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Podcast "TI-Planet FM" 29/4: ti_plotlib TI-83 Premium CE 5.5

Nouveau messagede critor » 01 Mai 2020, 12:28

12481Nouveau "TI-Planet FM" par CaptainLuigi, le magazine audio pour s'occuper en confinement autour des calculatrices graphiques.

Au menu très riche du podcast du 29 avril 2020, découverte audio et sans effort du nouveau module Python ti_plotlib de tracés dans un repère, disponible gratuitement avec la mise à jour 5.5 de la TI-83 Premium CE Edition Python d'ici quelques semaines :
Lien vers le sujet sur le forum: Podcast "TI-Planet FM" 29/4: ti_plotlib TI-83 Premium CE 5.5 (Commentaires: 0)

Helmet CN-07, jeu Nintendo Game & Watch sur NumWorks

Nouveau messagede Admin » 01 Mai 2020, 13:50

6594Avant l'avènement des calculatrices graphiques, c'est Nintendo qui lança le tout premier jeu électronique de poche muni d'un écran LCD (cristaux liquides) exploitant les deux dimensions, Ball en avril 1980. Comme indiqué par sa référence AC-01, c'était le premier né de la gamme Game & Watch, largement imitée au siècle dernier par d'autres constructeurs asiatiques pour le meilleur et pour le pire. Au lieu de simples points, les pixels ici allumés à l'écran ont des formes représentant des éléments du jeu.

En 2016, Fenysk avait déjà rendu un bel hommage à ces produits avec une adaptation pour ta Graph 35/75+E de Helmet, sorti en février 1981 sous la référence CN-07, soit le 7ème jeu de la gamme. Il est à noter que le jeu fut renommé Headache pour sa commercialisation dans plusieurs zones d'Europe, le mot anglais Helmet (casque) se retrouvant sous à l'identique en allemand et renvoyant donc aux heures sombres de l'Europe.

Dans ce jeu te voici ouvrier sur un chantier de construction, et tu te dois de traverser la cour pour atteindre la cabane à outils pendant que l'on t'en maintient la porte ouverte. Et cela bien sûr en évitant les divers outils qui tombent du ciel sur ce genre de chantier. :p

12492Comme il l'avait déjà fait avec le jeu Fire FR-27 sorti dans la même gamme en décembre 1981, Schraf te propose aujourd'hui une adaptation sous le nom de Météorites pour ta NumWorks, une adaptation de Helmet / Headache CN-07 exploitant à nouveau les formidables possibilités écran et clavier maintenant offertes en Python par l'usage des modules kandinsky et ion combinés. :bj:

La NumWorks ne disposant contrairement à la concurrence pas encore de fonctions Python optimisées pour l'affichage de sprites, ces derniers seront tout sauf instantanés si effectués pixel par pixel, ce qui impactera négativement le gameplay.

C'est pour cela que Schraf te remplace les différents sprites par des caractères, la fonction draw_String() étant bien optimisée.

Schraf te met maintenant au défi de t'inspirer de son code pour adapter Parachute, jeu de référence PR-21 sorti dans la même gamme en juin 1981. ;)

Petit playthrough pour t'y aider, fais-nous du beau : ;)

Installation : https://workshop.numworks.com/python/schraf/meteorites

Crédits images :
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Puzzle Bobble / Bust-a-Move 1.02, mise à jour plein écran !

Nouveau messagede critor » 02 Mai 2020, 15:32

Puzzle Bobble également connu sous le nom de Bust-a-Move en Amérique du Nord, est un jeu de Taito sorti en 1994 initialement sur borne d'arcade, puis adapté pour consoles de jeux et Windows en 1995.
Taito nous ressortait donc ses charmants dinosaures Bub et Bob introduits dans son jeu d'arcade mythique de 1983, Bubble Bobble. Ces derniers manœuvrent ici un canon qui lance des bulles colorées. Le but est de nettoyer intégralement chaque tableau, sachant que juxtaposer 3 bulles de la même couleur les fait éclater.

En 2012, Eiyeron t'en avait sorti un portage sous la forme d'une application pour les calculatrices Casio couleur de l'époque, les fx-CG10/20. :)

12486Dans un article précédent Eiyeron te finalisait une version 1.00 également compatible Graph 90+E et fx-CG50, un portage de haute facture rien qu'à regarder les graphismes. :bj:

12493Mais voilà, la technologie B-System utilisée pour les bornes d'arcade Taito de l'époque offrait une résolution de 320×224 pixels dont tu ne profitais pas ici sur ta calculatrice.

L'écran de ta calculatrice dispose certes d'une définition de 396×224 pixels matériellement plus que suffisante.

Mais logiciellement, le système d'exploitation ne t'offre pas d'accès à une bordure qu'il se réserve pour indiquer le bon fonctionnement du mode examen :
  • marge de 6 pixels à gauche
  • marge de 6 pixels à droite
  • marge de 8 pixels en bas
Par défaut les applications ne peuvent donc afficher qu'en 384×216 pixels.

Pas de redimensionnement réduisant la qualité du rendu ici, le rendu était tout simplement tronqué. Il te manquait 8 lignes de pixels en haut d'écran, ce qui pouvait notamment se remarquer sur les fonds d'écran.

12494Mais Eiyeron est de retour aujourd'hui avec une nouvelle version 1.02. Lorsque son application prend la main sur le système, il se donne ici la peine de reconfigurer le contrôleur écran pour autoriser l'affichage plein écran 396×224 pixels, et donc te faire profiter cette fois-ci du jeu dans sa définition originale de 320×224 pixels au complet ! :bj:

Une mise à jour majeure pour continuer à bien prendre soin de toi; merci Eiyeron pour ce formidable travail bénévole dans l'intérêt de tous les confinés ! :D

Téléchargement : archives_voir.php?id=2619736

Source : https://www.planet-casio.com/Fr/forums/ ... tml#175707
Lien vers le sujet sur le forum: Puzzle Bobble / Bust-a-Move 1.02, mise à jour plein écran ! (Commentaires: 0)

Podcast "TI-Planet FM" 01/05 : Merlin Carré magique + Python

Nouveau messagede critor » 03 Mai 2020, 09:55

12490Nouveau "TI-Planet FM" par CaptainLuigi, le magazine audio pour s'occuper en confinement autour des calculatrices.

Au programme de ce 1er mai 2020 :
  • Carré Magique, un des 6 jeux intégrés à la Merlin, console portable tactile de 1978, adapté pour ta NumWorks
  • projet Pycalc, pack rajoutant des modules standard manquants pour toutes calculatrices Python :
    • itertools , secretset statistics avec à ce jour 22 fonctions
    • 3 nouvelles fonctions pour math (factorial, ...)
    • 3 nouvelles fonctions pour random (sample, ...)
  • l'astuce Python
  • le point histoire : le langage C
Lien vers le sujet sur le forum: Podcast "TI-Planet FM" 01/05 : Merlin Carré magique + Python (Commentaires: 1)

Mémoire tas/heap + tailles modules TI-83 Premium CE 5.5

Nouveau messagede critor » 03 Mai 2020, 16:26

12382Dans sa prochaine mise à jour 5.5 gratuite prévue pour Mai 2020, Texas Instruments va rajouter de formidables possibilités à ta TI-83 Premium CE :
  • mise à jour en 5.5 de l'application SciTools
  • mise à jour en 5.5 de l'application Periodic
  • mise à jour en 5.5 de l'application Python (TI-83 Premium CE Édition Python uniquement)

Cette dernière application apporte de nouveaux modules importables pour tes scripts Python :
  • time, certes déjà présent mais maintenant listé au menu et donc officiel; il ne risque plus de disparaitre :)
  • ti_system, avec diverses possibilités :
    • détection des simples pressions de touches clavier (sans validation donc) par l'utilisateur, avec même l'éventuel modificateur actif (
      2nde
      ou
      alpha
      )
      , et ça marche aussi avec un clavier USB ! :bj:
    • affichage dans la console à la ligne que tu veux :bj:
    • exportation de listes de nombres (entiers, flottants ou complexes) existant dans le contexte Python vers l'environnement de la calculatrice, pour traitement à l'aide d'autres applications :bj:
    • importation depuis le contexte Python de listes ou équation de régression existant dans l'environnement de la calculatrice :bj:
    • et donc plus généralement un début d'intégration du Python à l'environnement mathématique de la calculatrice, enfin l'application Python va pouvoir servir non plus seulement à coder un truc déconnecté dans un coin, mais à traiter des problèmes et tâches complexes dans leur globalité ! :bj:
  • ti_plotlib, une bibliothèque graphique pour tracer dans un repère, conformément aux programmes de Physique-Chimie, SNT et NSI, tout en permettant également nombre d'applications en Mathématiques ! :bj:
  • ti_hub, pour les projets d'objects connectés à l'aide de l'interface TI-Innovator Hub :)
  • ti_rover, pour les projets de robotique à l'aide du TI-Innovator Rover :)
  • ainsi qu'un mystérieux ti_graphics pour sa part non listé au menu, mais justement utilisé par ti_plotlib

Avant de poursuivre notre exploration des modules, voyons un petit peu où nous en sommes aujourd'hui niveau mémoire.
Attention, nous ne disposons que d'une préversion. Il est donc parfaitement possible que plusieurs points abordés dans notre critique soient améliorés d'ici la sortie.

Les interpréteurs MicroPython ou similaires qui tournent sur ta calculatrice font appel à 3 types de mémoires avec les rôles suivants :
  • la mémoire de stockage qui accueille et conserve tes scripts Python
  • le stack (pile) qui, à l'exécution, accueille les références vers les objets Python créés
  • le heap (tas) qui, à l'exécution, accueille les valeurs de ces objets Python
En gros le stack / pile limite donc le nombre d'objets différents pouvant exister simultanément en mémoire, alors que le heap / tas limite la taille globale occupée par ces objets.
A moins d'avoir de gros besoins en terme de récursivité, le facteur limitant pour tes projets Python sur calculatrice est habituellement le heap / tas.




Sommaire :



1) mémoire de tas / heap et module gc

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L'appel mem() avec le script mem.py suivant permet d'estimer la capacité du tas (heap) Python, et retournait jusqu'à présent près de 20K sur TI-83 Premium CE Édition Python :
Code: Tout sélectionner
def sizeenv():
  s=0
  import __main__
  for o in dir(__main__):
    try:s+=size(eval(o))
    except:pass
  return s
def size(o):
  s,t=0,type(o)
  if t==str:s=49+len(o)
  if str(t)=="<class 'function'>":s=136
  if t==int:
    s=24
    while o:
      s+=4
      o>>=30
  if t==list:
    s+=64
    for so in o:s+=8+size(so)
  return s
def mem(v=1,r=1):
  try:
    l=[]
    try:
      l+=[r and 793+sizeenv()]
      if v*r:print(" ",l[0])
      l+=[0]
      l+=[""]
      l[2]+="x"
      while 1:
        try:l[2]+=l[2][l[1]:]
        except:
          if l[1]<len(l[2])-1:l[1]=len(l[2])-1
          else:raise(Exception)
    except:
      if v:print("+",size(l))
      try:l[0]+=size(l)
      except:pass
      try:l[0]+=mem(v,0)
      except:pass
      return l[0]
  except:return 0

Les formidables nouveautés de la version 5.5 semblent hélas avoir un coût important, à vide nous trouvons désormais à peine 17,5K de libres avec la version 5.5, un effondrement non négligeable de plus de 2,5K. :'(

La TI-83 Premium CE Édition Python fait partie des très rares calculatrices disposant du module gc, module qui va nous être bien pratique pour comprendre ce qui se passe. Retenons les appels suivants :
  • gc.mem_alloc() retourne l'espace occupé sur le tas (heap)
  • gc.mem_free() retourne l'espace libre sur le tas (heap)

Testons à vide à l'aide du petit script suivant :
Code: Tout sélectionner
from gc import *
a, f = mem_alloc(), mem_free()
(a, f, a+f)

Nous découvrons donc que le tas Python de la TI-83 Premium CE Édition Python fait exactement 19,968K; sa capacité totale n'a donc pas été réduite.

