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Nouvelle TI-30X Prio MathPrint conforme pour l'Abitur 2029

Nouveau messagede critor » 17 Déc 2022, 16:36

En Allemagne la réforme de l'Abitur, l'examen de fin d'études secondaires équivalent au Baccalauréat, instaure à compter de la session 2029 de nouvelles interdictions de fonctionnalités sur les calculatrices scientifiques :
  • transformations d'expressions littérales
  • représentation graphique de fonctions
  • représentation graphique d'objets géométriques
  • représentation graphique de données (diagrammes)
  • dérivation de fonctions (aussi bien littérale que numérique)
  • intégration de fonctions (aussi bien littérale que numérique)
  • calcul matriciel
  • calcul vectoriel
  • résolution d'équations ou systèmes d'équations
  • toute fonctionnalité spécifique à une formule ou définition mathématique du programme (zéros d'un polynôme du 2nd degré, équation d'un plan à partir des coordonnées de trois points, angle entre deux vecteurs, …)

1582515823Rappelons que la gamme allemande de calculatrices scientifiques Casio se composait jusqu'à la rentrée 2022 de 4 modèles, de l'entrée au haut de gamme :
  • fx-82DE X
  • fx-85DE X
  • fx-87DE X
  • fx-991DE X, superbe machine qui a fait l'objet d'un test dédié chez nous
15824Et bien justement, les dernières interdictions en rouge condamnent le haut de gamme, le rendant inutilisable à compter de la session 2029 et, la scolarité au Gymnasium durant 8 à 9 ans selon les Länder, de plus en plus difficilement revendable :
  • fx-87DE X (conversion d'unités, ...)
  • fx-991DE X (conversion d'unités, dérivation numérique, intégration numérique, calcul matriciel, calcul vectoriel, résolution de systèmes d'équations, zéros de polynômes, ...)

1558515757Casio a su faire en sorte d'être au rendez-vous dès la rentrée 2022 avec la fx-800DE CW, nouveau modèle haut de gamme remplaçant les précédents en Allemagne que nous sommes allés te tester.

Un modèle qui comme l'indique sa numérotation inférieure, est dépourvu des capacités de conversion d'unités, dérivation numérique, intégration numérique, calcul matriciel, calcul vectoriel, résolution de systèmes d'équations, zéros de polynômes, ... et donc prêt à l'emploi pour l'Abitur 2029.

Mais malgré ce contexte bridant lourdement le logiciel, Casio a malgré tout su créer la surprise sur le matériel. La fx-800DE CW est le premier modèle d'une nouvelle génération Classwiz CW, améliorant très significativement le matériel par rapport l'ancienne génération Classwiz EX de 2014 dont étaient issus les modèles précédents :
  • microcontrôleur nX-U8/100 une nouvelle fois accéléré (performances améliorées d'un facteur d'environ 1,8 selon nos mesures)
  • précision en virgule flottante passant de 40 bits à 60 bits
  • mémoire ROM passant de 256 Kioà 512 Kio
  • mémoire RAM passant de 8 Kio à 24 Kio
  • nouvel écran avec toujours 192x63 pixels mais cette fois-ci en niveaux de gris (4 teintes)
La chose s'accompagnait de plus d'évolutions logicielles et ergonomiques :
  • transversalité des variables et fonctions aux différentes applications
  • pour aller avec, refonte majeure du clavier dont l'organisation n'avait plus changé depuis des décennies sur les Casio scientifiques
  • valeurs de variables et expressions de fonctions conservées lors des changement d'applications ou extinction+rallumage de la calculatrice

16315Passons maintenant à la gamme allemande de calculatrices scientifiques Texas Instruments. Elle se compose de 2 modèles :
  • TI-30X Plus MathPrint
  • TI-30X Pro MathPrint
Ces modèles commercialisés exclusivement dans les pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse) appartiennent à une nouvelle génération TI-MathPrint très supérieure à l'ancienne génération TI-MultiView dont est issue l'antique TI-Collège Plus à laquelle nous avons droit en France :
  • microcontrôleur abandonnant enfin le 4 bits (Toshiba T4x) pour du 8 bits (Lapix NXU16)
  • précision en virgule flottante passant de 32 bits à 37 bits
  • mémoire ROM passant de 128 Kio à 256 Kio
  • écran passant de 96x31 pixels à 192x63 pixels
Et ici c'est bien plus grave que chez Casio, l'ensemble de la gamme Texas Instruments devient interdite pour l'Abitur 2029 :
  • TI-30X Plus MathPrint (conversion d'unités, ...)
  • TI-30X Pro MathPrint (conversion d'unités, dérivation numérique, intégration numérique, calcul matriciel, calcul vectoriel, résolution numérique d'équations à une inconnue, résolution de systèmes d'équations, zéros de polynômes, ...)

Mais bonne nouvelle, Texas Instruments sera bien à son tour au rendez-vous pour la rentrée 2023 avec un nouveau modèle conforme pour l'Abitur 2029, la TI-30X Prio MathPrint ! :bj:

Une particularité des TI-MathPrint est que l'intégralité des fonctionnalités sont directement accessibles au clavier. Comme on pouvait s'y attendre nous pouvons noter la disparition de nombre de fonctionnalités :
  • conversion d'unités
  • dérivation numérique
  • intégration numérique
  • calcul matriciel
  • calcul vectoriel
  • bases non décimales
  • résolution numérique d'équations à une inconnue
  • résolution de systèmes d'équations
  • zéros de polynômes
Mais reste maintenant à savoir si Texas Instruments n'aurait pas profité de cette sortie pour te caser lui aussi des nouveautés matérielles ou logicielles.

Nous avons hâte de pouvoir te la tester pour entre autres vérifier cela, donc à bientôt on espère... ;)

Source : https://education.ti.com/de/produkte/ta ... 30xprio-mp via https://twitter.com/j_dobrindt/status/1 ... 6014033925
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Clé USB d'émulation TI-MathPrint en préparation

Nouveau messagede critor » 17 Déc 2022, 08:33

Disponibles pour Windows et Mac, les TI-SmartView sont des logiciels d'émulation de calculatrices Texas Instruments.

Ces logiciels sont eux-mêmes disponibles en différentes éditions selon les modèles ciblés. Par exemple :
  • TI-SmartView Collège Plus : émulation de la calculatrice scientifique TI-Collège Plus
  • TI-SmartView CE pour la famille TI-83 : émulation des calculatrices graphiques TI-83 Premium CE et TI-82 Advanced
  • TI-SmartView CE pour la famille TI-84 Plus : émulation des calculatrices graphiques TI-84 Plus CE et TI-84 Plus monochrome
Leur usage est fort pertinent pour une mutualisation de la recherche en classe grâce à leur grand écran et leur historique visuel des touches pressées. Leur clavier dédié est de plus un véritable plaisir avec un vidéoprojecteur interactif.

Les TI-SmartView CE ont de plus quelques spécificités. Leur technologie View3 permet de visualiser simultanément les écrans de définition de fonctions, représentation graphique, et de table de valeurs. Aussi si tu préfères, tu peux même utiliser ta calculatrice TI-83 Premium CE ou TI-84 Plus CE en tant que télécommande pour un usage bien plus naturel grâce à l'application SmartPad.
Mais voilà, au-delà d'une période d'essai de 90 jours, l'utilisation de ce logiciel nécessite une licence.

Pour l'enseignant qui se promène d'une salle à une autre avec son propre ordinateur portable, pas de problème.

