Un mode examen inégalitaire au BAC 2018 [Confirmé]

[parisse]

J'ai peut-être une explication au délai de publication du mode examen : il y a eu récemment une fraude à l'agreg de maths avec utilisation de montre internet (http://agreg.org/). Il est donc possible que le ministère veuille frapper un grand coup contre la fraude technologique. Comme la technologie est de plus en plus miniaturisée, il est de plus en plus difficile de détecter les objets susceptibles de permettre de frauder (des montres internet aux googles glass et autres micros ou oreillettes...). Le ministère envisagerait donc une mesure radicale pour empêcher l'utilisation de ce type d'objet, les candidats seraient tenus de passer les épreuves écrites d'examens et de concours en maillot de bain. Une expérimentation serait envisagée dès le bac de cette année dans certains lycées de la Côte d'Azur (dont le climat est propice) avec répétition générale pendant les prochains bac blancs et pourrait être généralisée à l'ensemble de la France dès l'an prochain. On attend impatiemment de connaitre les détails de la circulaire.

[Levak]

Ah bah ça fait plaisir à entendre, moi qui imaginait depuis plusieurs années les élèves portant des GGlass !

[Adriweb]

Ah bah ça fait plaisir à entendre, moi qui imaginait depuis plusieurs années les élèves portant des GGlass !

Et dans quelques jours/semaines, des Apple Watch avec toutes sortes de trucs dessus... et avec internet, s'il y a du wifi ou si le portable n'est pas très loin.

Le ministère envisagerait donc une mesure radicale pour empêcher l'utilisation de ce type d'objet, les candidats seraient tenus de passer les épreuves écrites d'examens et de concours en maillot de bain. Une expérimentation serait envisagée dès le bac de cette année dans certains lycées de la Côte d'Azur (dont le climat est propice) avec répétition générale pendant les prochains bac blancs et pourrait être généralisée à l'ensemble de la France dès l'an prochain. On attend impatiemment de connaitre les détails de la circulaire.

[silicium81]

Le texte est sorti aujourd'hui...

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Pour les examens et concours de l'enseignement scolaire, la présente note de service annule et remplace les dispositions énoncées par la circulaire n° 99-186 du 16 novembre 1999 relative à l'utilisation des calculatrices électroniques à compter de la session 2000. Elle est applicable à compter du 1er janvier 2018.
I - Les épreuves concernées
L'usage de la calculatrice est interdit aux épreuves des examens et concours de l'enseignement scolaire dans les disciplines suivantes :
- arts appliqués ;
- arts plastiques ;
- cinéma - audiovisuel ;
- danse ;
- français ;
- histoire des arts ;
- histoire-géographie ;
- langues et cultures de l'antiquité (latin et grec ancien) ;
- langues vivantes ;
- littérature ;
- musique ;
- philosophie ;
- théâtre.
Dans les autres disciplines, l'usage de la calculatrice est autorisé si le sujet de l'épreuve le prévoit expressément. La page de garde des sujets, pour les disciplines non mentionnées ci-dessus, doit impérativement indiquer si l'usage de la calculatrice est autorisé ou interdit.
II - Le matériel autorisé
Est considéré comme « calculatrice » tout dispositif électronique autonome, dépourvu de toute fonction de communication par voie hertzienne, ayant pour fonction essentielle d'effectuer des calculs mathématiques ou financiers, de réaliser des représentations graphiques, des études statistiques ou tous traitements de données mathématiques par le biais de tableaux ou diagrammes.
Les matériels autorisés sont les suivants :
les calculatrices non programmables sans mémoire alphanumérique ;
les calculatrices avec mémoire alphanumérique et/ou avec écran graphique qui disposent d'une fonctionnalité « mode examen » répondant aux spécificités suivantes :
- la neutralisation temporaire de l'accès à la mémoire de la calculatrice ou l'effacement définitif de cette mémoire ;
- le blocage de toute transmission de données, que ce soit par wifi, Bluetooth ou par tout autre dispositif de communication à distance ;
- la présence d'un signal lumineux clignotant sur la tranche haute de la calculatrice, attestant du passage au « mode examen » ;
- la non réversibilité du « mode examen » durant toute la durée de l'épreuve. La sortie du «mode examen» nécessite une connexion physique, par câble, avec un ordinateur ou une calculatrice (1).
III - Le déroulement des épreuves
Le « mode examen » ne doit être activé par le candidat, pour toute la durée de l'épreuve, que sur instruction du surveillant de salle lorsque le sujet de l'épreuve autorise l'usage de la calculatrice.
Le candidat n'utilise qu'une seule machine sur la table. Toutefois, si celle-ci vient à connaître une défaillance, il peut la remplacer par une autre.
Afin de prévenir les risques de fraude, sont interdits les échanges de machines entre les candidats, la consultation des notices fournies par les constructeurs ainsi que les échanges d'informations par l'intermédiaire des fonctions de transmission des calculatrices. L'utilisation d'une calculatrice non conforme aux caractéristiques techniques mentionnées au point II de la présente note donne lieu à la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire.
Est interdite l'utilisation de tout module ou extension enfichable ainsi que de tout câble, quelles qu'en soient la longueur et la connectique.
Les chefs de centres d'examen veilleront à ce que les candidats soient convenablement informés des consignes relatives à l'utilisation des calculatrices, qui doivent être strictement respectées.
Les recteurs d'académie et les vice-recteurs veilleront à ce que tous les personnels appelés à participer aux tâches de surveillance des épreuves soient informés de ces dispositions.