Mais, lorsque tu lances tes scripts Python plusieurs choses sont initialisées et consomment du tas avant même l'exécution de ta première ligne de code. Et c'est là qu'il y a une lourde différence :
  • avec la dernière version 5.4 : juste 608o consommés pour pas moins de 19,36Ko de libres
  • avec la prochaine version 5.5 : pas moins de 2912o consommés pour juste 17,056Ko de libres
Effectivement, on retrouve bien cette consommation supplémentaire de 2,5K sur le tas avant même que tu aies tapé la moindre ligne de Python.

En passant il est normal que l'on trouve ici à chaque fois un petit peu moins que l'espace libre trouvé avec mem(), puisqu'il y a ici l'importation obligatoire du module gc qui consomme également du tas.

D'où le classement en terme de capacité tas (heap) disponible pour tes scripts, avec la capacité totale précisée lorsque le module gc est disponible :
  1. 1,032942 Mo : Casio Graph 90+E
  2. 1,022145 / 1,024512 Mo : HP Prime G1 (version alpha)
  3. 100,560 Ko : Casio Graph 35+E II
  4. 32,339 Ko : NumWorks (firmware Omega)
  5. 31,624 Ko : NumWorks
  6. 19,500 / 19,968 Ko : TI-83 Premium CE Édition Python (ancienne version)
  7. 17,359 / 19,968 Ko : TI-83 Premium CE Édition Python (nouvelle version)
  1. 2,049276 Mo : TI-Nspire (application MicroPython)
  2. 1,032942 Mo : Casio Graph 90+E / fx-CG50
  3. 1,022145 Mo : HP Prime G1 (version alpha)
  4. 257,636 / 258,048 Ko : Casio Graph 35+E / 75+ / 35+ USB Power Graphic 2 / 75/95 USB Power Graphic 2 / fx-9750/9860GII USB Power Graphic 2
  5. 100,560 Ko : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII
  6. 32,339 Ko : NumWorks (firmware Omega)
  7. 31,624 Ko : NumWorks
  8. 31,520 / 32,256 Ko : Casio Graph 35+E II / 85 / 35+ USB Power Graphic 1 / 75/95 USB Power Graphic 1 / fx-9750/9860GIII / fx-9750/9860GII USB Power Graphic 1 / fx-9860G
  9. 22,605 / 22,912 Ko : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
  10. 19,500 / 19,968 Ko : TI-83 Premium CE + TI-Python + TI-83 Premium CE Édition Python (ancienne version)
  11. 17,359 / 19,968 Ko : TI-83 Premium CE Édition Python (nouvelle version)

La TI-83 Premium CE Édition Python était déjà la pire solution Python pour la capacité tas, et cela ne fait donc qu'empirer.

C'est probablement largement suffisant pour les petits algo-musements de quelques lignes qui seront traités en Mathématiques ou Physique-Chimie.

Le problème est ailleurs, ceux qui auront suffisamment accroché pour avoir envie d'aller plus loin risquent d'être rapidement déçus par leur calculatrice...
Ceux qui aborderont des projets (SNT, NSI, ... ou même non scolaires) risquent d'obtenir des erreurs de mémoire assez rapidement après le début du projet...

Car le Python ce n'est pas du C, les objets Python les plus élémentaires sont extrêmement gourmands en mémoire :
  • 64 octets rien que pour une liste vide
  • plus 8 octets pour chaque élément de liste supplémentaire, sans compter la taille de l'élément en question
  • 24 octets pour un entier nul
  • 28 octets pour un entier court non nul
  • 49 octets rien que pour une chaîne vide
  • plus 1 octet par caractère de chaîne supplémentaire
  • ...
Alors imagine la catastrophe quand pour des projets tu multiplies le nombre de ces objets au sein de listes... :#roll#:

Quand on pense à tout ce que nous avons pu souffrir sur NumWorks depuis la rentrée 2017 avec seulement 16K de tas disponible avant la mise à jour 13.2 faisant passer cela à 32K, nous sommes en effet assez pessimistes ici devant nos même pas 17.5K de tas.

Il est possible que l'on ne puisse pas importer simultanément l'ensemble des modules.
Il risque de ne pas rester beaucoup de tas disponible pour coder une fois certains gros modules importés, et nous allons revenir là-dessus.
Cela remet au passage en question notre projet déjà évoqué de développer certains scripts de compatibilité, scripts qui ne feraient alors que réduire encore davantage le peu de mémoire tas utilisable pour tes scripts si tu dois les importer en plus des modules en question. :'(

Les erreurs de mémoire risquent donc d'arriver très rapidement. A cause de ce gros défaut, les scripts Python offerts en ligne risquent à notre avis d'être à terme plus nombreux et surtout beaucoup plus conséquents pour les solutions concurrentes que pour la TI-83 Premium CE Édition Python, et ce malgré toutes ses formidables possibilités. :'(

Le pire était que cela fait plus de 2 ans que nous communiquons régulièrement (sans aucune malveillance) sur ce grave défaut aujourd'hui corrigé de la NumWorks, et comprenons donc assez mal que la même erreur ait pu être reproduite ici.
A moins que ce ne soit en fait exprès pour pousser ceux qui veulent aller plus loin à un investissement dans les modèles haut de gamme TI-Nspire CX II ?...




2) types de scripts et scripts préremplis

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Grande nouveauté de l'application Python 5.5, le menu de création de scripts te permet d'en choisir un type avec la touche
F3
.

Outre le type Script vierge par défaut, tu obtiens alors un script prérempli à compléter :
  • Calculs Mathématiques : importe math
  • Simulation Aléatoire : importe random
  • Tracer (x,y) et Texte : importe ti_plotlib + script de tracé de nuage de points avec les listes x et y à remplir
  • Partage de Données : importe ti_system
  • Projets STEM Hub : importe ti_system et time
  • Rover : importe time, ti_system et ti_rover


Une belle initiative, voilà de quoi bien alléger tes saisies clavier lorsque tu commences un nouveau script ! :bj:




3) importations modules et consommation tas / heap

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Voyons enfin un petit peu ce que consomme l'importation de chaque module disponible sur le tas (heap).

Il suffit d'appeler les fonctions du module gc vues plus haut, juste avant et après l'importation d'un module.

Voici un script en ce sens, volontairement minimaliste sans définition de fonction afin de minimiser les chances de déclencher en cours d'exécution un nettoyage mémoire qui fausserait les résultats :
Code: Tout sélectionner
from gc import mem_free as mf

smod = input('Module : ')
mf1, mf2 = 0, 0
scmd = 'from ' + s + ' import *'
mf1 = mf()
exec(scmd)
mf2 = mf()
print(mf1 - mf2)

Voici donc les consommations de tas à l'importation des différents modules intégrés :
  • array : 96 o
  • builtins : 816 o
  • collections : 96 o
  • gc : 128 o
  • math : 336 o
  • random : 176 o
  • sys : 224 o
  • ti_graphics : 2,896 Ko
  • ti_hub : 224 o
  • ti_plotlib : 7,232 Ko
  • ti_rover : 4,848 Ko
  • ti_system : 176 o
  • time : 112 o

Nos craintes évoquées plus haut étaient donc apparemment bien fondées; plusieurs modules sont très gros avec plusieurs kilooctets consommés sur le tas: ti_graphics, ti_rover et ti_plotlib notamment, avec quasiment la moitié du tas initialement disponible pour ce dernier.

Quand tu vas donc coder tes scripts et surtout projets Python sur TI-83 Premium CE Édition Python, contrairement à ce que tu fais peut-être sur d'autres plateformes n'importe que le strict nécessaire.

Aussi si ton projet nécessite des affichages graphiques (interfaces de menus, jeux, ...), évite à tous prix le module ti_plotlib sauf si tu as vraiment besoin de tracer des diagrammes (nuages de points, histogrammes...). Préfère-lui plutôt le module ti_graphics beaucoup plus économe.
Plutôt que d'utiliser les coordonnées dans un repère orthogonal, ti_graphics te fera travailler en terme de pixels ce qui sera beaucoup plus précis; et nous allons t'en présenter les formidables possibilités très prochainement.
Alors justement, à très bientôt ;)




Conclusion

Go to top

Nous t'avions dit en introduction que les éventuels points négatifs pourraient très bien être améliorés d'ici la sortie, vu que nous ne disposons que d'une préversion.

Toutefois, dans le cas particulier du tas (heap) Python traité aujourd'hui nous sommes assez pessimistes.

Rappelons en effet un petit peu l'architecture matérielle assez particulière de la TI-83 Premium CE Édition Python :
  • un cœur secondaire 32 bits Atmel SAMD21E18A-U dédié à l'exécution des scripts Python
  • un cœur principal eZ80 qui est le seul à avoir accès à l'ensemble des autres composantes (Flash, contrôleur écran, cœur secondaire...)
Le cœur secondaire contient notamment :
  • un processeur 32 bits ARM Cortex-M0+ cadencé à 48 MHz et agissant donc ici en tant que coprocesseur pour l'exécution de tes scripts Python
  • une mémoire Flash de 256 Kio
  • une mémoire SRAM de 32 Kio
Commences-tu à comprendre le problème ? Le coprocesseur Python n'a accès qu'à 32Kio de RAM, RAM qui sert pour différentes choses :
  • certes le tas (heap) Python de près de 20K mais pas que
  • également la pile (stack) Python
  • et aussi il ne faut pas l'oublier l'exécution du firmware CircuitPython modifié inclus dans la mémoire Flash et qui fournit l'interpréteur Python
Près de 17.5K d'espace disponible sur un tas de près de 20K lui-même pris sur une RAM de 32Kio qui sert à bien d'autres choses; la marge d'amélioration nous semble a priori extrêmement limitée.

NumWorks a mis deux ans et demi à le comprendre; si tant est que Texas Instruments comprenne également en quoi 17.5K de tas sont un inconvénient majeur même dans un contexte scolaire, nous craignons que les améliorations ne puissent concerner qu'une future révision matérielle ou même un futur modèle, sans doute encore lointain pour le milieu de gamme vu que la TI-83 Premium CE Édition Python a tout juste 1 an. :'(
Lien vers le sujet sur le forum: Mémoire tas/heap + tailles modules TI-83 Premium CE 5.5 (Commentaires: 4)

Super Mario Bros, remake des 32 niveaux pour Oiram CE !

Nouveau messagede critor » 03 Mai 2020, 22:37

12495Ta formidable TI-83 Premium CE dispose depuis janvier 2017 de Oiram CE, un superbe moteur de jeu Mario-like par MateoConLechuga.

Un moteur qui en plus de venir avec des niveaux par défaut a le gros avantage d'accepter les niveaux perso, et également celui de la disponibilité d'un éditeur de niveaux pour Windows / Mac.

Nous nous attardons aujourd'hui sur un pack de niveaux perso absolument remarquable par Dabmaster_Arush. Ce dernier s'est en effet lancé le défi de recréer les niveaux du Super Mario Bros, le jeu vidéo sorti en 1985 pour console de jeux Nintendo NES.