Par contre pour l'enseignant qui utilise l'ordinateur de la salle de classe, c'est autre chose. Deux types de problèmes pouvaient arriver :
  • D'une part, l'enseignant ne disposant normalement pas des droits d'administration sur l'ordinateur de la salle, l'installation du logiciel TI-SmartView pouvait lui être refusée.
  • D'autre part, nous avons les licences d'utilisation, elles-mêmes de deux types, avec chacun ses problèmes associés :
    • les anciennes licences dont les numéros une fois utilisés sont liés définitivement à l'ordinateur sur lequel ils ont été saisis (problème en cas d'utilisation de plusieurs salles, de changement imprévu de salle, de remplacement de l'ordinateur de la salle en cas de vol ou panne, ou même de changement de configuration matérielle/logicielle de l'ordinateur qui arrive parfois même à le faire passer aux yeux du logiciel pour une machine différente)
    • les nouvelles licences Internet flottantes qui comme leur nom l'indique peuvent être utilisées depuis n'importe quelle machine (nécessitent une connexion Internet)

Pour cela Texas Instruments France avait sorti une solution géniale dès la rentrée 2016, la clé USB TI-SmartView CE.

Avec cette clé USB spéciale plus besoin de s'embêter avec les droits d'administration, les numéros de licence ou la connexion Internet, il y avait juste à la brancher sur n'importe quel ordinateur équipé de Windows pour pouvoir lancer directement l'émulateur de TI-83 Premium CE qu'elle contenait ! :bj:

Bien évidemment, l'émulateur en question était une édition spéciale dite TI-SmartView CE USB, et même copié ce dernier refusait de se lancer si la clé USB originale officielle n'était pas détectée sur la machine utilisée.

16131Plusieurs versions de la clé TI-SmartView CE USB ont existé :
  • selon les années les clés ont été préchargées de logiciels TI-SmartView CE en version 5.2, 5.3 puis 5.5, la mise à jour de la clé étant dans tous les cas possible
  • si les premières clés distribuées en 2016 faisaient 8 Go de capacité, les dernières ont désormais 32 Go

Et bien justement, attardons-nous un peu sur cette dernière clé TI-SmartView CE USB en version 5.5.

Au lancement l'émulateur affiche un accord de licence, mentionnant un TI-SmartView CE USB pour la famille TI-84 Plus.

Et effectivement, nous t'annoncions dans une actualité précédente la sortie pour cette rentrée 2022 au Pays-Bas et en Belgique flamande d'une clé USB TI-SmartView CE-T cette fois-ci chargée avec un émulateur TI-84 Plus CE-T, version européenne de la TI-83 Premium CE française.

Mais si tu regardes bien, il y a également autre chose de listé sur cet accord de licence : un TI-SmartView USB pour les calcularices MathPrint.

Mais déjà, qu'est-ce que c'est que les calculatrices TI-MathPrint ?

16165Avant les TI-MathPrint, parlons des TI-MultiView. Pour la rentrée 2007, Texas Instruments lançait sa génération de calculatrices TI-MultiView.

Cette révolution majeure des calculatrices scientifiques TI apportait nombre d'innovations :
  • un écran matriciel en 96×31 pixels
  • un moteur de calcul exact QPiRac
  • un affichage en écriture naturelle

Voici l'ensemble des modèles TI-MultiView disponibles de par le monde :
  • TI-30XB MultiView (2007)
  • TI-30XS MultiView (2007)
  • TI-Collège Plus (2008) puis TI-Collège Plus Solaire (2011)
  • TI-34 MultiView (2008)
  • TI-30X Plus MultiView (2010)
  • TI-30X Pro MultiView (2010)
  • TI-36X Pro (2011)

Et bien c'est simple, les TI-MathPrint succèdent aux TI-MultiView, dernière génération à ce jour.

Elles apportent :
  • un nouvel écran contrasté en 192×63 pixels
  • enfin le passage de l'historique processeur 4 bits à un nouveau processeur 8 bits
Si le matériel a donc ainsi significativement évolué, pas d'efforts comparables sur le logiciel qui à la différence est resté quasiment identique en fonctionnalités.

16315La génération TI-MathPrint se résume à 2 modèles qui n'ont été distribués que dans les seuls pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse) :
  • TI-30X Plus MathPrint (2018)
  • TI-30X Pro MathPrint (2018)

Tous les autres pays de par le monde n'ont droit qu'aux anciens modèles TI-MultiView, dont la France avec toujours la TI-Collège Plus Solaire de 2011 qui est en réalité identique logiciellement à la TI-Collège Plus de 2008, la seule et unique différence matérielle étant l'ajout d'une cellule solaire.

Bref, il semble donc qu'il y ait enfin du nouveau autour des TI-MathPrint, avec une nouvelle clé USB d'émulation TI-SmartView en préparation à l'attention des enseignants d'Allemagne, Autriche et Suisse.

À très bientôt on espère... ;)
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Découverte accès diagnostic TI-Collège et autres TI-II

Nouveau messagede critor » 24 Nov 2022, 12:08

16165Pour la rentrée 2007, Texas Instruments lançait sa génération de calculatrices TI-MultiView.

Cette révolution majeure des calculatrices scientifiques TI apportait nombre d'innovations :
  • un écran matriciel en 96×31 pixels
  • un moteur de calcul exact QPiRac
  • un affichage en écriture naturelle
Bémol toutefois, il s'agissait très exactement avec trois ans de retard des nouveautés inventées par Casio avec sa génération ES / Natural Display dès la rentrée 2004.

Cette génération étant beaucoup moins étendue que chez Casio, voici l'ensemble des modèles TI-MultiView disponibles de par le monde :
  • TI-30XB MultiView (2007)
  • TI-30XS MultiView (2007)
  • TI-Collège Plus (2008) puis TI-Collège Plus Solaire (2011)
  • TI-34 MultiView (2008)
  • TI-30X Plus MultiView (2010)
  • TI-30X Pro MultiView (2010)
  • TI-36X Pro (2011)

161661617816178Dans une actualité précédente, nous découvrions enfin la mystérieuse combinaison d'accès à l'écran d'auto-diagnostic des calculatrices de la génération TI-MultiView et donc entre autres des TI-Collège Plus françaises.

Il fallait pour cela dans l'ordre :
  1. allumer la calculatrice
  2. taper
    2nde
    0
    sur les claviers en Français ou
    2nd
    0
    sur les autres
  3. taper
    2nde
    suppr
    sur les claviers en Français ou
    2nd
    delete
    sur les autres
  4. taper
    on

Nous étions alors accueillis par une ligne informative :
  • sur les TI-30XB/XS MultiView : "JT6F54+003 11/07" (microcontrôleur JT6F54, firmware de Novembre 2007)
  • sur les TI-Collège Plus : "JT6F54+202 09/07" (microcontrôleur JT6F54, firmware de Septembre 2007)
  • sur TI-34 MultiView : "JT6F54+102 11/07" (microcontrôleur JT6F54, firmware de Novembre 2007)
  • sur les TI-30X Pro MultiView et TI-36X Pro : "JT5CW8+001 04/10" ou "JT5CW8+002 11/10" (microcontrôleur JT5CW8, firmware d'Avril 2010 pour la première version défectueuse qui calculait faux dans certains cas, ou sinon Novembre 2010)

Mais Texas Instruments conçoit et distribue des calculatrices scientifiques depuis 1972, ce qui nous fait donc 50 ans aujourd'hui. Il y a donc eu des choses avant la génération TI-MultiView de 2007.

La génération précédente est celle des TI-II, sortie à partir de 1999 :


Petite précision au sujet des modèles spécifiques à la France. Pour la rentrée 2005 Texas Instruments remplaçait la TI-40 Collège II par la TI-Collège. Outre la simplification du nom de modèle, la différence essentielle était la traduction en Français des inscriptions du clavier.

