c'est pas un débat sur la place de la philo dans le bac S
J'ai un peu l'avis de ̶n̶e̶u̶r̶o̶n̶i̶x̶ Ti64CLi++, si on veut une épreuve où tous les candidats sont à égalité, il faudrait que le lycée fournisse une machine fonctionnelle au moment de l'épreuve. Ça permettrait de réguler ce que le candidat peut faire avec sa calculatrice, si on veut juste lui faciliter la tâche dans des calculs ou lui permettre d'utiliser des graphiques, des vecteurs, etc ...

Pour moi c'est claire que le mode examen n'a pas été assez bien pensé, c'est beaucoup trop flou et ça complexifie quelque chose qui n'avait pas besoin de l'être. Il n'y a sûrement pas eu de consultation avec les profs et ça a du être fait à la va vite.
Je pense aussi que c'est pas assez "important" pour que ça change si vite, on verra bien ce que ça donne après l'épreuve de maths.
Enfin, je trouve ça pas du tout cohérent avec la volonté d'apprentissage de la programmation.

Pour ou contre : Soit on reformule tout très clairement, soit on arrête. Ca serait vraiment bête qu'après le bac de cette année, un nouveau mode examen non complet apparaisse.

Adriweb a écrit:

Clifward a écrit:Le mieux serait un baccalauréat sans calculatrice, peu importe l'épreuve.

Le problème c'est que ça impliquerait une disparition des calculatrices tout au long de l'année aussi (on ne va pas faire un examen dans des conditions jamais eues le reste du temps...)
Et perso, refuser la "technologie" qui existe depuis des dizaines d'années, c'est débile.
Pour résoudre ce problème d'égalité, il faudrait donc que tout le monde ait un accès égal à un niveau de technologie donné (tout le monde a accès à tel ou tel moteur CAS, et pour ne pas rentrer dans des problématiques économiques, un truc gratuit et open-source, donc, tant qu'à faire)

Je trouve Clifward un peu "extrême" en interdisant toute calculatrice aux exams, je suis sur la solution intermédiaire
Le fait d'autoriser la calculatrice non programmable permet quand même de vérifier ses résultats numériquement et de détecter des erreurs, c'est rassurant pour l'élève.
@ Adriweb : on ne parle pas de refuser une technologie qui existe depuis 30 ans : comme je le disais plus haut, les élèves ont toute l'année pour programmer en cours et à la maison (sur calculatrice, tablette, PC...)

chadok a écrit:comme je le disais plus haut, les élèves ont toute l'année pour programmer en cours et à la maison (sur calculatrice, tablette, PC...)

Ce qui est donc inutile en fin de compte si c'est interdit le jour de l'exam... ça ne sert pas à grand chose de s(e faire) habituer à faire quelque chose sur tel ou tel outils si c'est pour en être dépourvu le jour de l'examen... Donc soit on change ce qui se passe au cours de l'année, soit lors de l'examen.

Bonjour Adriweb,
Tu es trop pessimiste Si j'écoute ce que tu dis, les élèves n'auront que faire des cours de programmation s'ils sont sûrs de ne rien avoir à programmer le jour de l'examen?! Tu attribues aux élèves une étroitesse d'esprit qu'ils n'ont pas forcément tous
Plus sérieusement :
J'entends ce que tu dis, mais on peut très bien demander aux élèves d'écrire un bout d'algorithme dans un examen (une suite, des boucles conditionnelles, etc). Ceux qui auront travaillé le sujet en programmant durant l'année seront aptes à répondre, contrairement à ceux qui auront fait l'impasse. Bref, pour moi ce n'est pas un souci.

En fait, c'est plutot par expérience (qui remonte quand même à quelques années désormais): en Terminale nous on nous apprenait à se servir de la calculatrice de telle ou telle façon pour résoudre tel ou tel problème, donc bon

T'inquiète Je pense que ce sera toujours le cas, même si les choses vont évoluer : sur le langage (Python), et sur les supports (ceux dont je parlais plus haut).
Et comme je vois mal ces supports (de plus en plus performants) être acceptés dans le futur aux examens...

Le seul chapitre nécessitant une calculatrice en pré-bac est celui sur les probas... Mais avec des aides au calcul, ça devrait le faire. Le reste du temps, cela permet aux élèves de n'apprendre ni les formules, ni les méthodes. (Et qu'on ne vienne pas dire que le mode examen arrange ça, il est possible de quasiment tout retrouver, avec une nspire si on sait comment le demander à la machine).
Donc l'interdiction totale ne me paraît pas si extrême que cela.
S'ils ne l'ont pas fait, c'est simplement par crainte de devoir donner 5 points cadeaux à tous les élèves dans les matières scientifiques pour éviter une chute des résultats...

Sans vouloir alimenter une théorie du complot des fabricants de calculatrices, je pense qu'ils étaient joyeux de voir l'Education Nationale quasiment imposer de nouvelles calculatrices haut de gamme avec mode examen, plutôt que voir tous les lycéens passer le bac avec la calculatrice scientifique du petit frère. Celle-ci suffisant parfaitement dans le cadre d'un baccalauréat écrit pour cela. Ou même écrit pour se passer d'elle, comme tu le proposes.
Mais bon, ce lobby TI-Casio-HP n'existe pas, et n'aurait pas pu vanter à nos dirigeants les bienfaits de ce magnifique "Mode examen". Ça se saurait