Bien des difficultés en perspective, puisque Oiram CE s'inspire non pas du gameplay de Super Mario Bros, mais de celui de Super Mario Bros 3. Or ces deux jeux ont beaucoup de différences, déjà sans rentrer dans les détails rien qu'au niveau des blocs et ennemis.

Pour résumer il s'agit donc de reproduire aussi fidèlement que possible Super Mario Bros avec les 241 sprites Super Mario Bros 3 illustrées ci-contre.

Ce n'était pas assez pour décourager Dabmaster_Arush qui nous signe ainsi Super Mario Bros Remake. Ce pack de 32 niveaux perso reproduit les 32 niveaux répartis entre les 8 mondes sur Super Mario Bros.

Nous allons te montrer de suite de quoi ça a l'air, et traiter des différences.

1er des 8 mondes du Royaume Champignon. Au menu :
  • 1er niveau sur la terre ferme
  • 2ème niveau sous-terrain
  • 3ème niveau de plateformes dans une forêt de champignons géants
  • 4ème niveau avec le château

Ici nous renonçons aux éléments de fond d'écran, arbres, collines et nuages, bien que Oiram CE dispose pourtant de sprites qui auraient permis de les imiter. Pas de variation de couleur pour les briques sous-terraines, le sprite de brique sombre n'existant pas dans Oiram CE. Le mât de fin de niveau n'ayant lui non plus aucune existence dans Oiram CE est ici remplacé par un empilement de pièces. Le mini-donjon décoratif qui lui fait suite en fin de niveau est par contre absent et ce sera toujours le cas.

On remarque ici un manque bien embêtant de Oiram CE dans le sens où c'est visuellement très gênant; il n'y a pas de sprite pour les pièces utilisant le fond noir, et elles sont donc affichées comme si elles étaient en plein jour à l'air libre. Là encore quelque chose qui n'existe pas dans Oiram CE, les ascenseurs continus à la pater noster d'Europe centrale, sont remplacés par des paires verticales de deux plateformes constituées de blocs qui tombent. La salle secrète de warp zone est bien présente mais non fonctionnelle puisque les warp zones ne sont hélas pas gérées par Oiram CE. Au lieu de te permettre de passer au choix aux mondes 2, 3 ou 4, elle te permettra juste de passer au niveau suivant exactement comme la fin normale du niveau. C'est quand même un beau clien d'oeil de l'avoir incluse, même non inopérante. ;)

On apprécie la belle reproduction extérieure du mini-donjon en début de niveau. Pas vraiment de sprites équivalents pour les champignons géants, Dabmaster_Arush fait comme il peut et c'est assez réussi. Dans le même style, on renonce ici aux plateformes mobiles. Celles qui se déplacent verticalement sont là encore remplacées par des paires verticales de deux plateformes de blocs qui tombent. Celles qui se déplacent horirontalement sont directement remplacées par des blocs qui tombent. Le château décoratif n'est pas illustré à la fin du niveau, et ce sera toujours le cas.

Et enfin le château. Il nous faut ici renoncer aux barres de feu remplacées par des canons, ainsi qu'au pont escamotable sur lequel déambule Bowser. Pas d'écran de fin "but our princess is in another castle" non plus.

2ème monde ici aquatique :
  • 1er niveau sur la terre ferme
  • 2ème niveau sous-marin
  • 3ème niveau en bord de mer
  • 4ème niveau avec le château
Oiram CE ne gérant pas de découpage des packs en différents mondes, les niveaux y seront numérotés 5 à 8.

Belle reproduction extérieure du grand château cette fois-ci. Ici encore il a fallu renoncer aux éléments d'arrière plan comme les barrières.

Ici un manque de Oiram CE bien embêtant visuellement, les pièces placées sous l'eau n'utilisent pas le fond aquatique elles non plus. Outre les méduses, le niveau original présentait deux espèces de poissons : rouges et gris, ces derniers étant plus lents. Nous déplorons ici nos premiers ennemis manquants faute d'équivalent, tous les poissons étant donc rouges. Les algues rouges ici encore faute d'équivalent, sont remplacés par des éléments non fonctionnels de tuyaux rouges.


Pas d'équivalent non plus aux poissons sauteurs, ici remplacés par des fantômes.

3ème monde ici plongé dans la nuit et enneigé, avec :
  • 1er + 2ème niveaux sur la terre ferme
  • 3ème de plateformes en forêt de champignons géants
  • 4ème niveau avec le château
Les niveaux correspondants sont ici numérotés 9 à 12 dans Oiram CE.

Dans l'original, l'enneigement était suggéré par les éléments de fond d'écran, ne pouvant être reproduits ici puisque Oiram CE ne dispose pas de version enneignée des sprites d'arrière plan. Il existe bien par contre des blocs enneigés dans Oiram CE, mais ils ont le défaut d'être glissant ce qui n'aurait pas été conforme au gameplay original. Donc bref, pas de neige ici. Nous attendions également la première apparition des emblématiques tortues frères marteaux, mais hélas elles n'existent pas dans Oiram CE et se voient remplacées chacune par une tortue zombie accomagnée de deux tortues à épines.


Encore un élément mécanique difficile à remplacer ici, les espèces de monte-charge rudimentaires. On fait ce qu'on peut...

4ème monde où l'on retrouve l'organisation du 1er monde :
  • 1er niveau sur la terre ferme
  • 2ème niveau sous-terrain, pour la dernière fois
  • 3ème niveau de plateformes dans une forêt de champignons géants
  • 4ème niveau avec le château
Les niveaux équivalents seront ici numérotés 13 à 16 dans Oiram CE.

Autre défection parmi les ennemis, la tortue chevauchant son nuage pour lancer des oeufs de tortues à épines manque dans Oiram CE, tous comme les oeufs en question d'ailleurs. Ils se voient donc remplacés ici par une pluie directe de tortues à épines.

Ici encore un absent, les scarabés nous font défaut dans Oiram CE et sont remplacés par des tortues zombie. Les deux salles secrètres de warp zone sont là encore présentes mais non fonctionnelles, ne te permettant que de passer au niveau suivant au lieu de t'amener au choix aux mondes 5, 6, 7 ou 8.

Nouveau style de champignons géants sans sprites adaptées, Dabmaster_Arush fait avec ce qu'il peut et c'est assez réussi, l'effet est bien là. :)

Le château est ici difficile à reproduire car il est spécial. C'est un labyrinthe, dans le sens ou si l'on n'enchaîne pas les bonnes plateformes on est ramené en boucle au début du niveau, élément de gameplay non géré par Oiram CE. Tout juste Dabmaster_Arush t'a-t-il rajouté quelques blocs infranchissables pour te forcer à enchaîner les bonnes plateformes, là encore un clin d'oeil inutile et donc absolument indispensable. ;)

5ème monde qui reprend le découpage du 3ème monde mais cette fois-ci en plein jour :
  • 1er + 2ème niveaux sur la terre ferme
  • 3ème niveau de plateformes dans une forêt de champignons géants
  • 4ème niveau avec le château
Les niveaux correspondants sont ici numérotés 17 à 20 dans Oiram CE.




6ème monde qui reprend l'organisation des 3ème et 5ème mondes, plongé dans la nuit pour la dernière fois :
  • 1er + 2ème niveaux sur la terre ferme
  • 3ème niveau de plateformes dans une forêt de champignons géants, pour la dernière fois
  • 4ème niveau avec le château
Les niveaux correspondants seront numérotés 21 à 24 dans Oiram CE.



Franchement pas de sprite adaptée dans Oiram CE pour les couronnes de champignons blancs géants, on fait ce qu'on peut...

7ème monde qui reprend l'organisation du 2ème monde :
  • 1er niveau sur la terre ferme
  • 2ème niveau aquatique, pour la dernière fois
  • 3ème niveau en bord de mer, pour la dernière fois
  • 4ème niveau avec le château
Les niveaux correspondants sont numérotés 25 à 28 dans Oiram CE.




Ici encore il s'agit d'un château labyrinthe qui te ramène en boucle au début si tu n'enchaînes pas les bonnes plateformes, impossible à reproduire. Dabmaster_Arush y fait référence en te rajoutant des blocs infranchissables pour te forcer à enchaîner les bonnes plateformes comme dans l'original.

Et enfin 8ème monde avec une organisation inédite :
  • 1er + 2ème + 3ème niveaux sur la terre ferme
  • 4ème niveau avec le château
Les niveaux correspondants sont ici numérotés 29 à 32.



Dabmaster_Arush fait comme il peut pour reproduire les remparts en arrière plan.

Ici encore un château-labyrinthe mais d'une autre façon. Tu dois trouver cette fois-ci le bon enchaînement de tuyaux qui t'amènera à Bowser, tout mauvais tuyau te ramenant en début de niveau. Dans l'original si tu avançais sans rentrer dans aucun tuyau, le château bouclait et te ramenait également au début, élément de gameplay impossible à reproduire ici; tu devras choisir obligatoirement un tuyau avant le mur rajouté pour t'empêcher d'aller plus loin. Dommage que Peach ne t'attende pas à la fin. ;)


Bref un superbe pack de niveaux et avec 32 niveaux le plus grand jamais créé pour Oiram CE ! :)

Dans la limite des nombreuses contraintes imposées par Oiram CE Dabmaster_Arush te signe quand même une reproduction extrêmement fidèle de Super Mario Bros, une reproduction méticuleuse au bloc près, et tout élément ne pouvant être reproduit a été pensé et adapté avec talent toujours dans le respect du jeu original ! :D

Félicitations Dabmaster_Arush, nous n'osons pas imaginer combien de temps tu as pu passer là-dessus ! :bj:

Au nom de tous les confinés, merci en tous cas pour ce superbe cadeau qui nous va droit au cœur en ces temps si difficiles, de quoi bien nous occuper cette semaine ! :favorite:

Attention, pour fonctionner correctement, Oiram CE a besoin des bibliothèques C téléchargeables ci-dessous. Mais rien de bien compliqué, il suffit juste de récupérer et transférer leur fichier. :)


Téléchargements :
Crédits images : cartes Super Mario Bros
Lien vers le sujet sur le forum: Super Mario Bros, remake des 32 niveaux pour Oiram CE ! (Commentaires: 3)

Exploration module Python ti_graphics TI-83 Premium CE 5.5

Nouveau messagede critor » 04 Mai 2020, 10:58

12382Dans sa prochaine mise à jour 5.5 gratuite prévue pour Mai 2020, Texas Instruments va rajouter de formidables possibilités à ta TI-83 Premium CE :
  • mise à jour en 5.5 de l'application SciTools
  • mise à jour en 5.5 de l'application Periodic
  • mise à jour en 5.5 de l'application Python (TI-83 Premium CE Édition Python uniquement)

Cette dernière application apporte de nouveaux modules importables pour tes scripts Python :
  • time, certes déjà présent mais maintenant listé au menu et donc officiel; il ne risque plus de disparaitre :)
  • ti_system, avec diverses possibilités :
    • détection des simples pressions de touches clavier (sans validation donc) par l'utilisateur, avec même l'éventuel modificateur actif (
      2nde
      ou
      alpha
      )
      , et ça marche aussi avec un clavier USB ! :bj:
    • affichage dans la console à la ligne que tu veux :bj:
    • exportation de listes de nombres (entiers, flottants ou complexes) existant dans le contexte Python vers l'environnement de la calculatrice, pour traitement à l'aide d'autres applications :bj:
    • importation depuis le contexte Python de listes ou équation de régression existant dans l'environnement de la calculatrice :bj:
    • et donc plus généralement un début d'intégration du Python à l'environnement mathématique de la calculatrice, enfin l'application Python va pouvoir servir non plus seulement à coder un truc déconnecté dans un coin, mais à traiter des problèmes et tâches complexes dans leur globalité ! :bj:
  • ti_plotlib, une bibliothèque graphique pour tracer dans un repère, conformément aux programmes de Physique-Chimie, SNT et NSI, tout en permettant également nombre d'applications en Mathématiques ! :bj:
  • ti_hub, pour les projets d'objects connectés à l'aide de l'interface TI-Innovator Hub :)
  • ti_rover, pour les projets de robotique à l'aide du TI-Innovator Rover :)
  • ainsi qu'un mystérieux ti_graphics pour sa part non listé au menu, mais justement utilisé par ti_plotlib
Après donc une exploration des possibilités du module ti_plotlib, nous te proposons aujourd'hui l'exploration du module secret ti_graphics.