L'innovation apportée par la génération TI-II de 1999 était un écran hybride à 2 lignes :
  • 1 ligne de 11 cellules matricielles à 5×7 pixels
  • 1 ligne de 10 cellules numériques à 7 segments
Par rapport à Casio, Texas Instruments était encore dans la course à l'époque. Casio avait certes déjà introduit la même technologie d'écran hybride avec sa génération W/SVPAM mais en 1998, ce qui ne faisait donc qu'une année de retard.
De plus cette qualification de retard est même discutable, car avec les TI-II Texas Instruments innovait également avec un pavé quadridirectionnel (4 touches fléchées), là où les Casio W/SVPAM n'avaient que 2 touches fléchées. Casio rattrapera la chose pour la rentrée 2001 avec sa génération MS/SVPAM passant bien à 4 touches directionnelles.

Rien ne présageait encore à l'époque de la situation dramatique à laquelle nous sommes progressivement arrivés depuis :
  • génération TI-II de 1999 (TI-40 Collège II et TI-Collège en France) avec selon le point de vue 1 an de retard sur les Casio W/SVPAM de 1999 (fx-92 Collège New en France) ou 2 ans d'avance sur les Casio MS/SVPAM de 2001 (fx-92 Collège en France)
  • génération TI-MultiView de 2007 (TI-Collège Plus en France) avec 3 ans de retard sur les Casio ES de 2004 (fx-92 Collège 2D en France)
  • génération TI-MathPrint de 2018 qui donne l'impression de n'avoir que 4 ans de retard sur les Casio EX/Classwiz de 2014, mais ne rattrape que le retard matériel et pas le retard logiciel, et de plus ne concerne que des modèles distribués dans les pays germaniques (en France, nous restons avec la TI-Collège Plus de l'ancienne génération et souffrons donc en réalité à ce jour de pas moins de 8 ans de retard...)
C'est bien triste de voir 50 ans d'innovations de Texas Instruments dans le domaine de la calculatrice scientifique se terminer ainsi. :'(

16203Aujourd'hui, traitons de l'accès à l'écran d'auto-diagnostic des calculatrices de génération TI-II, dont les TI-40 Collège II et TI-Collège en France.

Il se trouve que la même combinaison de touches marche :
  1. allumer la calculatrice
  2. taper
    2nde
    0
    sur les claviers en Français ou
    2nd
    0
    sur les autres
  3. taper
    2nde
    suppr
    sur les claviers en Français ou
    2nd
    delete
    sur les autres
  4. taper
    on

Nous y sommes donc accueillis par une ligne informative au format légèrement différent :
  • TI-30XII S : "T452 11/99" (firmware de Novembre 1999)
  • TI-40 Collège II : "T454 11/99" (firmware de Novembre 1999)

120611208616178Les T452 et T454 ne constituent en effet non pas la référence du microcontrôleur Toshiba mais sa numérotation, ne révélant rien sur la technologie utilisée.

En effet nous avons déjà eu entre nos mains un prototype TI-Collège Plus EVT utilisant un microcontrôleur JT6F54-998S. Mais contrairement aux TI-Collège Plus de production son écran de diagnostic n'annonçait pas encore clairement "JT6F54" mais un "T998" similaire à ce que nous obtenons ici.

16203Bref, depuis l'écran d'auto-diagnostic de notre TI-40 Collège II :
  • la ligne de la touche
    MEMVAR
    permet de lancer un test des touches du clavier
  • la ligne de la touche
    sto>
    permet d'alterner manuellement l'affichage entre 3 motifs permettant de vérifier le bon fonctionnement de l'écran
  • la ligne de la touche
    permet d'alterner automatiquement entre ces 3 motifs
  • la ligne de la touche
    ON
    permet de revenir à l'écran d'accueil
162021620116200
Lien vers le sujet sur le forum: Découverte accès diagnostic TI-Collège et autres TI-II (Commentaires: 0)

Découverte accès diagnostic TI-Collège Plus et TI-MultiView

Nouveau messagede critor » 09 Nov 2022, 17:26

16165Pour la rentrée 2007, Texas Instruments lançait sa génération de calculatrices TI-MultiView.

Cette révolution majeure des calculatrices scientifiques TI apportait nombre d'innovations :
  • un écran matriciel en 96×31 pixels
  • un moteur de calcul exact QPiRac
  • un affichage en écriture naturelle
Bémol toutefois, il s'agissait très exactement avec trois ans de retard des nouveautés inventées par Casio avec sa génération ES / Natural Display dès la rentrée 2004.

La gamme étant beaucoup moins étendue que chez Casio, voici l'ensemble des modèles TI-MultiView disponibles de par le monde :
  • TI-30XB MultiView (2007)
  • TI-30XS MultiView (2007)
  • TI-Collège Plus (2008) puis TI-Collège Plus Solaire (2011)
  • TI-34 MultiView (2008)
  • TI-30X Plus MultiView (2010)
  • TI-30X Pro MultiView (2010)
  • TI-36X Pro (2011)

1205812084Début 2020 nous avions l'immense honneur de t'emmener sur les traces de la création de la génération TI-MultiView avec une pièce exceptionnelle prêtée par le musée Datamath, un prototype EVT de la TI-Collège Plus.

Bien que l'ouverture des TI-MultiView n'apporte pas d'information intéressante, nous savions déjà grâce au code Java des émulateurs diffusés par Texas Instruments que ces modèles utilisaient un processeur 4 bits de chez Toshiba, appartenant à la famille T4x.

12061Ce prototype nous apportait toutefois quelques informations supplémentaires. D'une part, nous avions au dos une étiquette nous précisant la référence du microcontrôleur renfermant le processeur en question : JT6F54-998S B-CHP, retenons JT6F54 pour simplifié.

D'autre part, sur ce prototype l'appui sur la touche
ON
calculatrice allumée permettait d'accéder un mode d'auto-diagnostic, affichant quelques informations et permettant de tester écran et touches clavier.

Le mode en question affichait à son écran d'accueil la chaîne "T998 8/06", indiquant donc que le firmware de ce prototype datait d'août 2006, le T998 étant peut-être pour sa part une référence plus précise du processeur utilisé.
12086120801208212081


12083Le test des touches nous avait pour sa part permis de te réaliser la carte des codes de touches suivante :
2nde

0F
mode

27
suppr

2F

36

37
n/d

0E
stat/calc

17
f(x)

1F

34

35
►simp

0D
×10^n

16
op

1E
maths

26
annul

2E
π

0C
sin

15
cos

1D
tan

25
:

2D
xyzt/abc

0B
%

14
(

1C
)

24
×

2C

0A
7

13
8

1B
9

23
-

2B
x^y

09
4

12
5

1A
6

22
+

2A
sto>

08
1

11
2

19
3

21
aff

29
on

07 ?
0

10
,

18
(-)

20
entrer

28

En fouillant les images ROM utilisées par les émulateurs TI-SmartView, nous avions trouvé des traces de ce qui semblait être également des chaînes relatives à un mode d'auto-diagnostic, toujours présent sur les modèles de production malgré un format de chaîne différent.