Pour la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
La directrice générale de l'enseignement scolaire,
Florence Robine

(1) Les spécifications techniques sont disponibles auprès de la mission du pilotage des examens de la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

[Laurae]

Ah bah ça fait plaisir à entendre, moi qui imaginait depuis plusieurs années les élèves portant des GGlass !

Et dans quelques jours/semaines, des Apple Watch avec toutes sortes de trucs dessus... et avec internet, s'il y a du wifi ou si le portable n'est pas très loin.

Le ministère envisagerait donc une mesure radicale pour empêcher l'utilisation de ce type d'objet, les candidats seraient tenus de passer les épreuves écrites d'examens et de concours en maillot de bain. Une expérimentation serait envisagée dès le bac de cette année dans certains lycées de la Côte d'Azur (dont le climat est propice) avec répétition générale pendant les prochains bac blancs et pourrait être généralisée à l'ensemble de la France dès l'an prochain. On attend impatiemment de connaitre les détails de la circulaire.

Déjà vu un élève avec des Google Glass à un examen d'Etat. Apparemment, rien ne lui a été dit, puisqu'il avait masqué bien ça physiquement en faisant croire que c'était des lunettes classiques.

Idem pour des smartwatchs, il suffit du bon fond d'écran qui ressemble a une vraie montre pour faire croire au surveillant que c'est une vraie montre. Mais est-ce que 100% des surveillants à ce jour demandent de poser la montre sur la table et de vérifier que le téléphone soit éteint ?

parisse : examens blancs en conditions réelles ça doit être marrant

[yoda]

Le ministère envisagerait donc une mesure radicale pour empêcher l'utilisation de ce type d'objet, les candidats seraient tenus de passer les épreuves écrites d'examens et de concours en maillot de bain.

Est-ce que les maillots de bains devront être en mode examen ? ...
ou encore y aura-t'il unE mode examen pour les maillots de bain ?

[critor]

Quelques commentaires pertinents (entre autres) d'enseignants suite à la parution désormais du nouveau texte :
http://www.apmep.fr/spip.php?page=messa ... #forum7885

Egalement en rapport, un article dans la presse électronique spécialisée :
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pa ... 18010.aspx

[Victor D]

Ah tien un article de presse, comme c'est étrange ! Ah mais non en fait c'est la presse électronique spécialisée !

Parce que les articles dans la "vraie" presse on les attends toujours ! C'est tout de même une nouveauté pour tous les lycéens et cela ne fait même pas un petit bruit ! Même le gouvernement ne se vente pas d'avoir soit disant "supprimé" les inégalités dans les épreuves.

[Adriweb]

Ah tien un article de presse, comme c'est étrange ! Ah mais non en fait c'est la presse électronique spécialisée !

Parce que les articles dans la "vraie" presse on les attends toujours ! C'est tout de même une nouveauté pour tous les lycéens et cela ne fait même pas un petit bruit ! Même le gouvernement ne se vente pas d'avoir soit disant "supprimé" les inégalités dans les épreuves.

Effectivement, rien dans les presses "grand public"... Ils retardent la mauvaise surprise d'un nouvel achat aux familles.
Et comme elles vont vouloir dépenser le moins possible, ça sera donc la course au modèle autorisé le moins cher, donc probablement la TI-82 Advanced. Et ceux qui s'intéresseront de près au choix verront qu'ils ont immensément mieux avec la TI-83 Premium CE, pour pas beaucoup plus cher.

[Loulou 54]

Ralalalala.... ça sent le roussi en effet..
C'est effectivement un sujet épineux que cette réglementation sur les calculatrices. N'autoriser qu'un seul modèle n'est commercialement pas honnête. On pourrait autoriser une liste de modèles équivalents, mais ça reviendrait sûrement au même que la règlementation par mode examen..
La limitation de la mémoire me semblerait la meilleure option, mais ça devient peut-être trop compliqué.
En vrai, le top serait probablement un seul modèle : la calculatrice nationale, un modèle français, publique.

Bref, le mode examen pourrait être une bonne alternative, mais il devrait être plus précis. Il faudrait qu'une calculatrice en mode examen satisfasse une liste de fonctionnalités précise, ni plus, ni moins. Il me semble que dans ce cas, on aurait une solution plutôt juste ?

Par contre, la communauté l'a dans l'os dans tous les cas..
M'enfin, il ne faut surtout pas dramatiser car au final, la calculatrice est un très bon outil en dehors des salles d'examen et je suis sûr que beaucoup d'élèves s'intéresseront toujours à ce qu'ils peuvent faire sur leur machine, le nouveau programme de lycée aidant un peu à susciter de l'intérêt pour la programmation. ?