Sommaire :



1) exploration ti_graphics

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ti_graphics n'étant pas listée et étant donc non documentée, commençons donc par en explorer le contenu secret à l'aide du script suivant :
Code: Tout sélectionner
def getplatform():
  id=-1
  try:
    import sys
    try:
      if sys.platform=='nspire':id=0
      if sys.platform.startswith('TI-Python') or sys.platform=='Atmel SAMD21':id=4
    except:id=3
  except:
    try:
      import kandinsky
      id=1
    except:
      try:
        if chr(256)==chr(0):id=5+(not ("HP" in version()))
      except:
        id=2
  return id

platform=getplatform()
#lines shown on screen
#plines=[29,12,  7, 9,11,0,0]
plines=[29,16,  7, 9,11,0,0]
#max chars per line
#(error or CR if exceeded)
pcols =[53,99,509,32,32,0,0]

nlines=plines[platform]
ncols=pcols[platform]
curline=0

def mprint(*ls):
  global curline
  st=""
  for s in ls:
    if not(isinstance(s,str)):
      s=str(s)
    st=st+s
  stlines=1+int(len(st)/ncols)
  if curline+stlines>=nlines:
    input("Input to continue:")
    curline=0
  print(st)
  curline+=stlines

def sstr(obj):
  try:
    s=obj.__name__
  except:
    s=str(obj)
    a=s.find("'")
    b=s.rfind("'")
    if a>=0 and b!=a:
      s=s[a+1:b]
  return s

def isExplorable(obj):
  s=str(obj)
  return s.startswith("<") and s.find(" ")>=0 and not s.startswith("<module")

def explmod(pitm,pitmsl=[],reset=True):
  global curline
  if(reset):
    curline=0
    pitmsl=[sstr(pitm)]
  hd="."*(len(pitmsl)-1)
  spath=".".join(pitmsl)
  c,c2=0,0
  spitm=str(pitm)
  for itms in sorted(dir(pitm)):
    c,c2=c+1,c2+1
    try:
      itm=eval(spath+"."+itms)
      mprint(hd+itms+"="+str(itm))
      if isExplorable(itm) and itm!=pitm:
        pitmsl2=pitmsl.copy()
        pitmsl2.append(itms)
        c2=c2+explmod(itm,pitmsl2,False)[1]
    except:
      mprint(hd+itms)
  if c>0 and reset:
    mprint(hd+"Total: "+str(c)+" 1st level item(s)")
    if c2>0 and c2!=c:
      mprint(hd+"       "+str(c2)+" item(s)")
  return [c,c2]


Pas mal de choses a première vue, nous découvrons déjà 30 éléments accessibles rien qu'au premier niveau, et jusqu'à 45 en comptant les sous-éléments. :bj:

Une première lecture des noms de différentes fonctions, comme getPixel() et setPixel() nous permet de deviner de quoi il s'agit.
ti_graphics est un module Python permettant de dessiner sur l'écran de ta TI-83 Premium CE Edition Python, non pas en donnant des coordonnées approximatives dans un repère mais en accédant directement les pixels de l'écran ! :D
Pour te donner un point de repère, nous pouvons donc a priori le rapprocher des modules casioplot sur Casio Graph 90/35+E II ou kandinsky sur NumWorks.


Nous allons bien évidemment te tester et documenter tout ça sans tarder, mais en attendant cela nous permet déjà de mettre à jour notre petit classement des Pythonettes : ;)
Casio Graph
35+E II
90+E
NumWorks
TI-83PCE
Ed. Python
builtins
array
collections
cmath
gc
math
matplotlib
matplotlib.pyplot
micropython
os
random
sys
time
turtle
uerrno
84-175
.
.
.
.
25
.
.
.
.
8
.
.
.
.
97-440
3-13
.
13-17
9-13
42-46
.
.
10-14
.
.
17-63
.
.
25-29
88-188
.
.
12
.
41
3
11
6
.
9
.
3
38
.
92-189
2-4
2
.
7
28
.
.
.
.
8
15-42
4
.
.
spécifiquecasioplot:6prime:3-7ion:48
kandinsky:6
ti_graphics:30-45
ti_hub:?
ti_plotlib:49-56
ti_system:12
ti_rover:?
Modules491113
Eléments123-214219-642265-365249-397

Classement en terme d'éventail de modules :
  1. 13 modules : TI-83 Premium CE Edition Python
  2. 11 modules : NumWorks
  3. 9 modules : HP Prime (version alpha)
  4. 4 modules : Casio Graph 90+E / 35+E II

Classement en terme de richesse des modules :
  1. 219-642 éléments : HP Prime (version alpha)
  2. 249-397 éléments : TI-83 Premium CE Edition Python
  3. 265-365 éléments : NumWorks
  4. 123-214 éléments : Casio Graph 90+E / 35+E II
Casio Graph
35+E II
90+E
CasioPython
Casio Graph
35+E II
35+E/USB
75/85/95
MicroPython
TI-Nspire
TI-Python
builtins
array
collections
cmath
gc
math
matplotlib
matplotlib.pyplot
micropython
os
random
sys
time
turtle
uerrno
84-175
.
.
.
.
25
.
.
.
.
8
.
.
69
.
91-204
2-4
.
12
7
41
.
.
6
.
8
12
.
.
24
93-218
2-4
.
12
7
41
.
.
3
.
.
15-45
.
.
.
92-189
2-4
2
.
7
28
.
.
.
.
8
15-42
4
.
.
93-191
2-4
2
12
7
41
.
.
6
15
8
15-45
8-10
.
.
spécifiquecasioplot:6
matplotl:25
nsp:3-10board:22
storage:7-21
Modules698913
Eléments217-308203-318176-340158-284238-384

Classement en terme d'éventail de modules :
  1. 13 modules : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
    TI-83 Premium CE Edition Python
  2. 11 modules : NumWorks
  3. 9 modules : HP Prime (version alpha) + Casio Graph 75/85/95 / 35+E/USB / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
  4. 8 modules : TI-Nspire (appli MicroPython) + TI-83 Premium CE + TI-Python
  5. 6 modules : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII

Classement en terme de richesse des modules :
  1. 219-642 éléments : HP Prime (version alpha)
  2. 249-397 éléments : TI-83 Premium CE Edition Python
  3. 265-365 éléments : NumWorks
  4. 238-384 éléments : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
  5. 217-308 éléments : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
  6. 203-318 éléments : Casio Graph 75/85/95 / 35+E/USB / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
  7. 176-340 éléments : TI-Nspire (appli MicroPython)
  8. 158-284 éléments : TI-83 Premium CE + TI-Python




2) zone graphique contrôlable

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Explorons maintenant notre environnement graphique. Pour cela nous allons utiliser quelques premières fonctions élémentaires, commençons déjà par en préciser les spécifications :
  • getPixel(x, y)
  • setPixel(x, y, c)
Quelles sont donc les dimensions de la zone graphique que nous contrôlons ?
Petite astuce pour la détecter automatiquement sans intervention humaine, on peut remarquer que getPixel() renvoie (0,0,0) lorsque l'on interroge un pixel hors écran.

Un simple boucle de tests suffit alors, avec un éventuel changement de couleur préalable pour les quelques pixels de l'écran qui seraient déjà noirs.

Mettons à jours notre classe de compatibilité écrans polyscr en ce sens :
Code: Tout sélectionner
class polyscr:
  w, h = 0, 0
  # get_pixel(x, y)
  # set_pixel(x, y, color(r8, g8, b8))
  show_screen = lambda self: None
  need_show_screen = False
  # color mode :
  # 0: (R8, G8, B8)
  # 1: int RGB-565
  color_mode = 0

  def color(self, r, g=0, b=0):
    if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
      r, g, b = r[0], r[1], r[2]
    return self.color_mode == 0 and (r,g,b) or r<<11 | g<<5 | b

  def __init__(self):

    try: # TI-Nspire Ndless
      from nsp import Texture as myscr
      self.w, self.h = 320, 240
      myscr = myscr(self.w, self.h, None)
      self.get_pixel = myscr.getPx
      self.set_pixel = myscr.setPx
      self.show_screen = myscr.display
      self.need_show_screen = True
      self.color_mode = 1

    except:

      try: # TI-83/84 CE
        import ti_graphics as myscr
        self.get_pixel = myscr.getPixel
        self.set_pixel = myscr.setPixel

      except ImportError:

        try: # Casio USB Power Graphic 3
          import casioplot as myscr
          self.show_screen = myscr.show_screen
          self.need_show_screen = True

        except ImportError: # NumWorks
          import kandinsky as myscr

        self.get_pixel = myscr.get_pixel
        self.set_pixel = myscr.set_pixel

    # detect readable pixel array
    if self.w <= 0:

      def _can_get_pixel(x, y):
        c = self.get_pixel(x, y)
        if c == self.color(0, 0, 0):
          self.set_pixel(x, y, self.color(255,0,0))
          c = self.get_pixel(x, y)
        return c is not None and c != self.color(0, 0, 0)

      self.w, self.h, dw, dh = 0, 0, 1, 1
      while dw or dh:
        if not _can_get_pixel(self.w - (dw == 0),self.h - (dh == 0)):
          if _can_get_pixel(self.w,self.h-1): dh = 0
          elif _can_get_pixel(self.w-1,self.h): dw = 0
          else: dw, dh = 0, 0
        self.w += dw;  self.h += dh


Appelons ensuite le code suivant pour obtenir la réponse :
Code: Tout sélectionner
scr = polyscr()
print('can get {}x{} pixels at (0,0)'.format(scr.w, scr.h))

Mais c'est fantastique, nous bénéficierions donc apparemment un contrôle plein écran 320×240 pixels ! :bj:

Sauf que... non, fausse joie. :'(

On se rend vite compte que même si Texas Instruments nous autorise contrairement à la concurrence à lire tous les pixels de l'écran, ceux utilisés pour l'affichage de la barre d'état en haut d'écran ne peuvent apparemment pas être réécrits :
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

for k in range(240):
  sct.setPixel(k, k, (0, 0, 0))
disp_wait()