Le mode d'auto-diagnostic de TI-MultiView était censé afficher :
  • sur les TI-30XB/XS MultiView : "JT6F54+003 11)07" (microcontrôleur JT6F54, firmware de Novembre 2007)
  • sur les TI-Collège Plus : "JT6F54+202 09)07" (microcontrôleur JT6F54, firmware de Septembre 2007)
  • sur TI-34 MultiView : "JT6F54+102 11)07" (microcontrôleur JT6F54, firmware de Novembre 2007)
  • sur les TI-30X Pro MultiView et TI-36X Pro : "JT5CW8+001 04)10" ou "JT5CW8+002 11)10" (microcontrôleur JT5CW8, firmware d'Avril 2010 pour la première version défectueuse qui calculait faux dans certains cas, ou sinon Novembre 2010)

Mais nous n'avions jamais trouvé comment accéder à ce mode d'auto-diagnostic caché sur les calculatrices...

Et bien aujourd'hui est un grand jour historique. Après pas moins de 15 ans c'est aujourd'hui que va tomber le dernier secret de la génération TI-MultiView... ;)

En effet Zeroko s'est donné la peine d'aller un peu plus loin que nous - via désassemblage du code T4x.
Zeroko pense avoir trouvé la combinaison ultra secrète d'accès au mode d'auto-diagnostic des TI-MultiView et il ne va plus nous rester qu'à la tester :
  1. allumer la calculatrice
  2. taper
    2nde
    0
    sur les TI-Collège Plus ou
    2nd
    0
    sur les autres modèles
  3. taper
    2nde
    suppr
    sur les TI-Collège Plus ou
    2nd
    delete
    sur les autres modèles
  4. taper
    on

Et bingo, ça marche ! :bj:

1617816172Le mode d'auto-diagnostic de la TI-Collège Plus nous accueille donc avec la chaîne "JT6F54+202 09/07" prévue, indiquant l'utilisation d'un microcontrôleur JT6F54 et d'un firmware datant de Septembre 2007.

Même affichage en passant sur la TI-Collège Plus Solaire de la rentrée 2011, ce qui signifie que le firmware n'a pas été amélioré entre temps.

Par contre nous ignorons ce que signifie l'étrange ligne "RSF DWP JIP GVB" juste en-dessous.

16183Les touches numériques permettent de lancer le test de l'écran.

Il y a également un test clavier reprenant les codes de touches décrits plus haut (affichage à chaque touche pressée du code de la touche, suivi du nombre total de touches pressées).
16179161801618116182


1617116166Comme prévu également, nous obtenons la chaîne "JT5CW8-002 11/10" sur TI-36X Pro, indiquant l'utilisation d'un microcontrôleur JT5CW8 avec un firmware datant de Novembre 2010.

Cette fois-ci pas de 2ème ligne étrange, mais le test clavier indique bizarrement une valeur supplémentaire.
16167161681616916170


Si besoin, TheLastMillennial t'a fait un mini tuto-vidéo pour te montrer comment lancer le mode d'auto-diagnostic des TI-MultiView :

Source : Zeroko via https://www.youtube.com/watch?v=AlCw-kxamXE
Lien vers le sujet sur le forum: Découverte accès diagnostic TI-Collège Plus et TI-MultiView (Commentaires: 8)

Microcontrôleurs TI + décapsulation puce TP0458 TI Galaxy 10

Nouveau messagede critor » 31 Jan 2021, 12:03

1341013294Dans des actualités précédentes, je t'ai présenté mes premières calculatrices, dont la TI Galaxy 10 de 1988 puis la TI Galaxy 40 de 1991.

Très similaires en apparence, mais pourtant technologiquement très différentes bien que n'ayant pas abordé ce point.

1340813289En effet je t'avais démonté les calculatrices, et nous pouvions y constater l'utilisation de puces microcontrôleurs complètement différentes :
  • la CD4816AN2S de chez Texas Instruments sur la TI Galaxy 10
  • la T6A59 de chez Toshiba sur la TI Galaxy 40
Et oui, seulement 3 ans d'écart, et pourtant entre temps la puce microcontrôleur n'était plus conçue par Texas Instruments.

Revenons très rapidement sur l'histoire des microcontrôleurs Texas Instruments. En 1958 Jack S. Kilby, alors directeur de laboratoire chez TI-Dallas, inventait le circuit intégré qui allait permettre de donner vie aux calculatrices telles que nous les connaissons aujourd'hui.

En 1967, Texas Instruments inventait la première calculatrice électronique à circuit intégré, aboutissement du projet Cal-Tech.
Pas encore d'écran à l'époque, les résultats étant imprimés sur une bande de papier.

Mais dans un premier temps Texas Instruments ne commercialisa pas de calculatrice, préférant déposer un brevet et fabriquer les puces électroniques internes à fournir à d'autres constructeurs.

1970 c'est donc Canon qui commercialisa la toute première calculatrice électronique à circuit intégré, la Pocketronic.

En juin 1972, Texas Instruments se lançait enfin pleinement dans l'aventure en sortant sa première calculatrice électronique à circuit intégré, la TI-2500 Datamath.

En 1974, afin de standardiser la production de ses puces microcontrôleurs pour calculatrices, Texas Instruments invente le TMS1000. Il s'agit d'un microordinateur 4 bits, technologie très pratique à concevoir dans le contexte d'une calculatrice puisque 4 bits suffisent à stocker un chiffre, incluant initialement une ROM de 1 Kio. La ROM étant interne, des produits différents nécessitaient donc la production de puces différentes, ne serait-ce que pour avoir le microprogramme approprié en ROM.
La première puce l'utilisant fut la TMS1001 pour la calculatrice TI SR-16.

1978, nouvelle génération de puces microcontrôleurs chez Texas Instruments. On reste avec le microordinateur TMS1000, mais on change complètement de technologie au niveau de la gravure. Jusqu'ici, les puces microcontrôleurs de Texas Instruments étaient en technologie PMOS, couplant des transistors de type P à des résistances pour réaliser les portes logiques.
Voici maintenant la nouvelle technologie CMOS, couplant désormais des transistors de types P et N pour chaque porte logique. Il n'y a donc plus d'utilisation de résistances, ce qui réduit les pertes d'énergie et donc la consommation des piles. Texas Instruments en profite pour inventer la mémoire persistante. En effet puisque la consommation est grandement réduite, la RAM peut désormais continuer à être alimentée en permanence, et donc une fois la calculatrice éteinte conserver les nombres que tu as mis en mémoire pendant plusieurs années ! :bj:
La première puce microcontrôleur à l'utiliser est la TP0320 CD3201 pour la calculatrice TI Investment Analyst.
La référence TP0320 identifie la famille du microcontrôleur, et le CD3201 ses différents dérivés (Custom Design) avec donc le microprogramme spécifique à chaque modèle de calculatrice.

Et voilà, les microcontrôleurs CMOS de Texas Instruments pour calculatrices vont évoluer pendant une décennie.

En 1981 nous avons droit à la nouvelle famille TP0456 utilisant une ROM de 2 Kio, avec la puce TP0456 CD4551 de la calculatrice TI-54, en passant première calculatrice à gérer les nombres complexes.

Attardons-nous un moment sur cette famille.

Sean Riddle a pris le temps de décapsuler 2 microcontrôleurs TP0456 :
  • la TP0456 CD4556 de 1981 utilisée dans la TI-55-II
  • la TP0456 CD4571 de 1982 utilisée dans la TI BA-35
Des puces donc similaires, ne différant que par le microprogramme inscrit en ROM et les éventuelles révisions matérielles.

En voici ses photos prises au microscope après décapsulage, puis après attaque à l'acide de la première couche, référence 0456-55 ou 0456-56 visible en haut à gauche :




Ken Shirriff en fournit une ingénierie inverse qui nous sera justement bien utile pour la suite. Nous avons donc :
  • la grille de la RAM en bas à gauche avec 32 cellules en largeur pour 16 cellules en hauteur, d'une capacité donc de 32×16= 512 bits (soit 512÷8= 64 octets)
  • la grille de la ROM en bas à droite

Et voilà, en 1987 débarque la nouvelle famille de microcontrôleurs TP0458 dont les membres utilisent cette fois-ci tous le même format : des puces à 40 broches réparties en 2 rangées de 20 broches. La famille démarre donc avec la puce TP0458 CD4805 de la calculatrice TI-65.

