Cet article fait partie de notre série
un-boxing week 2020. Toute la semaine et tous les jours, découvre des articles exclusifs sortant des sentiers battus, traitant en effet de modèles de calculatrices dont nous parlons peu ou pas d'habitude. Tests, démontage, hacking... achevons
2020 et commençons
2021 en beauté !
Dans son superbe étui ci-contre à la griffe très professionnelle, se cache une calculatrice d'un constructeur historique que nous n'avions que peu abordé sur
TI-Planet jusqu'à présent, l'allemand
Olympia.
Voici donc la calculatrice
Olympia 55-10 sortie en 1982.
Précisons de suite qu'il ne s'agit pas d'une calculatrice scientifique. Elle ne respecte pas les priorités opératoires et effectue tout simplement les calculs dans l'ordre de saisie : elle répond 1+2×3=9 au lieu de 1+2×3=7.
La calculatrice utilise un écran pouvant afficher jusqu'à 8 chiffres, grâce à ses 8 cellules comportant chacune 7 segments pour afficher un chiffre ainsi qu'un séparateur décimal en bas à droite.
Bien, attaquons l'ouverture et commençons donc déjà par retourner la calculatrice. On remarque qu'
Olympia était précurseur de ce qui se fait aujourd'hui chez
Casio et
Texas Instruments ; en effet l'
Olympia 55-10 est un modèle spécifique à la France comme tu le remarques aux inscriptions en français directement imprimées au dos du boîtier de la calculatrice !
La calculatrice utilise donc 2 piles boutons
LR43 de 1,5 Volts mises en série.
Petite originalité ici, l'élément qui permet la mise en série est directement intégré à l'intérieur de la face arrière de la calculatrice, si bien que la calculatrice ne peut pas fonctionner une fois ouverte contrairement à bien d'autres.
Ce n'est pas la seule originalité, on aperçoit ici la puce microcontrôleur sur la carte électronique, alors que nous ne sommes pas encore du côté de la face des composants.
La puce microcontrôleur, une
D1832G de chez
Nec, semble en effet être assez épaisse. Afin de limiter l'épaisseur du boîtier de la calculatrice, la puce a donc été partiellement encastrée dans un emplacement prédécoupé au sein même de la carte.
Comme pour beaucoup de calculatrices de l'époque, le polarisateur avant, pièce essentielle qui rend les cristaux liquides visibles, n'est pas intégré à l'écran mais fixé sur le boîtier.
On peut donc le retirer et jouer avec. Amusons-nous par exemple à le retourner pour en inverser les effets, on obtient alors une touche beaucoup plus moderne avec un affichage en blanc sur fond noir.