Complétons donc l'initialisation de notre classe polyscr avec une boucle de tests supplémentaire pour gérer ce cas particulier :
Code: Tout sélectionner
class polyscr:
  w, h, w0, h0, x0, y0 = 0, 0, 0, 0, 0, 0
  # get_pixel(x, y)
  # set_pixel(x, y, color(r8, g8, b8))
  show_screen = lambda self: None
  need_show_screen = False
  # color mode :
  # 0: (R8, G8, B8)
  # 1: int RGB-565
  color_mode = 0

  def color(self, r, g=0, b=0):
    if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
      r, g, b = r[0], r[1], r[2]
    return self.color_mode == 0 and (r,g,b) or r<<11 | g<<5 | b

  def __init__(self):

    try: # TI-Nspire Ndless
      from nsp import Texture as myscr
      self.w, self.h = 320, 240
      myscr = myscr(self.w, self.h, None)
      self.get_pixel = myscr.getPx
      self.set_pixel = myscr.setPx
      self.show_screen = myscr.display
      self.need_show_screen = True
      self.color_mode = 1

    except:

      try: # TI-83/84 CE
        import ti_graphics as myscr
        self.get_pixel = myscr.getPixel
        self.set_pixel = myscr.setPixel

      except ImportError:

        try: # Casio USB Power Graphic 3
          import casioplot as myscr
          self.show_screen = myscr.show_screen
          self.need_show_screen = True

        except ImportError: # NumWorks
          import kandinsky as myscr

        self.get_pixel = myscr.get_pixel
        self.set_pixel = myscr.set_pixel

    # detect readable pixel array
    if self.w <= 0:

      def _can_get_pixel(x, y):
        c = self.get_pixel(x, y)
        if c == self.color(0, 0, 0):
          self.set_pixel(x, y, self.color(255,0,0))
          c = self.get_pixel(x, y)
        return c is not None and c != self.color(0, 0, 0)

      self.w, self.h, dw, dh = 0, 0, 1, 1
      while dw or dh:
        if not _can_get_pixel(self.w - (dw == 0),self.h - (dh == 0)):
          if _can_get_pixel(self.w,self.h-1): dh = 0
          elif _can_get_pixel(self.w-1,self.h): dw = 0
          else: dw, dh = 0, 0
        self.w += dw;  self.h += dh

    # detect writable pixel array
    # remove top status bar

    def _can_set_pixel(x, y):

      def _invert_color(r, g=0, b=0):
        if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
          r, g, b = r[0], r[1], r[2]
        return self.color(~r & 0xFF, ~g & 0xFF, ~b & 0xFF)

      c = self.get_pixel(x, y)
      self.set_pixel(x, y, _invert_color(c))
      return c != self.get_pixel(x, y)

    self.w0, self.h0 = self.w, self.h
    while not _can_set_pixel(0, self.y0):
      self.y0 += 1; self.h0 -= 1


Appelons enfin le code suivant pour obtenir toutes les informations écran :
Code: Tout sélectionner
scr = polyscr()
print('can get {}x{} pixels at (0,0)'.format(scr.w, scr.h))
print('can set {}x{} pixels at ({},{})'.format(scr.w0, scr.h0, scr.x0, scr.y0))

Voilà, nous bénéficions en réalité d'un accès total à seulement 320×210 pixels, les écritures sur les 30 premières lignes de l'écran étant ignorées.

A noter que l'origine restant tout en haut à gauche de l'écran, les valeurs de paramètres y à utiliser pour tes scripts adressant les pixels démarreront obligatoirement à 30.

Puisque notre classe polyscr cible la compatibilité, profitons-en pour comparer avec les modèles concurrents :


Dans la version alpha qui a fuité pour HP Prime avec l'application Python, il y a bien une fonction prime.pixon(x, y, c) pour allumer les pixels.
Mais à la différence, rien pour tester l'état d'un pixel.

Procédons donc autrement en tentant de tracer un rectangle aussi grand que possible à l'aide du code suivant :
Code: Tout sélectionner
import prime as scr

def rect(x, y, w, h, c=(0,0,0)):
  for k in range(w):
    scr.pixon(x+k, y, c)
    scr.pixon(x+k, y+h-1, c)
  for k in range(h):
    scr.pixon(x, y+k, c)
    scr.pixon(x+w-1, y+k, c)

L'appel rect(0, 0, 320, 240, 255<<16) nous affiche bien un rectangle au complet et nous confirme donc que nous contrôlons ici la totalité des 320×240 pixels de l'écran.

D'où le classement en terme de zones graphiques dédiées au Python :
  1. 320×240 = 76800 pixels : HP Prime (version alpha)
  2. 384×192 = 73728 pixels : Casio Graph 90+E
  3. 320×222 = 71040 pixels : NumWorks
  4. 320×210 = 67200 pixels : TI-83 Premium CE Edition Python
  5. 128×64 = 8192 pixels : Casio Graph 35+E II
  1. 320×240 = 76800 pixels : HP Prime (version alpha) + TI-Nspire (appli MicroPython)
  2. 384×192 = 73728 pixels : Casio Graph 90+E / fx-CG50
  3. 320×222 = 71040 pixels : NumWorks
  4. 320×210 = 67200 pixels : TI-83 Premium CE Edition Python
  5. 128×64 = 8192 pixels : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII




3) profondeur de couleurs

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Comme vu plus haut avec les fonctions getPixel() et setPixel() et comme l'on peut encore le remarquer à quelques couleurs remarquables définies dans ti_graphics, les couleurs sont spécifiées en coordonnées RGB-888 (Rouge, Green/Vert, Bleu, avec 8 bits par canal autorisant donc des entiers de 0 à 28-1=255).

Mais couleurs spécifiées et affichées sont deux choses différentes. Pour mieux t'illustrer les possibilités Python de ton écran graphique en terme de couleurs, nous allons t'afficher un dégradé avec toutes les couleurs et tous les éclairages. :D

Pour cela nous travaillerons en coordonnées HSV/TSV (Hue/teinte, Saturation, Valeur), bien plus naturelles et donc intuitives pour l'oeil humain que les coordonnées RGB :
  • teinte qui sera ici codée par un nombre flottant de 0 à 2 est en gros ce que tu appelles naturellement couleur.
  • saturation, un flottant de 0 à 1 indique de façon inverse la quantité de blanc.
  • valeur, ici encore un flottant de 0 à 1 indique de façon inverse la quantité de noir.
Les coordonnées ainsi précisées seront alors converties en coordonnées RGB compatibles avec la calculatrice.

Bricolons-nous donc quelques petites fonctions pour ça :
Code: Tout sélectionner
from polyscr import *

scr = polyscr()

def hsv2c(h,s,v):
  c=v*s
  x,m,k=c*(1-abs((h%(2/3))*3-1)),v-c,(h*3)//1
  return (round(255*(m+x*(k%3==1)+c*(k%5==0))),round(255*(m+c*(k==1 or k==2)+x*(k%3==0))),round(255*(m+x*(k%3==2)+c*(k==3 or k==4))))

def grad(x,y,w,h):
  for i in range(w):
    for j in range(h):
      c=hsv2c(2*j/(h-1),i>=w//2 and 1 or i/(w//2-1),i<w//2 and 1 or (w-1-i)/((w-w//2)-1))
      scr.set_pixel(x+i,y+j,c)


L'appel suivant nous produit alors l'affichage ci-contre :
Code: Tout sélectionner
grad(scr.x0, scr.y0, scr.w0, scr.h0)

Fantastique, non ? Quand tu penses que dans le langage TI-Basic historique tu n'avais droit qu'à 15 couleurs, mais comment as-tu pu survivre avec ça ? :p

Déjà pour information, on peut mesurer précisément le temps d'affichage à l'aide du script suivant. L'appel timer(grad, scr.x0, scr.y0, scr.w0, scr.h0) nous renvoie alors 25min 24,283s.
Code: Tout sélectionner
from time import monotonic

def timer(f, *par):
  start=monotonic()
  f(*par)
  return monotonic()-start


Or, remarquons un petit truc fort intéressant, une exclusivité à ce jour par rapport à la concurrence. Le module ti_graphics fournit d'origine une fonction de conversion de coordonnées HSV en coordonnées RGB, hsv_to_rgb(h, s, v). :o
Ce qui veut dire que tu n'as pas à t'embêter à la coder et peux donc ainsi économiser de la mémoire, et qu'elle est peut-être déjà optimisée. ;)

Empressons-nous de tester. Modifions déjà notre bibliothèque de compatibilité pour permettre l'accès à ce genre de fonction spécifique :
Code: Tout sélectionner
class polyscr:
  w, h, w0, h0, x0, y0 = 0, 0, 0, 0, 0, 0
  myscr = None
  # get_pixel(x, y)
  # set_pixel(x, y, color(r8, g8, b8))
  show_screen = lambda self: None
  need_show_screen = False
  # color mode :
  # 0: (R8, G8, B8)
  # 1: int RGB-565
  color_mode = 0

  def color(self, r, g=0, b=0):
    if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
      r, g, b = r[0], r[1], r[2]
    return self.color_mode == 0 and (r,g,b) or r<<11 | g<<5 | b

  def __init__(self):

    try: # TI-Nspire Ndless
      from nsp import Texture as myscr
      self.w, self.h = 320, 240
      myscr = myscr(self.w, self.h, None)
      self.get_pixel = myscr.getPx
      self.set_pixel = myscr.setPx
      self.show_screen = myscr.display
      self.need_show_screen = True
      self.color_mode = 1

    except:

      try: # TI-83/84 CE
        import ti_graphics as myscr
        self.get_pixel = myscr.getPixel
        self.set_pixel = myscr.setPixel

      except ImportError:

        try: # Casio USB Power Graphic 3
          import casioplot as myscr
          self.show_screen = myscr.show_screen
          self.need_show_screen = True

        except ImportError: # NumWorks
          import kandinsky as myscr

        self.get_pixel = myscr.get_pixel
        self.set_pixel = myscr.set_pixel

    self.myscr = myscr

    # detect readable pixel array
    if self.w <= 0:

      def _can_get_pixel(x, y):
        c = self.get_pixel(x, y)
        if c == self.color(0, 0, 0):
          self.set_pixel(x, y, self.color(255,0,0))
          c = self.get_pixel(x, y)
        return c is not None and c != self.color(0, 0, 0)

      self.w, self.h, dw, dh = 0, 0, 1, 1
      while dw or dh:
        if not _can_get_pixel(self.w - (dw == 0),self.h - (dh == 0)):
          if _can_get_pixel(self.w,self.h-1): dh = 0
          elif _can_get_pixel(self.w-1,self.h): dw = 0
          else: dw, dh = 0, 0
        self.w += dw;  self.h += dh

    # detect writable pixel array
    # remove top status bar

    def _can_set_pixel(x, y):

      def _invert_color(r, g=0, b=0):
        if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
          r, g, b = r[0], r[1], r[2]
        return self.color(~r & 0xFF, ~g & 0xFF, ~b & 0xFF)

      c = self.get_pixel(x, y)
      self.set_pixel(x, y, _invert_color(c))
      return c != self.get_pixel(x, y)

    self.w0, self.h0 = self.w, self.h
    while not _can_set_pixel(0, self.y0):
      self.y0 += 1; self.h0 -= 1


Modifions maintenant le script de tracer du dégradé :
Code: Tout sélectionner
from polyscr import *

scr = polyscr()

def grad(x,y,w,h):
  for i in range(w):
    for j in range(h):
      c=scr.myscr.hsv_to_rgb(360*j/(h-1),i>=w//2 and 1 or i/(w//2-1),i<w//2 and 1 or (w-1-i)/((w-w//2)-1))
      scr.set_pixel(x+i,y+j,c)


Ce n'est pas la révolution mais c'est quand même significatif, l'appel timer(grad, scr.x0, scr.y0, scr.w0, scr.h0) ne mesure plus que 24min 33,282s. On gagne 1 minute, soit environ 4%. :)

Bon, revenons-en enfin à cet affichage de dégradé. Si tu regardes bien, tu remarqueras que les lignes tirant sur le vert donnent 2 fois plus de teintes intermédiaires et donc un dégradé bien plus continu, bien moins saccadé.