C'est donc la déclinaison TP0458 CD4816 de cette même famille qui est utilisée dans ma TI Galaxy 10.

Sean Riddle a ici encore pris le temps de décapsuler pour le musée Datamath un membre de cette famille, la TP0458 CD4815 utilisée en fait dans la calculatrice TI-60. Mais comme nous avons vu ci-dessus, mis à part pour le contenu de la ROM c'est absolument identique.

On peut noter :
  • la référence conforme CD4815A 0458C en haut à gauche
  • une conception dès 1986 selon la mention en haut à droite
  • la grille RAM en bas à gauche qui comporte toujours 32 cellules en largeur mais désormais 24 cellules en hauteur, ce qui donne une capacité de 32×24= 768 bits (soit 768÷8= 96 octets)
  • la grille ROM en bas à droite qui bénéficie également d'une augmentation de 50% de la capacité avec désormais 3 Kio

Et c'est hélas ici en 1988 très exactement avec la TI Galaxy 10 et sa puce microcontrôleur TP0458 CD4816 que l'aventure s'arrête.

Texas Instruments prend en effet la décision de ne plus concevoir en interne les puces microcontrôleurs de ses calculatrices.

Les modèles suivants dont la TI Galaxy 40 comme on a pu voir, utiliseront donc des puces fournies par Toshiba.



Lien : historique des puces microcontrôleurs Texas Instruments pour calculatrices

Crédits images :
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TI Galaxy 40, 4ème calculatrice de Critor

Nouveau messagede critor » 10 Jan 2021, 14:47

Je t'ai déjà présenté mes premières calculatrices :
  1. rentrée 1988 en CM2, la Citizen AI mini Mickey
  2. rentrée 1989 en 6ème, la TI Galaxy 10 de 1988, un véritable coup de foudre :favorite:
  3. rentrée 1990 en 5ème, la Casio fx-82D Fraction de 1989, une horreur :mj:

Rentrée 1991 en Quatrième, nouvel enseignant de Mathématiques, Monsieur Signé, qui cette fois-ci m'accompagnera jusqu'en Troisième et qui hélas nous a quittés il y a quelques années. Une perle, entrer dans son cours c'était comme entrer dans le temple de la culture. Toujours à inventer ou raconter des histoires pour faire passer les nouvelles notions, le tout saupoudré de références, d'humour et de second degré. Peut-être que, tristement, cela passerait beaucoup moins bien aujourd'hui.

Détestant toujours ma Casio fx-82D Fraction, j'ai donc continué à utiliser autant que possible ma fidèle TI Galaxy 10.

1335313293Mais voilà, ma brave TI Galaxy 10 a de plus en plus de mal à suivre en cours d'année : :'(
  • pas de notation scientifique
  • pas de fonctions trigonométriques, le cosinus étant à l'époque au menu dès la Quatrième
Je devais donc me faire violence, et me rabattre sur la Casio fx-82D Fraction que je détestais...

13396Alors que le lycée-collège conseillait donc du Casio à l'époque, Monsieur Signé constatant visiblement ma préférence pour la TI Galaxy 10 n'hésite alors pas à me conseiller de passer à la TI Galaxy 40 qui venait tout juste de sortir pour la rentrée 1991.

13419Quelle clairvoyance de la part de Monsieur Signé, je retrouve déjà sur ma nouvelle TI Galaxy 40 tout ce que j'adorais sur la TI Galaxy 10 : :bj:
  • la division euclidienne donnant directement les 2 composantes du résultat grâce aux drapeaux écran dédiés
  • la notation en ligne naturelle des fractions grâce à son écran ici encore taillé sur-mesures
  • le drapeau indiquant que le résultat fractionnaire affiché est simplifiable
  • la simplification des fractions étape par étape
134101341113412


Mais j'y trouve en plus ce qui me manquait sur la TI Galaxy 10 : :bj:
  • les fonctions trigonométriques
  • l'écriture scientifique

Pas d'amélioration sur la saisie, la calculatrice travaille toujours uniquement en notation infixée et postfixée, la norme pour l'époque. C'est à dire que les touches d'opérateurs et fonctions unaires devaient toujours être tapées après avoir saisi leur argument, pas avant. Par exemple :
  • pour
    $mathjax$\sqrt{5}$mathjax$
    on ne tapait pas
    5
    mais
    5
  • $mathjax$cos(0)$mathjax$
    on ne tapait pas
    cos
    0
    mais
    0
    cos

1340913293La TI Galaxy 40 n'en reste pas moins une très belle amélioration de la TI Galaxy 10.

La TI Galaxy 10 calculait sur 8 chiffres significatifs et pouvait afficher jusqu'à 8 chiffres.

La Casio fx-82D Fraction calculait en interne sur 10 chiffres significatifs. Elle pouvait afficher jusqu'à 8 chiffres de mantisse, éventuellement accompagnés de 2 chiffres d'exposant.

La TI Galaxy 40 affiche quant à elle jusqu'à 10 chiffres et ceci sans contrainte. Les 2 dernières cellules numériques à droite peuvent en effet ici servir à afficher aussi bien des chiffres de mantisse que des chiffres d'exposant (de -99 à +99 dans ce cas). :bj:

Comme de plus elle gère donc cette fois-ci l'écriture scientifique, à la différence elle se permet en interne d'aller au-delà. Voici une fonction Python pour détecter cela :
Code: Tout sélectionner
def precm(b):
  k,b=0,float(b)
  while 1+b**-k-1>0:
    k+=1
  return k


L'appel sera precm(10) en base décimale. Exécutons donc à la main l'algorithme sur la calculatrice :
13413
  • $mathjax$10^{-0}+1-1=10^{-0}$mathjax$
  • $mathjax$10^{-1}+1-1=10^{-1}$mathjax$
  • ...
  • $mathjax$10^{-11}+1-1=10^{-11}$mathjax$
  • $mathjax$10^{-12}+1-1=0$mathjax$
Voilà, bien que n'affichant au mieux que 10 chiffres, en interne la calculatrice travaille sur 12 chiffres significatifs. :bj:

134161341513414La TI Galaxy 10 ne permettait d'imbriquer que 8 niveaux de paires de parenthèses.

La TI Galaxy 40 permet maintenant d'imbriquer jusqu'à 15 niveaux de paires de parenthèses, soit cette fois-ci au-delà des capacités de l'écran. :bj:

1341813417Elle ne dispose plus du drapeau à l'écran indiquant qu'il reste des parenthèses à fermer, parce qu'elle procède différemment. En fait c'est beaucoup mieux et cela corrige un défaut que j'avais relevé sur mes deux modèles précédents, à chaque fois que tu fermes une parenthèse elle t'indique le nombre de parenthèses restant à fermer ! :bj:

Outre la trigonométrie, d'autres nouvelles fonctions bien utiles sont au menu, comme
2nd
►DD
pour passer un angle en dégrés minutes secondes.

Egalement cette fois-ci non plus 1 mais 2 touches d'opérateurs programmables
OP₁
et
OP₂
, la puissance, la racine nième, les paramètres statistiques, ou encore la factorielle avec laquelle je jouais.

Ainsi que bien d'autres choses que je n'aurai pas le loisir d'utiliser : logarithmes, exponentielles.

Bref, j'ai adoré ma TI Galaxy 40, encore plus que je n'avais adoré ma TI Galaxy 10 ! :favorite:

13421Puisque la TI Galaxy 40 gère les fonctions trigonométriques, effectuons un test très rapide du cœur de calcul utilisé par le processeur.

Il suffit de calculer en mode degrés
$mathjax$Arcsin\left(Arccos\left(Arctan\left(tan\left(cos\left(sin\left(9\right)\right)\right)\right)\right)\right)$mathjax$
, et de comparer le résultat à sa valeur théorique de 9. En pratique des cœurs de calcul numérique différents donneront des valeurs proches de 9 mais différentes.

La valeur interne alors obtenue est de 8.99999864268, caractéristique de l'utilisation d'un microcontrôleur Toshiba T6A59.

133991339813397Amusons-nous maintenant, je crois en exclusivité sur Internet, à accéder à l'écran de diagnostic de la machine. Il suffit d'effectuer les manipulations ci-dessous.

On obtient successivement les écrans ci-contre au cours de la procédure, tout écart de touche nous remenant directement à l'écran de calcul.

  1. éteindre la calculatrice
  2. maintenir les touches
    EE
    (
    8
  3. sans les relâcher taper
    ON/C
  4. relâcher maintenant toutes les touches
  5. taper
    6
  6. taper
    7

Nous sommes maintenant dans le programme de diagnostic de la machine. Nous pouvons choisir les tests avec les touches
1
,
2
,
3
et
4
.

13420La touche
0
affiche le motif ci-contre puis nous ramène à l'écran de calcul.

Toute autre touche nous ramène directement à l'écran de calcul.

133981339713399Les touches
1
,
2
et
3
permettent de basculer entre les 3 tests d'affichage ci-contre, t'illustrant au passage les formidables capacités d'affichage de l'écran.

1340313402La touche
4
quant à elle affiche le motif ci-contre et démarre alors le test du clavier.

Chaque pression de touche déclenche alors l'affichage hexadécimal de 2 chiffres, retranscrits ci-dessous :




SIN

F.3
COS

4.3
TAN

4.2
DR>

4.4
►DD

1.4
EE

2.4
(

2.3
)

3.3
×

3.4
÷

8.4
x◄►y

F.4
2nd

F.2

1.2
7

5.2
8

2.2
9

3.2
SUM

d.4
OP₁

0.4
OP₂

0.2
√x

1.3
-x

5.3
4

5.4
5

6.4
6

9.4
+

9.2
-

8.2
RCL

d.3

0.3
1/x

E.2
F→D

b.2
/

b.3
1

7.3
2

6.3
3

9.3
STO

d.2

E.3
SIMP

E.4
D→F

b.4
F→Ab/c

7.4
0

7.2
.

A.2
π

A.3
=

A.4

Les contacts de touches clavier sont en effet électriquement organisés en lignes et colonnes, indiquées donc par les deux valeurs retournées.

Le 1er chiffre prend ici 15 valeurs différentes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, b, d, E et F.
Le 2ème quant à lui ne prend apparemment que 4 valeurs différentes : 1, 2, 3 et 4.

La matrice clavier semble donc avoir une organisation électrique en 4×15, assez éloignée de la disposition physique des touches.

13407Terminons par un petit coup d'œil au matériel.

Le numéro de série RCI 10 95 ici gravé au dos, indique donc un assemblage en octobre 1995.

Pas de compartiment d'accès aux piles, pour les remplacer il faut donc ici tout démonter.

13408La calculatrice utilise cette fois-ci une unique pile CR2032.

La face avant du boîtier indique pour sa part avoir été fondue en janvier 1994.

On confirme que la carte électronique utilise bien le microcontrôleur Toshiba T6A59.

13300Le matériel de la TI Galaxy 10 présentait un jumper permettant de choisir entre 2 modes de fonctionnement :
  • le mode de la TI Galaxy 10 française
  • et celui de la TI Galaxy Junior commercialisée dans d'autres pays, avec 1 différence de touche au clavier et utilisant par défaut l'écriture anglo-saxonne des fractions

13396Même choix marketing ici, la TI Galaxy 40 a une sœur pour les autres pays avec 1 différence de touche et travaillant par défaut dans la notation anglo-saxonne des fractions, la TI Galaxy 40x.

Mais ici les choix techniques semblent pour leur part avoir été différents. Nous ne notons pas de jumper au clavier, la carte électronique semblant être parfaitement identique sur les deux modèles.

Il faut donc croire que la différence est purement logicielle, avec un code distinct programmé dans la puce Toshiba T6A59.

Et puis un matin en Troisième, un camarade s'amène avec une TI-81. Mais ça, c'est une autre histoire... ;)


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TI Galaxy 10, 2ème calculatrice de Critor

Nouveau messagede critor » 27 Déc 2020, 11:53

133041330213303Cet article fait partie de notre série d'articles un-boxing week 2020.

Hier je t'ai présentée ma 1ère calculatrice qui n'était ni une Casio ni une Texas Instruments.

Aujourd'hui voici ma 2nde calculatrice pour mon entrée en Sixième en 1989 au collège Gérard Philipe à Montpellier. Désolé pour le faux départ d'hier (même si ça aurait pu être pire - imaginez ce que je serais aujourd'hui si Maman m'avait offert une Lexibook... :troll: ). Mais aujourd'hui c'est la bonne, c'est bien une Texas Instruments, plus précisément la TI Galaxy 10 tout justement sortie pour la rentrée 1988.
C'est monsieur Belleville qui m'enseignait à la fois les Mathématiques et les Sciences Physiques (a posteriori corps des PEGC je dirais puisque bivalent), et j'en garde aujourd'hui encore un excellent souvenir. Je ne me souviens plus si la Galaxy 10 était le modèle recommandé juste par l'enseignant, ou bien pour toutes les classes de Sixième.

Je précise qu'à l'époque la découverte de la calculatrice était purement personnelle. Je n'ai souvenir d'aucun enseignant apportant aide ou astuces d'utilisation, du moins pas pendant le déroulement de leurs cours.

1330113300Voici donc ma TI Galaxy 10 maintenant sortie de son étui pliant rigide, et assemblée à l'époque en Italie comme précisé au dos. Plus précisément, le numéro de série RCI 24 89 indique un assemblage la 24ème semaine de l'année 1989, soit en juin 1989.

Des boutons, des rectangles et des couleurs de partout... elle en jette avec son design futuriste de tableau de bord de vaisseau de Star War ou Star Trek.

Pour moi je ne vous le cache pas, ce fut un vrai coup de foudre qui a grandement conditionné mon équipement en outils de calcul instrumenté jusqu'à ce jour. :favorite:

Mais avant de la prendre en main, commençons par voir ce qu'en dit Texas Instruments avec la boîte reproduite ci-contre.

La TI Galaxy 10 a donc un surnom ambitieux, La Clé des Maths. La boîte va même encore plus loin pour transmettre l'aspect extraordinaire de ce produit, illustrant un élève qui va au collège avec sa TI Galaxy 10 en guise de cartable tellement il n'y a besoin de rien d'autre.

La TI Galaxy 10 est donc une calculatrice scientifique conçue pour les niveaux Sixième à Cinquième de l'époque, et également utilisable en CM2.

13300Le marketing ne recule devant rien, parlant même au dos de la boîte d'un produit conçu en France. Là je ne suis pas certain que ce soit vrai.

Ce qui est exact, c'est que la TI Galaxy 10 est un modèle uniquement distribué en France. Mais le reste du monde a bien eu droit à un produit équivalent et même quasiment identique, la TI Galaxy Junior, avec 1 unique différence de touche clavier, mettant en avant l'écriture anglo-saxonne des fractions.