C'est-à-dire que même si les coordonnées sont spécifiées en RGB-888, le matériel utilise pour sa part du RGB-565 :
  • 25=32 teintes de rouge
  • 26=64 teintes de vert
  • 25=32 teintes de bleu

Passons maintenant à la HP Prime. La version alpha avec Python publiée par erreur n'étant pas très stable, nous utiliserons un code dédié mais équivalent :
Code: Tout sélectionner
import prime as scr

def grad(x,y,w,h):
  for i in range(w):
    for j in range(h):
      _h = 2*j/(h-1)
      _s = i>=w//2 and 1 or i/(w//2-1)
      _v = i<w//2 and 1 or (w-1-i)/((w-w//2)-1)
      _c=_v*_s
      _x,_m,_k=_c*(1-abs((_h%(2/3))*3-1)),_v-_c,(_h*3)//1
      scr.pixon(x+i,y+j,round(255*(_m+_x*(_k%3==1)+_c*(_k%5==0)))*2**16 + round(255*(_m+_c*(_k==1 or _k==2)+_x*(_k%3==0)))*2**8 + round(255*(_m+_x*(_k%3==2)+_c*(_k==3 or _k==4))))

12489On pourrait croire à la capture d'écran ci-contre présentant des saccades régulières dans l'ensemble des teintes que l'on aurait affaire à du RGB-666, ce qui n'est pas très logique.
En réalité, c'est le protocole utilisé pour les captures d'écran qui fait perdre des informations couleur, et il faut donc se référer à la photo ci-contre.
Sur la photo donc aucune saccade mais un dégradé des plus lisses, c'est ici du RGB-888 :
  • 28=256 teintes de rouge
  • 28=256 teintes de vert
  • 28=256 teintes de bleu

Ici encore, il serait bien de pouvoir détecter cela automatiquement sans intervention humaine.

Et bien c'est possible si on se rend compte que les valeurs effectivement réglées pour les pixels diffèrent parfois de celles spécifiées. ;)

Modifions encore une fois notre classe polyscr avec un test de ces différences :
Code: Tout sélectionner
class polyscr:
  w, h, w0, h0, x0, y0 = 0, 0, 0, 0, 0, 0
  col_bits = [8, 8, 8]
  myscr = None
  # get_pixel(x, y)
  # set_pixel(x, y, color(r8, g8, b8))
  show_screen = lambda self: None
  need_show_screen = False
  # color mode :
  # 0: (R8, G8, B8)
  # 1: int RGB-565
  color_mode = 0
  has_color = True

  def color(self, r, g=0, b=0):
    if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
      r, g, b = r[0], r[1], r[2]
    return self.color_mode == 0 and (r,g,b) or r<<(self.col_bits[0]+self.col_bits[1]) | g<<self.col_bits[0] | b

  def __init__(self):

    try: # TI-Nspire Ndless
      from nsp import Texture as myscr
      self.w, self.h = 320, 240
      myscr = myscr(self.w, self.h, None)
      self.get_pixel = myscr.getPx
      self.set_pixel = myscr.setPx
      self.show_screen = myscr.display
      self.need_show_screen = True
      self.color_mode = 1
      self.col_bits = (5, 6, 5)

    except:

      try: # TI-83/84 CE
        import ti_graphics as myscr
        self.get_pixel = myscr.getPixel
        self.set_pixel = myscr.setPixel

      except ImportError:

        try: # Casio USB Power Graphic 3
          import casioplot as myscr
          self.show_screen = myscr.show_screen
          self.need_show_screen = True

        except ImportError: # NumWorks
          import kandinsky as myscr

        self.get_pixel = myscr.get_pixel
        self.set_pixel = myscr.set_pixel

    self.myscr = myscr

    # detect readable pixel array
    if self.w <= 0:

      def _can_get_pixel(x, y):
        c = self.get_pixel(x, y)
        if c == self.color(0, 0, 0):
          self.set_pixel(x, y, self.color(255,0,0))
          c = self.get_pixel(x, y)
        return c is not None and c != self.color(0, 0, 0)

      self.w, self.h, dw, dh = 0, 0, 1, 1
      while dw or dh:
        if not _can_get_pixel(self.w - (dw == 0),self.h - (dh == 0)):
          if _can_get_pixel(self.w,self.h-1): dh = 0
          elif _can_get_pixel(self.w-1,self.h): dw = 0
          else: dw, dh = 0, 0
        self.w += dw;  self.h += dh

    # detect writable pixel array
    # remove top status bar

    def _can_set_pixel(x, y):

      def _invert_color(r, g=0, b=0):
        if isinstance(r, tuple) or isinstance(r,list):
          r, g, b = r[0], r[1], r[2]
        return self.color(~r & 0xFF, ~g & 0xFF, ~b & 0xFF)

      c = self.get_pixel(x, y)
      self.set_pixel(x, y, _invert_color(c))
      return c != self.get_pixel(x, y)

    self.w0, self.h0 = self.w, self.h
    while not _can_set_pixel(0, self.y0):
      self.y0 += 1; self.h0 -= 1

    if not self.color_mode:

      # test color screen
      self.set_pixel(self.x0, self.y0, (0, 127, 255))
      col = self.get_pixel(self.x0, self.y0)
      self.has_color = col[0] != col[1] or col[1] != col[2]

      # detect color channel bits
      self.set_pixel(self.x0, self.y0, (255, 255, 255))
      col = list(self.get_pixel(self.x0, self.y0))
      for k in range(3):
        while col[k]<255:
          col[k] += 2 ** (8 - self.col_bits[k])
          self.col_bits[k] -= 1


Appelons enfin le code suivant pour obtenir l'intégralité des informations écran, et les comparer aux solutions concurrentes :
Code: Tout sélectionner
scr = polyscr()
print('can get {}x{} pixels at (0,0)'.format(scr.w, scr.h))
print('can set {}x{} pixels at ({},{})'.format(scr.w0, scr.h0, scr.x0, scr.y0))
print(scr.has_color and 'color' or 'monochrome')
if scr.has_color: print('internal : RGB{}{}{}'.format(scr.col_bits[0], scr.col_bits[1], scr.col_bits[2]))

Voilà, nous obtenons bien comme prévu du RGB565 pour le format utilisé en interne pour les pixels

Testons également la concurrence en lançant le même code :


Au classement selon les meilleurs rendus de couleurs, nous avons donc :
  1. 24 bits / 16777216 couleurs: HP Prime (version alpha)
  2. 16 bits / 65536 couleurs: TI-83 Premium CE Edition Python + Casio Graph 90+E + NumWorks
  3. 1 bit / 2 couleurs: Casio Graph 35+E II
  1. 24 bits / 16777216 couleurs: HP Prime (version alpha)
  2. 16 bits / 65536 couleurs: TI-83 Premium CE Edition Python + Casio Graph 90+E / fx-CG50 + NumWorks + TI-Nspire CX
  3. 1 bit / 2 couleurs: Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII + TI-Nspire




4) allumage de pixels et performances

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Tentons maintenant de déterminer les performances graphiques, soit la vitesse d'allumage des pixels.

Reprenons déjà le script permettant de chronométrer l'exécution d'une fonction :
Code: Tout sélectionner
from time import monotonic

def timer(f, *par):
  start=monotonic()
  f(*par)
  return monotonic()-start


Faisons maintenant un script allumant un par un tous les pixels de l'écran, et afin de mieux pouvoir mesurer et comparer les performances graphiques nous minimiserons les calculs en ne faisant pas appel à notre classe de compatibilité, mais en appelant directement les fonctions graphiques :
Code: Tout sélectionner
from ti_graphics import *

def rectf(x, y, w, h, c=(0, 0, 0)):
  for i in range(h):
    for k in range(w):
      setPixel(x+j, y+i, c)


L'appel timer(rectf, 0, 30, 320, 210, (255, 0, 0))) nous retourne 1390.487s soit 23min10.487s pour l'allumage donc de 320×210 pixels.

Voici maintenant la version NumWorks :
Code: Tout sélectionner
from kandinsky import *

def rectf(x, y, w, h, c=(0, 0, 0)):
  for i in range(h):
    for k in range(w):
      set_pixel(x+j, y+i, c)

L'appel timer(rectf, 0, 30, 320, 222, (255, 0, 0))) pour chronométrer l'allumage de 320×222 pixels nous donne :
  • 1.541s sur NumWorks N0110 munie du firmware officiel Epsilon
  • 1.145s sur NumWorks N0110 munie du firmware tiers Omega
  • 1.605s sur NumWorks N0100 munie du firmware officiel Epsilon
  • 1.623s sur NumWorks N0100 munie du firmware tiers Omega

Passons maintenant sur Casio. Ici hélas pas de module timer, donc il va falloir chronométrer à la main, bien évidemment avec une montre Casio. Autre différence, les affichages sont à la différence effectués ici sur un calque invisible et ne passent à l'écran que lorsqu'on le demande. Afin donc de tester dans des conditions aussi équivalentes que possibles, nous demanderons un affichage écran après chaque traitement de pixel.
Code: Tout sélectionner
from casioplot import *

def rectf(x, y, w, h, c=(0, 0, 0)):
  for i in range(h):
    for k in range(w):
      set_pixel(x+j, y+i, c)
      show_screen()

12491La montre Casio nous retourne :
  • 1.64s pour l'appel rectf(0, 0, 128, 64, (0, 0, 0) sur Graph 35+E II
  • 9.93s pour l'appel rectf(0, 0, 384, 192, (255, 0, 0) sur Graph 90+E

De façon similaire pour TI-Nspire Ndless :
Code: Tout sélectionner
import nsp.Texture as scr

scr = scr(320, 240, None)

def rectf(x, y, w, h, c=0):
  for i in range(h):
    for k in range(w):
      scr.setPx(x+j, y+i, c)
      scr.display()

Nous n'avons malheureusement pas de montre Texas Instruments, espérons donc que la montre Casio ne trichera pas trop. ;)
  • 10min36.74s pour l'appel rectf(0, 0, 320, 240, 31) sur TI-Nspire CX CR4+
  • 21min15.42s pour l'appel rectf(0, 0, 320, 240, 31) sur TI-Nspire CX CR3-
  • 4min49.5s pour l'appel rectf(0, 0, 320, 240, 0) sur TI-Nspire

Enfin sur HP Prime G1 :
Code: Tout sélectionner
from prime import *

def rectf(x, y, w, h, c=0):
  for i in range(h):
    for k in range(w):
      pixon(x+j, y+i, c)

La machine nous remplit tout l'écran en seulement 0.49s ! :bj:


Bien évidemment, tous ces écrans ont des définitions différentes. Pour le classement ramenons cela en terme de vitesse d'affichage :
  1. 156735 pixels/s: HP Prime G1 (version alpha)
  2. 62044 pixels/s: NumWorks N0110 (firmware Omega)
  3. 46100 pixels/s: NumWorks N0110
  4. 44262 pixels/s: NumWorks N0100
  5. 43771 pixels/s: NumWorks N0100 (firmware Omega)
  6. 7425 pixels/s : Casio Graph 90+E
  7. 4995 pixels/s : Casio Graph 35+E II
  8. 48 pixels/s : TI-83 Premium CE Edition Python
  1. 156735 pixels/s: HP Prime G1 (version alpha)
  2. 62044 pixels/s: NumWorks N0110 (firmware Omega)
  3. 46100 pixels/s: NumWorks N0110
  4. 44262 pixels/s: NumWorks N0100
  5. 43771 pixels/s: NumWorks N0100 (firmware Omega)
  6. 7425 pixels/s : Casio Graph 90+E / fx-CG50
  7. 4995 pixels/s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII
  8. 265 pixels/s: TI-Nspire
  9. 121 pixels/s: TI-Nspire CX CR4+
  10. 60 pixels/s: TI-Nspire CX CR3-
  11. 48 pixels/s : TI-83 Premium CE Edition Python

En terme de boucle d'allumages individuels de pixels, la TI-83 Premium CE Edition Python ne serait donc apparemment pas très performante.
Mais attends un petit peu avant de partir, nous sommes très loin d'avoir dit notre dernier mot, nous allons approfondir cela de suite dans les deux prochaines parties.



5) écriture texte et performances

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Nous avions été assez déçus des instructions d'affichage de texte présentes dans les modules ti_plotlib et ti_system :
  • impossibilité de positionner le texte comme on voulait verticalement, nous ne pouvions que choisir une des 11 à 12 bandes horizontales de 17 pixels de hauteur, numérotées de haut en bas, même dans le contexte de ti_plotlib pourtant censé travailler dans un repère :(
  • impossibilité de positionner le texte comme on voulait horizontalement, nous ne pouvion que choisir entre l'aligner à gauche, au centre ou à droite :'(
  • et en prime effet de bord sur l'affichage avec effacement de la partie droite non utilisée de la bande ou même de toute la bande :mj:

ti_graphics dispose lui aussi d'une instruction d'affichage similaire drawString('texte', x, y).
Mais ici rien à voir avec les précédentes, (x, y) sont les coordonnées comptées cette fois-ci au pixel près à partir du coin en haut à gauche, et le tout ne produit aucun effet de bord ! :bj:

Si si, tu pourras bien afficher tes textes en toute liberté ! :D
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

tw = 10
s = 'Thank you TI'
xmin, xmax, ymin, ymax = 0, 319, 30, 239
x, y, dx, dy = xmin, ymin, 1, 9

scr.cls()
while x <= xmax - tw*len(s):
  scr.drawString(s, x, y)
  y += dy
  x += dx
  dx += 1
disp_wait()

C'est le cas de le dire, merci TI ! ;)


Et puis, ce n'est pas tout. Le test de la partie précédente nous a donc donné une vitesse de traitement calamiteuse de moins d'une 50aine de pixels à la seconde.

Et pourtant, aucun problème ici avec la fonction drawString(), l'affichage pourtant conséquent en nombre de pixels prenant moins d'une paire de secondes ! :D

Que se passe-t-il donc ? Sans doute que c'est ici qu'il faut tenir comtpe de l'architecture matérielle très spéciale de la TI-83 Premium CE, avec :
  • un cœur secondaire Atmel SAMD21E18A-U intégrant un ARM Cortex-M0+ cadencé à 48 MHz, coprocesseur 32-bits dédié à l'exécution des scripts Python
  • un cœur principal eZ80 qui à la différence dispose d'un accès direct à l'ensemble des autres composantes matérielles (Flash, contrôleur écran, cœur secondaire...)
Et justement, on peut donc imaginer que chaque appel à setPixel() dans le test précédent génère un événement de mise à jour écran qui doit repasser par le processeur principal avant d'atteindre ce dernier, d'où une certaine latence pour une boucle travaillant de façon individuelle sur des pixels.
Alors qu'ici chaque appel à drawString() allume d'un coup plein de pixels que l'on peut supposer à la différence partager un seul et unique événément de mise à jour.

Un comparatif s'appuyant sur une boucle d'allumage de pixels n'est donc pas représentatif des performances graphiques moyennes de la TI-83 Premium CE Edition Python puisque c'est pour elle le pire des cas, et donc non pertinent. Mais en même temps, quand les modules graphiques de la concurrence sont à la différence très minimalistes, nous ne voyons pas d'autre fonction commune et identique à utiliser pour construire un test de performances...




6) fonctions de tracé de formes géométriques

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Abordons maintenant les autres fonctions de tracer de ti_graphics.

Les modules équivalents chez la concurrence sont assez minimalistes, te fournissant juste de quoi choisir la couleur, allumer/éteindre des pixels, et afficher du texte. Tu devais te fabriquer tes autres fonctions graphiques (lignes, rectangles, cercles, etc...).
Et bien ici tu es gâté, ti_graphics est très riche. ;)
Mais c'est aussi surtout un moyen de répondre au problème découvert plus haut, à savoir que la TI-83 Premium CE Edition Python est très lente pour les boucles appelant des setPixel(). Coder toi-même ces mêmes fonctions en utilisant setPixel() faute de mieux eut été désastreux. :bj:


Commençons déjà par de la configuration. Déjà, on eut effacer l'écran à l'aide de la fonction cls(). Son comportement semble identique à celui des fonctions ti_plotlib.cls() et ti_system.disp_clr().

La fonction cursor(c=1) permet d'activer ou désactiver l'affichage du curseur de texte, comme le permettait déjà la fonction ti_system.cursor(c).
A la différence ici que les effets des valeurs sont inversés :
  • 0: curseur affiché
  • 1: curseur masqué
Autre différence également; contrairement à ti_system.cursor() la fonction cursor() admet un comportement par défaut : si appelée sans paramètre elle masque le curseur.

On peut maintenant choisir la couleur du stylo avec setColor(r, g, b), appel équivalent à ti_plotlib.color(r, g, b).
D'ailleurs si l'on importe les deux modules ti_graphics et ti_plotlib, on peut appeler n'importe laquel de ces deux fonctions pour obtenir le même effet, et ce simultanément dans les deux contextes graphiques. Sans doute que ces deux fonctions partagent le même code.

On peut également régler la plume du stylo, avec setPen(taille, type), un appel donc similaire à ti_plotlib.pen('taille', 'type').
A la différence près que setPen() n'accepte pas d'arguments sous forme de chaînes de caractères, uniquement des entiers. On peut donc supposer que ti_plotlib.pen() est définie pour faire appel à setPen() de la façon suivante :
Code: Tout sélectionner
def setPen(taille, type):
  _strtest(taille)
  _strtest(type)
  if taille == 'thin': taille = 0
  elif taille == 'medium': taille = 1
  elif taille == 'thick': taille = 2
  else: _excpt('Invalid pen size.')
  if type == 'solid': type = 0
  elif type == 'dot': type = 1
  elif type == 'dash': type = 2
  else: _excpt('Invalid pen style.')
  gr.pen(taille, type)

Mais ici, pas d'erreur avec des paramètres supérieurs à 2...

Nous allons voir de suite ce que ça donne. Commençons par la fonction drawLine(x1, y1, x2, y2) :
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

tw, th = 8, 15
xmin, xmax, ymin, ymax = tw, 319, 30+th, 239

nta, nty = 4, 4
lx = [xmin + k*(xmax-xmin)/(2*nta+1) for k in range(1, 2*nta+1)]
ly = [ymin + k*(ymax-ymin)/(2*nty+1) for k in range(1, 2*nty+1)]
l = (xmax-xmin+1) / (2*nta+1)

scr.cls()
for i in range(nty):
  scr.drawString(str(i), xmin-tw, ly[i*2])
  for j in range(nta):
    scr.drawString(str(j), lx[j*2], ymin-th)
    scr.setPen(j, i)
    scr.drawLine(lx[j*2], ly[i*2], lx[j*2 + 1], ly[i*2])
disp_wait()

Ci-contre l'affichage obtenu, ainsi que pour comparaison celui du test similaire dans le contexte de la fonction ti_plotlib.pen().

Ce qui nous permet de terminer la documentation de pen() :
  • setPen(0, 0) = ti_plotlib.pen('thin', 'solid')
  • setPen(1, 1) = ti_plotlib.pen('medium', 'dot')
  • setPen(2, 2) = ti_plotlib.pen('thick', 'dash')
Quant à l'appel setPen(3, 3), il permet donc d'accéder à deux réglages secrets non offerts via ti_plotlib : :D
  • une taille de stylo encore plus grande que 'thick'
  • un tracé en pointillés qui enchaîne non pas des tirets mais des petits points
Des valeurs supérieures à 3 donnent quant à elles la même chose que la valeur 2.

Testons maintenant de façon similaire les fonctions drawPolyLine([(x1,y1), (x2,y2), ..., (xn,yn)]) et fillPolyLine([(x1,y1), (x2,y2), ..., (xn,yn)]) :
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

tw, th = 8, 15
xmin, xmax, ymin, ymax = tw, 319, 30+th, 239

nta, nty = 4, 4
lx = [xmin + k*(xmax-xmin)/(2*nta+1) for k in range(1, 2*nta+1)]
ly = [ymin + k*(ymax-ymin)/(2*nty+1) for k in range(1, 2*nty+1)]
l = (xmax-xmin+1) / (2*nta+1)

scr.cls()
for i in range(nty):
  scr.drawString(str(i), xmin-tw, ly[i*2])
  for j in range(nta):
    scr.drawString(str(j), lx[j*2], ymin-th)
    scr.setPen(j, i)
    scr.setColor((255,0,0))
    scr.fillPolygon([(lx[j*2], ly[i*2]), (lx[j*2 + 1], ly[i*2]), (lx[j*2], ly[i*2+1]), (lx[j*2 + 1], ly[i*2+1])])
    scr.setColor((0,0,0))
    scr.drawPolyLine([(lx[j*2], ly[i*2]), (lx[j*2 + 1], ly[i*2]), (lx[j*2], ly[i*2+1]), (lx[j*2 + 1], ly[i*2+1])])
disp_wait()

La fonction drawPolyLine() permet donc de tracer une ligne brisée. Elle serait donc équivalente au code suivant :
Code: Tout sélectionner
def drawPolyLine(l):
  for k in range(len(l) - 1):
    drawLine(l[k][0], l[k][1], l[k+1][0], l[k+1][1])

La fonction fillPolygon() permet quant à elle de colorier le polygone obtenu en fermant cette ligne brisée.
Et comme tu vois c'est remarquable, elle marche même avec des polygones croisés ! :)

Passons maintenant à drawRect(x, y, w, h) et fillRect(x, y, w, h) :
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

tw, th = 8, 15
xmin, xmax, ymin, ymax = tw, 319, 30+th, 239

nta, nty = 4, 4
lx = [xmin + k*(xmax-xmin)/(2*nta+1) for k in range(1, 2*nta+1)]
ly = [ymin + k*(ymax-ymin)/(2*nty+1) for k in range(1, 2*nty+1)]
l = (xmax-xmin+1) / (2*nta+1)

scr.cls()
for i in range(nty):
  scr.drawString(str(i), xmin-tw, ly[i*2])
  for j in range(nta):
    scr.drawString(str(j), lx[j*2], ymin-th)
    scr.setPen(j, i)
    scr.setColor((255,0,0))
    scr.fillRect(lx[j*2], ly[i*2], lx[j*2+1]-lx[j*2], ly[i*2+1]-ly[i*2])
    scr.setColor((0,0,0))
    scr.drawRect(lx[j*2], ly[i*2], lx[j*2+1]-lx[j*2], ly[i*2+1]-ly[i*2])
disp_wait()

drawRect(x, y, w, h) permet donc de tracer un rectangle :
  • de dimensions w et h données en pixels
  • aux côtés parallèles aux bors de l'écran
  • et en utilisant le point de coordonnées (x, y) comme sommet supérieur gauche
La fonction fillRect() quant à elle permet de colorier le rectangle en question.