Cela m'étonne qu'un produit Texas Instruments à distribution mondiale ait été entièrement conçu en France, mais c'est avec mes repères d'aujourd'hui. Tout comme l'assemblage en Italie aujourd'hui totalement anachronique d'ailleurs.


Le manuel allemand de la TI Galaxy Junior parle pour sa part d'une conception en collaboration avec des enseignants de nombreux (au pluriel) pays d'Europe.

Tout ça pour 1 touche de différence avec la TI Galaxy 10 soi-disant conçue en France ? Visiblement, au moins l'une de ces formulations nous ment.

Petit coup d'œil également sur le manuel de la TI Galaxy 10.

Son accueil est extrêmement chaleureux : invitation à apposer son nom sur une étiquette à l'emplacement dédié au dos de la calculatrice, tutoiement enthousiaste adressé au jeune utilisateur que j'étais dès l'introduction... :D


Tout ceci contraste avec la partie suggestions en page 45. Les masques tombent ?... Elle y invite toute personne souhaitant collaborer avec Texas Instruments et soumettre des idées à accompagner son courrier d'un engagement écrit selon lequel il ne lui sera dû aucune compensation d'aucune sorte. Sans quoi il ne sera tenu aucun compte de ses suggestions.

Mais qu'est-ce que c'est que cette entreprise qui visiblement veut le beurre, l'argent du beurre et le ... papier ? Qu'est-ce que c'est que cette entreprise qui visiblement ne veut pas payer ses collaborateurs lorsqu'ils apportent de bonnes idées ? J'ai trouvé ce passage tout-à-fait scandaleux à l'époque, et je n'ai pas changé d'avis aujourd'hui. Payer ses collaborateurs à la mesure de ce qu'ils méritent, ce serait quand même la moindre des choses... :mj:

13293Bon, venons-en enfin à la calculatrice. Les différentes couleurs de la TI Galaxy 10 ne sont pas juste décoratives. Elles permettent de séparer les touches du clavier selon leurs fonctions, comme illustré dans le manuel. La séparation des touches de fractions, ô combien importantes à l'époque en Sixième et Cinquième, avec une couleur spécifique est fort bienvenue.

La calculatrice utilise donc a priori un écran LCD pouvant afficher jusqu'à 8 chiffres grâce à ses cellules à 7 segments.

13292Elle fonctionne en notation infixée et postfixée, la norme pour l'époque. Pas encore donc de notation préfixée, c'est-à-dire que les touches d'opérations unaires devaient être tapées après avoir saisi leur argument, pas avant. Par exemple pour
$mathjax$\sqrt{5}$mathjax$
on ne tapait pas
5
comme sur les calculatrices d'aujourd'hui, mais
5
. Je n'ai pas le souvenir que cela m'ait dérangé le moins du monde.

Pas d'écriture naturelle à l'époque et encore moins sur un tel écran, les saisies doivent donc être parenthésées correctement pour être équivalentes aux expressions des énoncés en terme de priorités opératoires. Notons justement une petite fonctionnalité bien sympa dans ce cadre, à partir du moment où tu as ouvert une parenthèse lors d'une saisie, un indicateur à gauche de l'écran s'allume et ne s'éteindra que lorsque tu auras correctement fermé toutes les parenthèses. :bj:

13298Maintenant nous allons commencer à aborder ce qui fait de la TI Galaxy 10 une calculatrice extraordinaire pour l'époque. Tu as peut-être déjà remarqué, mais il n'y a pas 1 touche de division au clavier mais 3.
÷
pour la division décimale,
/
pour les fractions, et
pour la division euclidienne.

Formidable, j'avais donc la division euclidienne sur la calculatrice, elle me donnait d'une seule touche les 2 résultats quotient et reste attendus, en prime en m'indiquant clairement qui était qui ! :bj:

Indicateurs écran donc dédiés aux parenthèses, quotients et restes, l'écran de la TI Galaxy 10 est tout sauf banal. Mais ce n'est rien encore. ;)

132961329513294La calculatrice gère donc les fractions, et les 8 cellules numériques sont toutes séparées par un indicateur permettant d'allumer une barre oblique de fraction. Ce n'est certes pas la notation naturelle, mais c'est oh combien intuitif à lire. Cet écran conçu sur-mesures pour une écriture en ligne des fractions est absolument génial ! :D

En prime un indicateur en bas de l'écran dit si le résultat fractionnaire actuellement affiché est simplifiable, et la touche
SIMP
permet justement de simplifier ces fractions pas à pas. Fantastique, j'avais toute la justification des calculs de fractions étape par étape, je n'avais plus qu'à recopier ! :bj:


1328713288J'ai même eu un cahier d'exercices prenant tout spécialement appui sur la TI Galaxy 10, Bon départ en Maths de chez Magnard. Comme quoi Texas Instruments cultivait déjà à l'époque de bons rapports avec les enseignants et éditeurs, même pour les calculatrices scientifiques du collège.

Ce n'est pas un cahier demandé par l'enseignant ou le collège, c'est il me semble Maman qui me l'avait ramené, sans doute l'avait-elle eu en spécimen quelque part. Je n'y ai absolument pas accroché à l'époque et n'ai d'ailleurs rien écrit dans le cahier, de bêtes exercices à trous déroulés ultra lentement avec les touches TI Galaxy 10 à taper une par une. Il est peut-être excellent, mais désolé je ne peux pas être neutre à son sujet.

Je ne comprenais absolument pas l'intérêt d'un cahier qui ne me donnait aucune astuce que je ne connaissais déjà, et me faisait décomposer touche pas touche des parties d'exercices que je faisais déjà plus rapidement en calcul posé.

Sans doute faudrait-il un autre enseignant pour vous donner un avis objectif. ;)
132861328513284132832516251725182519252025212522252313282

1328913290Bon, passons maintenant à l'étape que vous attendez maintenant tous, le démontage. La TI Galaxy 10 utilise 2 piles bouton LR44 mises en série.

C'est la première calculatrice que j'ai ouverte de ma vie, curieux à l'époque de savoir comment c'était fait dedans.

Ce qui peut paraître inhabituel, c'est que la calculatrice n'utilise pas de carte mère rigide. Son circuit électronique est gravé sur une simple feuille de papier plastique souple.

Il s'articule autour d'un microcontrôleur CD4816AN2S estampillé Texas Instruments.

On note une mention TI-JUNIOR dans un coin, indiquant donc que les TI Galaxy 10 et TI Galaxy Junior partageaient le même matériel.

Mais comment le matériel savait-il alors qu'il devait fonctionner différemment, notamment pour les touches de fractions ? Le musée Datamath nous résout ce mystère en démontant sa TI Galaxy Junior.

La seule résistance de la TI Galaxy 10 est manquante, et on découvre dessous une inscription TI-10.

Cette résistance agit donc en tant que jumper elle permet de choisir le mode de fonctionnement du matériel :
  • TI Galaxy 10 lorsqu'elle est présente
  • TI Galaxy Junior lorsqu'elle est absente
Pas de grand intérêt a priori, mais si ça t'amuse tu peux donc très facilement transformer ta TI Galaxy 10 en TI Galaxy Junior, ou ta TI Galaxy Junior en TI Galaxy 10. ;)

Aujourd'hui encore je trouve la TI Galaxy 10 extraordinaire et révolutionnaire pour l'époque, des fonctionnalités géniales tout sauf élémentaires (division euclidienne, calcul fractionnaire...) qui à l'époque n'étaient même pas intégrées sur les calculatrices programmables et graphiques.

C'est justement le souvenir de la TI Galaxy 10 qui m'inspira et me poussa quelques années plus tard à étendre les possibilités de ma calculatrice graphique TI-85 en y programmant ces fonctionnalités et bien d'autres bien utiles dont elle ne disposait pas d'origine, et à le faire ensuite pour les calculatrices des autres sur TI-Planet jusqu'à-ce que le mode examen ne vienne stupidement nous l'interdire et ne plus donner comme seule et unique solution aux utilisateurs que l'achat d'un modèle plus cher.

Merci Texas Instruments pour m'avoir offert avec la TI Galaxy 10 une superbe entrée dans le calcul instrumenté, et mine de rien à retardement dans la programmation grâce aux ambitieuses fonctionnalités préprogrammées ! :favorite:

Crédits images :
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Mise à jour émulateurs TI-SmartView 30X Pro / 36X MathPrint

Nouveau messagede critor » 22 Nov 2020, 12:19

11070Avec 77,2% de parts de marché valeur sur l'année civile 2018 (source Gfk panelmarket calculatrices, données plus récentes non communiqués à ce jour), la fx-92+ Spéciale Collège est l'idole des collégiennes et collégiens.

C'est à un point tel que peut-être ignores-tu même que d'autres constructeurs ont existé.

Revenons sur la compétition Casio - Texas Instruments ces trois dernières décennies dans le domaine des calculatrices scientifiques.

Pour la rentrée 1994, Casio lance sa gamme de calculatrices scientifiques S VPAM, avec une amélioration de la saisie en notation infixée. Cette gamme sera déclinée en France en différents modèles :
  • 1994 : fx-92 Collège
  • 1996 : fx-92 Collège II
  • 1997 : fx-92 Collège III
  • 1999 : FX JUNIOR

Rentrée 1998, Casio lance sa nouvelle gamme W SVPAM révolutionnaire. Au menu des nouveautés un affichage 2 lignes (saisie + résultat) sur un écran hybride (12 cellules matricielles 5×6 pixels + 12 cellules à 7 segments), ainsi que l'ajout de 2 touches directionnelles gauche/droite pour modifier librement la saisie. En France nous aurons :
  • 1998 : fx-92 Collège New
  • 1999 : fx-92 Collège New+

Rentrée 1999, Texas Instruments réplique avec sa gamme TI-II rajoutant également un écran hybride 2 lignes similaire (11 cellules matricielles 5×7 pixels + 12 cellules à 7 segments), mais surtout non pas 2 mais 4 touches directionnelles haut/bas/gauche/droite, permettant en prime de naviguer dans l'historique de calculs ou les menus. Pour la France, nous retiendrons :
  • 1999 : TI-40 Collège II
  • 2005 : TI-Collège

Rentrée 2001, Casio riposte avec sa nouvelle gamme MS SVPAM, avec cette fois-ci les 4 touches directionnelles. Cette gamme fera de plus l'objet d'une révision MS VPAM 2nd edition pour la rentrée 2019. En France nous avons eu :
  • 2004 : fx-92 Collège
  • 2009 : FX JUNIOR PLUS
  • 2019 : FX JUNIOR+

Mais Casio est loin de s'arrêter là et sort une nouvelle révolution pour la rentrée 2004, la gamme ES Natural Display. Au menu un écran pleinement matriciel 96×31 pixels, la saisie en écriture naturelle, ainsi qu'un moteur QPiRac intégré pour des résultats exacts également affichés en écriture naturelle. Cette gamme fera de plus l'objet de révisions ES Plus Natural VPAM pour la rentrée 2008 et ES Plus Natural VPAM 2nd edition pour la rentrée 2020. Pour la France, elle sera déclinée avec les :
  • 2007 : fx-92 Collège 2D
  • 2009 : fx-92 Collège 2D+

Texas Instruments commence à prendre du retard. Ce n'est que pour la rentrée 2007 soit avec un catastrophique retard de 3 ans que sort la nouvelle gamme TI-MultiView avec ici aussi le nouvel écran matriciel 96×31 pixels, le moteur exact QPiRac et la saisie et l'affichage en écriture naturelle. Pour la France, nous aurons :
  • 2008 : TI-Collège Plus
  • 2013 : TI-Collège Plus Solaire

Mais Casio ne ralentit toujours pas sa course et sort une nouvelle gamme révolutionnaire pour la rentrée 2014, la EX Classwiz. Au menu un formidable nouvel écran 192×63 pixels faisant pâlir d'envie nombre de calculatrices graphiques, accompagné d'innovations logicielles formidables (feuille de calcul / tableur, QR Code pour exporter les données, langage de programmation). En France nous avons :
  • 2015 : fx-92 Spéciale Collège
  • 2018 : fx-92+ Spéciale Collège

1106211069Texas Instruments met ici encore beaucoup de temps à réagir. Ce n'est que pour la rentrée 2018 que sort avec cette fois-ci 4 ans de retard la nouvelle gamme TI-MathPrint avec l'écran 192×63 pixels. Mais elle de façon très décevante elle ne reprend à la différence aucune des innovations logicielles. Pas de tableur, pas de QR Code, pas de langage de programmation... :'(
D'ailleurs, les rares modèles TI-30X Pro MathPrint et TI-36X MathPrint appartenant à cette gamme ne sont commercialisés qu'en Europe : Belgique, Suisse, Allemagne, Autriche.

La France n'a pas eu droit à un nouveau modèle et reste donc toujours avec l'antique TI-Collège Plus dont la technologie remonte à 2008 ou pire 2004 si l'on se réfère à Casio.

Nous aurions rêvé pourtant d'une TI-Collège Premium.

Aujourd'hui avec des parts de marché quasi monopolistiques pour Casio, les modèles de la gamme EX Classwiz personnalisés sur-mesure en langues et fonctionnalités pour pas moins de 12 pays ou groupes de pays, et un retard désormais abyssal pour Texas Instruments, il nous semble impossible pour ce constructeur de revenir sur ce marché rien qu'en imitant la concurrence comme cela avait été fait en 1999 puis en 2007, non sans cette fois-ci un retard déjà préoccupant.

Il faudrait au minimum des innovations matérielles et/ou logicielles majeures, sans augmentation du prix de vente car pour les familles de collégiens et collégiennes il est à ce jour exclu de dépenser bien plus de 20€ dans ce qui est considéré à tort comme une vulgaire calculette.

Bref en attendant, Texas Instruments te sort une mise à jour du logiciel d'émulation de ses calculatrices de dernière génération, le TI-SmartView MathPrint qui passe désormais en version 1.2.

A priori aucun changement au niveau des calculatrices émulées :
  • la ROM TI-30X Pro MathPrint est toujours en version 1.0.0.15
  • la ROM TI-30X Plus MathPrint est toujours en version 1.0.1.21
  • la ROM TI-30XS MultiView dispose toujours de l'écran de diagnostic JT6F54+003 11)07 daté donc de novembre 2007
  • la ROM TI-34 MultiView dispose toujours de l'écran de diagnostic JT6F54+102 11)07 daté également de novembre 2007

Par contre bizarrement, si tu compares ancienne et nouvelle versions du logiciel, tu pourras noter nombre d'éléments d'interface qui changent de dimensions ou position. Peut-être un changement de bibliothèque graphique...


Téléchargements : TI-SmartView MathPrint 1.2 pour Windows / Mac

Crédits images : http://www.datamath.org/ et https://casio.ledudu.com/
Lien vers le sujet sur le forum: Mise à jour émulateurs TI-SmartView 30X Pro / 36X MathPrint (Commentaires: 0)

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