Voici maintenant du lourd avec drawArc(x, y, w, h, t1, t2) et fillArc(x, y, w, h, t1, t2) :
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

tw, th = 8, 15
xmin, xmax, ymin, ymax = tw, 319, 30+th, 239

nta, nty = 4, 4
lx = [xmin + k*(xmax-xmin)/(2*nta+1) for k in range(1, 2*nta+1)]
ly = [ymin + k*(ymax-ymin)/(2*nty+1) for k in range(1, 2*nty+1)]
l = (xmax-xmin+1) / (2*nta+1)

scr.cls()
for i in range(nty):
  scr.drawString(str(i), xmin-tw, ly[i*2])
  for j in range(nta):
    scr.drawString(str(j), lx[j*2], ymin-th)
    scr.setPen(j, i)
    scr.setColor((255,0,0))
    scr.fillArc(lx[j*2], ly[i*2], lx[j*2+1]-lx[j*2], ly[i*2+1]-ly[i*2], 0, 3150)
    scr.setColor((0,0,0))
    scr.drawArc(lx[j*2], ly[i*2], lx[j*2+1]-lx[j*2], ly[i*2+1]-ly[i*2], 0, 3150)
disp_wait()

La fonction drawArc(x, y, dx, dy, t1, t2) permet donc de tracer un arc d'une ellipse elle-même inscrite dans un rectangle :
  • de dimensions w et h données en pixels
  • aux côtés parallèles aux bors de l'écran
  • et en utilisant le point de coordonnées (x, y) comme sommet supérieur gauche
t1 et t2 sont les angles au centre orientés délimitant l'arc en question, exprimés en dixièmes de degrés.

Et La fonction fillArc() permet quant à elle de colorier le secteur d'ellipse obtenu par balayage de l'arc en question.

Petite curiosité, nous avons une fonction fillCircle(x, y, r) permettant de préciser des éléments caractéristiques différents plus naturels dans le cas particulier d'un disque. La fonction serait donc équivalente au code suivant :
Code: Tout sélectionner
def fillCircle(x, y, r):
  fillArc(x-r, y-r, 2*r, 2*r, 0, 3600)

Ce qui est curieux ? Et bien qu'il n'y ait apparemment pas de fonction similaire drawCircle(x, y, r) pour le tracé d'un cercle, obligeant dans ce cas à utiliser une logique complètement différente.
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

tw, th = 8, 15
xmin, xmax, ymin, ymax = tw, 319, 30+th, 239

nta, nty = 4, 4
lx = [xmin + k*(xmax-xmin)/(2*nta+1) for k in range(1, 2*nta+1)]
ly = [ymin + k*(ymax-ymin)/(2*nty+1) for k in range(1, 2*nty+1)]
l = (xmax-xmin+1) / (2*nta+1)

scr.cls()
for i in range(nty):
  scr.drawString(str(i), xmin-tw, ly[i*2])
  for j in range(nta):
    scr.drawString(str(j), lx[j*2], ymin-th)
    scr.setPen(j, i)
    scr.setColor((255,0,0))
    scr.fillCircle(lx[j*2]+(ly[i*2+1]-ly[i*2])/2, (ly[i*2]+ly[i*2+1])/2, (ly[i*2+1]-ly[i*2])/2)
    scr.setColor((0,0,0))
    scr.drawArc(lx[j*2], ly[i*2], ly[i*2+1]-ly[i*2], ly[i*2+1]-ly[i*2], 0, 3600)
disp_wait()




7) fonctions dédiées aux images

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Enorme surprise, ti_graphics dispose apparemment de pas moins de 3 fonctions dédiées à l'affichage d'images, et donc entre autres de sprites pour tes interfaces de menus et jeux ! :bj:
C'est sans doute un moyen une fois encore de répondre au problème de performances des boucles d'allumage de pixels que tu aurais utilisées par défaut

Mais ces fonctions dédiées n'en restent pas moins un formidable avantage sur la concurrence, ces boucles d'allumage n'étant sur la plupart des modèles pas assez rapides pour permettre d'animer ou déplacer un sprite de façon fluide dans le contexte par exemple d'un jeu.


Comme ces fonctions ne sont pas au menu il nous faut donc arriver à deviner ce qu'elles attendent comme arguments.

L'appel pushImage(x, y, w, h) semble définir une image de dimensions w×h qui pourra être affichée avec comme coin supérieur gauche le pixel de coordonnées (x,y).
La fonction popImage() quant à elle en déclenche ensuite l'affichage, effectivement très rapide même si par défaut cela nous affiche ici n'importe quoi.

Par exemple ci-contre, le résultat du code suivant :
Code: Tout sélectionner
from ti_system import *
import ti_graphics as scr

scr.pushImage(50, 50, 269, 170)
scr.popImage()
disp_wait()


drawImage(?, ?, ?) doit pour sa part servir à dessiner l'image en question avant affichage, mais nous n'avons pas réussi à en comprendre le fonctionnement.

Si l'on se réfère à notre test précédent ayant mis en évidence que nous disposions de près de 17.5K de mémoire de tas (heap) il semble impensable que cette fonction puisse accepter des données d'image brutes, que ce soit sous forme de liste ou de chaîne de caractères. 320×240 pixels codés sur 16 bits nécessiteraient en effet pas moins de 153.6 Ko, qui déclencheront ici une erreur de mémoire.

Nous avons deux hypothèses :
  • Soit la fonction attend une liste ou une chaîne de données compressées par exemple en RLE, et peut-être que TI a prévu un outil générant automatiquement à partir d'une image fournie la liste ou chaîne compressée à coller dans ton script. Mais en tous cas cet outil ne nous as pas été passé.
  • Soit la fonction attend le nom d'une ressource image à aller chercher en externe dans les variables du système de la calculatrice. En fouillant l'application Python à l'éditeur hexadécimal nous avons effectivement trouvé un indice en ce sens, avec un 'imgname' qui est bien présent en clair dans le code même nous n'avons trouvé pour le moment aucun menu l'affichant.

En tous cas, faire appel aux variables images préchargées dans le calculatrice avec par exemple scr.drawImage('Image1', 50, 50) semble ne rien donner.

On pouvait quand même s'en douter, vu que ces images ont une taille fixe prévue pour un affichage en plein écran :
  • 265×165 pixels pour les images 16 couleurs Pic0 à Pic9
  • 133×83 pixels pour les images d'arrière plan Image0 à Image9 (agrandies d'un facteur 2 pour l'affichage)
C'est donc en total contradiction avec les quelques arguments devinés pour le moment.

Peut-être donc plutôt que drawImage() va chercher des AppVars (variables d'applications) qui contiendraient des images dédiées au Python et qu'un futur TI-Connect CE 5.5 effectuera la conversion à la volée lorsque l'on lui fournira des images. Ce serait l'hypothèse la plus plausible, mais en tous cas on ne nous l'a pas passé.




8) ti_graphics et autres fonctions

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ti_graphics comporte également quelques autres fonctions privées ou issues d'autres modules.

Déjà, il inclut le module sys que tu n'auras donc pas à importer simultanément.

Il inclut également une fonction sleep() équivalente à time.sleep(), autre économie de mémoire pour tes importations.

La fonction privée _write('') semble être équivalente avec ti_plotlib._write('').

Sauf qu'ici elle est accompagnée d'une fonction _read(n). Attention, si on lui demande de lire plus de données qu'il y en a, on ne sait où en passant, la calculatrice rentre dans une boucle d'attente infinie qu'il est apparemment impossible d'interrompre autrement que par un reset.

Egalement quelques autres mystères à découvrir et qui peut-être nous permettront des choses bien pratiques : _grcmd(''), _grcif('') et _handshake(?).




Conclusion

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Texas Instruments nous signe donc ici un module ti_graphics de dessin sur écran extrêmement complet, face à une concurrence à ce jour très minimaliste sur ce sujet. :)

Il y a clairement eu un travail très conséquent là-dessus, c'est un module conçu à partir de zéro et taillé sur-mesure pour te donner le meilleur avec le matériel choisi pour ta TI-83 Premium CE Edition Python. :bj:

Pixels, textes, formes géométriques diverses et images, chaque fonction te permet ici d'exploiter l'intégralité des capacités matérielles. ti_graphics te permet de réaliser avec de bien meilleurs performances tout ce que tu pouvais déjà faire avec le langage historique TI-Basic et même davantage, notamment au niveau des ellipses, couleurs et images ! :favorite:

De quoi initier de formidables créations (interfaces de menus, jeux, ...) pour tes projets, aussi bien scolaires (SNT, NSI, ...) que non scolaires ! :D

Merci TI ! :favorite:
Lien vers le sujet sur le forum: Exploration module Python ti_graphics TI-83 Premium CE 5.5 (Commentaires: 14)

Vidéoconf modules Python ti_hub + ti_rover 83 Premium CE 5.5

Nouveau messagede critor » 05 Mai 2020, 11:19

12382Dans sa prochaine mise à jour 5.5 gratuite prévue pour Mai 2020, Texas Instruments va rajouter de formidables possibilités à ta TI-83 Premium CE :
  • mise à jour en 5.5 de l'application SciTools
  • mise à jour en 5.5 de l'application Periodic
  • mise à jour en 5.5 de l'application Python (TI-83 Premium CE Édition Python uniquement)

Cette dernière application apporte de nouveaux modules importables pour tes scripts Python :
  • time, certes déjà présent mais maintenant listé au menu et donc officiel; il ne risque plus de disparaitre :)
  • ti_system, avec diverses possibilités :
    • détection des simples pressions de touches clavier (sans validation donc) par l'utilisateur, avec même l'éventuel modificateur actif (
      2nde
      ou
      alpha
      )
      , et ça marche aussi avec un clavier USB ! :bj:
    • affichage dans la console à la ligne que tu veux :bj:
    • exportation de listes de nombres (entiers, flottants ou complexes) existant dans le contexte Python vers l'environnement de la calculatrice, pour traitement à l'aide d'autres applications :bj:
    • importation depuis le contexte Python de listes ou équation de régression existant dans l'environnement de la calculatrice :bj:
    • et donc plus généralement un début d'intégration du Python à l'environnement mathématique de la calculatrice, enfin l'application Python va pouvoir servir non plus seulement à coder un truc déconnecté dans un coin, mais à traiter des problèmes et tâches complexes dans leur globalité ! :bj:
  • ti_plotlib, une bibliothèque graphique pour tracer dans un repère othogonal, conformément aux programmes de Mathématiques et Physique-Chimie
  • ti_graphics pour tracer directement sur l'écran au pixel près
  • ti_hub, pour les projets d'objects connectés à l'aide de l'interface TI-Innovator Hub :)
  • ti_rover, pour les projets de robotique à l'aide du TI-Innovator Rover :)
Nous t'avions donc déjà exploré les possibilités des modules ti_system, ti_plotlib et ti_graphics.

Envie de découvrir les formidables possibilités des nouveaux modules Pythonti_hub et ti_rover couplés aux périphériques TI-Innovator Hub et TI-Innovator Rover ? ;)

Texas Instruments t'invite ce mercredi 6 mai 2020 à 18h30 pour une vidéoconférence précisément dédiée à ces nouveaux modules Python. :D

Au cours de cette formation en ligne d'1h30 te seront présentés plusieurs projets réalisables en classe, particulièrement dans le contexte de l'enseignement SNT niveau 2nde.

125029679Notons que ton hôte Jean Baptiste Civet, professeur de Mathématiques sur Marseille et formateur T3 pour Texas Instruments, est justement coauteur des cahiers d'activités dédiés à ta TI-83 Premium CE Edition Python disponibles chez Eyrolles :

Inscription : https://tiedtech.webex.com/mw3300/myweb ... &service=6
Lien vers le sujet sur le forum: Vidéoconf modules Python ti_hub + ti_rover 83 Premium CE 5.5 (Commentaires: 3)

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